Céline (4)

Le mois d’août tirait à sa fin. Avec lui, les vacances se terminaient. Céline se préparait à la rentrée.
Sa vie avait changé depuis la fin du mois de juin et ce voyage de fin d’études décidé à la dernière minute et qui avait réveillé sa sexualité. Elle avait couché avec Sébastien, un élève de Terminale, masturbé François un autre élève durant son sommeil, et partagé un robuste espagnol avec Josette. Tout ça en une semaine. Elle n’avait pu attirer le jeune François dans sa chambre, celui-ci étant fidèle à sa petite amie. Heureusement, tous les élèves ayant eu leur bac, ils poursuivraient leur parcours en université. Elle ne les croiserait pas au lycée ce qui aurait pu être gênant….
Sébastien lui avait promis de venir la voir pendant les vacances, mais elle ne l’avait plus revu depuis le retour d’Espagne. C’était sans doute mieux ainsi. Céline avait écumé les discothèques de la région au mois de juillet et multiplié les aventures d’un soir. Elle était partie dans la famille en août se reposer et préparer la rentrée.
Elle enseignait l’histoire-géographie dans un petit lycée privé, fréquenté par les s des classes aisées. Pourtant la discipline y était telle que ceux qui essayaient de faire les malins avaient terminé leur scolarité au lycée public voisin nettement moins côté. Il en était probablement de même pour les enseignants. Céline avait craint que ses incartades espagnoles remontent à l’oreille de la direction, mais elle avait su rester prudente et ni Josette ni Sébastien n’avaient vendu la mèche. Et puis avec Denis Brun, l’autre enseignant présent en Espagne et qui avait goûté à la petite Josette, ils étaient convenus de se couvrir mutuellement.
Céline avait « hérité » de deux classes de seconde, de deux classes de première et d’une de terminale. C’est dans cette dernière qu’elle retrouva Karine, la petite amie de Josette. Josette qui lui avait dit combien Karine fantasmait sur Céline. Dès le premier jour, Céline avait senti le regard de Karine posé sur elle.

Et plus précisément sur son visage, ses seins et ses jambes. Un regard de braise qui la dérangeait mais qui la troublait. Karine avait les cheveux châtain clair, tombant sur ses épaules, les yeux marrons, une poitrine ni trop effacée ni trop grosse. Elle avait l’allure sportive et devait mesurer un peu plus d’un mètre soixante. Elle s’habillait souvent en jupe, s’asseyait au premier rang, et buvait sa prof des yeux. Souvent, elle gardait les cuisses disjointes, et plusieurs fois Céline, troublée, avait aperçu sa culotte. Quand elle surprenait le regard de sa prof, Karine souriait. Elle avait ferré sa proie. Son attente se concrétiserait bientôt. Elle ferait l’amour avec sa jolie prof.
Les regards insistants de Karine troublaient de plus en plus Céline. Ce vendredi, à midi, Céline rentra chez elle et se changea. Elle mit une jupe noire assez ample arrivant juste au-dessus des genoux, des bas autofixants gris et des chaussures avec de discrets talons. Elle n’avait que deux heures de cours dont la deuxième avec la classe de Karine.
Au cours de la première heure elle surprit quelques regards appuyés autant masculins que féminins mais passa la plupart du temps assise derrière son bureau, protégée des regards. Le temps lui semblait avoir ralenti. Elle sentait son sexe s’humidifier.
La deuxième heure allait commencer. Céline était un peu nouée. Les élèves entrèrent. Karine la regarda avec un petit sourire. Elle s’assit à sa place au premier rang. Sa jupe remonta à mi cuisses et elle ne fit rien pour tirer dessus. Au contraire, les yeux braqués sur Céline, elle écarta largement les cuisses. Céline ne pouvait détacher son regard du spectacle. Elle distinguait nettement la culotte blanche sous les collants.
Céline fit cours comme si rien n’était. Elle s’assit au bord du bureau. Karine fixait ses jambes. Le regard de Karine l’électrisait. Céline n’osa pas aller plus loin. A la fin du cours, Karine s’arrangea pour être la dernière. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent seules.
Karine alla fermer la porte. « On a dix minutes. Le temps de la récré. Josette m’a raconté. Tout raconté. Tu me fais fantasmer. Tu me plais. Tu m’excites. Je veux faire l’amour avec toi. » Karine se laissa tomber à genoux devant Céline. Elle attrapa l’ourlet de la jupe et la retroussa. « Oh putain, tu as des bas. Ce que tu es sexy. C’est super excitant » Elle plaqua son visage sur le bas ventre de l’enseignante. De ses deux mains elle abaissa la culotte. Elle embrassait le sexe offert, enfonçant sa langue dans la vulve inondée aussi loin qu’elle le pouvait. Céline se laissait faire. Elle sentait le plaisir monter rapidement. Un plaisir qui déferla d’un coup, la submergeant. Elle jouit brutalement en plaquant la tête de Karine contre son sexe, se retenant pour ne pas tomber.
« La vache ! Tu devais être superexcitée pour jouir comme ça en moins de deux minutes. Tu me plais trop. Je sais que tu n’as plus cours. Que tu vas repasser par la salle des profs et rentrer chez toi. Je te rejoins dans une demi-heure. On va passer un bon moment toutes les deux. J’ai hâte de te voir nue, juste avec tes bas. Hâte de jouir de toi. Tu ne peux pas savoir comme je mouille. Tiens, soulève les jambes une après l’autre. Je garde ta culotte. Elle est toute mouillée. Je te la rendrai ce soir. Comme ça tu vas te balader sans culotte dans le lycée. Il parait que tu l’as fait à Tolède avec une jupe courte. Tu ne le sais pas mais il y en a plein qui se sont rincés l’œil. Allez, je file. A très vite Céline chérie. »
Céline émergea lentement. Elle était adossée au bureau. Seule dans la salle de cours. Elle reprenait lentement ses esprits. Sa respiration se calmait lentement. N’eut été la brûlure de sa vulve trempée elle aurait pu croire avoir rêvé. Elle venait de jouir dans sa salle de cours sous la langue démoniaque de sa jeune élève. Elle ramassa ses affaires et sortit de la salle. Elle passa par la salle des profs, heureusement vide et gagna le parking pour rentrer chez elle.

Elle venait de rentrer. Elle s’assit sur le canapé. Elle savait que Karine, qui assurément connaissait son adresse puisqu’elle ne lui avait pas demandée, la rejoindrait très vite. Un bruit de moteur la renseigna. Karine avait garé son scooter devant l’entrée. Céline lui ouvrit, la fit entrer et referma la porte. Karine se jeta à son cou, investissant sa bouche avec sa langue. Les deux femmes oscillaient sur place, frottant leurs corps l’un contre l’autre, mélangeant leurs salives. Karine glissa ses mains sous le pull de Céline et remonta dans son dos en la griffant langoureusement. Une chiquenaude et elle fit sauter l’attache du soutien-gorge. Elle emprisonna les seins de la jeune prof puis pinça doucement les têtons. Rapidement, Céline sentit le pull passer par-dessus sa tête tandis que la bouche et les mains de Karine prenait possession des globes aux pointes tendues. De son côté, Céline avait dégrafé la jupe de Karine qui tomba à terre. Elle caressait les fesses de l’élève, ses doigts glissant sur le nylon. Les vêtements des deux femmes tombaient les uns après les autres. Elles se retrouvèrent dans le salon, allongées sur le canapé, continuant à s’embrasser à pleine bouche. Céline avait gardé ses bas. Il ne restait plus à Karine que ses collants. « Bouffe moi la chatte » lui ordonna Karine en s’allongeant sur le tapis. Céline rampa entre les cuisses écartées et posa sa bouche sur le renflement pubien. Elle tira sur l’élastique, emportant collant et culotte. Le sexe de Karine était lisse. Céline posa sa bouche dessus et, langue tirée, entreprit la découverte du puits d’amour de sa partenaire. Elle suçait à présent le clitoris, l’aspirant aussi fort qu’elle pouvait. Elle s’enivrait du parfum de Karine. Elle pénétra la vulve de deux doigts. On n’entendait plus dans la pièce que le bruit de succion et le clapotis du sexe trempé mêlé aux gémissements de Karine. « Oh. Tu me fais du bien… c’est bon… ça fait un an que je flashe sur toi… un an que j’ai envie de toi…que Josette est obligée de me calmer… je pensais que je ne t’aurais jamais…et puis fin juin Josette m’a raconté votre voyage en Espagne….
comment elle t’a surprise dans le dortoir des garçons… quelle salope … nue au milieu du dortoir… comment tu as allumé le chauffeur de bus…comment il t’a baisé…comment tu as joui …comment tu t’es occupée de Josette…. Je savais que je t’aurais comme prof cette année…je pensais pas que ça se ferait si facilement… mais cette après-midi…tu as mis une jupe…tu as maté mes cuisses…. c’était gagné… oh…tu lèches bien…tu as joui en deux minutes…dans ta classe… tu es une chaude….. mets-toi à quatre pattes que je te bouffe le cul…ensuite on fera un soixante-neuf pour s’envoyer en l’air ensemble… oh ton cul…. laisse-moi te faire une langue…laisse toi faire…c’est bon… oh oui…oh comme tu es bonne…. »
Céline sentait la langue de Karine agacer son anus, elle sentait les mains de la jeune fille agrippées à ses hanches. Elle sentait son sexe se lubrifier. Elle se dégagea, sourit à Karine et l’allongea sur le dos. Se plaçant par-dessus elle, elle parcourut son corps avec sa langue, s’attardant sur les endroits sensibles. Elle joua ainsi pendant une dizaine de minutes. Puis elle se releva et entraina la jeune fille dans sa chambre. Elles s’abattirent sur le lit douillet, enlacées, s’embrassant passionnément, seins contre seins, sexe contre sexe. Elles se mirent tête-bêche, et les langues aidées des doigts entreprirent de dévaster les sexes offerts. Bientôt on n’entendit plus que des gémissements, des cris rauques, des respirations haletantes. Elles jouirent plusieurs fois, émerveillées du plaisir répété. Quand elles se désunirent, la nuit était tombée.
Karine s’était rhabillée. Avant de quitter la maison, elle embrassa Céline tendrement, caressant une dernière fois le corps nu. « Tu reviens quand ? » lui murmura Céline. « Tu as envie de me revoir ? » lui répondit Karine. « Oh oui…j’en ai tellement envie. Je donnerais n’importe quoi pour revivre cette soirée avec toi. » « Vraiment, n’importe quoi ? Bon et bien comme on se voit en cours le vendredi après-midi, à partir de la semaine prochaine, je te veux en jupe, sans culotte ni soutien-gorge. Et tu m’obéiras. Tu feras tout ce que je te dis. Compris ma petite pute adorée ? Sinon tu ne me reverras plus. »
La porte se referma. Céline s’adossa au mur de l’entrée, frémissante. Elle savait déjà qu’elle obéirait à Karine. Elle se sentait sans volonté face à ses exigences. Oui, tout pour revivre ces moments intenses.

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