La Fleur De Fleur 2

Mon vœu le plus cher est que personne ne vienne en visite chez ma femme cet après-midi, ni un prochain jour. Pourvu que les joueurs de cartes m’aient joué une mauvaise farce, pourvu qu’ils se soient divertis à mes dépens en me laissant croire que ma femme avait trois amants ou pourvu que la femme dont ils parlaient soit une autre que la mienne. Fleur ne peut pas, sa fleur je l’ai conquise, elle m’appartient. Ces quatre cons se sont moqués de moi, m’ont bourré le crâne et comme un idiot je me suis tourmenté. Je perds mon temps sous ma tonnelle. Jamais je n’aurai le courage de raconter à quiconque et surtout à mon adorable épouse que j’ai été capable d’exercer une surveillance aussi indigne, que j’ai cru pouvoir confondre ma femme.

Oh ! Un type franchit l’entrée du jardin, regarde à gauche, regarde à droite, se dirige vers la porte de la maison, pose la main sur la clenche, pousse la porte et entre comme chez lui. Il appelle :

-Hello, Fleur chérie, me voici… je monte.

J’ai reconnu le visiteur. C’est ledit Romain, la grande gueule des joueurs de cartes. Ce n’est pas un de mes amis, ce n’est pas une vague connaissance de la famille, c’est le fanfaron qui prêchait le vrai pour me faire croire le faux. Persuadé de mon aveuglement, il a annoncé jour et heures des réceptions. Il manquait l’adresse et le nom de la nymphomane. Il appelle « Fleur » par son prénom et cela se passe chez moi !

Par l’arrière-cour j’emprunte la porte de la cave. Avec précaution j’entrebâille la porte de la cave et de l’entrée. Romain est déjà à l’étage et discute avec ma femme. Il parle fort, gronde :

-Qu’est-ce que j’apprends de Raoul ? Tu lui aurais proposé d’arrêter de nous voir, au prétexte que ton bon à rien a des doutes. Tu prétends qu’il t’a examinée de la tête aux pieds mercredi après le départ de Jules. Selon toi il cherchait des traces sur ton corps et si tu n’avais pas réussi à garder ton soutien-gorge, il aurait ment découvert les suçons de Jules sur tes seins.

Justement s’il avait cherché des traces il aurait arraché ton soutien-gorge.

-Pourquoi chacun veut-il signer son passage en signant par une marque visible sur ma chair. Toi tu pince mes fesses et cela fait un bleu qui a du mal à disparaître, Raoul me suce derrière l’oreille et Jules attaque la peau de mes seins. Ou vous cessez vos conneries ou je n’ouvre plus ma porte, vous trouverez une autre conne pour vous soulager les couilles.
-Tu es remontée comme un coucou. Tu oublies que nous pourrions avoir une conversation avec ton Jean. Nous lui expliquerions par le détail les faveurs sexuelles que tu nous accordes. Notre discours vaudrait toutes les petites traces dont tu te plains. Car ces marques peuvent suivre vos ébats conjugaux : accuse-le de ne pas faire attention. Tu l’entendras s’excuser de sa maladresse. Allez, fous-toi à poil, ne perdons pas de temps. Et que je n’entende plus parler d’arrêter.

-Mais si Jean remarque…

-Depuis le temps ! Il y a longtemps qu’il aurait vu et compris s’il devait comprendre que tu le fais cocu. Non, ne t’inquiète pas. Tu as eu la chance de bien choisir ton mari. Avec lui tu mènes ta vie comme tu veux. Tu baise quand tu veux, aussi souvent que tu le souhaites. Bon, ma pipe ; mais qu’est-ce que je vois, tu devais faire raser ces vilaines broussailles au-dessus de ton sexe.

-J’ai encore demandé mercredi et dimanche. Jean dit que c’est la nature et qu’il faut respecter la nature. J’aimerais tant obtenir son accord. A quoi bon le froisser pour une histoire de poils au con ?

-Autrement dit, tu te fous de mes goûts et tu trembles devant lui. C’est mon dernier avertissement. Dans hui jours je viens avec des ciseaux, de la crème à raser et mon rasoir. On verra si tu tiens à moi. Continue à te soumettre et tu te retrouveras seule avec le tyran, privée des services de tes trois amants. Tu te contenteras de tes doigts, de jouets, de concombres ou de carottes pour te faire jouir. Alors tu suces ?

Je suis peut-être aveugle, mais pas sourd.
Romain n’est pas venu vendre une assurance vie à Fleur. Ma femme est soumise à un chantage, redoute que je découvre ses infidélités ; elle obéit. Plus tard Romain sort de son vagin et la retourne La malheureuse doit expier l’audace d’avoir voulu mettre fin aux rapports multiples, Romain force l’entrée de son cul pour la première fois, tout à fait insensible à ses pleurs et cris de douleur. La punition ne me réjouit pas. Je sais ce que je voulais savoir, je peux m’éclipser. Il faut constater que Fleur se fait sauter en plus mercredi et vendredi par deux autres complices.

Chaque fois elle reçoit, se soumet aux fantaisies. Elle jouit assez fort, elle offre de multiples orgasmes. Je n’ai plus entendu parler de représailles, de chantage à la dénonciation au mari. Par contre chacun a insisté pour que disparaisse la toison pubienne et chaque fois Fleur m’a accusé de m’opposer à ses propres souhaits. Elle admet que je suis vieux jeu. Elle ne veut pas me perdre en même temps que ses poils. Une coupe sévère se voit, c’est plus dangereux pour notre mariage que l’adultère qui ne se voit pas. Voilà son échelle de valeurs. Je ne supporte pas ses gémissements de femme en chaleurs et l’expression incroyable de ses orgasmes, je n’assiste jamais, j’écoute puis quand je suis persuadé de sa nymphomanie, je quitte les lieux.

Lundi prochain Fleur aura 36 ans. Son anniversaire tombe au meilleur moment. A force de réfléchir pour dénouer la situation et d’entendre ses amants réclamer la disparition des poils de son pubis, j’ai eu une illumination.

Ce vendredi soir, j’annonce à ma chère épouse que j’ai prévu quelque chose qui lui plaira :

-J’ai pris un rendez-vous chez une esthéticienne. Tu feras enlever tous les poils qui te chagrinent. Voilà la carte de la spécialiste. J’ai payé un pack complet. Pendant une heure entière elle répondra à tous tes désirs. C’est mon cadeau d’anniversaire. Malheureusement il n’y avait qu’une heure disponible dans l’agenda de l’officine.
Le rendez-vous est fixé à lundi de quatorze à quinze heures. Je n’ai pas trouvé mieux ailleurs.

En vérité L’esthéticienne a accepté de déplacer un rendez-vous pour m’accorder cette heure, coûte que coûte. Ensuite j’ai fait disparaître le téléphone de Fleur. Elle a emprunté le mien pour faire les courses du samedi. Pour la calmer je lui ai rappelé de commander un biscuit d’anniversaire.

-Surtout, choisis un e belle pièce. Nous aurons peut-être des visites de ta famille lundi soir. Fais livrer après quinze heures et n’oublie pas les bougies. Je me charge de mettre le champagne au frais.

-Oh ! Merci mon amour. C’est presque trop.

-Ca me fait tellement plaisir. Je souhaite ton bonheur. Je prévois une surprise. Et si nous ne remettons pas la main sur ton smartphone, je t’en offrirai un neuf.

Fleur m’enlace, m’embrasse, remercie encore. Elle voudrait savoir s’il n’y a pas moyen d’avancer le rendez-vous. Ma réponse semble l’ennuyer. Elle prend sa liste de courses et part.

Dans le smartphone, en clair je déniche les adresses de Rom, Jul, Rao. J’enverrai demain, depuis cet appareil, une invitation à « mon anniversaire » le lundi à 14heures quinze.
« Nous fêterons l’événement ensemble. Je compte sur vous trois. On pourrait tenter un gang bang ou une double » Mille baisers. Votre Fleur dévouée, follement amoureuse.

C’est fou. Ils tomberont dans le panneau, ils viendront chez leur folle pour une séance spéciale avec leur salope ! Plus c’est gros, plus ils mordront à l’hameçon. Ils me prennent pour un con… je n’ai pas l’exclusivité de la connerie.

Lundi, Fleur est allée à son rendez-vous. Elle n’a pas attendu que je change d’avis. A 14h15, la porte d’entrée s’ouvre sur les trois gaillards. Ils entonnent le traditionnel « Joyeux anniversaire » et perdent leur voix quand je me montre en haut de l’escalier.

-Entrez, entrez, chers amis. Merci d’avoir répondu à l’invitation.
Ma femme vous réserve une surprise. Elle reviendra bientôt du salon de son esthéticienne. J’ai cédé à son désir de se faire raser ou épiler.

-Mais..

-Je sais votre relation particulière avec Fleur. Les choses étant ce qu’elles sont, j’ai décidé de lui offrir un cadeau extraordinaire en cette occasion. Voulez-vous m’aider à donner un cachet merveilleux à son anniversaire ? Oui, bien sûr.

-Ah ! Toi alors. Tu es notre pote pour toujours. Le gang bang, c’est vrai ? Tu es d’accord, tu feras avec nous ?

Je vous explique. Vous allez vous cacher dans une chambre. Vous vous mettrez à poil, prêts à intervenir au signal. Fleur revient, je demande à voir le résultat. Elle se déshabille pour me remercier. Je lui promets une surprise si elle accepte de fermer les yeux et de porter un bandeau pendant que je lui ferai l’amour. Dès la mise en place du bandeau je dirai « Merci, que tu es belle ! » A ce moment Jules prendra ma place et la tringlera debout contre la table. Les deux autres regarderont en attendant leur tour. Je demanderai un changement de position, une levrette contre le canapé Raoul s’y collera. Je voudrai qu’elle me chevauche, elle me grimpera dessus émerveillée par mon endurance. Au bout d’un moment Romain tu viendras la sodomiser et nous réaliserons la fameuse double dont elle rêve sans doute. Elle comprendra que je ne suis pas seul, jettera le bandeau et aura le bonheur de vous trouver présents. Vous chanterez « Joyeux anniversaire ». Elle acceptera ce cadeau de son mari. Je pourrai me retirer et vous disposerez d’elle comme bon vous semblera.

- Tu es formidable ou fou. Je marche
- Moi aussi
- Moi aussi. Tu nous donnes feu vert ? Elle se souviendra de son anniversaire
- Ah ! ! Si ma femme pouvait faire pareil.

Mes complices vont se préparer. Fleur perd ses pétales, exhibe son clitoris pistil avec fierté, le titille pour m’exciter. Puisqu’elle a décommandé Romain depuis le salon de beauté par sms, elle se contentera de moi. A l’annonce d’une autre surprise, elle saisit le bandeau, l’applique sur ses yeux. Je la penche sur la table du séjour, je lui écarte les pieds. Jules entend mon « MERCI ! » Il arrive bite en main, bien droite, prend position, envoie sa trique en profondeur d’un seul coup. Le cri de surprise de ma femme ne l’arrête pas. Il défonce ardemment, pompe, dure, obtient un orgasme, envoie son sperme.

-Oh ! Mon amour comme tu es bon et fort. Formidable. On recommencera ?

- Viens, laisse-moi te guider vers le canapé. Agenouille-toi, s’il te plaît, pour une levrette, je te promets un plaisir au moins égal.

Raoul ne se fait pas prier. Il est plus endurant que le premier, l’orgasme de Fleur relance l’assaut. Au retrait le sperme s’évade de l’abricot mûr.

-Mais chéri, tu vas t’épuiser. Je dois vraiment te chevaucher ?

-Pourquoi ? Tu ne me trouves pas assez dur et raide ? Viens sans peur, pose ta chatte sur ma queue et laisse-toi descendre. Ne prends pas plus de précautions que nécessaire. Ton vagin est parfaitement lubrifié. Bouge, monte et descends, fais-moi jouir encore. Dis-moi que tu m’aimes
-Je t’aime, je t »adore mon Jean chéri

- Jure-moi que tu n’aimes que moi.

-Je le jure, je n’aime que toi mon Jean adoré

-Es-tu fidèle à ton serment de n’aimer que moi ?

-Quelle question ! Bien sûr tu es mon seul amour. Mais… Aie, non !

Romain l’a prise par le cul et frotte sa verge contre la mienne. Comme prévu le bandeau traverse la pièce. Fleur crie :

-Qui sont ces gens ?

-Ne reconnais-tu pas tes amants du lundi, du mercredi, du vendredi ? Ils sont venus partager le gâteau d’anniversaire et ma femme. Je vais ouvrir la porte au livreur puis je servirai le champagne. Vous trois montrez à Fleur tout votre amour. +

Aux protestations violentes de la femme succèdent de nouvelles plaintes. Je dépose le biscuit sur la table, je dispose les flûtes, je verse le champagne et le smartphone retrouvé filme l’orgie de ma femme bourrée par tous les orifices, qui me fixe avec ravissement. Je laisse une deuxième bouteille de champagne sur la table. C’est la fête, qu’ils boivent, qu’ils baisent. Je sors prendre l’air. Demain j’enverrai une vidéo de l’anniversaire aux femmes de ces énergumènes.

A minuit, le lendemain du piège, je rentre chez moi. Fleur dort, nue, échevelée, épuisée. Que dira-t-elle au réveil ? Qu’elle n’essaie plus de me donner des ordres. Elle a eu sa ration, sa fleur a été arrosée, soûlée de sperme. A elle de savoir choisir. Je ne tolérerai plus le plus petit reproche. Si je ne lui suffis plus, qu’elle parte.

Nous fêtons nos noces d’or.

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