Céline (5)

Céline se réveilla ce samedi matin peu après neuf heures. Un pâle soleil d’automne filtrait au travers des rideaux. Elle étira son corps nu sous les draps. Elle repensa à la veille. A la visite de Karine, son élève, en milieu d’après-midi. A Karine qui n’était repartie que tard le soir. A leurs étreintes enfiévrées, fougueuses et tendres, aux orgasmes qui s’étaient succédés. Combien de fois les doigts, la bouche, la langue de Karine l’avaient-elles fait jouir ? Elle ne pouvait le dire. Sans doute une bonne dizaine de fois…. Elle sentait encore le goût de la jeune fille…. Elle n’était pas amoureuse, mais pourtant elle ne rêvait que d’une chose. La revoir et recommencer, refaire l’amour avec elle. Karine lui avait promis qu’elles se reverraient. Le vendredi, après la classe. Karine qui lui avait dit qu’elle ne devrait plus porter de sous-vêtements lors de leurs retrouvailles. Karine qui lui avait promis de s’occuper d’elle, fusse en la surprenant. La semaine serait longue à devenir vendredi et elle souffrait par avance de croiser Karine au lycée et de ne pas pouvoir lui manifester son envie.
Elle passa le weekend à flemmarder. Son envie tournait en boucle. Une envie sourde qui se localisait au niveau de son bas ventre et irradiait jusqu’à la pointe de ses seins. Elle résista à l’envie de se masturber. Elle sentait son sexe mouiller au fur et à mesure que les heures s’égrenaient. Il allait être seize heures. Son téléphone vibra. Elle l’ouvrit fébrilement. Un message vidéo s’afficha. Le texte se résumait en trois cœurs rouges. Elle lança la vidéo. Elle reconnut immédiatement Karine et Josette. Les deux jeunes filles étaient nues et se masturbaient mutuellement. Les gémissements entrecoupaient les soupirs. Lentement elles atteignirent le point de non-retour, se contorsionnant en criant leur plaisir.
« Coucou Céline ». Elle reconnut la voix de Josette. « Tu vas bien ? Tu vois, nous ça va. On s’occupe bien. Et toi ? Karine m’a raconté votre soirée.

Bah dis donc ma salope, tu as pris cher. Et ce n’est que le début. Tu verras elle va bien s’occuper de toi. Ton petit minou va être bien occupé ! En attendant, si notre petit film t’a plu, désolée, on n’est pas là et il va falloir que tu te termines à la main sur ton canapé. Vivement bientôt qu’on soit toutes les trois. Allez bisous ma chérie. » Céline regarda une nouvelle fois la petite vidéo. Elle retroussa sa jupe sur ses hanches, se débarrassa de sa culotte et glissa deux doigts dans sa vulve inondée. Elle ferma les yeux. Elle se repassa le voyage en Espagne, elle se revit nue dans le dortoir des garçons, masturbant le jeune François endormi, puis allongée sur le lit, besognée par les coups maladroits de Sébastien, puis prise en levrette par le robuste chauffeur de car au mandrin imposant. Se superposèrent les images de la langue de Josette puis de celle de Karine sur son sexe. Le plaisir montait. L’orgasme la saisit d’un coup. Elle cria son plaisir, son corps se tendit puis elle retomba inerte. Elle émergea lentement. Depuis trois mois sa vie avait changé. Le sexe prenait de plus en plus de place. Elle réalisa qu’elle aimait autant les filles que les garçons, et qu’elle avait besoin de jouir. Que lui réservait Karine vendredi après les cours ?
La semaine passa. Céline était tout à ses cours. Elle croisa Karine plusieurs fois. Celle-ci semblait devoir l’ignorer. C’était terriblement frustrant pour l’enseignante mais au moins cela n’attirerait pas l’attention. Céline s’était remise à porter des jupes. Elle s’apercevait qu’elle prenait plaisir à montrer ses jambes. Elle surprit régulièrement des regards, essentiellement masculins sur ses jambes. Elle se sentait parfois troublée. Un élève de première la troublait tout particulièrement. Il s’appelait Hugo et son corps mince et musclé était mis en valeur par des vêtements serrés. Céline s’imaginait dans ses bras. Ce serait particulièrement bon.
Le vendredi arriva. A midi, Céline rentra chez elle, avala rapidement son déjeuner et se prépara.
Elle se débarrassa de son soutien-gorge et camoufla sa poitrine sous une chemise ample qu’elle boutonna consciencieusement. Elle se débarrassa de sa culotte et enfila une paire de collants. La première heure de cours était justement avec la classe de première. Hugo la regarda plusieurs fois avec insistance. Elle l’appela au tableau et l’interrogea. Elle était à moins d’un mètre de lui. Son regard se porta sur son entrejambe. Une bosse tendait le tissu de son jean. « Ma parole, ce petit cochon bande » pensa Céline. Cette pensée l’émoustilla. Elle réalisa qu’elle était en manque d’un sexe masculin. Non, elle devait chasser les images espagnoles de son esprit. Pas maintenant. Elle s’assit sur le bureau face à lui. Elle était de profil par rapport au reste de la classe. Elle posa une question à Hugo sur la sidérurgie en Allemagne et, le regardant dans les yeux, négligemment, comme si elle n’y prêtait pas attention, écarta légèrement les cuisses. Il pouvait apercevoir une partie des cuisses de l’enseignante et du reste il semblait ne pas en perdre une miette. Céline constata que ce petit jeu le désarçonnait mais que la bosse dans son pantalon semblait prendre davantage de volume. Elle le renvoya à sa place. « Je suis une salope quand même » pensa-t-elle. La sonnerie retentit. A la classe de première succéda la Terminale de Karine. Cette dernière s’assit au premier rang, seule à la table. D’emblée elle écarta largement les cuisses, offrant à Céline le spectacle de ses cuisses voilées par des collants translucides. Elle non plus n’avait pas jugé bon de mettre une culotte. Son sexe lisse se dessinait parfaitement sous le fin nylon. Céline dut faire un effort pour se concentrer. Elle tenta tant bien que mal de ne pas fixer son élève. Pourtant, comme aimanté, son regard revenait de lui-même vers les trésors dévoilés. Karine la dévisageait, passant sa langue sur ses lèvres en une invite érotique sans faux semblant. La sonnerie de fin des cours retentit enfin. Les élèves sortirent.
Moins d’une minute plus tard un bip sonore indiqua à Céline qu’elle avait reçu un message « RDV à ta voiture dans 10 min ».
Karine attendait déjà devant la Peugeot quand Céline arriva. Elle déverrouilla les portières et prit place au volant. Karine s’installa à côté. Dans le mouvement, sa jupe s’était relevée jusqu’au haut des cuisses. « Démarre et roule. On va à Albi. On y sera plus tranquille. » Céline démarra. A peine avait-elle emprunté le boulevard, que Karine posa sa main sur la cuisse de Céline et entreprit de la caresser. La main ondula jusqu’au haut des cuisses. « Ouah ! ton collant est tout trempé. Et bien…. C’est moi qui te mets dans ces états-là ? » La voiture dut s’arrêter à un feu. « Soulève-toi et retrousse ta jupe. Non, encore plus haut. Voilà. Comme ça, c’est bien. Maintenant on voit ta chatte. Le feu vient de passer au vert. Démarre. » Karine déboutonna les trois boutons du haut de l’enseignante. » C’est bien ma chérie. Tu n’as pas mis de soutif. J’adore tes seins. Tu sais que je t’ai réservé une surprise. Je crois que tu vas aimer. Allez roule, dans une demi-heure on y sera. ». Karine avait posé sa main sur la vulve de Céline et exerçait de petites pressions dessus, maintenant l’état d’excitation de l’enseignante. « Un motard va nous doubler. Regarde droit devant toi. Je te raconte. Il a ralenti à notre hauteur. Le petit salaud se rince l’œil. J’enlève ma main qu’il puisse voir ta chatte. Et il regarde la mienne en même temps. Bon, il accélère. Tu vois, c’est bien l’exhib. «
Elles arrivèrent à Albi. Karine guida Céline. Elles atteignirent un parking souterrain. « Descends au moins trois. Il y a de la place. Gare-toi près du pilier. Voilà on est arrivées. Bon maintenant, et si on s’embrassait ? » Céline se détacha et se tourna vers Karine. Elle noua ses mains derrière la tête de la jeune fille et l’attira contre elle. Leurs bouches se rejoignirent, les langues franchirent la barrière des lèvres. Le baiser sembla durer une éternité. Leurs langues avaient entrepris un ballet langoureux.
Leurs salives se mélangeaient. Leurs dents s’entrechoquaient parfois. Céline caressait les cheveux de Karine. Elle se sentait fondre. Karine entreprit de déboutonner entièrement la chemise de Céline et écarta les pans du vêtement, prenant possession des seins, étirant les pointes dressées hypersensibles. Elle abaissa la tête pour les embrasser, faisant rouler les mamelons sous sa langue. « Viens « dit-elle en sortant de la voiture. Céline obéit comme dans un rêve et se retrouva debout, adossée à la voiture, les pans de sa chemise écartés. Karine tira sur la fermeture de la jupe et la fit tomber par terre. Céline se laissait faire. Karine recula de quelques pas. L’enseignante n’était plus vêtue que de son collant translucide et de sa chemise ouverte sur ses seins. Karine sortit son téléphone et mitrailla rapidement. Satisfaite, elle s’approcha de Céline, retroussa sa propre jupe et collant son pubis à celui de sa prof, commença à se frotter langoureusement. Le frottement du nylon sur leur sexe exacerbait leur désir. Elle se décida à abaisser les deux collants. « Viens Céline, mets-toi à genou. Viens me déguster, viens boire à ma source. Viens te délecter. Fais-moi jouir. Applique-toi. Oh elle est bonne ta langue. Elle est douce. Oh oui vas-y continue. Oh comme c’est délicieux » Tout à son occupation, Céline ne vit pas Karine prendre quelques photos et composer un bref message sur son téléphone. Céline, à genoux, tenait son élève aux hanches et parcourait de sa langue la fente trempée de cyprine. Elle appuyait sa langue sur le clitoris avant de pénétrer la vulve et de reprendre son ballet. Elle-même était en proie à une sourde excitation. Karine avait soulevé son teeshirt et son soutien-gorge et se caressait la poitrine, pinçant les têtons dressés. Elle sentait le plaisir monter. Elle jouit d’un coup en grondant, projetant son bassin en avant, se retenant pour ne pas tomber. Elle redressa Céline et l’embrassa longuement sur la bouche. « A toi maintenant. Enlève ton collant qui est entortillé sur les genoux. Oui comme ça. Va jusqu’au pilier du fond et reviens. Tu ne risques rien, il n’y a personne ». Céline, uniquement vêtue de sa chemise ouverte obéit à la demande de son élève. Elle s’éloignait. De dos, la courte chemise s’arrêtait au milieu des fesses. De face, elle dévoilait le corps appétissant de Céline. Lorsqu’elle revint, Karine n’était pas seule. Un homme était à ses côtés. De taille moyenne, le visage anguleux, le teint mat, les cheveux sombres. Il avait défait son pantalon, laissant apparaitre une queue épaisse et longue, déjà dressée vers le ciel. Céline avait compris. La surprise, c’était cela. Elle avait envie. Très envie. Elle s’allongea sur le capot tiède de la voiture et écarta les jambes. L’homme s’approcha, enleva sa chemise, coiffa sa verge d’un préservatif et s’enfonça d’un coup dans le vagin accueillant. Il la limait sans fioriture, s’enfonçant au fond du sexe trempé. Au bout de dix minutes de ce traitement, il se retira, la retourna et retrouva son chemin. Les mains passées autour du buste, il malaxait les seins de la jeune femme. « Alors ma petite salope adorée, tu aimes mon beau cadeau ? On veut t’entendre le dire. » « Oh oui, c’est bon. J’aime. Oh il est gros tu sais, il est fort, il est puissant. Il me baise bien. Oh j’aime ça. J’aime la bite. J’aime me faire prendre. Je voudrais que ça dure. Que ça dure longtemps. « « Dis-moi, il n’y a pas un garçon qui te plait ? « Céline serra les dents. Le plaisir venait doucement sous les coups de reins de son partenaire. « Si. Hugo » « Hugo. Hugo le gars qui est en première ? Le fils du dentiste ? Non. Tu en pinces pour lui ? Et ben. Tu as envie de baiser avec lui ? » « Oh oui. J’aimerais… je….oh…oh …ça vient. Ah oui…c’est bon…. Vas-y baise moi fort…vas bien au fond… plus vite… défonce-moi… vas-y… oh c’est bon… ». Tel un métronome, l’homme continuait sa course. Son bassin claquait contre les fesses de la jeune femme. Elle sentit le plaisir venir. Un violent orgasme la terrassa. Elle pensa à Hugo et jouit dans un long cri rauque. Elle sentit l’homme se crisper. Il venait aussi de jouir. Il se retira, remit de l’ordre dans sa tenue et repartit. Sans un mot. Comme il était venu.
Céline mit un moment à récupérer. Les deux filles se rhabillèrent. « Alors ma petite salope, ça t’a plu ? J’adore quand tu jouis ma petite prof adorée. Tu es prête à recommencer ? Tu veux que je t’arrange le coup avec Hugo ? Fais-moi confiance. Et maintenant, tu me paies une glace avant de rentrer ? »
Dans le local de surveillance du parking, l’homme jeta son préservatif dans la poubelle. Sa cousine Karine lui avait fait un beau cadeau avec sa prof, cette jeune femme sensuellement impudique. Il se demandait toujours comment sa cousine faisait pour lui ramener ainsi régulièrement des femmes excitées et prêtes à baiser avec lui dans un parking. La vie était bizarre. Sa prof. Pour un peu il aurait eu envie de retourner à l’école.

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