Mon Retour En Algérie (1)

L’échange universitaire.

Par chance, même s’ils n’étaient pas très nombreux, certains Algériens n’oubliaient pas la France, qui avait été leur « pays » pendant plus de 130 ans, de Charles X jusqu’en 1962, et je dois l’avouer à ma plus grande honte, une grande partie de mes compatriotes ne s’était vraiment pas super bien conduits vis-à-vis des autochtones, mais hélas, c’était l’époque, contestable certes, mais difficile à juger avec nos yeux aujourd’hui.

Quoique il en soit, une partie des algériens restait proche de la France, qui même si elle lui reprochait ses excès, savait aussi reconnaître ce qu’elle avait apporté au pays, surtout à Oran, dont la culture occidentale, espagnole et française, restait fermement incrustée.

Pour revenir à cet entretien à Alger, avec le Ministre de la culture, accompagné de Karim, je n’en menais pas très large, je ne savais pas de ce dont il voulait m’entretenir.

« Marc, je crois savoir que l’association Nice-Oran est très active, que les échanges se passent très bien et que Toi, tu t’es super bien intégré dans notre pays, avide d’en connaitre toute sa culture. »
« Monsieur le Ministre, quand le début de ce conflit entre nos deux pays a surgi, je n’étais même pas au monde. J’ai eu la chance de connaitre Lucie, née à Oran, qui m’a expliqué que la vérité n’était pas ment celle qui était écrite dans nos livres d’histoire, ainsi que Karim et sa famille qui ont été des guides parfaits. »
« Et alors Marc, ton opinion maintenant ? »
« Je pense que vous la connaissez, Monsieur le Ministre, Karim vous l’a certainement décrite. »
« Je voudrais mettre en place une coopération Franco-Algérienne, à Oran d’abord, où des étudiants de nos deux pays pourraient échanger, leurs cultures et leurs langues. »
« Je trouve votre idée excellente Monsieur le Ministre, et je suis totalement prêt à y participer. »
« Tu accepterais d’appendre l’arabe et d’aider nos élèves en français ? »
« Monsieur le Ministre, durant tout ce mois dans votre pays, j’ai toujours reçu un accueil hyper chaleureux, Karim et sa famille ont tout fait pour ça, ils m’ont appris tout ce qu’ils pouvaient de leur culture.

»
« Tu acceptes alors Marc ? »
« Bien sûr Monsieur, mais je ne sais pas trop comment pourra se passer. »

Il m’a alors tendu un document officiel, une carte de séjour permanente en Algérie, me dispensant de toute demande de visa pour le moindre de mes séjours dans ce pays ainsi qu’une sorte d’homologation pour y enseigner le français.

« Allez… File…Tes parents sont d’accord, j’en ai parlé avec eux avant notre entretien, et tu seras inscrit à la Fac d’Oran à la rentrée. »
« Mais, je dois retourner en France dans 4 jours… !!! »
« Oui, il le faut, le temps que tout soit mis en place, mais je te rassure, comme tes diplômes sont validés et que tes parents sont d’accord, ça ne va pas durer très longtemps. »
« Et je vais loger où à Oran ? »
« Tu as droit à une chambre universitaire, qui est déjà prévue, mais tu pourras aller chez Karim quand tu veux. Alors pourquoi changer, sauf si tu le souhaites ? »

En sortant du Ministère, j’étais complètement abasourdi… Quand le l’ai vu… !!! Mon Rachid était là, m’attendant, avide de connaitre la réponse de cet entretien.
« Filez les garçons, j’ai plein de choses à faire. Au fait Rachid, tu penses que tu dois aller vérifier l’appartement de ta tante qui est à Tamanrasset en ce moment ? »
« Oui Papa… tu viens avec moi Marc ? »
« Tiens Rachid, de l’argent pour le train vous rentrez quand vous voulez, mais attention qu’il ne rate pas le bateau… Marc a envie sans doute de connaitre Alger, je pense. »
A peine arrivés dans l’appartement de sa tante, il m’a pris dans ses bras, me caressant de partout, m’embrassant « jusqu’aux amygdales ». Je retrouvais mon homme, son odeur si virile, ses poils qui me rendaient fou et sa barre qui prenait de plus en plus l’ampleur sur mon ventre. Avant même que j’aie eu le temps de lui raconter quoique ce soit, il avait enlevé son T-shirt, posant mes mains sur sa poitrine velue et il appuyait sur mes épaules pour que ma bouche se trouve au niveau de son sexe, bandé à mort.
Il mourait d’envie que je le suce, autant que je mourais d’envie de me régaler de la saveur envoutante de son membre imposant.
Je l’ai engouffré d’un appétit vorace, le léchant de ses couilles poilues et pleines jusqu’à son gland proéminent, enfonçant le plus que je pouvais jusqu’à ma gorge. Ses mains ne restaient pas inactives, malaxant mes fesses avec de douces caresses sur ma fente. Il n’a pas tenu longtemps à ce rythme me faisant offrande son miel que je dégustais à petites gorgées, pour ne rien perdre de ce doux nectar.
Privilège de la jeunesse et surtout, puissance de son désir, son sceptre avait conservé toute sa vigueur. Il m’a très vite déshabillé, allongé sur le canapé, ses jambes puissantes écartant mes cuisses.

« Je veux ta chatte, je vais te défoncer tellement j’ai envie de toi. »
« Tu l’as mise en feu mon Chéri, elle ne demande que ça. »

Comme à son habitude, il m’a pris à trois reprises, dans toutes les positions pour que je sente au plus profond de moi, chaque millimètre de ce merveilleux morceau de chair qui nous permettait de ne faire qu’un. Qu’il était beau quand il jouissait dans moi, la crispation sur son visage, sur tout son corps qui exsudait toute sa testostérone et ses phéromones de mâle dominant.
C’est fou comment ses possessions pouvaient être aussi violentes, accouplements aussi sauvages, alors qu’il était d’une tendresse inouïe envers moi. Même quand il me défonçait à grands coups de bite, ses mains et sa bouche me couvraient de caresses et de baisers. Le rapport entre nous était clair, l’amour était intense, mais il restait, en sexe, le mâle dominant et moi la femelle soumise, ce qui me satisfaisait pleinement.
Merci quand même au stock de pommade ramené de Tamanrasset.

Nous sommes restés à Alger jusqu’au lendemain soir, alternant les visites de la ville, la vue magnifique sur la baie du haut de la colline où allait être construit un Monument, de repas pris dans des « Street Food » arabes (Le mot n’existait pas encore), que mais nous amenions souvent à la maison, surtout quand je voyais son short se tendre d’une manière quasi indécente, signe qu’il n’avait pas la patience de manger dehors.

Je vous laisse imaginer le nombre de fois où j’ai été à lui pendant ce court séjour dans la capitale, il aurait fallu un fleuve pour parvenir à étancher la soif que nous avions l’un de l’autre. Jamais je n’avais connu Rachid aussi puissant, aussi demandeur, j’avais pas assez de doigts pour compter les moments d’amour et de fusion partagés. (Encore merci à la pommade… !!!!)

J’avais quand même réussi à lui décrire la teneur de mon entretien avec le Ministre et son père, et surtout, ce qui allait en découler, le rassurant quant à mon retour dans quelques semaines.
En préparant nos affaires pour rejoindre la gare et prendre le dernier train pour Oran, ce monstre de virilité m’a serré dans ses bras et a fondu en larmes.

« Tu vas me quitter mon Marc adoré, t’éloigner de moi…. Je vais te perdre. »
« Mais c’est provisoire Rachid, c’est très nouveau cet échange, il faut le temps de tout mettre en place. »
« Et si ça se faisait pas ? »
« Dis-moi Chéri… Tu mets en doute la puissance du Ministre, non seulement de la Culture mais aussi de l’Enseignement, pour m’avoir fait une promesse qu’il n’aurait pas été sûr de pouvoir tenir ? »
« Tu sais, dans mon pays, on n’est jamais sûr de rien. »
« Peut-être, mais je pense avoir quelque chose en plus… !!! »
« Ah oui ? et quoi donc ? »

J’ai mis alors sous ses yeux ma carte de séjour permanente, en arabe et en français, dont j’avais complètement oublié de lui en parler et qu’il a scrutée, surtout du côté arabe, que je n’avais pas franchement regardé.

« Tu vois ce petit signe en rouge, en haut et à gauche ? »
« Oui, je vois. » Mais pour moi, à l’époque cela ne représentait que des pattes de mouche, incapable d’en distinguer les moindres lettres.
« Il veut dire que tu es un invité privilégié en Algérie, (Un VIP comme on dirait maintenant), tes séjours sont libres, et l’Armée, la Police et la Douane, te doivent une protection totale. »
« Mais j’ai fait quoi pour ça ? »
« Je connais le Ministre, mon père m’en parle souvent et il souhaite vraiment un rapprochement avec la France.
A ses yeux, il pense que tu l’as initié et que tu vas le concrétiser et il est persuadé que tu en es parfaitement capable et je crois qu’il veut t’en donner tous les moyens. »
« S’il savait à quel point j’aime le rapprochement Franco-Algérien… !!! »

Nous n’étions pas très en avance, mais pas trop en retard non plus, et lorsque Rachid m’a renversé sur la table, me prenant à la hussarde, j’ai vite compris ce qu’il entendait, du moins pour nous deux, de cette fameuse fusion entre nos deux peuples que je sentais bien ancrée en moi.

A la gare d’Oran, Karim et Lucie nous attendaient sur le quai. Lucie voulait dîner seule avec moi au restaurant, en promettant à Karim qu’elle me ramènerait en Taxi à la maison. Se sentant responsable de moi, elle voulait connaitre la teneur de mon entretien à Alger et si tel était vraiment mon choix. Elle m’a dit aussi qu’elle avait eu un peu de mal à convaincre mes parents quant à cet échange, si innovant à l’époque, mais qu’elle était parvenue à les rassurer. D’abord, il n’était que pour un an, renouvelable si je le souhaitais mais aussi que je pouvais aussi rentrer en France à tout moment. De plus, elle a mis en avant la droiture de Karim, adjoint du Ministre et de sa famille, hyper proche du Gouvernement, (Surtout de leurs formidables sexes, pensais-je alors en moi-même). Une fois tous ces détails réglés, elle m’a raccompagné chez eux, partageant le thé, bien sûr, leur confirmant l’accord plein et entier de chacun d’entre nous.

Rachid était fébrile pendant toute cette discussion, ne tenant pas en place, et son père, en raccompagnant Lucie à la porte, nous a dit :
« Vous devez être épuisés les garçons… Allez-vous coucher. »
En me déshabillant, j’ai trouvé un petit mot dans ma poche, écrit en arabe que je ne lisait pas à l’époque.

« ça veut dire quoi ? »
« Les premiers mots que je t’apprendrais en arabe. »

Je me suis lové contre lui, chacun de ses poils sur mon corps, ses doigts sur ma fente pour en ouvrir l’accès à son fabuleux membre d’amour, me réveillant, le matin, encore rempli de lui.
La journée a été bien occupée, car même si mes bagages ne prenaient pas beaucoup de temps à préparer, un repas d’adieu était prévu le soir même par l’Association, avant que nous embarquions, vers 22h.

Au moment du départ, chacun de nous embrassait, avec fortes effusions, leurs correspondants Oranais. Je n’arrivais pas à me détacher des bras de Karim, Samira et Imane, tout en sachant que j’allais très vite les retrouver, mais quand même.
Rachid m’a enfin serré contre lui, comme un « frère », il ne pouvait pas en être autrement, en murmurant à mon oreille :
« Tu me seras fidèle ? »
« Tu en doutes ? »
« Non… »

En me lâchant, il avait glissé un papier dans ma main, avec les mêmes mots écrits en arabe, mais cette fois-ci avec la traduction.
Je t’aime vraiment.

C’est en pleurant que j’ai franchi la passerelle de ce maudit bateau qui me ramenait en France, en ayant franchi la douane en un clin d’œil dès que j’ai présenté ma carte.














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