Collection Cocu. Le Poulain. Fin De La Saison Iv (16/16)

16 heures, je suis dans mon bureau lorsque Claude mon avocat arrive.
Du moins j’espère qu’il va m’aider dans mes démarches.

- Analysant ce que vous me dites, c’est jouable.
- Tout dépend du collègue que j’aurais devant moi.
Certains vieux briscards savent se servir d’autres dossiers déjà jugés pour emporter l’affaire.
- Mon notaire et ma belle-mère vont arriver, je compte sur vous pour me suivre dans ma théorie et éviter d’en arriver là.

Elle arrive avec le notaire, la connaissant, elle a dû soit le recevoir soit l’avoir eu par téléphone.

- Maître Alain, les choses vont être simples, je voudrais que vous fassiez des analyses ADN de cette famille.
- Il sera rapidement démontré que les s de ma belle-mère sont d’un autre que mon beau-père le Duc.
De ce fait, elle perd tous ses droits sur cette demeure conformément au contrat passé avec le Duc avant sa mort.
- Salope, c’est ce fumier de Xavier qui t’a révélé ce détail, je lui ai avoué hier.
- Voilà ce que je te propose Isabelle.
- Avec un couteau sous la gorge, monsieur le notaire j’accepte.
- Quand je te disais que tu aurais dû venir avec ton avocat, c’est lui qui aurait négocié et t’aurait demandé de te taire.
Tu verras, tu apprendras à jouer à la belote.
Belle-maman quand on a une vie faite de secrets, il faut savoir se taire et il y a longtemps que j’ai constaté que c’est loin d’être le cas pour toi.
Certaines fois les murs ont des oreilles, Tanguy je l’ai rencontré avant toi.

Voilà c’est fait, ça été plus facile que prévu.
Une marque de fabrique de ma belle-mère entraîne pas mal de soucis pour elle, fermer sa gueule, c’est ce que je lui fais faire en la déplaçant à quelques kilomètres de nous.
Haut de gamme, trois étoiles Ehpad, rien que du beau monde souvent responsable dans de hautes fonctions parisienne.
J’ai dû dire que c’était la femme du Duc qui voulait se retirer dans cette maison pour lui trouver une place qui par chance se libérait.


Une fois Isabelle casée, je vais voir Sonia et Poupette dans mon ancienne maison.
Elles cherchent à me retenir, mais le départ de ma belle-mère débloque mon envie d’expansion du domaine de mon fils.
Le manoir est assez grand pour recevoir mon projet que ces deux femmes acceptent de prendre en main.
Le seul point noir, l’argent, je dois aller à Paris à notre banque centrale, l’agence de notre petite ville est loin de pouvoir soutenir mon projet.

- Wanda, je pars pour Paris puis en Écosse, j’ai prévenu Ashley qui s’occupe des s.
Tu t’occupes du haras avec Loris, je sais que je peux vous faire confiance.
Ce week-end, à part les cours aux s du village, aucune urgence.
De toute façon, Sonia saura où me joindre, si vous avez un problème.
Conduit moi à la gare.
- Oui, Marie, je prends votre valise.

Gare Saint Lazare, hôtel Mercure où je prends possession de ma chambre.
Un brin de toilettes, taxi qui me dépose devant la tour d’argent.
Xavier, l’escorte qui m’avait invité à venir le voir en me donnant sa carte est là à notre table.

- Je suis heureux de te revoir, comme je te l’avais dit, je vais te faire visiter Paris.
Pour commencer, goûtons le célèbre canard servi ici.
Canard au sang numéroté, depuis le début.
- Es-tu déjà venu dans ce restaurant ?
- Oui, avec une cliente qui voulait m’apprendre les bonnes manières au travers des grandes tables parisiennes.
- Nous étions en 2 003 et ce jour-là nous avons manqué d’avoir le millionième canard.
- Le premier doit être un peu faisandé !

Le repas est très bon.
De temps en temps, Xavier me prend la main, se lève légèrement et me pose ses lèvres délicatement.
Sa cliente si elle lui a appris à manger sans ses doigts, en a fait un homme galant.
J’ai une seule crainte, qu’il se lève, s’agenouille et sorte une bague.
Ouf, un verre de champagne, il va aux toilettes en homme du monde afin de payer l’addition.


Nous rejoignons les bords de la seine et sous le soleil nous remontons jusqu’à la banque.
J’ai rendez-vous à 15 heures pour la survie du haras normand de mon fils.
J’ai mon dossier dans mon sac à main que je porte en bandoulière et de l’autre dans celle de Xavier.
On pourrait être de parfaits amoureux comme ceux de Peynet que je vois dans les boutiquiers encore présent tout au long de notre parcours.
Quand j’arrive au siège de la banque, mon boy-friend est chargé comme si nous avions fait les grands magasins.
Il m’attend pendant que je vais négocier.
Résultat, faisons cour, projet trop ambitieux demandant trop d’investissement et trop de risques.
Bref, j’ai affaire à des banquiers frileux malgré la chaleur du moment.

- Ils ont refusé, ce sont de vieux cons.

Ce qu’ignore Xavier, c’est que sur les quatre personnes que j’ai rencontré un seul avait plus de cinquante ans les autres deux hommes, une jeune femme avait un peu plus de la trentaine.
Si des jeunes de mon âge refusent déjà les idées que je porte, la France est mal partie.

- J’ai peut-être la possibilité de t’aider.
Je dois passer un coup de fil.

Il me quitte pendant que je prends un café pour me calmer ce qui est un peu con, mais j’aime trop le café.

- Retournons à ton hôtel, as-tu des vêtements pour une soirée ?
- Non, mais il y a des boutiques là-bas où je vais trouver ce dont j’ai besoin.
Où m’emmènes-tu ?
- Surprise, mais je pense que si tu es là, c’est que tu es une fille volontaire, si tu veux ton argent, tu devras me suivre les yeux fermés.

Nous trouvons une boutique où là encore en homme du monde, il paye la robe, les chaussures et le sac à main, baise-en-ville où je pourrais mettre mon poudrier.

- Je te laisse, moi aussi je rentre chez moi pour me préparer.
21 heures dans le hall, je passe te chercher avec ma voiture.

Un bon bain, la chambre est parfaite.

Dans le mini-bar je trouve une demi-bouteille de champagne que je déguste dans l’eau chaude.
Je suis intriguée, ce garçon semble plein de ressources et surtout m’éviter de demander demain à John s’il a les moyens d’investir dans mon projet.
Je sais et je sens que les choses sont profondes entre nous et je veux éviter qu’il puisse croire que je suis avec lui simplement intéressé.
L’autre solution se serait de vendre Jupiter avec l’accord de Jules bien sûr.
Il gagne course sur course, mais pour les banquiers que j’ai vue tout à l’heure, c’est un cheval qui pourrait se blesser nous obligeant à l’abattre sans qu’il puisse les rentabiliser par sa semence.
Bref des cons.

- Si vous voulez prendre place, Madame, je vais vous conduire là où les gens sont moins cons que ceux que vous avez vu cette après-midi.
Tu es magnifique dans cette robe, je vais être fière d’arriver à ton bras chez Magalie.

Nous traversons Paris, la circulation à cette heure est fluide et après avoir vu une pancarte Neuilly nous entrons dans une propriété où sont garées plusieurs voitures rarement vues.
Rolls-Royl, Bentley, Jaguar et voiture de sport comme celle de Xavier.
Il y a même une deudeuche certainement un bobo parisien se la pétant.
Xavier m’aide à sortir en profitant certainement pour voir que je suis sans sous-vêtement impossible d’en mettre avec une telle robe.
Il m’aide afin de m’aider à monter l’escalier où un majordome nous fait rentrer.

- Madame est au salon monsieur Xavier, elle m’a prévenue de votre arrivée.

Xavier semble avoir ses entrées dans le beau monde.
Une femme la cinquantaine, élancée brune une coiffure sortant certainement d’un grand coiffeur parisien.
Sa robe du soir me montre que comme la mienne rien pour marquer la taille.

- Bonjour Xavier tu m’as vanté la beauté de ton amie, tu étais en dessous de là réalitée.
- Marie, à ce que tu m’as dit, je suis Magalie, votre hôtesse pour ce soir, je finis de recevoir mes invités et je suis à vous pour voir notre affaire.


Elle appelle un serveur, il est nu, teint de couleur argenté de la tête aux pieds avec seulement un étui pénien.
À l’autre bout de la salle, une serveuse de petits fours est, elle aussi nue teinte couleur or et avec un petit cache-sexe doré, lui aussi.

Dans le salon des couples, tous parlent en groupes.
Je vois Xavier rigoler quand je constate sur un canapé un couple s’embrassant à pleines bouches.
Un homme est debout et semble regarder ce que ce couple fait.

- Xavier, où m’as-tu emmené ?...

Voilà, la saison IV est terminée, où vient d’atterrir Marie, cette jeune femme qui pensait passer une vie tranquille en épousant Louis, ce jeune homme de bonne famille dont le père possédait un haras en Normandie.
Chris71 est en train d’écrire la suite qui vous sera proposée dans une saison V les jours prochains.
Soyez patient.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!