Collection Les Chiennes. Ma Fille. Fin De La Saison Iv (12/12)

Quand je regarde derrière moi, je vois une salope, une vraie salope.
Alors que j’avais la possibilité de détruire le gang de dealers et de proxénètes de ma ville qui avait prostitué ma fille je pactise avec ce qui devrait être mes ennemies allant même jusqu’à coucher avec chacun d’entre eux.

C’est un vent d’air pur qui me traverse en plus des giclées de sperme que ce jeune puceau propulse dans mes entrailles me faisant hurler de plaisir.
À quelques secondes près j’étais découverte par une cliente reçue par Radia qui l’a renseigné sur l’absence de la patronne de cette boutique de fringues pour femmes friquées.
Femme friquée que je suis devenue en même temps que la salope qui vient de se faire tringler debout dans cette cabine d’essayage.

- Pouvez-vous nous reconduire à cette adresse ?
- Sans problème, nous y serons rapidement.
- Avant pouvez-vous passer chemin des serres ?
- C’est sur notre chemin, nous y passerons avant.

Sortie du magasin où Bastian m’a donné son pucelage et où il m’a fait cadeau de mon pantalon trois quarts mais qui m’a mis une addition carabinée sur les fringues de Radia, nous venons de trouver ce taxi.
Le chemin des serres, c’est là où se trouve la villa de Charles, Prof pour les initiés.
Je souhaite voir où crèche celui qui semble être l’un des salopards qui a envoyé ma fille au bordel africain et que je viens de me taper en bonne salope que je suis.

Dans la rue, une équipe de déménageurs décharge un canapé et des fauteuils pour les entrer dans une villa un peu avant celle de Charles.
Ils nous font signe qu’ils en ont pour cinq minutes.
De toute façon la rue est en sens unique et il est impossible ni de passer ni de reculer, les voitures rapidement forment un bouchon.
Nous sommes au 24 et la villa que je cherche à voir est au 22.
Descendant la rue, une femme vient vers nous son portable à l’oreille.


Son allure me dit quelque chose mais une rousse sur talons hauts avec de grosses lunettes de soleil j’ai une impression mais sans plus.
Elle arrive devant le portillon du 22.
Celui-ci s’ouvre sans que cette femme ait à sonner comme si elle était attendue et s’engouffre le portail se refermant rapidement.
Merde, pardon mince, le commissaire Nouzha avec une perruque rousse et dissimulant son visage par de grosses lunettes.
Que vient-elle faire chez le Prof comme quelqu’un qui se cache, elle semblait être attendue ?
Les déménageurs ont fini, ils ferment le hayon arrière et vont s’assoir sur le siège avant nous dégageant.

De retour chez moi, je vais me déshabiller et c’est nue que je propose à Radia de venir se baigner.
Je sonne Wolfgang qui arrive naturellement.

- Deux coupes de champagne, mon ami.

Il regarde Radia d’un air un peu sévère mais il entre dans la maison pour venir avec nos consommations.
Il a quelques mots qu’il semble comprendre.
Champagne en fait parti.
J’ai décidé de goûter au luxe le plus parfait, le champagne en fait parti même si je suis un peu pompette.

- Allons-nous baigner.

Elle me suit nue elle aussi et nous entrons dans l’eau venant caresser divinement mon intimité propre car avant de mettre mon maillot j’ai pris une douche.
Nous nageons de concert.
Sur mon transat alors que je sèche je prends mon portable.
J’appelle Tonio, Monsieur m’a mis les numéros pouvant m’être utile avant notre mariage et son arrestation.

- Vous pouvez acheter une petite voiture neuve pour ma dame de compagnie.
Une petite C3 c’est parfait, voyez Wolfgang pour le paiement, je la veux le plus vite possible.

On va dire que je suis amoureuse et que j’en fais trop pour cette petite pute qui me montre son intimité en sortant de l’eau venant reprendre son verre.

- Radia, es-tu une femme jalouse ?
- Quand j’aurais un mari, je serais une vraie tigresse si une femme s’approche de lui.

Je lui arracherais les yeux.
- Je le suis, même si j’ai de nombreuses aventures.
As-tu vu la jolie rousse entrer dans une villa quand nous étions dans le taxi bloqués par les livreurs de canapés ?
- Oui, j’ai eu une impression de déjà-vu.
- La commissaire Nouzha en rousse.
- C’est ça, bien sûr, elle devait être en filature.
- Sais-tu as qui appartient cette villa ?
- Non.
- À Prof, pardon monsieur Charles mon amant et l’un des patrons du réseau qui voulait te vendre dans un harem.
Rapidement Tonio va te fournir une voiture, je t’ai rendu ton permis pour te montrer ma confiance.
Voilà ce que j’attends de toi.

Comme pour Zinedine je me sers d’elle pour prendre du poids dans notre organisation.
Dans la situation où je l’avais plongé et d’où je l’ai sorti, je pense en avoir fait une amie en attendant d’en faire une maîtresse.

Surtout quand je la vois mollement allongée sur son transat les pieds relevés me montrant sa chatte épilée comme le sont la plupart des musulmans.
Nous lézardons encore un peu.

- Viens, on va rendre une visite.

Nous entrons elle plus jeunes dans sa nudité mais moi étincelante dans ma presque quarantaine.
Nous arrivons devant la chambre de Wolfgang.
Je frappe, je nous vois observés par l’oeilleton et la porte s’ouvre.
Il a son arme en main qu’il garde bras vers le bas.
Il a seulement un boxer.

- On vient te remercier de tous les services que tu nous rends.

Je tape sur le traducteur pour lui parler de la voiture.
Il nous précède et je le vois aller dans sa chambre le lit défait et glissé son flingue sous son oreiller.
Quand il revient, je me colle à lui sous le regard étonné de Radia.
Elle comprend mes yeux et vient aussi se coller.
Sa main se pose sur son ventre voulant descendre sur son ventre.

- Nein !
- Laisse Radia, Wolfgang est incapable de te satisfaire avec sa bite, mais il a d’autres atouts.

- Ya !

Pendant toute la nuit, ses lèvres se retrouvent sur mes grandes lèvres et sur celle de Radia.
Mes lèvres sont sur celle de Radia qui se donne sans retenue.
Elle a compris qu’en plus de sa langue inexistante son sexe a disparu mais qu’il a développé d’autre manière de satisfaire une femme.
Cette nuit deux femmes.
La bouteille de champagne l’ayant dépucelé ayant bien fait son travail, nous finissons en apothéose Radia son poing droit au fond de sa chatte, son poing gauche dans la mienne.
C’est de plaisir que nous hurlons avant de nous effondrer.

Au matin, c’est l’odeur de mon café qui me réveille.
Berlin même chez lui nous a préparé notre petit déjeuner et viens nous le servir.
Radia a faim comme j’ai faim aussi.
Il faut dire qu’avant le poing notre étrange amant, c’est sa langue et la mienne qui sont venus titiller nos clitos.
Berlin m’a fait jouir, mais Radia aussi.

- Radia rentre chez toi, j’ai besoin de parler à Wolfgang.
- Bien Jennifer, appelez si vous avez besoin de moi.
- Jennifer, non, Madame.
- Pardon Madame.

Une nouvelle fois j’oblige Radia comme toutes les personnes qui m’entourent à respecter la femme d’affaires, même si elles sont louches.
Une fois seule, j’appelle Wolfgang.
Il arrive comme un toutou.
J’ai pris l’arme sous son oreiller et je la pointe vers le nombril de mon amant.

Que vais-je faire à Wolfgang, Berlin pour les intimes ?
Un peu de patiente, la Saison IV se termine, que fait la commissaire Nouzha sous son déguisement chez Charles mon amant ?
Comme le disait Geneviève Tabouis dans les années 50 à 60 sur Radio Luxembourg dans son émission « Les dernières nouvelles de demain », dans le début de la Saison V :

« Attendez-vous à savoir. » …

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