Les Fantasmes De Sandrine 08

08 – MON ANNIVERSAIRE

Notre organisation est donc bousculée. Mais j'ai le temps de penser à ce week-end parisien. Sandrine a besoin de cette découverte du monde BDSM. Même si cette pratique n'est pas ma tasse de thé, elle y prend plaisir. Et le plaisir de ma petite femme chérie prime sur tout. Alors, je cherche une solution pour qu'elle puisse réaliser son fantasme de soumission.
Dans le train, pendant que Sandrine somnole sur mon épaule, je pense. La découverte de la nouvelle cave est-elle prémonitoire ? Serait-il possible de l'aménager en donjon? Je dois y réfléchir.
Je vais donc profiter de ces semaines de congés imposées et de l'absence de Sandrine pour réaliser son rêve. Dès mon premier jour, je convoque des artisans pour voir ce qu'il est possible de faire : un électricien, notre plombier chauffagiste et notre menuisier ébéniste. Je leur demande des devis d'aménagements. Pour le plombier, il doit installer une pièce d'eau, douche, WC dans la petite cave de droite. Il doit aussi prévoir les évacuations. Pour l'électricien, l'éclairage double, doux pour des soirées "spéciales" et un normal. Quant à l'ébéniste, il lui faut cacher l'entrée de cet antre. Nous avons récupéré une porte d'entrée d'une vieille maison et nous l'avons fait installer comme porte de communication. Il suffit qu'il en fasse une copie et la pose devant l'entrée des caves. Je précise que Sandrine n'est pas au courant de ces modifications. Les travaux pourront commencer immédiatement qu'à partir de 9h jusqu'à 17h. Je leur demande d'être très rapides et leur explique que les travaux doivent être terminés le 10 octobre. Ensuite, je téléphone à Croco et lui laisse un message :
• Salut Croco ! Peux-tu me rappeler dans la journée ? Surtout pas le soir ! Top secret !!
Le lendemain, Croco m'appelle :
• Salut Alex ! Comment vas-tu? Quelle urgence te pousse ?
• Je voulais te remercier de la soirée que nous avons passée dans tes murs.

Dans notre maison, nous avons une cave que je voudrais équiper en donjon pour Sandrine. Mais pour le mobilier je ne sais pas où trouver cela !
Il rigole et me dit :
• Cherche sur le site BDSM Morgane…
• Merci, je vais le faire… Mais je souhaite aussi avoir les coordonnées de JP. Sandrine va avoir 39 ans et j'aimerai lui offrir un anniversaire inoubliable.
• Quand est son anniversaire ?
• Le 15 octobre ! Elle revient des US le 13 au matin et je vais la chercher à Roissy.
Croco me répond :
• Vous avez le cul bordé de nouilles, les nouveaux !
• Pourquoi donc ?
• J'ai eu JP hier au tel. Il projette d'être sur Paris le week-end des 14 et 15 octobre ! Si tu le veux, on organise l'anniversaire de Sandrine au donjon et nous lui offrons sa première séance de domination avec JP !
• Merveilleux ! Ok !
• Je m'occupe de tout ! Charge à toi de l'emmener le 14 au soir au donjon !
• Sensas ! Mais je souhaite aussi lui offrir les parures indispensables !
• Je connais JP ! Il va lui offrir un collier et la laisse... Tu lui achètes un serre-taille, nous achèterons les accessoires, bracelets, bas et chaussures... Je fais le nécessaire avec Eve ! Il me faut les tailles de Sandrine !
• Je ne sais comment te remercier Croco ! Tu m'envoies les factures qu'après le 30 septembre ! A Plus!
Voilà ! L'anniversaire de Sandrine est monté. Je vais sur le net chercher le menuisier spécialiste en BDSM. Le site est bien fait est je constate avec surprise qu'un ébéniste BDSM est installé à une centaine de kilomètres de chez nous. Je lui téléphone. Il veut bien me recevoir pour savoir ce que je veux et il me présentera ses divers modèles. Rendez-vous et pris pour Jeudi 11 heures. Je m'occupe le reste de la journée malgré l'excitation qui m'a envahi depuis que l'anniversaire de Sandrine est calé !
Ce soir, Sandrine est très câline. Nous faisons l'amour très tendrement.
Le surlendemain, les artisans apportent leurs devis. Bonne nouvelle ! Ils peuvent intervenir très rapidement. Les contraintes que je leurs ai donné ne les brident pas. Seul le plombier devra intervenir après le 30 septembre. J'essaie de tout cacher à Sandrine, mais cela est difficile. Jusqu'à aujourd'hui, nous avons tout fait ensembles ! J'ai l'impression de la tromper. Mercredi matin, les artisans sont là. Tout va vite. Mais il faut tout ranger avant l'arrivée de Sandrine. Aucune trace de poussière ! Jeudi matin après avoir accueilli les artisans, je prends la BMW pour choisir le mobilier. Sur la route, je respecte scrupuleusement les limitations de vitesse. Il ne faudrait pas qu'une contravention arrive. L'ébéniste est un homme d'une soixante d'années. Il ne produit ces meubles que sur commande. C'est lui qui travaille le bois, pas ses ouvriers. Il m'expose sa production. Je choisis une croix de St-André, un banc à fesser, un carcan à baiser, et une suspension haute et basse. Je passe commande. Il vient installer le 8 octobre.
La semaine se termine. Le week-end se passe en amoureux. Nous allons être séparés pendant deux semaines. Je conduis Sandrine à l'aéroport près de chez nous. Au moment de nous quitter, je lui chuchote à l'oreille :
• Je t'aime ! Ne trouve pas un Maître aux US ! C'est trop loin !
Sandrine m'embrasse et me répond :
• Je choisirais Mon Maître qu'avec toi ! Je t'aime !
Les deux semaines passent à toute vitesse. Le donjon s'équipe. Tout est terminé le 6 octobre. Le plombier a du creuser dans la cour pour l'évacuation des eaux usées. Je fais appel à un paysagiste pour réparer la cour et le parterre. Le 8, l'ébéniste est dans la cour vers 10 heures. Je l'aide à descendre les meubles en kit. Nous les monterons dans la cave. Il ne reste plus qu'à fixer au plafond de la cave le support de la suspension. Il est 19 heures lorsque le donjon est terminé. Je vais passer les trois jours qu'il reste à nettoyer, ranger dans le donjon, à l'extérieur et à l'intérieur.
Je quitte la maison le 12 au soir. Je vais coucher à Paris. Sandrine atterrit à 9 heures. Je l'attends dans la salle des pas perdus. Elle arrive. Je la vois dans la foule. Elle me cherche du regard. Je suis sur le côté. Elle est belle ma Sandrine ! Sa valise récupérée, elle passe le sas. Je suis là. Elle me saute au cou et m'embrasse fougueusement et m'annonce :
• Tu m'as manqué !
• Moi aussi !
Un taxi nous conduit à l'hôtel. Dans la chambre, c'est une varie furie. Elle a déjà installé le panneau" DON'T DISTRUB" sur la poignée de la porte. Elle me viole. Cette séance d'amour merveilleuse me laisse sur les genoux. Après nous allons déjeuner. Avant je lui ai demandé d'enfiler une jupe. Je ne la supporte pas en pantalon. Elle me rétorque :
• Mais mon amour, je n'ai que des pantalons dans ma valise. Si tu veux que je porte une jupe, tu dois m'en payer une !
Nous flânons sur les boulevards. Comme toutes les femmes, Sandrine regarde les magasins de vêtements. Évidemment, elle trouve quelque chose de joli. Sandrine est particulière. Quand elle entre dans un magasin, le vêtement qui lui plaît est toujours le plus cher ! Curieux, non ! Je tiens parole. Je lui offre une jolie jupe noire, longue et fendue sur le côté. Sandrine tombe en pâmoison devant un ensemble de cuir retourné gris bleu : une jupe longue et une veste ¾. Le prix la rebute un peu. Je lui offre pour son anniversaire, ainsi que les chaussures hautes qui complètent l'ensemble. Le soir tombe. Nous rentrons à l'hôtel. Je lui propose de l'amener dîner dans un grand restaurant parisien très connu. Elle accepte. Je lui impose le port de sa nouvelle tenue et nous partons en taxi.
• C'est où ?
Je lui donne l'arrondissement.
• Ce n'est pas très loin de chez Croco, non ?
En effet, je n'ai pas fait le rapprochement.
19h30 nous commençons de dîner. Avant, je me dirige vers les toilettes et téléphone à Croco. Tout est prêt. Ils nous attendent vers 20h30 - 21h.
En prenant l'apéritif, Sandrine me demande :
• Que fait-on après ?
• Après quoi ?
• Après dîner, tu as prévu quelque chose ?
• Pourquoi me demandes-tu cela, Sandrine ? Tu as une idée derrière la tête ?
Elle me regarde avec un sourire énigmatique et un regard salace :
• Pas vraiment derrière la tête…
• Que souhaites-tu faire ?
• On pourrait passer chez Croco, si tu veux… Pour lui dire "bonsoir"…
• Pourquoi pas ! Mais c'est seulement pour lui dire "bonsoir" ? Ou bien pour savoir si quelqu'un ne serait pas là ?
• Arrête de lire en moi comme dans un livre !
Le dîner est succulent. Nous prenons un café. Ensuite retour aux toilettes. J'avertis que nous sortons du restaurant et que nous sommes au donjon dans une dizaine de minutes. Nous marchons tranquillement au bras d'un de l'autre. Sandrine s'appuie contre moi. Elle me dit avoir passé une agréable soirée et un bon anniversaire. Elle ne sait pas ce qu'il l'attend ! Nous arrivons chez Croco. Nous franchissons le portail, connaissant le digicode. Sandrine sonne chez Croco. La porte s'ouvre. Croco est dans le noir :
• Salut les amis ! Vous tombez mal, le compteur électrique vient de sauter ! Allez entrer !
Sandrine avance dans le noir. Je la suis. La porte se referme. Aussitôt, la lumière revient et le chant traditionnel de bon anniversaire est entonné par nos amis. Il y a Laurent et Lara, Jean-Pascal et Sonia, Eve et Croco. Sandrine se retourne et, avec un grand sourire, me dit :
• Salaud ! Tu étais au courant !
• Oui, mon amour, je te souhaite un très bon anniversaire !
Suivent les embrassades. Sandrine est conviée à s'asseoir dans un grand fauteuil qui fait dos à la porte d'entrée. Je suis inquiet car je ne vois pas JP. Eve apporte un gâteau muni de bougies. Sandrine souffle ses bougies et chacun lui apporte un petit paquet. Elle remercie tous, mais ne les ouvre pas. Un tollé général s'en suit :
• Les paquets ! Les paquets !
Devant la demande, Sandrine se met à ouvrit ses cadeaux. Un ordre est donné par Eve. Sandrine ouvre le premier. Eve m'a fait un clin d'œil. C'est le mien. Sandrine découvre un magnifique serre-taille de cuir noir. Surprise, elle ne sait que dire. C'est Croco qui lui explique :
• Tu souhaitais devenir une soumise, c'est bien ! Maintenant tu as une partie de la tenue !
Tous éclatent de rire. Sandrine ne peut que reconnaître les faits. Les cadeaux se défont vite : les bracelets de cuir pour les poignets, ceux pour les chevilles, des bas noirs en voile, résille et de toutes façons. Elle finit par les chaussures. Comme par hasard, elles sont exactement à sa taille. Sandrine remercie tous les participants et j'ai droit un baiser langoureux sur la bouche. Mais Eve, coquine à souhait, lance :
• Mais un cadeau, on l'essaie devant les invités !
Sandrine se redresse :
• Oh non, pas maintenant !
Et tout le monde entonne encore :
• L'essayage, l'essayage !
Sandrine se retourne vers moi :
• Que dois-je faire ?
• Et c'est à moi que tu le demandes ? Tu veux tenter une expérience et dès le premier petit obstacle, dès la première contrainte, tu refuses ! Je crois que tu te dégonfles, c'est tout !
Son regard me jette des éclairs !
• Tant pis pour toi !
Elle se débarrasse de sa veste de cuir. Eve la récupère et la pose sur le dossier du fauteuil. Elle extrait son chemisier noir un peu transparent de sa jupe et le déboutonne avec une lenteur de strip-teaseuse. Elle apparaît avec son soutien-gorge qui fait pigeonner ses seins. Le rempart du haut tombe. La jupe suit. Le string est tiré d'entre ses deux fesses. Eve l'aide pour son serre-taille. Il est très beau. Le cul de mon épouse est rebondi et ses seins pointent encore plus. Quant à son ventre, il est merveilleusement exposé. Les bas gainent ses jolies jambes et elle chausse ses escarpins. Sandrine, fanfaronne, elle fait le tour de la table, embrasse chaque convive. Certaines mains se font baladeuses. Croco découpe le gâteau, distribue les parts et sert le champagne. C'est à cet instant que la sonnette de la porte d'entrée résonne. Eve se précipite en informant l'assistance :
• Nous n'attendons personne !
Elle passe dans l'entrée. Sandrine enfile sa jupe et son chemisier, ne souhaitant pas se retrouver entièrement nue devant un ou des inconnus. La porte s'ouvre. Nous entendons Eve dire :
• C'est une erreur, Madame, Mme Frangé, c'est la porte avant.
La lourde porte claque et Eve revient dans l'assistance. Le rideau qui isole la porte d'entrée du salon bouge. JP passe sans bruit. Tout le monde fait semblant de rien. Il s'approche dans le dos de Sandrine. A son oreille il lui chuchote :
• Bon anniversaire, apprentie soumise Sandrine !
Elle sursaute ! Elle est debout sur ses jambes, lui fait face ! Elle ne sait pas quoi dire ! Il s'approche d'elle et l'embrasse sur les joues, au ras de sa bouche. Il lui tend un petit paquet emballé dans un papier noir mat orné d'une jolie cordelette dorée. Sandrine balbutie un "merci" incompréhensible. Elle ouvre son cadeau : un étui de cuir et à l'intérieur, un très beau collier de cuir noir très souple orné d'une médaille gravée : "Soumise Sandrine". Une laisse métallique accompagne le premier présent. En dessous une enveloppe attend. Dessus est écrit : "A Sandrine, A lire à haute voix devant l'assistance". Sandrine s'en saisit et la tourne deux ou trois fois avant de dire à l'assemblée :
• J'ai comme l'impression que beaucoup de choses se sont concoctées dans mon dos pendant que j'étais aux US.
Elle ouvre l'enveloppe et en sort un bristol. Elle commence à le lire. Eve lui dit :
• A haute voix devant nous tous !
Elle reprend son souffle et se lance dans la lecture. La voix est un peu hésitante :

Ma chère Sandrine,
J'ai cru comprendre que vous aviez envie d'être soumise. Je sais qu'Alexandre ne veut pas tenir ce rôle. Il m'a donc demandé d'être votre initiateur, de vous guider dans ce monde merveilleux du BDSM. Si vous m'acceptez comme Maître, venez avec votre collier auprès de moi, mettez-vous à genoux, tentez-moi le collier et demandez – moi de vous le mettre !
Si non, vous l'offrirez à celui qui vous semblera digne de tenir ce rôle.
JP

Pendant une dizaine de secondes, un silence de plomb couvre la pièce. Que va faire Sandrine ? Va-t-elle céder à ses pulsions ou bien redevenir la femme sage qu'elle est ? Elle prend le collier, la laisse et se lève. Un peu titubante sur ses très hauts talons noirs, elle va vers JP. Elle s'agenouille, tend ses mains où reposent le collier et la laisse. Elle se racle un peu la gorge et d'une voix hésitante annonce :
• Monsieur JP, je vous demande de bien vouloir mettre ce collier autour de mon cou. Il est signe que je deviens à cet instant votre soumise. Je suis débutante dans cette condition et j'espère que vous voudrez bien être indulgent avec moi dans les premiers temps. Je vous promets de faire le plus d'efforts possibles pour vous rendre heureux, Maître !
Toute l'assistance avait retenu son souffle. Des applaudissements résonnent dans le salon. Chacun termine sa coupe de champagne. JP annonce :
• Sandrine, nous allons descendre dans le donjon de Croco. Je vous offre votre première séance de soumission, ce soir, pour votre anniversaire, devant tous nos amis ici réunis pour vous !
Je suis auprès de Sandrine. Elle chancelle à l'annonce de JP. A l'oreille, je lui dis :
• Tu ne vas pas reculer devant l'obstacle ! Ce n'est pas ton genre…
Sandrine se redresse et tend la poignée de sa laisse à JP.
• Je suis à vous, Maître !
Ils se dirigent vers l'escalier en colimaçon. JP la précède. Sandrine descend et se place immédiatement au centre du donjon. JP attend que nous soyons tous confortablement installés dans les fauteuils qui sont autour de la salle du donjon. Il commence. Mais je crois qu'il vaut mieux que Sandrine raconte sa première séance de domination.

Je suis au milieu du donjon. Un spot lumineux crée un rond lumineux. Cet éclairage m'aveugle, mais je sais les autres présents, en face de moi. JP est à mes côtés. De sa poche il sort un bandeau noir similaire à ceux que les compagnies aériennes nous offrent pour dormir. Il passe derrière moi et me dit :
• En acceptant ce bandeau, tu me prouves la confiance que tu as en moi… Je t'en remercie !
Il le pose sur mes yeux et glisse les élastiques derrière ma tête. Le noir se fait. Je suis isolée du monde. La perte de la vue me rend beaucoup plus vulnérable. J'imagine la scène : une jeune femme, les yeux bandés dans une cave éclairée de bougies et de chandelles. L'ambiance feutrée et tamisée, le silence troublé par les chuchotis des spectateurs me prend aux tripes. Je frissonne. Puis JP prend la parole :
• Bonsoir mes amis… Ce soir, Sandrine s’abandonne et va découvrit les chemins insoupçonnés des plaisirs de la soumission… Cette nuit sera la tienne ! Pendant toute cette séance, tu seras à moi ! Mais ton plaisir doit être ton seul cadeau !
Alexandre s’approche de moi et m’embrasse sur la joue.
• Je te souhaite une merveilleuse soirée et un très bon anniversaire. Je t'aime !
Je suis plantée sur mes talons aiguilles, me dandinant pour cacher mon anxiété. J'entends autour de moi, sans comprendre le sens des conversations. Dans le noir, je sens tous les regards peser sur moi. Une excitation honteuse ma gagne. Ces quelques instants d’exhibition e me ravissent. Puis le silence se fait. Que va-t-il m'arriver ? La voix de JP résonne dans la cave :
• Sandrine, la première des choses à apprendre pour une soumise, c'est la position d'attente. Tu dois être les pieds écartés, les bras croisés dans le dos, cambrée, la tête haute, regardant devant toi et les yeux baissés ! Ce soir, le bandeau te permet de réaliser cela sans le regard des autres qui, quelquefois stresse l'apprentie soumise…
Je rectifie ma position. J'écarte les pieds. JP m'informe :
• Encore plus écartés, Sandrine ! Il doit y avoir environ soixante centimètres entre tes pieds…
Je pousse mes pieds vers l'extérieur. La position n'est pas très confortable. Je constate que maintenant, je peux difficilement bouger. Je place mes mains dans mon dos. JP me corrige :
• Place tes coudes dans les paumes de tes mains !
Je modifie la position de mes mains et, relève la tête. JP me lance :
• Bien Sandrine ! Tu comprends vite !
Puis le silence revient. Je sens une présence derrière moi. Des mains se posent sur mes épaules. Légères elles les frôlent. Elles se font caressantes. C'est très agréable. Je ne sais pas qui me touche. Est-ce JP ou l'un des autres participants ? Elles courent sur mes bras, descendent le long de mes bras. Ces caresses accentuent mes frissons… de peur ou de plaisir ? Elles remontent et passent dans mon dos, suivent la colonne vertébrale jusqu'au creux de mes reins. Je me cambre encore plus. De nouveau, les mains retrouvent mes épaules. Mais cette fois, elles glissent sur le devant de mon torse, évitent soigneusement mes seins, m'enserrent la taille. Je réagis, me plie devant la délicieuse sensation. La voix de JP au creux me mon oreille me galvanise :
• Tu es très belle Sandrine et surtout très sensible aux caresses…
Je ne peux m'empêcher de lui dire :
• Ce sont vos mains qui me procurent du plaisir…
L'une des mains quitte ma taille et me claque la fesse droite. Je ne peux retenir un cri de surprise, plus que de douleur.
• Sandrine, je ne te demande pas ton avis ! Tu es ici pour satisfaire mes envies de te dominer ! Alors tais-toi !
• Bien, Maître !
Une nouvelle claque, sur l'autre fesse m'intime le silence. Une main reste sur ma fesse. Elle s’enroule sur ma hanche, revient explorant ma croupe. Les caresses commencent à me transcender. Je sens mon corps me trahir et quémander des caresses, appelle des punitions. Je réponds à tous ces appels par des mouvements d'offrande. Ma tête tombe en arrière. Je pousse mon buste, mes seins en avant. Ils réclament leur saisie, des mains pas ment caressantes. J'ai envie que mes seins soient pris en main, serrés, tordus. J'attends que mes tétons soient pincés, étirés. Mon corps ne m'appartient plus. JP reprend :
• Sandrine, la seconde chose qu'une soumise doit savoir, c'est de se présenter ! Tu dois te présenter socialement, physiquement et expliquer dans quelles conditions et pourquoi tu te trouves ici !
J'hésite un peu ne sachant que dire. JP m'ordonne de commencer :
• Sandrine, je crois t'avoir dit de te présenter ! J'attends !
Le ton est ferme, mais pas méchant, impératif ! Je tente un début :
• Euh… Je m'appelle Sandrine…
JP me tance :
• Continue !
• J'ai 39 ans aujourd'hui… Je suis mariée à Alexandre et avec son accord et son aide, je veux réaliser mon fantasme… Je veux être une femme soumise…
• Présente-toi physiquement !
• Je mesure 1,75 mètre et pèse 64 kilos… Mon tour de poitrine est de 90 et les bonnets sont du "C". Mon tour de taille est de 60 centimètres et mon tour de hanches de 89 centimètres.
J'arrête là ma description… En fait je ne sais plus quoi dire… C'est JP qui me donne l'ordre suivant :
• Eh bien, montre-nous cela !
Je suis médusée. Il me demande de me dénuder face à tous les autres participants. Je me sens rougir de honte, d'étonnement et de gêne derrière mon masque. JP me rappelle à l'ordre :
• Tu t'arrêtes déjà ?
Je baisse la tête de honte mais aussi d'envie. Cet ordre va me conduire à une situation humiliante : dans la tenue qui vient de m'être offerte, ma chair offerte ! Tendant la main vers mon cou, je déboutonne mon chemisier. Une fraction de seconde, j'hésite à me dépouiller. Puis je jette mes épaules en arrière. Le chemisier glisse sur mes bras, passe mes poignets. Il tombe derrière moi. Je reprends la position. Je me cambre. Mes seins pointent devant moi. Mes tétons sont dardés, je les sens aigus, turgescents. J'attends un commentaire de JP. Mais rien ne vient. Un silence de mort règne dans le donjon. Puis enfin, JP parle :
• Continue !
Je dégrafe ma nouvelle jupe et descend la fermeture éclair de ma taille au creux de mes reins. Je resserre mes cuisses. Une certaine honte, doublée de plaisir m'envahit. Je tente désespérément de cacher mon émoi. Comment se fait-il que j'ai envie d'être offerte comme une fille de basse condition ? Je lâche ma jupe. Elle s'entortille autour de mes chevilles. Je l'enjambe et d'un coup de pied rageur, l'envoie devant moi. Je reprends position. Je fais ma fière et pourtant je n'en mène pas large. Je parade sous les yeux de JP et accessoirement ceux des autres convives. Je m'expose dans mon tout nouveau serre-taille de cuir, mes Dim-up de voile noir et mes escarpins hauts. Je ne peux nier l'extrême plaisir que j'ai à m'exhiber ainsi. Je sens le regard de tous sur moi. L'émoi d'être à la disposition d'un homme, de JP, fait naître en moi des envies de plus en plus licencieuses. Je vais être initiée à des actes que je n'ai jamais pratiqués ni même envisagés. Je ne peux pas me l'expliquer clairement, mais je suis obsédée par mon envie de voir mes fantasmes satisfaits par JP. J'attends, impatiente, la réaalisations grâce aux mains de JP. Le silence retombe. Pour inciter, exciter JP, j'écarte encore plus mes pieds. Je me cambre. Mes seins pointent, se tendent. Mon cul bombe. J'ai envie des mains de JP sur mon corps. Mon tortionnaire a-t-il entendu mes pensées intimes ? Mon attitude est-elle trop équivoque ? Des mains se posent sur mes épaules. Elles sont plus fermes. Elles descendent sur mon torse. Elles prennent mes seins. Ils sont pétris à pleine main. J'adore et feule de plaisir. Mon mamelon droit est saisit entre deux doigts. La pression exercée me transporte dans des rêves de dépravation. Mais l'autre téton n'est pas en reste. JP, je le suppose, étire mes tétons devant moi, comme pour les allonger. Puis mes seins sont repris à pleine main. Une bouche se pose sur mon téton et me le suce goulûment. Je me cambre, offrant mon sein. Mais aussitôt une autre bouche me saisit l'autre. Les dents de cette bouche serrent derrière le téton. L'autre bouche m'aspire. Le plaisir est là. Je ne peux me retenir, sachant que je risque de payer cette désobéissance. Je gémis doucement mais les caresses s'accentuent. Je crie mon plaisir. Un bras secourable m'enserre la taille sans quoi, je serais tombée au sol. L'ordre suit :
• Sandrine, tiens-toi ! Reprends ta position ! Tu seras punie d'avoir jouis sans mon autorisation et d'avoir bougé !
Le bras secoureur me lâche. Plus de caresses, plus de mains qui me touchent… Je reprends mon souffle. Mon excitation retombe. Combien de temps la pause dure-t-elle ? Je ne sais pas. Mais les attouchements recommencent. Une main se pose au creux de mes reins. Elle suit la cambrure de mes fesses. La caresse devient plus intime. Elle profite du large espace entre mes cuisses pour passer. Elle s’attarde entre mes cuisses, caresse ma vulve au passage. Elle remonte le long de mon sexe à la découverte de mon clitoris. Campée sur mes jambes, la jouissance revient comme un boomerang. Le plaisir est fort, violent. Qui me caresse ? JP, l'un des trois hommes ou l'une des trois femmes présents ce soir ? Un homme, une femme ? Qu'importe ! Je suis heureuse, emplit de bonheur, de plaisir malsain ! La honte augmente ce plaisir… Mes jambes ne me tiennent plus. Un bras m'enlace la taille. C'est JP. Il m'annonce :
• Comme tu te laisses sans cesse submerger de plaisir, je vais t'attacher à la croix de Saint-André !
Des mains me tournent. J'avance comme un robot. On me sangle les jambes. Mes mollets font faire connaissance avec le cuir et le bois de l'ustensile. Mes bras sont relevés sans ménagement vers le haut. Le cliquetis des mousquetons m'annonce que je suis disponible. La laisse est tendue. Mon collier me tire la tête vers le haut. Je suis maintenant comme une vraie chienne. Je suis attachée, immobilisée, offerte. Offerte à JP, mais aussi à la concupiscence des 6 autres spectateurs. Plus personne n'est autour de moi. Un frisson me parcourt le corps. Le désir reprend possession de moi. J'ai tellement rêvé d’être, un jour, attachée sur cette fameuse croix de St André. Mon ventre se liquéfie littéralement. Mes sucs s'échappent de mon sexe et souillent le haut de mes bas. Brusquement, je bascule de l’autre côté. J'oublie les convenances, la jeune femme bien sous tous rapports, la jeune femme bien élevée, la femme mariée, la femme mère de deux s. Ma pudeur est pulvérisée. Je me cambre, j’offre mon corps à mon Maître. JP peut en faire ce qu'il veut de ce corps. Je suis sure qu'il va deviner mes envies, qu'il va vaincre mes craintes. JP m'annonce :
• Sandrine, comme tu n'as pas suivi les attitudes normales d'une soumise, je vais te corriger… Je vais choisir un ustensile précis… A moins que tu en veuilles un spécifiquement ?
Je secoue la tête de gauche à droite, indiquant un non choix de ma part. JP m'interroge :
• Réponds !
J'hésite :
• Choisissez, Maître le bon matériel pour me punir…
• Bien, je choisis une cravache !
Un nouveau frisson me couvre le corps. La peur me gagne, mais j'ai trop envie. Je gémis par anticipation de douleur, d'un mélange de crainte et de plaisir. Je n'ai jamais été corrigée jusqu'à ce soir. JP est derrière moi. Sa main me flatte le cul. Je suis tendue, un peu crispée. JP me rassure. Il me demande de cambrer mon cul, de lui offrir mes fesses. J'aime cet instant incroyable fait d'attente et de crainte. Le premier coup tombe. La douleur n'est aussi pas forte que je ne le pensais. Mais elle dure longtemps. La languette de cuir accentue la douleur un peu à contretemps. Les autres coups suivent. Combien de fois la languette de cuir rencontre la peau douce de mes fesses, je n'en sais rien !
Mais j'apprécie, je déguste chacun d'eux, comme une récompense. La douleur occasionnée me transporte ailleurs. Je ne suis plus là. Je ne suis plus moi ! J'aimerais que cette correction ne cesse pas, qu'elle me porte au-delà de mes limites. Je savoure le plaisir de la correction surtout administrée par JP. Je laisse le plaisir d’être corrigée par mon Maître me troubler. Les mains de JP courent sur mes fesses endolories. Je réalise que la punition à cesser. Mais, je ne me suis pas laisser aller : je n'ai pas joui ! Mais soudain, la jeune femme un peu prude que je suis reprend le dessus. Comment les spectateurs de ma première correction vont-ils me considérer ? Ne vont-ils pas être choqués, gênés ? Ne vont-ils pas me juger, me décréter comme une moins que rien ? Je reprends pied dans la vie. JP est là, derrière moi. Il me questionne :
• Alors Sandrine, que penses-tu de ta première correction ?
• Je ne sais quoi dire…
• Tu ne dis rien ? Bien, alors je vais continuer !
Un sursaut d'honneur me vient brutalement. Je cambre mes fesses, impudiquement. JP va-t-il oser corriger de nouveau mes jolies petites fesses ? JP s'en rend compte :
• Tu me mets au défi en tendant ton cul ainsi, comme une traînée ?
A peine la phrase prononcée, que le premier coup arrive à l'endroit où je ne m'y attends pas. Ma chatte est le lieu de prédilection de cette nouvelle partie de ma première correction. La douleur me fait fermer les cuisses. L'ordre intervient immédiatement :
• Écarte tes cuisses, chienne !
J'obéis. La correction reprend. Cinq coups pleuvent à la suite. La douleur est cinglante. Mais aussitôt, des doigts viennent agacer mon clitoris. Le plaisir monte. Je me tors de bonheur et de plaisirs. Je tente de me libérer de ces liens qui m'immobilisent. Sans succès, bien sûr ! Et soudain, la délivrance. JP me souffle au creux de l'oreille :
• Tu peux jouir, Sandrine, je t'y autorise !
Que se passe-t-il dans mon corps et dans mon esprit à cet instant précis, je ne peux le dire ni le décrire ? Le plaisir arrive suivi de la jouissance. La douleur de la correction chauffe mes fesses. Je feule. Je gémis et pour finir je crie mon bonheur. Je jouis. Les orgasmes déferlent sans cesse. La petite bourgeoise coincée que je suis, a fait place à Sandrine, la libertine, la licencieuse, la traînée, la chienne ! Je suis heureuse.
Combien de temps se passe-t-il avant que je reprenne conscience, que je recolle à la réalité, je ne sais pas exactement. On m'habille. Je flotte entre deux eaux. Mon esprit est ailleurs. Tous les participants m'embrassent et me félicitent. Un taxi nous enlève et le lit de l'hôtel m'accueille. Je m'endors. Il est presque 10 heures lorsque j'émerge des bras de Morphée. Alexandre a préparé les bagages. J'avale un petit déjeuner. Le train nous ramène dans notre maison. La vie reprend son cours. Nous ne reparlons pas de cette soirée avec mon mari chéri. Nous faisons l'amour normalement depuis ce jour anniversaire.

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