Une Jeunesse 2.0 (2/3)

Le vendredi soir, Manon se prépare dans la plus grande discrétion. Elle se maquille très élégamment, enfile une robe noire satinée et prend la route du Pyramide. Manon était belle, distinguée et avait une légère boule au ventre. Elle se présente à l’arrière de l’établissement, comme à son habitude, et frappe à la porte du bureau de Paul. Mais c’est un autre homme qui lui ouvre la porte. Celui-ci lui saisit fermement le bras et l’entraîne à l’intérieur.
- Alors c’est toi Manon ? Tu veux jouer à la grande c’est ça ?
L’homme pousse la jeune femme vers une pièce adjacente, sans perdre son ton menaçant :
- Alors tu veux te faire baiser ? Ça tombe bien, ici on adore les petites putes dans ton genre.
Il pousse Manon à l’intérieur de la pièce ou sont déjà réunis une quinzaine de personnes. Plusieurs femmes sont présentes, certaines masquées ; les hommes commencent à entourer Manon, qui se laisse faire, envahie par le plaisir et l’envie.
Ils sont quatre hommes autour d’elle, assez beaux, bien présentés, mais sûr de leur fait. Ils sortent chacun leurs sexes bien tendus et les approchent de la bouche de Manon. Celle-ci ne se fait pas prier et les engloutis du mieux qu’elle peut. Elle ne maitrise guère son geste, ce sont ses amants qui lui imposent le rythme :
- On va te baiser la bouche, petite chienne, entend-elle. Et effectivement, elle ne peut que subir la fougue de ses amants.
Pendant plusieurs minutes, elle va passer de sexe en sexe, les hommes lui imposant plusieurs gorges profondes qu’elle exécuta sans ciller.
Un homme la relève alors et glissa sa main sous sa robe, Manon sent ses doigts parcourir ses fesses, l’excitation monta encore d’un cran. Quelqu’un ouvre sa robe, dégrafe son soutien-gorge et retire son string, Manon se retrouve nue au milieu de ce groupe.
Les quatre hommes parcourent son corps de leurs mains pendant que plusieurs couples observent la scène, ce qui renforce le sentiment de soumission de Manon.

Les hommes jouent avec ses gros seins dont les pointes sont toutes dures, elle sent les mains s’approcher de son pubis délicatement épilé. Manon ressent une sensualité qui n’en est pas puisque les hommes usent plutôt de gestes virils et brutaux. Elle sent le regard de tous ces couples sur elle, elle est l’objet de convoitise, elle ne s’appartient plus.
C’est de cette manière que Manon est retournée, mise à quatre pattes, le fessier relevée. Pendant qu’elle prend un sexe en bouche, elle sent les verges s’approcher d’elles et effleurer ses fesses.
- Tu t’es déjà fait enculer Manon ?
Bien sûr Manon n’avait jamais essayé cela, mais elle n’a pas le temps de répondre qu’elle sent des doigts caresser son petit trou. Elle se laisse faire, se concentrant sur sa fellation, jusqu’à ce qu’elle sente une verge pénétrer son intimité. Manon crie fort, autant par douleur que par plaisir.
Elle sent son anus s’ouvrir sous les coups de verges de ses amants. Pendant de longs instants, Manon encaisse les sodomies de plus en plus brutales, elle gémit, crie, mais prend un plaisir fou.
Ce plaisir est autant physique que lié à la situation. Elle voulait être soumise, maltraitée, elle vivait cela.
Son anus est béant, les verges y rentrent maintenant sans opposition, mais Manon ne pense plus à rien. Elle est le jouet sexuel du soir et cela l’excite. Tour à tour, le beau fessier de Manon reçoit l’ardeur de ces messieurs qui, sans ménagement aucun, sodomise la belle.
Puis, dans l’élan, chacun répand sa jouissance sur les reins de Manon, qui voit l’excitation dans les yeux de ceux qui l’entourent. La pièce se vide, Manon est à même le sol, souillée, fatiguée mais comblée. Elle vient de connaître ce qu’elle cherchait, elle vient de découvrir des plaisirs et comportements insoupçonnés en elle.
Une porte dérobée s’ouvre au fond de la pièce, et Paul apparait, lui faisant un signe discret.
- Ca va Manon ?
Paul lui tend une serviette et l’accompagne jusqu’à une vaste salle de douche ou Manon peut, seule, reprendre des forces…
Manon n’a pas envie du café que lui propose Paul, elle préfère rentrer, perdue dans ses pensées.

Ce n’est que le lendemain qu’elle prend le temps d’envoyer un message à Paul :
Cool hier soir ! Bien sûr pas un mot ! J’ai pris cher, mais c’est ce que je voulais… Je te rappelle !






C’est maintenant que la solitude se fait la plus pesante. Quelques jours après, Manon aimerait partager son expérience, raconter ce qu’elle vient de faire. Mais à qui ? Il n’y a que Camille, mais comment va-t-elle le prendre ? C’est quand même une aventure extrême et Camille ne va peut-être pas être aussi ouverte…
Mais tant pis, Manon se jette à l’eau un mercredi après-midi et explique son aventure à son amie :
La solitude, l’envie de relation charnelle, la rencontre avec Paul, Manon explique tout, mais en omettant volontairement les détails crus, histoire de ne pas effrayer son amie. Camille est compréhensive, elle aussi se trouve seule, mais pas de là à sortir en club !
Manon lui confie alors avoir demandé à Paul de lui organiser une nouvelle soirée spéciale :
- accompagne-moi si tu veux, tu verras, ce n’est pas ce que tu crois !
- Mais tu sais ce que tu vas faire ?
- Non, tu fais part de ton fantasme à Paul, et tu te laisses guider !
Camille est sceptique et pas très emballée, mais Manon souhaite retourner au Pyramide dès le samedi suivant, c’est vu avec Paul…

Le samedi, Manon tourne en rond toute la journée, elle s’est maquillée discrètement, à revêtue un nouvel ensemble de lingerie satiné du plus bel effet et reçois à vingt heure, avec surprise, le message suivant :
« Attends-moi, je viens avec toi, Camille »
Les deux amies se retrouvent chez Camille, qui accueille Manon avec sourire :
- Je ne sais pas si c’est bien de t’accompagner, mais tu m’as donné envie de voir ça de plus près !
- N’ai pas peur, ça va être sympa ! Je vais juste prévenir Paul !
« je viens avec une copine, un truc soft sera plus adapté ! A tout à l’heure »