Compiègne (Épisode 1)

Résumé :
Bob et Virginie vivent ensemble depuis quelques années, sans ment être tout le temps sous le même toit. Bob a 22 ans et Virginie 23. Elle est étudiante en BTS Gestion Vente, 2ème année. Olivier, un camarade de classe, la partouze avec deux potes à lui, juste avant les examens de fin d’année. Bob ne le sait pas encore. La belle réussit ses examens mention « assez bien ».
Bob apprend par la suite les deux gang-bangs réalisés en juin par sa dulciné, à son insu. Il s’énerve. Le couple est au bord de la rupture mais les deux tourtereaux réussissent quand même à se réconcilier.
Virginie revoit Olivier. Elle propose à Bob de faire un trio avec lui. Bob accepte. Pour Bob, c’est son premier trio. Pour la belle, c’est plus difficile à dire.
Quelques mois plus tard, Virginie est en vacances une semaine chez sa mère, à Senlis. Bob en profite pour emmener sa belle à Compiègne visiter le château et le musée de l’automobile. Dans le parc, Virginie se fait accoster par deux malfrats qui s’avèrent être en fait deux types bien : Phil et Yves.
La suite… c’est le récit ci-dessous !

Récit :
Alors que nous étions à Compiègne pour la balade et la visite du château, ma chérie et moi se faisions aborder par deux types bizarres. L’un d’eux nous disait que Madame est très belle et que si elle voulait tourner pour eux, ils seraient immédiatement d’accord.

Pour comprendre l’histoire, il faut que je vous dise que ma chérie se fait trop facilement aborder dans la rue, sans doute parce qu’elle est particulièrement mignonne et fraîche comme le jour. C’est du moins ce que je pense, car de tout temps, depuis que je suis en couple avec elle, il en a toujours été ainsi.
Un soir, cela m’avait d’ailleurs valu quelques déboires et je me retrouvai coincé contre un mur par un malfrat qui avait des vues sur ma copine. J’ai dit au type que je ne voulais pas me battre avec lui jusqu’au moment où sentant ce serait lui ou moi, je pris l’initiative de lui mettre un pain dans la gueule.

Le type n’avait rien vu venir et se retrouva le visage en sang. Il est parti aussi vite qu’il est venu et ni ma chérie ni moi ne l’avons revu.
Je ne suis pas pour la violence, mais il arrive parfois que le choix ne se présente pas et face aux individus qui n’en démordent pas il n’y a généralement pas d’autres choix. C’est dommage, mais c’est comme cela !

Si les deux types de Compiègne avaient l’air bizarre, c’était davantage par leur look et leur comportement : leur façon d’aborder ma copine dans la rue m’exaspéra un peu. Ma chérie avait peur de se faire agresser. Je lui ai dit :
« Ne t’inquiète pas, je suis là. ! Il ne t’arrivera rien ! ». Puis d’ajouter : « Je leur rentre dans le lard s’ils te touchent ! ».
Ma chérie était moyennement rassurée, non pas qu’elle n’avait pas confiance en moi mais elle trouvait vraiment les deux types chelous et préféraient s’en aller. Hélas pour nous, les deux gars nous suivaient et ne nous lâchaient pas les baskets. Prenant mon courage à deux mains, j’ai dit alors aux gars :
« C’est quoi le problème ? », d’un ton grave et méchant.
« Hé, doucement, répondit l’un des gars. On ne te veut rien de mal. On dit juste que ta copine est jolie et qu’on passerait bien un peu de temps avec elle. On peut faire connaissance si tu veux ! »
J’étais sur le point de mettre mon poing sur la gueule du bonhomme, quand l’autre me retint le bras. Au final, nous réussissions à discuter un peu sans violence puis ils s’éloignèrent.

Je dis à ma chérie : « ils sont vraiment gonflés, ces deux-là, de nous aborder comme ça, tu ne trouves pas ? », « Non, mais l’autre veut passer un bon moment avec toi. Je rêve ! » ajoutai-je.
Virginie était totalement d’accord avec moi et apaisée qu’ils soient partis sans causer d’histoire. Il était midi, nous partîmes déjeuner et visitâmes le château juste après. C’était une belle journée de juin, ensoleillée. Après notre visite des grands appartements et du musée de l’automobile, ma belle aperçut les deux types chelous dans les jardins du palais.
Je lui avais demandé de m’attendre dehors, étant bloqué dans la boutique du magasin par l’afflux de monde. J’en profita néanmoins pour faire mes emplettes.
Dans la cour du musée, les deux gars, qui étaient encore là, virent qu’elle était toute seule et l’abordèrent de nouveau. Ils discutèrent calmement avec elle. L’un d’eux lui donna une sorte de flyer que la belle rangea dans son sac sitôt la conversation terminée.
En sortant de la boutique du château, je vis ma belle faire la bise aux deux garçons. Ils n’étaient pas très vieux, la trentaine je pense, mais vous savez, moi les âges, j’ai du mal à les estimer.
« C’est encore eux ? Qu’est-ce qu’ils voulaient ? » demandai-je alors à Virginie.
« Oh rien, ils m’expliquaient qu’ils y avaient beaucoup de touristes à Compiègne en cette saison et qu’il fallait que je fasse attention à mon sac avec les pickpockets », me dit-elle.
« Et tu leur tape la bise ? Comme ça ? » ajoutai-je, incrédule.
« C’est eux qui ont insisté ». « En plus, ils sont assez sympas. Je les ai jugés trop vite tout à l’heure ».
« Admettons ! » répondit-je, dubitatif.

Nos visites terminées, nous rentions sur Senlis. J’avais acheté un petit livre d’histoire pour mon neveu, le fils de ma sœur ainée. Dans la voiture, Virginie était souriante, détendue. Je lui ai dit :
- Ça t’a plu, chérie ?
- Oui, beaucoup ! j’ai bien aimé le musée de l’automobile avec les Carrosses, me répondit-elle.
- Oui, moi aussi, tu as vu les bagnoles qu’ils ont. Parmi les toutes premières ! ajoutai-je.
- Oui, c’est un beau musée ! dit-elle à son tour.
Durant le reste du trajet, ma chérie était pensive et souriante. Elle sortit de son sac le flyer que nous avons pris en arrivant au château le matin même et le lit avec attention. Puis elle regarda le paysage par la vitre de la portière sur sa gauche, détournant légèrement son visage du mien.

Dans la voiture, Virginie pensait aux deux garçons et à sa conversation avec eux du temps où Bob était à la boutique.
Les gars, contrairement à ce que pensait Bob, n’avaient pas donné un flyer à la belle aux joues roses. Non. L’un d’eux avait laissé à la jeune femme ses coordonnées : un numéro de téléphone. En prenant le bout de papier et en le glissant dans son sac, Virginie avait juste dit au gars qui lui tendit le papier : « je vais y réfléchir. ». Autant dire, c’était le début d’une nouvelle histoire qui commençait.

Fin du premier épisode sur Compiègne

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