Le Lendemain, Gerry Raconte

Avis aux lecteurs et lectrices. Cette histoire est la suite de « Patou…à la fois ». Il vaut mieux avoir lu Patou pour mieux comprendre ce qui suit. Merci

Le lendemain. Gerry raconte…
Il est courant que je me réveille avec de la musique dans la tête. Un air, un morceau, une chanson. Pendant que je me prépare à me lever, j’ai l’habitude de réfléchir, d’essayer de trouver quelle sensation, quelles émotions ou quelles paroles ont provoqué ce phénomène. Le lendemain de l’expérience avec Patou et Vincent, c’est Brassens et Le Gorille qui me servent de réveil. Je dois me rappeler presque toutes les paroles avant de trouver la raison.
« …qu’on put encore me désirer, ce serait extraordinaire, et pour tout dire, inespéré ». Je me souris. C’est bien le cas pour moi. Le spectacle que nous a offert Patou a été superbe, et le fait d’y avoir pu participer physiquement m’a fait un plaisir aussi délicieux qu’inattendu. Je crois aussi avoir aidé Vincent à gérer la situation future. Je reconnais très bien l’envie d’en parler à la femme, de finir par trop insister et de perdre ainsi, et le moment vécu et la possibilité que le moment se reproduise. Je regarde ma montre. Il est huit heures et j’entends une voiture qui part. Vincent? Où Patou?
Je passe un coup de fil à l’hôpital. Micky, mon coureur, s’est fait opérer hier et je pourrai le chercher cet après-midi. Le docteur avec qui je parle a un anglais tout à fait suffisant pour communiquer avec mon blessé. J’ai ma matinée pour moi.
Je me lève, je me rase et je prends une douche. Ma tête de vieux dans le miroir ne me plaît pas. Pour un homme de 72 ans, mon corps n’est pas trop mal, je suppose, mais c’est peu dire, faut admettre. Tant pis. A quoi bon se plaindre. J’ai l’âge que j’ai. Je m’habille, je plie mes bagages, je mets mes sandales et je descends, en essayant de ne pas faire trop de bruit
Je suis sur le point d’entrer dans la cuisine quand je me sens obligé d’arrêter pour contempler la vue.

Patou est devant la fenêtre. Elle porte un peignoir bleu clair. Le soleil matinal passe à travers le tissu fin et me donne une vue imprenable sur ses contours de femme mûre. C’est comme si elle était aussi nue qu’hier soir. Je me félicite à nouveau d’avoir pu participer à ce moment si fort.
Elle doit se rendre compte qu’elle n’est pas seule, parce qu’elle se retourne subitement.
« Oh ! Bonjour, Gerry. Vous m’avez surprise !
« Excusez-moi. Vous aviez l’air perdue dans vos pensées et je ne voulais pas vous interrompre.
Elle rougit.
« Vous voulez un café ?
« Je veux bien.
Elle me verse un café et me le donne.
« J’étais sur le point de prendre mon café sur la terrasse, me dit-elle. Cela vous dit ?
« Volontiers.
On sort de la cuisine et elle me précède jusqu’à la terrasse au bord de la piscine. On s’installe sur des transat et il y a un moment de silence pendant qu’on déguste le café matinal. On dirait qu’elle a quelque chose en tête qui la démange. Puis :
« Parlez-moi de vous, Gerry, me dit-elle.
« Pas de problème. Que voulez-vous savoir ?
« J’ai remarqué que vous portez une alliance. Vous êtes donc marié ?
« Je l’ai été. Je suis veuf depuis longtemps. Vous voulez que je vous raconte ma femme ? C’est une histoire qui en vaut la peine.
« Une histoire d’amour ?
« Oui.
« Dans ce cas, je suis toute ouïe. J’adore les histoires d’amour.
« Elle s’appelait Pauline. On a passé seulement trois ans ensemble, Pauline et moi.
« Si peu ! Elle était comment ?
« Physiquement, un mètre soixante, brune, fine. Des yeux d’un bleu très foncé. Une tête de gamine. Les cheveux noirs coupés courts. Rieuse, intellectuelle, très intelligente. Irlandaise comme moi, mais de l’ouest , où on dit que des marins espagnols auraient échoué il y a des siècles. On s’est rencontrés sur un paquebot qui nous emmenait vers l’Angleterre pour étudier. Un déclic immédiat, bizarre, parce que moi je suis de milieu catholique et elle de famille protestante.
Cela nous a créé des problèmes dans nos familles par la suite, d’ailleurs. À Londres, je lui ai téléphoné et on a fait des sorties ensemble, histoire de connaître la ville. Chaque fois que j’allais la voir, j’avais la joie au cœur et après un mois comme ça, j’ai compris que je l’aimais. Quand je le lui ai dit, elle est tombée silencieuse. Elle m’a dit qu’elle devait me parler sérieusement. On rigolait tout le temps, alors j’ai su que c’était quelque chose qui devait la travailler.
« Et ?
« Elle m’a expliqué qu’elle m’aimait aussi, et qu’elle avait une envie folle de faire l’amour avec moi. J’ai commencé à dire que je ressentais le même désir, mais elle m’a coupé court, en me disant que c’était impossible. Elle a tenu à expliquer. Le problème était physique, pas moral ou culturel. Son vagin était tellement sec, que même une tonne de lubrifiant n’arrivait pas à rendre le coït supportable pour elle.
« Oh ! La pauvre ! Mais vous l’aimiez et vous l’avez épousé. Cela s’est arrangé après ? Patou demande.
« Non. On n’a jamais pu faire l’amour vaginal. Mais c’est la seule chose que nous n’avons pas fait. Pauline adorait me sucer, et moi j’adorais lui faire des cunni. Puis, à son instigation, on a exploré la voie anale. Au début, c’était difficile pour elle, mais elle a voulu à tout prix essayer. C’est devenu plus facile et elle a appris à aimer, à en jouir, même. Vous comprenez cela, je pense ?
Patou ne me regarde pas, mais elle fait oui de la tête. Le souvenir de la veille la trouble un peu, on dirait. Se retrouver avec les doigts d’un inconnu dans son cul, pendant que son mari la baisait ne devait pas lui arriver tous les jours.
« Mais ce n’est pas tout, je continue. Pauline trouvait que même si elle ne pouvait pas faire l’amour, comme elle disait, normalement, il n’y avait pas de raison que j’en sois privé, et elle m’encourageait à chercher d’autres partenaires. Au début je ne voulais pas, mais elle insistait. La première fois c’était avec une de ses amies, Christine.
Celle-ci n’était pas très jolie, et je crois que Pauline me l’a proposée un peu comme œuvre caritative. Une fois nue, j’ai été ravi de trouver qu’elle avait un corps très désirable et cela s’est super-bien passé. Pauline a voulu que je lui raconte ma soirée avec sa copine et s’est masturbée en écoutant. J’adorais la regarder quand elle se faisait jouir, et quand j’avais fini, je l’ai sodomisée et on a joui tous les deux en même temps.
« Vous faisiez quoi comme boulot ?
« Ambulancier paramédical. On était tous les deux dans les services médicaux. Pauline était kinésithéute. Puis…
Même des décennies plus tard, ça me fait une grosse boule dans la gorge et je m’arrête de parler. J’avale et je continue.
« C’était une période très violente à Belfast. Pauline était dans la rue quand une bombe a explosé. Par hasard c’est moi qui conduisais l’ambulance qui l’a ramenée à l’hôpital. Une fois arrivés, je savais qu’elle était perdue, mais je n’arrivais pas à l’accepter. Je la serrais contre moi en gueulant des gros mots, pour essayer de l’empêcher de mourir. Un des chirurgiens a dû me séparer physiquement d’elle…de son cadavre. Je me suis débattu contre lui, quand même je savais qu’il n’y avait plus rien à faire. Je pleurais comme une Madeleine, lui aussi était en larmes. J’ai appris par la suite qu’il avait passé dix heures à opérer ce jour-là et il n’en pouvait plus. Et c’est là, avec ses bras autour de moi, où j’ai ressenti des émotions inattendues. Il m’attirait, et ça m’a troublé. Il s’appelait Aravinda.
« Aravinda? C’est quoi comme nom ?
« Indien. Qu’est-ce qu’il était beau, Ara ! Plus grand que moi de dix centimètres au moins, une figure de dieu des légendes, une physique de sportif, mais aussi un côté généreux et d’une gentillesse à peine croyable.
« On dirait que… commence Patou.
« Oui. Je suis tombé amoureux de lui. Je l’ai de nouveau rencontré à la sortie de l’hôpital trois semaines plus tard. Je suis allé vers lui pour m’excuser et le remercier.
Nous sommes allés prendre un verre ensemble et ce soir-là, j’ai fini dans son lit.
« Oh ! Il était pé… Patou étouffe le mot.
« Oui. Ara était homosexuel. Et c’est là où j’ai appris ce que ressentait Pauline quand je l’enculais. Il me faisait ça avec amour, avec tendresse et j’ai d’abord accepté, puis apprécié. C’était autant une histoire d’amour que celle que j’avais vécue avec Pauline. En quelque sorte, je prenais sa place. Une surprise totale pour moi, jamais je n’y aurais pensé.
« Cela a duré combien de temps ?
« Jusqu’à son mariage.
« Mais, vous m’aviez dit que…
« Mariage blanc. L’homosexualite était illegale en Irlande du Nord à l’époque. Avec une épouse, les gens ne lui posaient pas de questions. Puis, je vous ai dit que c’était un très bel homme. Être marié avec Kari le protégeait de certaines infirmières qui n’auraient pas demandé mieux que de le sauter. Et puis qu’est-ce qu’elle était belle aussi, Kari ! Ils formaient un couple comme on en voit à la une des journaux.
« Elle était comment, cette déesse ? Patou paraît sceptique.
« Vous mesurez combien ?
Patou rit.
« De taille ou de poitrine ? Alors 1m75 et 85B
« Très semblable alors. Un peu plus de poitrine chez elle, peut-être. Elle avait tout juste vingt ans, contre 35 pour Ara et 26 pour moi. Elle faisait beaucoup de sport, des abdominaux qui me donnaient des complexes. La peau café au lait, une figure, comme vous avez dit, de déesse. Chose étrange, elle avait les yeux gris, très clairs. Son grand-père était Irlandais. Il avait été soldat britannique en Inde. Ça aussi, c’est toute une histoire. Bref…
« Ça a dû changer beaucoup de choses pour vous et pour votre Ara, non ?
« Oui. Je me suis mis à l’écart au début . Ils avaient besoin de s’habi l’un à l’autre. Et j’étais un peu jaloux, je l’admets.
« Elle savait qu’il était…comme ça ?
« Oui. Mais elle avait eu besoin de quitter l’Inde. Sa famille était très engagée dans la politique et avait peur qu’elle ne soit prise en hôtage par les forces du gouvernement. Kari et Ara s’étaient mis d’accord qu’à condition d’être discrète, elle pouvait mener sa vie sexuelle comme elle l’entendait.
« Vous avez couché avec elle ?
« Oui. C’est elle qui me l’a demandé la première fois, je passe encore sur les circonstances, sinon je ne finirai jamais mon histoire ! Et une fois, que je n’oublierai jamais, on a fait l’amour à trois. Lui dans moi, moi en elle.
« Ouah ! Quel tableau ! Vous avez aimé ?
« Comment non ? On a joui tous les trois. Rien qu’à y penser, je bande…oh ! Excusez-moi !
« Pas besoin. Je crois que je comprends.
« J’ai fait l’amour plusieurs fois avec Kari, des moments d’un érotisme époustouflant, mais elle était quand même l’épouse de mon meilleur ami et ça me gênait, mais toujours après, jamais pendant.
« Vous êtes resté en contact avec eux ?
« Oui, mais en très bons amis, maintenant. Kari a eu un …pas le mien, encore un long chapitre ! Puis Ara a commencé à souffrir de l’arthrose dans les mains. Ils ont déménagé en Espagne et je les vois de temps en temps. Depuis j’ai eu de très bonnes amies avec qui j’ai pu vivre des aventures délicieuses et très variées, mais celle d’hier soir a été aussi inattendue que mémorable, et je vous en remercie de tout mon cœur, Patou.
Elle se lève et fait tomber son peignoir. Elle est très jolie de tête et son corps de femme mature a tout ce qu’il faut de courbes. Je ne fais pas de commentaires sur le fait que la veille j’avais remarqué sa toison soigneusement taillée, alors que ce matin il n’en reste plus rien.
« Je vous plais, Gerry ?
« Vous plairiez à n’importe quel homme qui a du goût.
« J’ai envie de faire une expérience aujourd’hui avec vous, si vous vous voulez bien ?
« A vos ordres, Chef !
« Je vais faire ma natation matinale pendant que je réfléchis aux détails, d’accord ?
« Je vous observerai avec le plus grand plaisir, et après, vous aurez de moi tout ce dont vous avez envie.
Elle plonge dans la piscine et j’ai le grand plaisir de contempler son corps nu dans l’eau. Une véritable naïade. Que voudra-t-elle de moi ?
Quinze minutes plus tard, Patou s’assoit sur le rebord de la piscine, toujours toute nue et les pieds dans l’eau. J’enlève mes sandales et je la rejoins.
« Vincent et moi, nous avons beaucoup discuté au lit hier soir, commence Patou. A ma demande, il s’absente de la maison ce matin. Il vous a raconté nos petites aventures d’exhibition, je sais. J’ai fait ça surtout pour lui faire plaisir, mais je confesse que cela m’a excitée aussi. J’ai dit stop seulement quand il a commencé à me parler d’aller plus loin, d’introduire un autre homme dans notre lit et de me voir prise par cet inconnu. C’est une expérience qui me chauffe beaucoup, mais uniquement en fantasme. Cependant, aujourd’hui je m’offre à vos caprices pendant toute une matinée. Je vous donne le droit de tout exiger de moi sauf la pénétration vaginale. Vous me dites que vous avez eu des expériences très variées, et j’espère en profiter. Mon mari ne rentre normalement que vers treize heures.
« Ouf ! Okay…
Il n’est que huit heures et demie. J’ai tout mon temps.Par où commencer ? J’y suis encore en train de réfléchir quand Patou se met debout. Sa vulve est à des centimètres de ma figure. Une décision tellement simple… je lui dépose un baiser en plein dessus. Elle frissonne, et s’allonge par terre sur son drap de bain, les cuisses largement écartées. Je me mets à genoux entre elles et je la lèche. Elle est mouillée, et d’après le goût ce n’est pas l’eau de la piscine que je remarque. Elle a un clitoris plutôt discret, mais qui répond bien aux caresses de mon bout de langue. Je mordille les petites lèvres de son sexe. Elle a l’air d’aimer, donc je continue. Je fais pénétrer ma langue dans son vagin et elle se tortille de plaisir. Je me félicite de m’être très bien rasé ce matin, je ne voudrais pas égratigner cette peau si douce de l’intérieur de ses cuisses. Je fais durer le plaisir autant que je peux, jusqu’au moment où tout son corps se crispe. Je me retire, pour lui laisser le temps de profiter pleinement de son orgasme, et pour m’offrir le plaisir de la regarder jouir.
Patou souffle et se met assise.
« Super comme début, annonce-t-elle J’ai envie de jouer à la salope avec vous. J’en suis une, vous trouvez ?
« Non, mais c’est vous qui en décidez. Vous avez envie que je vous traite en salope ?
« Juste pour voir quel effet ça me fait, mais, oui, dit Patou. En salope soumise.
Je prends un air autoritaire, emprunté de vidéos que j’ai visionnées. Je suis vraiment néophyte en matière de domination. Autant rentrer tout de suite et à fond dans le jeu…
« Alors…A quatre pattes, toi la garce !
Ses yeux s’ouvrent en grand au changement de ton, mais elle obéit.
« Ce sera maître, quand tu t’adresseras à moi…et ce ne sera que quand je te l’autoriserai. Compris ?
« Oui, je comprends.
Je lui donne une claque sur la fesse, pas fort, mais cela la fait sursauter.
« Oui, maître, je comprends.
Sa voix annonce qu’elle a non seulement compris, mais que cela lui plaît de jouer à la soumise.
« Tu as de belles fesses. Très tentantes.
« Vous voulez me fesser, maître ? Décidément elle joue le rôle serieusement.
« Demande-le-moi gentiment et on verra.
« S’il vous plaît, maître, fessez-moi.
« Comme ça ? Cette fois j’appuie un peu plus, assez pour que la peau rosisse.
« Plus fort, s’il vous plaît, maître.
Je m’installe sur une chaise.
« Viens ici. Patou vient et se plie sur mes genoux.
« Oh !
Cette fois ce sont deux bonnes claques bien fortes que je lache, une sur chaque fesse.
« Maître ? Vous voulez taper entre mes jambes ?
« Pourquoi ? Explique ce que tu veux et pourquoi.
Là, on entre dans une nouvelle phase du jeu, où elle va devoir expliquer à voix haute ses envies et le raisonnement derrière elles. Elle réfléchit.
« Je crois que cela sera plus difficile à supporter et que ça m’excitera davantage.
« Tu n’as pas honte de demander ça ?
Sa voix se fait toute petite.
« Si, maître. J’ai honte. Mais la honte me donne encore plus envie.
Elle change de position, et ouvre les cuisses pour me donner accès à sa vulve qui se fait un peu baveuse. Je vise bien et je frappe.
« Aïe ! Encore, maître !
Je m’exécute. Ma main est bientôt aussi ruisselante que le sexe de Patou. Au fur et à mesure le bruit change. Au lieu de clac, maintenant ça fait fleutche. Elle jouit de nouveau et j’arrête. Sa vulve est rouge et chaude. Elle doit avoir mal.
« On a encore du temps devant nous. Tu peux vaquer à tes besoins ménagers, Patou. Mais tu restes nue, évidemment.
« Oui, maître.
Elle part à la cuisine avec nos tasses à café et les lave, puis se met à faire le ménage. C’est beau, une femme désirable qui fait des choses quotidiennes, mais nue. Je la regarde faire avec plaisir. Je profite de cette pause pour me demander ce que je peux bien demander d’elle. Je ne suis pas dominateur de nature, et même si elle joue la soumise, je sais que ce n’est que ça, le jeu d’un moment. Pourtant, depuis les quelques années de mes trois grands amours, j’ai tout de même eu des amies qui avaient des goûts érotiques très variés . Des idées me viennent en tête…
« J’ai besoin de chercher quelque chose, Patou. Mets ton ordinateur en marche pour moi.
« Oui maître.
Il est évident que, même si c’est un jeu, elle va respecter les règles. Je fais ce que j’ai à faire, puis je monte à la chambre que partage le couple. Je fouille un peu avant de prendre une écharpe dans ce qui doit être le placard de Patou et je redescends. Je l’appelle et quand elle entre dans le salon, je lui bande les yeux avec l’écharpe. Je la guide vers la chaise devant l’ordinateur.
« Tu vas faire la cam girl.
« Quoi ? Ah non, je ne peux pas ! Elle commence à se lever. Je pose mes mains sur ses épaules.
« Si, tu peux et tu vas le faire. Avec cette écharpe, tu es anonyme. On ne verra que tes seins nus, et après, tes fesses nues et ton minou sans poils.
Elle tremble de la tête aux pieds, mais ne bouge pas pendant que je fais le nécessaire pour la révéler à son premier client, à qui j’ai dit de ne pas parler avant d’appeler Patou. Ce sera moi qui lui donnerai les ordres.
« Ton premier client est devant toi, salope. Joue avec tes seins et pince tes mamelons.
Pendant quelques minutes, elle se pelote les seins et tire sur ses mamelons, qui ressortent de plus en plus. Je lui fais jouer avec son minou, et se caresser avec le gode que j’ai trouvé dans sa table de nuit. Ça prend du temps, mais elle jouit à nouveau, très joliment. Le client disparaît. Je la laisse se remettre avant de contacter le client suivant. Celui-ci aura droit à des choses plus osées. Patou commence comme avant, se triture les seins et joue avec son minou. Puis…
« Lève-toi et montre tes fesses.
Debout, elle se retourne pour montrer son joli popotin.
« Penche-toi et écarte tes fesses.
Là , elle hésite, mais finalement elle prend la pose et écarte un tout petit peu ses fesses.
« Le client ne voit rien, je dis. Ouvre-toi davantage. Encore. Encore. Voilà. Tu veux qu’il ait ton trou du cul devant les yeux.
Elle ne bouge pas, ne dit rien. Elle tient ses fesses ouvertes au maximum. Son œillet se contracte involontairement. Elle est très belle comme ça.
« Tu te rends compte que tu montres ta rondelle à un inconnu ?
Elle avale, puis « Oui , maître ». Sa voix est rauque, elle a du mal à sortir le mot.
« Alors il faut le lui dire, non ? Pour qu’il sache que tu lui montres ton trou du cul de ton plein gré, n’est-ce pas ?
Elle a du mal à se forcer à le dire, mais…
« Si je choisis de vous montrer mon trou du cul, monsieur, c’est parce que cela m’excite de le faire.
« Bien. Maintenant, dis-lui et montre-lui ce que tu as fait à ton minou ce matin.
« Je me suis rasée sous la douche. Regardez.
Elle tend son bassin vers l’écran et écarte les lèvres de son sexe. Je la laisse faire. Ensuite, je dis au client de patienter un moment. Je prends Patou par le bras et la conduis dans le couloir. Je ferme la porte et j’enlève l’écharpe.
« Va chercher le gros vibro, celui qui est dans la table de nuit côté Vincent. Je t’attends ici.
Sans un mot elle se dirige vers l’étage. Je l’observe qui monte l’escalier . Décidément c’est une très belle femme mûre. Elle doit avoir dans les quarante ans, et pour moi, ça c’est la fleur de l’âge. Elle redescend. À la main elle porte le gode noir, que j’ai repéré tout à l’heure. Il fait trente centimètres de long pour un diamètre de trois ou quatre. Je lui remets l’écharpe.
« Maître ? Vous allez me faire jouer avec ça devant la caméra ? me demande-t-elle.
« Pourquoi tu demandes ? Tu le feras si j’en ai envie, n’est-ce pas ?
C’est à peine si j’entends dire oui, maître.
Cette fois je la place à genoux et les fesses vers l’écran. Je lui écarte les fesses et je commence à faire glisser le gode pour qu’il lui chatouille tout, du clitoris à l’anus. Elle se cambre pour m’offrir un meilleur accès. J’en profite pour lui mettre le gel que j’ai trouvé dans sa table de nuit. J’arrête le va et vient et la laisse attendre quelques instants, incertaine de ce qui va suivre. Quand je touche son anus avec le bout du gode, elle sursaute.
« Tu as déjà pris ça en gode anal, salope?
« Oui. Une fois. Mais c’était difficile. J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter. C’est mon mari qui a insisté pour me faire ça.
« Mais maintenant, c’est toi qui vas me prier de te l’enfoncer dans le cul, n’est-ce pas ? Pour que cet inconnu t’entende le dire. Vas-y. J’écoute.
Elle doit s’y prendre à plusieurs reprises. A chaque fois qu’elle balbutie, je l’arrête et lui dis de recommencer. Finalement…
« Maître, voulez-vous bien m’enfoncer ce gode dans le cul, s’il vous plaît ?
« Enfoncer jusqu’où ?
Cette fois la réponse ne se fait pas attendre,
« Aussi profondément que possible, s’il vous plaît, maître.
« Tu auras probablement mal, tu comprends ?
« Oui, je comprends, mais je le veux.
Je mets le gode en position d’attaque et je commence à pousser. La respiration de Patou accélère. Je continue à pousser et le muscle cède. Le gode fraie son chemin inexorablement dans les tripes de Patou, qui se frotte le clitoris d’une main. Elle couine, elle halète, elle grogne et finalement elle crie. Elle a du mal à accepter le gros machin, mais elle ne rechigne pas . Quand il ne reste que quelques centimètres qui dépassent de son cul, sans crier gare, je mets la vibration en marche.
« Oh, c’est impossible ! Ça me fait vibrer de partout ! Je vais…je vais.. je vais jouir !
Elle joint l’acte à la parole. Elle n’arrive plus à contrôler les spasmes qui la secouent. Elle crie, elle rit, elle hurle. Elle donne un spectacle des plus érotiques pendant des minutes entières. Puis elle retire, avec maintes précautions, le gode de son cul. Je vois l’œillet qui clignote comme il avait fait la veille. Elle cale ses mains entre les fesses pendant que sa rondelle retourne à son diamètre normal. Elle fuit vers la salle de bains et s’enferme. J’entends la chasse d’eau, puis la douche. Finalement elle ressort. Elle va directement rechercher le peignoir qu’elle avait abandonné au bord de la piscine, le met et revient vers moi. Je sens qu’elle ne joue plus.
« Ça va, Patou ? Vous vous êtes bien amusée ?
« Amusée n’est peut-être pas le mot. C’était excitant et j’ai aimé être poussé au-delà de mes habitudes. J’ai voulu essayer des trucs qu’on a regardés ensemble, Vincent et moi.
« Moins agréables à vivre qu’à regarder ? Je reconnais ça.
« J’ai été surprise de jouir quand vous me frappiez sur le sexe. Ça me faisait très mal.
« Je vous prie de me pardonner, alors.
« Ah non ! C’est moi qui l’ai demandé ! Mais je ne me vois pas le refaire.
« Et le cam ?
« Là, je pourrais être tentée, je crois. Je me suis sentie honteuse, mais cela a ren l’orgasme. Être une femme nue et anonyme m’a énormément excitée. Je m’imaginais faire ça devant des gens que moi je connais, sans qu’ils puissent deviner l’identité de cette garce impudique. Finalement, je préfère être une garce qu’une salope, je crois.
« Ah bon ? Bravo en tout cas.
« Mais vous, Gerry. J’ai remarqué que vous bandiez plusieurs fois depuis ce matin. Avoir des érections et ne pas jouir, ce n’est pas bon pour la santé ! Laissez-moi m’occuper de ça.
Elle se met à genoux et commence à me faire une fellation sublime. Maintenant c’est moi qui suis soumis aux caprices de Patou et elle s’y met de bon cœur. Je me retiens aussi longtemps que je peux, mais j’ai les jambes qui fléchissent et je dois m’asseoir. Finalement elle me permet de finir dans sa bouche. Moi je reste affalé dans le fauteuil, complètement vidé, la tête autant que les couilles. Je me sens comme un torchon qu’on a essoré. Patou se lève et retourne à la salle de bain. Je viens tout juste de reprendre haleine quand elle revient. Elle est toujours nue, et je la dévore des yeux. Qui sait quand j’aurai une telle occasion dans l’aveni, d’avoir devant moi une belle femme qui ne cache rien du splendeur de son corps ? Je garderai soigneusement le souvenir des événements d’hier soir et de ce matin dans ma mémoire.
Patou a l’air d’avoir quelque chose sur le cœur. Elle se mord les lèvres et évite mon regard. Puis…
« Je dois vous demander de m’excuser, Gerry. Je vous ai menti. Vincent ne sait rien de ce que j’ai manigancé pour ce matin. Je l’ai fait pour moi et que pour moi. J’ai passé une matinée que je n’oublierai jamais. Vous avez éveillé en moi des envies que j’ignorais. Je ne sais pas si cela veut dire que les choses changeront entre mon mari et moi. S’il savait…
Le bruit d’une voiture l’interrompt. C’est Vincent qui arrive, accompagné de leur amie Stéphanie et son mari. Ils sont en train de rigoler ensemble en sortant de la voiture. Patou se calme, ferme bien son peignoir et va à leur rencontre. Elle fait la bise aux deux hommes. Quand elle s’approche de Stéphanie, cependant, celle-ci s’empare de la corde du peignoir. Elle tire dessus et expose le corps nu de son amie.
« Belle, mais très belle, dit-elle. Un peu moins outrageuse que tout à l’heure, quand même.
Patou se retourne et me regarde, les yeux grands ouverts et la mâchoire qui pend.
« A mon tour de m’excuser, dis-je. Quand vous avez fait votre proposition ce matin, j’ai contacté Vincent pendant que vous faisiez le ménage. Votre deuxième client au webcam, c’était lui, avec vos amis en prime. Ils vous ont vu jouir avec votre gode anal énorme, et je suis sûr qu’ils ont été tout aussi excités que vous-même, et moi, d’ailleurs. Je vois au regard de Vincent que cela ne s’arrêtera pas là. Voilà. Ah. J’entends klaxonner. C’est mon taxi qui arrive. Je vais vous laisser. Mon coureur sort de l’hôpital et on doit rejoindre notre petit peloton. Je vous souhaite une excellente continuation. Merci et, j’espère, à une autre fois, si vous voulez bien. Au revoir et au plaisir. »
J’embrasse Patou, qui me rend le baiser avec fougue. Une bise pour Stéphanie et une poignée de main pour Vincent, et je pars. À la place du grand Georges, c’est du Beatles que je fredonne. « All you need is love, love. Love is all you Avis aux lecteurs et lectrices. Cette histoire est la suite de « Patou…à la fois ». Il vaut mieux avoir lu Patou pour mieux comprendre ce qui suit. Merci

Le lendemain. Gerry raconte…
Il est courant que je me réveille avec de la musique dans la tête. Un air, un morceau, une chanson. Pendant que je me prépare à me lever, j’ai l’habitude de réfléchir, d’essayer de trouver quelle sensation, quelles émotions ou quelles paroles ont provoqué ce phénomène. Le lendemain de l’expérience avec Patou et Vincent, c’est Brassens et Le Gorille qui me servent de réveil. Je dois me rappeler presque toutes les paroles avant de trouver la raison.
« …qu’on put encore me désirer, ce serait extraordinaire, et pour tout dire, inespéré ». Je me souris. C’est bien le cas pour moi. Le spectacle que nous a offert Patou a été superbe, et le fait d’y avoir pu participer physiquement m’a fait un plaisir aussi délicieux qu’inattendu. Je crois aussi avoir aidé Vincent à gérer la situation future. Je reconnais très bien l’envie d’en parler à la femme, de finir par trop insister et de perdre ainsi, et le moment vécu et la possibilité que le moment se reproduise. Je regarde ma montre. Il est huit heures et j’entends une voiture qui part. Vincent? Où Patou?
Je passe un coup de fil à l’hôpital. Micky, mon coureur, s’est fait opérer hier et je pourrai le chercher cet après-midi. Le docteur avec qui je parle a un anglais tout à fait suffisant pour communiquer avec mon blessé. J’ai ma matinée pour moi.
Je me lève, je me rase et je prends une douche. Ma tête de vieux dans le miroir ne me plaît pas. Pour un homme de 72 ans, mon corps n’est pas trop mal, je suppose, mais c’est peu dire, faut admettre. Tant pis. A quoi bon se plaindre. J’ai l’âge que j’ai. Je m’habille, je plie mes bagages, je mets mes sandales et je descends, en essayant de ne pas faire trop de bruit
Je suis sur le point d’entrer dans la cuisine quand je me sens obligé d’arrêter pour contempler la vue. Patou est devant la fenêtre. Elle porte un peignoir bleu clair. Le soleil matinal passe à travers le tissu fin et me donne une vue imprenable sur ses contours de femme mûre. C’est comme si elle était aussi nue qu’hier soir. Je me félicite à nouveau d’avoir pu participer à ce moment si fort.
Elle doit se rendre compte qu’elle n’est pas seule, parce qu’elle se retourne subitement.
« Oh ! Bonjour, Gerry. Vous m’avez surprise !
« Excusez-moi. Vous aviez l’air perdue dans vos pensées et je ne voulais pas vous interrompre.
Elle rougit.
« Vous voulez un café ?
« Je veux bien.
Elle me verse un café et me le donne.
« J’étais sur le point de prendre mon café sur la terrasse, me dit-elle. Cela vous dit ?
« Volontiers.
On sort de la cuisine et elle me précède jusqu’à la terrasse au bord de la piscine. On s’installe sur des transat et il y a un moment de silence pendant qu’on déguste le café matinal. On dirait qu’elle a quelque chose en tête qui la démange. Puis :
« Parlez-moi de vous, Gerry, me dit-elle.
« Pas de problème. Que voulez-vous savoir ?
« J’ai remarqué que vous portez une alliance. Vous êtes donc marié ?
« Je l’ai été. Je suis veuf depuis longtemps. Vous voulez que je vous raconte ma femme ? C’est une histoire qui en vaut la peine.
« Une histoire d’amour ?
« Oui.
« Dans ce cas, je suis toute ouïe. J’adore les histoires d’amour.
« Elle s’appelait Pauline. On a passé seulement trois ans ensemble, Pauline et moi.
« Si peu ! Elle était comment ?
« Physiquement, un mètre soixante, brune, fine. Des yeux d’un bleu très foncé. Une tête de gamine. Les cheveux noirs coupés courts. Rieuse, intellectuelle, très intelligente. Irlandaise comme moi, mais de l’ouest , où on dit que des marins espagnols auraient échoué il y a des siècles. On s’est rencontrés sur un paquebot qui nous emmenait vers l’Angleterre pour étudier. Un déclic immédiat, bizarre, parce que moi je suis de milieu catholique et elle de famille protestante. Cela nous a créé des problèmes dans nos familles par la suite, d’ailleurs. À Londres, je lui ai téléphoné et on a fait des sorties ensemble, histoire de connaître la ville. Chaque fois que j’allais la voir, j’avais la joie au cœur et après un mois comme ça, j’ai compris que je l’aimais. Quand je le lui ai dit, elle est tombée silencieuse. Elle m’a dit qu’elle devait me parler sérieusement. On rigolait tout le temps, alors j’ai su que c’était quelque chose qui devait la travailler.
« Et ?
« Elle m’a expliqué qu’elle m’aimait aussi, et qu’elle avait une envie folle de faire l’amour avec moi. J’ai commencé à dire que je ressentais le même désir, mais elle m’a coupé court, en me disant que c’était impossible. Elle a tenu à expliquer. Le problème était physique, pas moral ou culturel. Son vagin était tellement sec, que même une tonne de lubrifiant n’arrivait pas à rendre le coït supportable pour elle.
« Oh ! La pauvre ! Mais vous l’aimiez et vous l’avez épousé. Cela s’est arrangé après ? Patou demande.
« Non. On n’a jamais pu faire l’amour vaginal. Mais c’est la seule chose que nous n’avons pas fait. Pauline adorait me sucer, et moi j’adorais lui faire des cunni. Puis, à son instigation, on a exploré la voie anale. Au début, c’était difficile pour elle, mais elle a voulu à tout prix essayer. C’est devenu plus facile et elle a appris à aimer, à en jouir, même. Vous comprenez cela, je pense ?
Patou ne me regarde pas, mais elle fait oui de la tête. Le souvenir de la veille la trouble un peu, on dirait. Se retrouver avec les doigts d’un inconnu dans son cul, pendant que son mari la baisait ne devait pas lui arriver tous les jours.
« Mais ce n’est pas tout, je continue. Pauline trouvait que même si elle ne pouvait pas faire l’amour, comme elle disait, normalement, il n’y avait pas de raison que j’en sois privé, et elle m’encourageait à chercher d’autres partenaires. Au début je ne voulais pas, mais elle insistait. La première fois c’était avec une de ses amies, Christine. Celle-ci n’était pas très jolie, et je crois que Pauline me l’a proposée un peu comme œuvre caritative. Une fois nue, j’ai été ravi de trouver qu’elle avait un corps très désirable et cela s’est super-bien passé. Pauline a voulu que je lui raconte ma soirée avec sa copine et s’est masturbée en écoutant. J’adorais la regarder quand elle se faisait jouir, et quand j’avais fini, je l’ai sodomisée et on a joui tous les deux en même temps.
« Vous faisiez quoi comme boulot ?
« Ambulancier paramédical. On était tous les deux dans les services médicaux. Pauline était kinésithéute. Puis…
Même des décennies plus tard, ça me fait une grosse boule dans la gorge et je m’arrête de parler. J’avale et je continue.
« C’était une période très violente à Belfast. Pauline était dans la rue quand une bombe a explosé. Par hasard c’est moi qui conduisais l’ambulance qui l’a ramenée à l’hôpital. Une fois arrivés, je savais qu’elle était perdue, mais je n’arrivais pas à l’accepter. Je la serrais contre moi en gueulant des gros mots, pour essayer de l’empêcher de mourir. Un des chirurgiens a dû me séparer physiquement d’elle…de son cadavre. Je me suis débattu contre lui, quand même je savais qu’il n’y avait plus rien à faire. Je pleurais comme une Madeleine, lui aussi était en larmes. J’ai appris par la suite qu’il avait passé dix heures à opérer ce jour-là et il n’en pouvait plus. Et c’est là, avec ses bras autour de moi, où j’ai ressenti des émotions inattendues. Il m’attirait, et ça m’a troublé. Il s’appelait Aravinda.
« Aravinda? C’est quoi comme nom ?
« Indien. Qu’est-ce qu’il était beau, Ara ! Plus grand que moi de dix centimètres au moins, une figure de dieu des légendes, une physique de sportif, mais aussi un côté généreux et d’une gentillesse à peine croyable.
« On dirait que… commence Patou.
« Oui. Je suis tombé amoureux de lui. Je l’ai de nouveau rencontré à la sortie de l’hôpital trois semaines plus tard. Je suis allé vers lui pour m’excuser et le remercier. Nous sommes allés prendre un verre ensemble et ce soir-là, j’ai fini dans son lit.
« Oh ! Il était pé… Patou étouffe le mot.
« Oui. Ara était homosexuel. Et c’est là où j’ai appris ce que ressentait Pauline quand je l’enculais. Il me faisait ça avec amour, avec tendresse et j’ai d’abord accepté, puis apprécié. C’était autant une histoire d’amour que celle que j’avais vécue avec Pauline. En quelque sorte, je prenais sa place. Une surprise totale pour moi, jamais je n’y aurais pensé.
« Cela a duré combien de temps ?
« Jusqu’à son mariage.
« Mais, vous m’aviez dit que…
« Mariage blanc. L’homosexualite était illegale en Irlande du Nord à l’époque. Avec une épouse, les gens ne lui posaient pas de questions. Puis, je vous ai dit que c’était un très bel homme. Être marié avec Kari le protégeait de certaines infirmières qui n’auraient pas demandé mieux que de le sauter. Et puis qu’est-ce qu’elle était belle aussi, Kari ! Ils formaient un couple comme on en voit à la une des journaux.
« Elle était comment, cette déesse ? Patou paraît sceptique.
« Vous mesurez combien ?
Patou rit.
« De taille ou de poitrine ? Alors 1m75 et 85B
« Très semblable alors. Un peu plus de poitrine chez elle, peut-être. Elle avait tout juste vingt ans, contre 35 pour Ara et 26 pour moi. Elle faisait beaucoup de sport, des abdominaux qui me donnaient des complexes. La peau café au lait, une figure, comme vous avez dit, de déesse. Chose étrange, elle avait les yeux gris, très clairs. Son grand-père était Irlandais. Il avait été soldat britannique en Inde. Ça aussi, c’est toute une histoire. Bref…
« Ça a dû changer beaucoup de choses pour vous et pour votre Ara, non ?
« Oui. Je me suis mis à l’écart au début . Ils avaient besoin de s’habi l’un à l’autre. Et j’étais un peu jaloux, je l’admets.
« Elle savait qu’il était…comme ça ?
« Oui. Mais elle avait eu besoin de quitter l’Inde. Sa famille était très engagée dans la politique et avait peur qu’elle ne soit prise en hôtage par les forces du gouvernement. Kari et Ara s’étaient mis d’accord qu’à condition d’être discrète, elle pouvait mener sa vie sexuelle comme elle l’entendait.
« Vous avez couché avec elle ?
« Oui. C’est elle qui me l’a demandé la première fois, je passe encore sur les circonstances, sinon je ne finirai jamais mon histoire ! Et une fois, que je n’oublierai jamais, on a fait l’amour à trois. Lui dans moi, moi en elle.
« Ouah ! Quel tableau ! Vous avez aimé ?
« Comment non ? On a joui tous les trois. Rien qu’à y penser, je bande…oh ! Excusez-moi !
« Pas besoin. Je crois que je comprends.
« J’ai fait l’amour plusieurs fois avec Kari, des moments d’un érotisme époustouflant, mais elle était quand même l’épouse de mon meilleur ami et ça me gênait, mais toujours après, jamais pendant.
« Vous êtes resté en contact avec eux ?
« Oui, mais en très bons amis, maintenant. Kari a eu un …pas le mien, encore un long chapitre ! Puis Ara a commencé à souffrir de l’arthrose dans les mains. Ils ont déménagé en Espagne et je les vois de temps en temps. Depuis j’ai eu de très bonnes amies avec qui j’ai pu vivre des aventures délicieuses et très variées, mais celle d’hier soir a été aussi inattendue que mémorable, et je vous en remercie de tout mon cœur, Patou.
Elle se lève et fait tomber son peignoir. Elle est très jolie de tête et son corps de femme mature a tout ce qu’il faut de courbes. Je ne fais pas de commentaires sur le fait que la veille j’avais remarqué sa toison soigneusement taillée, alors que ce matin il n’en reste plus rien.
« Je vous plais, Gerry ?
« Vous plairiez à n’importe quel homme qui a du goût.
« J’ai envie de faire une expérience aujourd’hui avec vous, si vous vous voulez bien ?
« A vos ordres, Chef !
« Je vais faire ma natation matinale pendant que je réfléchis aux détails, d’accord ?
« Je vous observerai avec le plus grand plaisir, et après, vous aurez de moi tout ce dont vous avez envie.
Elle plonge dans la piscine et j’ai le grand plaisir de contempler son corps nu dans l’eau. Une véritable naïade. Que voudra-t-elle de moi ?
Quinze minutes plus tard, Patou s’assoit sur le rebord de la piscine, toujours toute nue et les pieds dans l’eau. J’enlève mes sandales et je la rejoins.
« Vincent et moi, nous avons beaucoup discuté au lit hier soir, commence Patou. A ma demande, il s’absente de la maison ce matin. Il vous a raconté nos petites aventures d’exhibition, je sais. J’ai fait ça surtout pour lui faire plaisir, mais je confesse que cela m’a excitée aussi. J’ai dit stop seulement quand il a commencé à me parler d’aller plus loin, d’introduire un autre homme dans notre lit et de me voir prise par cet inconnu. C’est une expérience qui me chauffe beaucoup, mais uniquement en fantasme. Cependant, aujourd’hui je m’offre à vos caprices pendant toute une matinée. Je vous donne le droit de tout exiger de moi sauf la pénétration vaginale. Vous me dites que vous avez eu des expériences très variées, et j’espère en profiter. Mon mari ne rentre normalement que vers treize heures.
« Ouf ! Okay…
Il n’est que huit heures et demie. J’ai tout mon temps.Par où commencer ? J’y suis encore en train de réfléchir quand Patou se met debout. Sa vulve est à des centimètres de ma figure. Une décision tellement simple… je lui dépose un baiser en plein dessus. Elle frissonne, et s’allonge par terre sur son drap de bain, les cuisses largement écartées. Je me mets à genoux entre elles et je la lèche. Elle est mouillée, et d’après le goût ce n’est pas l’eau de la piscine que je remarque. Elle a un clitoris plutôt discret, mais qui répond bien aux caresses de mon bout de langue. Je mordille les petites lèvres de son sexe. Elle a l’air d’aimer, donc je continue. Je fais pénétrer ma langue dans son vagin et elle se tortille de plaisir. Je me félicite de m’être très bien rasé ce matin, je ne voudrais pas égratigner cette peau si douce de l’intérieur de ses cuisses. Je fais durer le plaisir autant que je peux, jusqu’au moment où tout son corps se crispe. Je me retire, pour lui laisser le temps de profiter pleinement de son orgasme, et pour m’offrir le plaisir de la regarder jouir.
Patou souffle et se met assise.
« Super comme début, annonce-t-elle J’ai envie de jouer à la salope avec vous. J’en suis une, vous trouvez ?
« Non, mais c’est vous qui en décidez. Vous avez envie que je vous traite en salope ?
« Juste pour voir quel effet ça me fait, mais, oui, dit Patou. En salope soumise.
Je prends un air autoritaire, emprunté de vidéos que j’ai visionnées. Je suis vraiment néophyte en matière de domination. Autant rentrer tout de suite et à fond dans le jeu…
« Alors…A quatre pattes, toi la garce !
Ses yeux s’ouvrent en grand au changement de ton, mais elle obéit.
« Ce sera maître, quand tu t’adresseras à moi…et ce ne sera que quand je te l’autoriserai. Compris ?
« Oui, je comprends.
Je lui donne une claque sur la fesse, pas fort, mais cela la fait sursauter.
« Oui, maître, je comprends.
Sa voix annonce qu’elle a non seulement compris, mais que cela lui plaît de jouer à la soumise.
« Tu as de belles fesses. Très tentantes.
« Vous voulez me fesser, maître ? Décidément elle joue le rôle serieusement.
« Demande-le-moi gentiment et on verra.
« S’il vous plaît, maître, fessez-moi.
« Comme ça ? Cette fois j’appuie un peu plus, assez pour que la peau rosisse.
« Plus fort, s’il vous plaît, maître.
Je m’installe sur une chaise.
« Viens ici. Patou vient et se plie sur mes genoux.
« Oh !
Cette fois ce sont deux bonnes claques bien fortes que je lache, une sur chaque fesse.
« Maître ? Vous voulez taper entre mes jambes ?
« Pourquoi ? Explique ce que tu veux et pourquoi.
Là, on entre dans une nouvelle phase du jeu, où elle va devoir expliquer à voix haute ses envies et le raisonnement derrière elles. Elle réfléchit.
« Je crois que cela sera plus difficile à supporter et que ça m’excitera davantage.
« Tu n’as pas honte de demander ça ?
Sa voix se fait toute petite.
« Si, maître. J’ai honte. Mais la honte me donne encore plus envie.
Elle change de position, et ouvre les cuisses pour me donner accès à sa vulve qui se fait un peu baveuse. Je vise bien et je frappe.
« Aïe ! Encore, maître !
Je m’exécute. Ma main est bientôt aussi ruisselante que le sexe de Patou. Au fur et à mesure le bruit change. Au lieu de clac, maintenant ça fait fleutche. Elle jouit de nouveau et j’arrête. Sa vulve est rouge et chaude. Elle doit avoir mal.
« On a encore du temps devant nous. Tu peux vaquer à tes besoins ménagers, Patou. Mais tu restes nue, évidemment.
« Oui, maître.
Elle part à la cuisine avec nos tasses à café et les lave, puis se met à faire le ménage. C’est beau, une femme désirable qui fait des choses quotidiennes, mais nue. Je la regarde faire avec plaisir. Je profite de cette pause pour me demander ce que je peux bien demander d’elle. Je ne suis pas dominateur de nature, et même si elle joue la soumise, je sais que ce n’est que ça, le jeu d’un moment. Pourtant, depuis les quelques années de mes trois grands amours, j’ai tout de même eu des amies qui avaient des goûts érotiques très variés . Des idées me viennent en tête…
« J’ai besoin de chercher quelque chose, Patou. Mets ton ordinateur en marche pour moi.
« Oui maître.
Il est évident que, même si c’est un jeu, elle va respecter les règles. Je fais ce que j’ai à faire, puis je monte à la chambre que partage le couple. Je fouille un peu avant de prendre une écharpe dans ce qui doit être le placard de Patou et je redescends. Je l’appelle et quand elle entre dans le salon, je lui bande les yeux avec l’écharpe. Je la guide vers la chaise devant l’ordinateur.
« Tu vas faire la cam girl.
« Quoi ? Ah non, je ne peux pas ! Elle commence à se lever. Je pose mes mains sur ses épaules.
« Si, tu peux et tu vas le faire. Avec cette écharpe, tu es anonyme. On ne verra que tes seins nus, et après, tes fesses nues et ton minou sans poils.
Elle tremble de la tête aux pieds, mais ne bouge pas pendant que je fais le nécessaire pour la révéler à son premier client, à qui j’ai dit de ne pas parler avant d’appeler Patou. Ce sera moi qui lui donnerai les ordres.
« Ton premier client est devant toi, salope. Joue avec tes seins et pince tes mamelons.
Pendant quelques minutes, elle se pelote les seins et tire sur ses mamelons, qui ressortent de plus en plus. Je lui fais jouer avec son minou, et se caresser avec le gode que j’ai trouvé dans sa table de nuit. Ça prend du temps, mais elle jouit à nouveau, très joliment. Le client disparaît. Je la laisse se remettre avant de contacter le client suivant. Celui-ci aura droit à des choses plus osées. Patou commence comme avant, se triture les seins et joue avec son minou. Puis…
« Lève-toi et montre tes fesses.
Debout, elle se retourne pour montrer son joli popotin.
« Penche-toi et écarte tes fesses.
Là , elle hésite, mais finalement elle prend la pose et écarte un tout petit peu ses fesses.
« Le client ne voit rien, je dis. Ouvre-toi davantage. Encore. Encore. Voilà. Tu veux qu’il ait ton trou du cul devant les yeux.
Elle ne bouge pas, ne dit rien. Elle tient ses fesses ouvertes au maximum. Son œillet se contracte involontairement. Elle est très belle comme ça.
« Tu te rends compte que tu montres ta rondelle à un inconnu ?
Elle avale, puis « Oui , maître ». Sa voix est rauque, elle a du mal à sortir le mot.
« Alors il faut le lui dire, non ? Pour qu’il sache que tu lui montres ton trou du cul de ton plein gré, n’est-ce pas ?
Elle a du mal à se forcer à le dire, mais…
« Si je choisis de vous montrer mon trou du cul, monsieur, c’est parce que cela m’excite de le faire.
« Bien. Maintenant, dis-lui et montre-lui ce que tu as fait à ton minou ce matin.
« Je me suis rasée sous la douche. Regardez.
Elle tend son bassin vers l’écran et écarte les lèvres de son sexe. Je la laisse faire. Ensuite, je dis au client de patienter un moment. Je prends Patou par le bras et la conduis dans le couloir. Je ferme la porte et j’enlève l’écharpe.
« Va chercher le gros vibro, celui qui est dans la table de nuit côté Vincent. Je t’attends ici.
Sans un mot elle se dirige vers l’étage. Je l’observe qui monte l’escalier . Décidément c’est une très belle femme mûre. Elle doit avoir dans les quarante ans, et pour moi, ça c’est la fleur de l’âge. Elle redescend. À la main elle porte le gode noir, que j’ai repéré tout à l’heure. Il fait trente centimètres de long pour un diamètre de trois ou quatre. Je lui remets l’écharpe.
« Maître ? Vous allez me faire jouer avec ça devant la caméra ? me demande-t-elle.
« Pourquoi tu demandes ? Tu le feras si j’en ai envie, n’est-ce pas ?
C’est à peine si j’entends dire oui, maître.
Cette fois je la place à genoux et les fesses vers l’écran. Je lui écarte les fesses et je commence à faire glisser le gode pour qu’il lui chatouille tout, du clitoris à l’anus. Elle se cambre pour m’offrir un meilleur accès. J’en profite pour lui mettre le gel que j’ai trouvé dans sa table de nuit. J’arrête le va et vient et la laisse attendre quelques instants, incertaine de ce qui va suivre. Quand je touche son anus avec le bout du gode, elle sursaute.
« Tu as déjà pris ça en gode anal, salope?
« Oui. Une fois. Mais c’était difficile. J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter. C’est mon mari qui a insisté pour me faire ça.
« Mais maintenant, c’est toi qui vas me prier de te l’enfoncer dans le cul, n’est-ce pas ? Pour que cet inconnu t’entende le dire. Vas-y. J’écoute.
Elle doit s’y prendre à plusieurs reprises. A chaque fois qu’elle balbutie, je l’arrête et lui dis de recommencer. Finalement…
« Maître, voulez-vous bien m’enfoncer ce gode dans le cul, s’il vous plaît ?
« Enfoncer jusqu’où ?
Cette fois la réponse ne se fait pas attendre,
« Aussi profondément que possible, s’il vous plaît, maître.
« Tu auras probablement mal, tu comprends ?
« Oui, je comprends, mais je le veux.
Je mets le gode en position d’attaque et je commence à pousser. La respiration de Patou accélère. Je continue à pousser et le muscle cède. Le gode fraie son chemin inexorablement dans les tripes de Patou, qui se frotte le clitoris d’une main. Elle couine, elle halète, elle grogne et finalement elle crie. Elle a du mal à accepter le gros machin, mais elle ne rechigne pas . Quand il ne reste que quelques centimètres qui dépassent de son cul, sans crier gare, je mets la vibration en marche.
« Oh, c’est impossible ! Ça me fait vibrer de partout ! Je vais…je vais.. je vais jouir !
Elle joint l’acte à la parole. Elle n’arrive plus à contrôler les spasmes qui la secouent. Elle crie, elle rit, elle hurle. Elle donne un spectacle des plus érotiques pendant des minutes entières. Puis elle arrache le gode de son cul. Je vois l’œillet qui clignote comme il avait fait la veille. Elle cale ses mains entre les fesses pendant que sa rondelle retourne à son diamètre normal. Elle fuit vers la salle de bains et s’enferme. J’entends la chasse d’eau, puis la douche. Finalement elle ressort. Elle va directement rechercher le peignoir qu’elle avait abandonné au bord de la piscine, le met et revient vers moi. Je sens qu’elle ne joue plus.
« Ça va, Patou ? Vous vous êtes bien amusée ?
« Amusée n’est peut-être pas le mot. C’était excitant et j’ai aimé être poussé au-delà de mes habitudes. J’ai voulu essayer des trucs qu’on a regardés ensemble, Vincent et moi.
« Moins agréables à vivre qu’à regarder ? Je reconnais ça.
« J’ai été surprise de jouir quand vous me frappiez sur le sexe. Ça me faisait très mal.
« Je vous prie de me pardonner, alors.
« Ah non ! C’est moi qui l’ai demandé ! Mais je ne me vois pas le refaire.
« Et le cam ?
« Là, je pourrais être tentée, je crois. Je me suis sentie honteuse, mais cela a ren l’orgasme. Être une femme nue et anonyme m’a énormément excitée. Je m’imaginais faire ça devant des gens que moi je connais, sans qu’ils puissent deviner l’identité de cette garce impudique. Finalement, je préfère être une garce qu’une salope, je crois.
« Ah bon ? Bravo en tout cas.
« Mais vous, Gerry. J’ai remarqué que vous bandiez plusieurs fois depuis ce matin. Avoir des érections et ne pas jouir, ce n’est pas bon pour la santé ! Laissez-moi m’occuper de ça.
Elle se met à genoux et commence à me faire une fellation sublime. Maintenant c’est moi qui suis soumis aux caprices de Patou et elle s’y met de bon cœur. Je me retiens aussi longtemps que je peux, mais j’ai les jambes qui fléchissent et je dois m’asseoir. Finalement elle me permet de finir dans sa bouche. Moi je reste affalé dans le fauteuil, complètement vidé, la tête autant que les couilles. Je me sens comme un torchon qu’on a essoré. Patou se lève et retourne à la salle de bain. Je viens tout juste de reprendre haleine quand elle revient. Elle est toujours nue, et je la dévore des yeux. Qui sait quand j’aurai une telle occasion dans l’aveni, d’avoir devant moi une belle femme qui ne cache rien du splendeur de son corps ? Je garderai soigneusement le souvenir des événements d’hier soir et de ce matin dans ma mémoire.
Patou a l’air d’avoir quelque chose sur le cœur. Elle se mord les lèvres et évite mon regard. Puis…
« Je dois vous demander de m’excuser, Gerry. Je vous ai menti. Vincent ne sait rien de ce que j’ai manigancé pour ce matin. Je l’ai fait pour moi et que pour moi. J’ai passé une matinée que je n’oublierai jamais. Vous avez éveillé en moi des envies que j’ignorais. Je ne sais pas si cela veut dire que les choses changeront entre mon mari et moi. S’il savait…
Le bruit d’une voiture l’interrompt. C’est Vincent qui arrive, accompagné de leur amie Stéphanie et son mari. Ils sont en train de rigoler ensemble en sortant de la voiture. Patou se calme, ferme bien son peignoir et va à leur rencontre. Elle fait la bise aux deux hommes. Quand elle s’approche de Stéphanie, cependant, celle-ci s’empare de la corde du peignoir. Elle tire dessus et expose le corps nu de son amie.
« Belle, mais très belle, dit-elle. Un peu moins outrageuse que tout à l’heure, quand même.
Patou se retourne et me regarde, les yeux grands ouverts et la mâchoire qui pend.
« A mon tour de m’excuser, dis-je. Quand vous avez fait votre proposition ce matin, j’ai contacté Vincent pendant que vous faisiez le ménage. Votre deuxième client au webcam, c’était lui, avec vos amis en prime. Ils vous ont vu jouir avec votre gode anal énorme, et je suis sûr qu’ils ont été tout aussi excités que vous-même, et moi, d’ailleurs. Je vois au regard de Vincent que cela ne s’arrêtera pas là. Voilà. Ah. J’entends klaxonner. C’est mon taxi qui arrive. Je vais vous laisser. Mon coureur sort de l’hôpital et on doit rejoindre notre petit peloton. Je vous souhaite une excellente continuation. Merci et, j’espère, à une autre fois, si vous voulez bien. Au revoir et au plaisir. »
J’embrasse Patou, qui me rend le baiser avec fougue. Une bise pour Stéphanie et une poignée de main pour Vincent, et je pars. À la place du grand Georges, c’est du Beatles que je fredonne. « All you need is love, love. Love is all you need. »










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