Collection Étrange Phénomène. Le Jeu De La Vérité (1/1)

- Et si nous jouions au jeu de la vérité ?

Nous sommes six couples, tous amis depuis l’enfance, bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, mais en moyenne, nous arrivons à nous réunir le samedi soir deux fois par an.
C’est le cas ce jour de juin, chacune de nos femmes ont des robes redevenues courtes et avec vue plongeante sur leur poitrine.
Ce jour, c’est Marie-Jo et moi qui recevons dans notre jardin.
Nous faisons un barbecue bien plaisant après l’hiver rude que nous avons eus.

- Je suis le maître de séance.
Je commence par une question !
Corinne as-tu déjà trompé Louis.
- Je t’arrête Christian, j’adore le jeu de la vérité surtout après le nombre d’années ou nous sommes des amis, mais une question directe comme celle que tu viens de poser à Corinne est idiote.
Crois-tu, qu’elle va te répondre, oui, avec Lucien malgré ses grosses lunettes ?

Corinne a rougi, quant à Lucien, sa réaction est cinglante.

- Mes lunettes, si tu savais le prix qu’elles coûtent, tu éviterais de donner l’impression de te moquer.
- Tu vois la réaction, Corinne, tu as rougi, Christian est tombé juste.
- Pauvre naze, toujours ton humour à la con.
- Que poserais-tu comme question pour éviter cet inconvénient ?
Il est certain que si la personne trompe son conjoint, elle nous dira que l’idée même en rêve c’est inenvisageable.
- Corinne, que ferais-tu si un matin tu te réveillais avec tes seins en moins et une bite à la place de ta chatte.
- Tu as raison Lucien, là, je peux te répondre !
Je me la ferais couper immédiatement.
J’adore beaucoup mon vagin.
- Tu vois, la réponse est nette et teintée de vérité.
Corinne s’assume en tant que femme, il lui est possible de répondre en gardant une part de mystère.
- À moi de poser la question différemment.
Marie-Jo, si tu te réveillais avec une bite, qu’en ferais-tu ?
- Mariée ou non mariée, la réponse serait différente.


- Mariée ?
- J’aurais un problème, car je me vois mal enculer Christian bien que !
- Bien que quoi, Marie-Jo ?
- On joue au jeu de la vérité, je suis chez moi, je vous reçois.
Il serait mal venu que je mente, avec Christian, la sodomie fait partie de nos jeux sexuels.

C’est à mon tour de pousser un far, je suis tout rouge, bien que je sois fier, car au regard de certains ou certaines, je sens que je fais des envieux.

- À mon tour, de poser une question, Adrien, que ferais-tu dans les mêmes circonstances, toi le macho, si tu te réveillais avec un vagin.
- Je vais te répondre direct, c’est une question qui me passe au-dessus de la tête.
La seule réponse qu’il me vient à l’esprit, c’est que j’irais faire la pute, ma chatte me permettrait de faire du fric.
- Adrien, que dis-tu, pour qui me fais-tu passer, je te rappelle que je suis ta femme, loin de moi l’idée d’aller faire la pute même en rêve.
- Bébé, c’est du pur fantasme, mais dit-moi serais-tu partante que je te conduise au bois et que tu te fasses des clients ?
- Réfléchi un peu, pauvre tache, si tu as un vagin, j’aurais une bite et c’est moi qui serais ton mac, d’ailleurs, je vais y penser.

Le jeu continu jusqu’aux brochettes que je fais cuire avec Nicolas, le mari de Jennifer.
Il est vrai que je me verrais mal avec un vagin, celui de mon amie Jennifer, c’est moi qui dans notre jeunesse l’ai dépucelé.
Elle m’a quitté au moment où je suis parti en internat pour faire mes études supérieures faisant de moi un ingénieur au gros moyen, surtout que Marie-Jo est médecin à l’hôpital.

- À la bouffe, ça c’est une vérité.

La soirée se termine, je pars le lendemain pour huit jours au Japon pour mon travail.
Cette semaine se passe bien, je suis dans l’avion du retour en dormant.
Un bruit me réveille, ma chemise me sert, elle qui est ajustée à mon corps.
Je passe ma main sur ma poitrine.

Je peux par ce geste, dire ma poitrine, les boutons de ma chemise sont tendus prêts à craquer.
Des seins me sont poussés, je me lève chancelant et je vais aux toilettes.
Ma question a dépassé ma façon de voir les choses, mon pantalon à mes pieds, je peux mettre mes doigts dans la fente qui a remplacé ma verge.
Par ce geste, mon pouce touche la partie de Marie-Jo étant si sensible.
Son clitoris.
Le mien est deux fois plus gros et très réceptif.
Je m’écouterais, je me masturberais.
Je me regarde dans la glace, de brun aux yeux marron, je suis blond platine aux yeux bleus.
Ma tête me fait peur, j’ai un air de ressemblance avec mon moi garçon, mais je suis complètement différente.
J’aurais mis une perruque blonde avec des lentilles de contact bleu, je serais presque le sosie de moi-même.
Je retourne à ma place, mes voisins et les hôtesses vont-ils remarquer le changement qui m’atteint.
Comment va se passer le passage en douane, je sais bien que je rentre au pays, mais vais-je me retrouver en prison.
L'avion se pose, aucune remarque dans les mouvements pour quitter l’appareil.
Dois-je entrer chez moi ou différer mon retour ?
Je commence par désactiver la géolocalisation de mon portable et j’appelle, ma femme, c’est son répondeur.

- Ma chérie, j’étais à l’aéroport de Tokyo prêt à embarquer quand la boîte m’a appelé.
Il y a un contretemps, je suis ici aux minimums huit jours de plus, je te tiens au courant.

Je raccroche, et cinq minutes après, Marie-Jo appelle.
Je coupe mon portable, avec quel genre de voix vais-je répondre, homme ou femme.

- Pardon madame, vous habitez Paris, je voudrais un renseignement ?
- Oui, vous vous rendez où ?
- La défense, voici le nom de mon hôtel, je suis québécois.
- Je comprends pourquoi vous avez un petit accent, que pensez-vous de ma voix ?
- Vous avez une voix de titi parisien !
- Donc de garçon !
- Non, avec votre poitrine vous avez le droit d’avoir votre voix dans les aigus.


C’est bien j’ai bien fait de raccrocher, Marie-Jo aurait été surprise, nous arrivons vers les taxis, nous sommes côte à côte dans la file.

- Vous allez aussi à Paris, vous pouvez monter, si nous allons dans le même secteur.

Point de chute zéro, le jeu m’amuse, je monte.

- Que faisiez-vous à Tokyo, Monsieur ?
- Logan, j’ai 35 ans, je faisais du tourisme, ma femme m’a quitté, j’ai décidé de dépenser du foin.
- Êtes-vous agriculteur ?
- Pardon, l’argent nous disons du foin, j’étais l’employé de ma femme, elle m’a licencié.
- Et vous.

Je manque de dire mon prénom, ouf, j’ai une porte de sortie.

- Christine, j’ai 32 ans.
- Que faite vous dans la vie ?

Le jeu de la vérité où Adrien a dit qu’il ferait la pute, me revient à l’esprit, si je m’amusais de la situation.

- J’étais à Tokyo pour rencontrer l’un de mes clients, j’ai passé quarante-huit heures dans mon hôtel !
- Vous y étiez pour rencontrer votre client.
- Je suis une escorte, je suis restée allongée.

Je vois le chauffeur de taxi me regarder, je lui fais un clin d’œil.

- C’est incroyable, je suis parti de Québec avec une carte bancaire de ma femme.
Je la fais chauffer, êtes vous libre et combien pour une nuit, je repars demain pour Rio, je vais aller danser la samba.

J’ignore combien prend une pute, j’y vais au pot.

- 1 000 €.

Le chauffeur regarde de plus en plus dans son rétro.

- Vous faite tous ?
- Bien sûr pour ce prix là.
- Alors c’est parti, chauffeur rejoignez le premier hôtel abordable.

Comment fait une femme, j’ai toujours dit par humour qu’une femme avait plus facile à ouvrir la bouche que tendre le bras ?

- Monsieur, nous sommes arrivés, il faut que vous quittiez l’avion.

Ouf, je promets que le jeu de la vérité se sera à jamais pour les autres.

- Monsieur, pourquoi mettez-vous votre main sur votre sexe, c’est indécent, vous êtes devant une dame.


Qu’il est bon de retrouver ses habitudes d’hommes.
Elle est bien là, ma verge avant de retrouvez ma femme !

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