Vacances Sans Frontières Chapitre 20 Nouvelles Amitiés

Le bruit du radioréveil retentit et Sabrina ouvrit doucement les yeux. Elle les referma ensuite doucement pour mieux ressentir sa chaleur, se blottissant contre son compagnon, ce qui était devenu une habitude, son rituel matinal. Dans quelques minutes il serait l'heure de se lever. Elle sentait la main de Jean lui caresser doucement le flanc avant de s'attarder sur son épaule puis de venir lui caresser les cheveux. Elle ressentit la douceur légèrement humide des lèvres de son amant venir déposer le premier baiser dans le creu de son cou. C'était son rituel à lui.
Plus de trois semaines s'étaient écoulées depuis son emménagement et ils partageaient toujours cette même habitude. Ils avaient pu profiter l'un de l'autre, se partageant au début entre son appartement et chez son compagnon. Elle avait avec lui découvert sa nouvelle ville et Jean avait été ravi de lui montrer la maison où il vivait. Elle avait apprécié chaque instant, que ce soit durant leurs promenades en amoureux, souvent ponctués d'instant d'égarement durant lesquels elle avait pris plaisir à laisser son amant prendre l'initiative d'un câlin impromptu dans un champ, à l'ombre d'un buisson en forêt, entre deux dunes. Elle avait apprécié chacun de ces instants de merveilleux bonheur et n'avait pas hésité à lui manifester son envie dès que l'occasion lui en était donné.
Jean avait autant apprécié ces instants que le jour de son propre emménagement dans sa chambre d'étudiant. Ce dernier ressentait encore quelques frayeurs à l'idée de leur rentrée commune mais le jour de l'inscription à l'université fut l'occasion pour Sabrina de rencontrer ses amis. La jeune femme se sentit tout de suite à l'aise et fut ravie de pouvoir se créer son petit groupe d'amis, ce qui fit sourire Jean.
Les jours passèrent vite et le moment de reprendre le train de vie estudiantin était arrivé. Jean et Sabrina profitèrent agréablement de l'occasion pour organiser leur planning en fonction de leurs disponibilités respectives.

Bien entendu celui de Sabrina était aménagé en fonction de son contrat d'apprentissage. Jean quant à lui avait décidé de prendre un emploi étudiant afin de pouvoir lui aussi obtenir cette fois un surplus de revenu.
Les mois passèrent et Jean profita des fêtes de fin d'année pour présenter Sabrina à ses parents afin qu'elle ne reste pas seule pendant cette période. Les parents de Jean furent tout de suite sous le charme de son amie qui se révélait au fil des mois de plus en plus séduisante à ses yeux.
L'inquiétude de la jeune femme s'était véritablement évaporée et elle semblait heureuse de profiter de chaque instant. Leur relation ne s'en était trouvé qu'améliorée. Contrairement à l'appréhension de Jean qui craignait qu'une proximité excessive ne finissent par entrainer de la lassitude chez sa petite-amie, la vie de couple d'étudiant semblait avoir encore ren les sentiments de Sabrina à son égard qui se montrait plus attachée et complice encore que durant leurs vacances. Ils se soutenaient l'un et l'autre et profitaient de chaque instant pour se retrouver.
Leur sexualité était d'ailleurs demeurée toujours aussi intense bien qu'ils n'eurent pas renouvelé d'expérience libertine depuis l'emménagement de Sabrina. Jean craignait que cela puisse ennuyer la jeune femme mais cette dernière se montrait si épanouie et leurs rapports sexuels restaient si fréquents qu'il ne s'en inquiétait pas réellement.
Durant l'un des week-ends qu'ils passaient donc chez ses parents Sabrina en profita pour demander à Jean une faveur.
- Euh …… oui, tout ce que tu veux.
- Vraiment tout ce que je veux ?
- N'exagère pas, répondit Jean en souriant. Alors ! C'est quoi cette demande ?
- Hé bien : en ce moment on vit entre ta chambre et mon appartement. Mais tu es d'accord pour dire que de plus en plus souvent tu restes avec moi dans l'appartement.
- Ah …. Et …enfin …ça t'embête ?
- Mais non gros bêta. En plus c'est beaucoup plus pratique puisque je suis à 10 minutes de la fac.
Sans parler du fait que c'est beaucoup plus confortable. Et puis j'aime quand tu es là. On révise quand même beaucoup mieux ensemble, tu ne trouves pas ?
- Si, si, mais ….
- Alors justement. C'est quand même un peu bête de continuer à payer ta chambre d'étudiant quand il y a largement la place pour deux chez moi. En fait je voulais te demander de laisser tomber ta chambre et de venir emménager chez moi. On pourra installer ton petit frigo dans un coin, ça fera plus de place pour nous deux. Et puis comme ça même pour ton travail au restaurant ce sera moins loin, tu gagnerais facilement 20 minutes. Tu économiserais ton loyer et tu t'épargnerais de la fatigue. Et surtout on serait ensemble encore plus souvent. Qu'est-ce que tu en penses ?
- Elle a raison, Jean, intervint Valérie, la mère de Jean. Tu devrais accepter.
- Tout à fait d'accord. Si tu veux je viens avec la voiture pour déplacer le frigo et ce sera bien surenchérit Yves, son beau-père.
- Alors mon chéri, quel est ton verdict ? Demanda Sabrina en affichant un large et ravissant sourire.
- Ben même si je n'étais pas d'accord je me sentirais con de refuser donc … motion acceptée avec effet "dès que ce sera humainement possible".
Sarina éclata de rire et embrassa Jean. Les parents de ce dernier regardaient le couple avec bienveillance et semblaient tous deux ravis.
Le déménagement fut fait le jour même lorsque les parents de Jean les reconduisirent dans leur appartement. Quelques semaines plus tard ils rendirent les clés. Ce faisant ils continuèrent à vivre leur vie dans ce qui était devenu leur petit cocon.
Les jours se succédaient, les cours défilaient. Jean et Sabrina travaillaient beaucoup, parfois jusque tard le soir mais sans que cela n'entache leur fidélité réciproque. Ce fut durant un cours qu'un évènement vint bousculer leur quotidien.
Un soir, Jean rentra de son travail alors que Sabrina était déjà plongée dans ses révisions. Ils échangèrent un baiser avant que Jean ne prenne son repas que lui avait laissé Sabrina, elle-même ayant trop faim pour l'attendre compte tenu des horaires décalés auxquelles était contraint son compagnon.

- Chérie, il m'est arrivé quelque chose d'assez amusant cet après-midi, il faut que je te raconte.
- Ah ? Rien de grave ?
- Non, ne t'en fais pas. Juste : tu connais Amélie, la petite brune avec laquelle je suis dans le cours de droit en entreprise ?
- Oui, enfin tu m'en as parlé.
- Ben en fait on a eu une petite discussion pendant le cours. On avait largement fini le travail qui nous avait été donné. Et à vrai dire la conversation a un peu dérapé. En même temps l'autre voisine d'Amélie, Annette, celle qui fait tout le temps l'offusquée dès qu'on plaisante un peu en cours, nous avait un peu ennuyée alors on a voulu la pousser dans ses retranchements. On a donc commencé à parler d'expériences sexuelles pour la faire râler.
- Ah ? Raconte !
- Ben au début on a fait genre "tiens où tu l'as déjà fait toi ?", "Ah oui, c'est pas mal moi je préfère dans l'eau", "non dans les bois contre un arbre", "t'as déjà testé les cabines d'essayage ?". Enfin ce genre de trucs. Mais petit à petit la conversation dérivait et on est resté sur ce sujet mais de moins en moins par rapport à l'autre emmerdeuse notoire.
- Moui …… et alors ? Tu es allé jusqu'où dans les confidences ?
- Ben en fait c'est parti du fait qu'elle savait l'année dernière que j'étais encore vierge, elle a donc facilement deviné que les expériences que j'avais cité avaient eu lieu avec toi. "ça ne m'étonnes pas trop en fait. Mais c'est vraiment bien que vous vous soyez trouvés tous les deux et que vous vous fassiez plaisir. Après tout on a qu'une vie. Mon copain aimerait bien qu'on tente des choses plus coquine et comme je suis assez chaude j'avoue que l'idée me plait assez. Seulement je ne sais pas tellement comment faire".
- Ah oui ? Carrément ! Et elle t'a proposé quelque chose c'est ça ? Et tu as cédé ? Demanda Sabrina, mi- amusée, mi- irritée bien qu'elle essayait de le cacher.
- Mais non enfin. Qu'est-ce que tu vas t'imaginer ? Non mais du coup elle est rentrée dans le vif du sujet.
Elle m'a demandé si on avait déjà fait des jeux à plusieurs.
- Et tu as répondu ? Je veux dire que tu lui as dit …. Tout ce qu'on a déjà fait ensemble ?
- Non. J'ai dit oui, bien entendu mais sans aucunes précisions. Je l'ai laissée venir. Et elle a fini par me demander si on avait déjà fait l'amour à trois. J'ai dit oui. Elle m'a surtout dit qu'elle aimerait bien essayer avec deux hommes et avec une fille aussi mais que son copain était beaucoup plus réticent pour la voir avec un autre homme qu'avec une fille. Elle m'a demandé si on avait déjà testé ça tous les deux et bien entendu je lui ai répondu que oui. Elle avait l'air intéressée. Et m'a carrément dit qu'elle serait assez tentée d'en parler à son copain. Mais elle m'a demandé de te demander si tu serais intéressée pour qu'on prenne un verre un de ces quatre, histoire d'en parler avec elle et son copain.
- Aaah. Justement j'étais en train de me dire que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu deux hommes pour moi toute seule. Ou que je n'avais pas eu une petite aventure au féminin, répliqua Sabrina en souriant, semblant s'en amuser bien qu'une lueur où se mêlaient l'intérêt et une visible excitation illuminait son regard.
- C'est drôle j'étais sûr que tu allais me sortir un truc dans le genre.
- Tu l'as fait exprès de m'en parler pour me dissuader de rester sur mes cours et que je vienne te câliner, avoue-le, dit la jeune femme en se levant du canapé sur lequel ses cours étaient dispersés.
- Ça m'a effleuré l'esprit, sourit Jean.
- Et alors, dit Sabrina en se collant amoureusement contre Jean qui était toujours assis à table, posant ses mains sur ses épaules et les faisant glisser autour de son cou. Maintenant que je suis là, que vas-tu faire ?
- Je ne sais pas, lui répondit-il en faisant mine de réfléchir alors que sa main déjà caressait la cuisse de la jeune femme, se glissant doucement sous son short de pyjama. Oh mais dis donc !! L'idée t'a inspiré on dirait, ajouta-t-il en rencontrant l'humidité du sexe de son amie.
- Plus que tu ne le crois mon amour, lui répondit elle en se penchant vers lui afin de palper son sexe déjà tendu. Et je crois que je peux en dire autant de toi.
Elle se pencha au-dessus de son sexe, le débarrassa de son vêtement et prit son ami dans sa bouche, dégustant dans le même temps les sensations que ses doigts lui procuraient en glissant sur ses lèvres et son clitoris, s'engouffrant parfois dans son intimité trempée. Elle suça Jean jusqu'à ce que ce dernier la fit jouir une première fois. Elle se releva enfin, prit appui sur la table, les jambes écartées, la vulve offerte et Jean la pénétra sans difficulté.
Elle fit ce soir-là l'amour avec passion, heureuse non seulement de sentir une fois de plus (la seconde de la journée) son amant en elle mais surtout excitée à l'idée de revivre avec lui de nouveaux échanges, de nouvelles aventures. Elle était si excitée qu'elle jouit une seconde fois, puis une troisième. Jean la baisait franchement, la prenant, l'embrassant, la regardant jouir avant de recommencer ses caresses. Il rattrapa de justesse l'assiette qui était restée posée sur la table mais que les secousses liées à leur étreinte avaient peu à peu rapproché du bord.
Sabrina lui sourit et Jean la prit dans ses bras et la coucha sur le tapis. Là il se coucha sur elle et la prit profondément, s'enfonçant en elle jusqu'à la garde, sentant l'humidité de son sexe sur son pubis. Il sentait comme elle était ouverte et savourait cette délicieuse sensation. Il la regardait soupirer, gémir de plaisir et gémissait lui aussi en harmonie avec cette merveilleuse amie qu'il aimait tant. Il était aussi excité qu'elle par la situation, l'idée de refaire l'amour à plusieurs, le bonheur de la revoir jouir avec d'autres avant de la reprendre dans ses bras une fois qu'il aurait lui aussi pris son plaisir. Il la sentait à ce point excité qu'il sentait sa cyprine couler le long de ses testicules lorsqu'elles battaient contre les fesses de son amante au rythme de ses coups de reins.
Il laissa un doigt s'insinuer sur son petit trou qui était également très ouvert d'excitation. Sentant l'intention de Jean, Sabrina releva la tête et plongea son regard dans le sien avant de l'attirer à elle. Elle l'embrassa fougueusement et le laissa guider sa queue dure et luisante de sécrétions s'enfoncer doucement dans son fondement. Elle le sentit la remplir et accueillit son assaut avec délice, gémissant, serrant Jean dans ses bras, l'encourageant à la prendre plus fort. Jean avait tout loisir de savoir comment offrir à sa belle son plaisir sans avoir besoin de la toucher. Il se collait ainsi contre elle et son corps ainsi plaqué lui massait le clitoris, lui offrant simultanément le plaisir de son sexe brûlant et gonflé et celui de sa queue allant et venant dans ses entrailles.
Haletante, gémissante, s'accrochant à lui, étreignant son amant, elle prenait tout le plaisir qu'il lui donnait. Elle le voyait ressentir également le plaisir de la sentir autour de sa queue. Tout à son plaisir, elle ressentait une profonde reconnaissance et une pointe de fierté. Elle savait que c'était pour elle qu'il se retenait toujours autant, et que c'était ainsi qu'il était devenu et resté un si bon amant. Jean débordait d'attention pour elle et c'était cela qui en faisait un amant si doué : il savait aimer et en était profondément reconnaissant. Dans un dernier regard, elle le prit dans ses bras et l'encouragea à les conduire tous deux vers la jouissance.
- Prends-moi mon amour. Jouis dans moi. Je veux te sentir couler dans mon cul mon chéri. Explose dans moi. Je t'aime.
Jean ne se fit pas prier et donna à sa belle les derniers coups de reins qui le conduisirent à l'extase. Il éjacula en s'enfonçant profondément dans son amante qui jouit en sentant la semence de son ami se répandre en elle.
Jean resta un instant au-dessus de son amie, le contemplant, l'embrassant doucement avant de se retourner sur son côté. Ils restèrent, comme à leur habitude, quelques instants à profiter chacun de la présence de l'autre, puis ils se levèrent et profitèrent de leur lit tous les deux., se couchant l'un contre l'autre.
- Bon, alors, tu comptes les inviter quand ? Car tu as bien décidé de les inviter, pas vrai ? Demanda Sabrina.
- Moui…. Seulement si tu es ok pour ça. Je ne veux surtout pas te forcer à quoi que ce soit.
- Hé, ne t'en fais pas : tu en as autant envie que moi. J'ai envie qu'on partage des moments de complicité. J'aime aussi beaucoup quand on a été libertins. Cette fois on va l'être parce qu'on veut bien et pas juste pour suivre, comme cet été. Enfin, si tu en as envie toi aussi.
- J'ai envie de partager ces moments avec toi. J'ai aussi envie qu'on prenne du plaisir avec d'autres. Oui je veux qu'on se lance mais seulement à la condition qu'on le fasse ensemble. Je …. Comment dire …..Je ne veux pas qu'il y ait toi et moi. Je veux qu'il n'y ait que nous. Sabrina lui adressa un sourire radieux.
- Ça mon cœur c'est juste évident : nous sommes un couple. Un couple de libertins très amoureux, précisa-t-elle en se serrant davantage contre lui. Et puis de toute façon tu sais bien que je ne ferai rien sans toi. Je n'ai pas envie que tu souffres comme tu as déjà souffert à cause de moi cet été, ni moi non plus d'ailleurs. Donc tu veux les inviter quand ?
- Je ne sais pas trop : ça dépend un peu. Pourquoi pas ce weekend ? Tu ne travailles pas encore, je crois. Et comme je ne finirai pas trop tard, on aura qu'à aller prendre un verre.
- Ça me va très bien.
- Par contre je ne veux plus que tu remettes sur le tapis ce qui s'est passé sur le bateau. C'était une erreur et surtout c'est du passé.
- Je sais bien que c'est du passé mon ange mais je ne veux pas l'oublier. Je ne veux pas oublier que nos limites doivent toujours être fixées à deux. Tu ne penses pas ?
- Tu as raison mon ange.
Une fois ce détail réglé, ils s'embrassèrent une dernière fois et s'endormirent l'un contre l'autre.
Le lendemain Jean rencontra Amélie au détour d'un couloir et lui proposa que les deux couples se rencontrent dans un bar samedi en début de soirée après qu'il ait fini son travail, ce qu'elle accepta volontiers, assurant que son ami serait sans doute d'accord.
La semaine passa vite et le samedi arriva sans qu'ils aient le temps de le voir venir. Une fois que Jean eut fini son travail, et n'étant pas de service le soir, il se rendit à son appartement, y retrouva sa belle qui s'était déjà un peu préparée. Il se changea rapidement et tous deux se rendirent sur la terrasse d'une brasserie non-loin de là. Chemin faisant, il regarda sa belle qui avait manifestement envie de plaisir. Ayant légèrement accentué son maquillage d'un rose pâle qui restait cependant assez discret, ses jambes étaient découvertes par une jupe beige et un haut gris argenté assez ample. Mais qui mettait pourtant en valeur ses magnifiques épaules. Jean s'était contenté d'un pantalon beige et d'un haut léger à manche longue comme il les aimait.
Ils arrivèrent à la terrasse et s'installèrent. Quelques minutes plus tard, ils virent arriver Amélie et son compagnon. Cette dernière était vêtue d'une robe noire légère tandis que son compagnon avait revêtu un jean et une chemise claire.

- On est en retard, désolé, s'excusa Amélie.
- Ce n'est pas grave, répondit Sabrina. Nous ne sommes arrivés que depuis quelques minutes. On n'a même pas encore commandé.
Amélie présenta Benoît, son ami et ils commencèrent tous à faire connaissance, évoquant leurs études et leurs cours respectifs, jusqu'à parler du cours durant lequel Amélie et Jean avaient eu leur discussion. La conversation s'orienta ainsi naturellement sur le désir d'Amélie et de Benoît de vivre une expérience libertine. Ils demandèrent de quelle manière Sabrina et Jean avaient découvert ce milieu et Jean et Sabrina décidèrent de leur raconter leur histoire, sans pour autant préciser tout le soutien que leur avait apporté Sylvain pour l'emménagement et son contrat d'alternance. Ils parlèrent surtout de certaines de leurs expériences de l'été et de la manière dont ils avaient petit à petit établi des règles dans leur pratique.
- C'est une sacrée rencontre en fait. Vous avez eu de la chance de pouvoir vivre ça ensemble dit Amélie après avoir entendu leur histoire.
- C'est clair, ajouta Benoît. En fait tout est allé très vite dans votre couple.
- Oui c'est vrai mais franchement je ne regrette pas un seul instant mon choix de le suivre, répondit Sabrina. Dès qu'il m'a pris les mains je l'ai senti sans vraiment le comprendre au début. Ce n'est que sur le chemin du camping-car quand il m'a embrassé que j'ai commencé à comprendre qu'on venait de vivre quelque chose de vraiment fort. Le plus beau a été quand il a défié presque tout le monde en exigeant que je reste près de lui. Là j'ai commencé à y croire. Et puis pour le côté sexuel : je travaillais dans un club libertin et j'avais donc vu déjà beaucoup de choses. Et bizarrement avec lui ça ne me gênait plus. Je ne saurais pas l'expliquer.
- C'est sûr que je suis devenu sacrément moins timide qu'avant mais tout ça c'est une affaire de règles, de communication, et de respect. Respecter les envies de l'autre, respecter son droit de faire ce qu'elle veut et surtout son droit de ne pas faire ce qu'elle ne veut pas. Et faire confiance. C'est essentiel, dit Jean.
- On imagine bien. Moi c'est ce qui me gêne un peu : j'aurais un peu peur qu'elle me quitte pour un autre en fait, dit Benoît.
- On a toujours ça en tête au début. C'est normal, en fait c'est l'inverse qui serait inquiétant. C'est aussi pour ça que c'est bien de choisir les partenaires, et de les choisir ensemble, précisa Jean.
- Oui, comme en ce moment en fait, lui répondit Amélie avec un sourire. Pas vrai Bébé ?
- Oui, je crois. Enfin ça dépend aussi de la volonté des partenaires, n'est-ce pas ?
- Heureusement. Moi je trouve qu'on choisit plutôt bien en général, et je suis sûr qu'on va le confirmer ce soir, dit Sabrina.
- Hé bien on n'a qu'à porter un toast à ce soir, dit Jean en souriant.
Ils levèrent leurs verres et portèrent un toast en riant puis les portèrent à leurs lèvres. Jean dégustait une gorgée de son jus de fruit lorsqu'il entendit un bruit de verre brisé. Il tourna la tête vers Sabrina.
Cette dernière avait brusquement pâli et son regard était fixé derrière le couple qui lui faisait face. Son verre, comme le contenu de son cocktail était désormais sur le sol entre elle et Jean. Mais ce dernier ne se souciait pas vraiment de la consommation et regardait son amie, tremblante, une chair de poule étant apparue sur ses bras, la respiration difficile.
- Saby !! Chérie !! Qu'est ce qui se passe ? Tu m'entends ?
- Tout va bien ? Demanda Benoît qui faisait des études en médecine.
- Je ne s…
- C'est bon, ça va, ça va. Je …. J'ai juste eu la tête ailleurs, dit Sabrina.
- Qu'est ce qui t'es arrivé. On aurait dit que tu avais perdu connaissance.
- Non, ne t'inquiète pas c'est juste ….. Tout va bien. Euh ….. Où on en était ? Ah oui, euh … vous voulez qu'on aille où après ?
- Ben, on avait pensé à aller chez nous en fait, répondit Amélie, regardant Sabrina avec un air inquiet, tout comme Benoît et Jean. Enfin seulement si ça vous va.
- Ça me va très bien, s'empressa de répondre Sabrina. À vrai dire j'ai assez hâte d'y être.
- Tu es sûre chérie ? Si tu ne te sens pas en forme on peut rentrer et remettre ça à plus tard.
- Ne t'en fais pas mon amour, tout va bien, je te le jure. Ce n'était rien du tout. J'ai hâte de m'amuser moi aussi, pas toi ?
- Si, si. Si tu es ok alors je le suis aussi mon ange.
Tous se levèrent après avoir payé l'addition et se rendirent dans l'appartement de leurs nouveaux amis.
Un quart d'heure plus tard, ils arrivèrent dans le studio de Benoit et Amélie. Ces derniers leurs servirent un verre et ils recommencèrent à discuter. Jean releva cependant que cette fois l'ambiance était beaucoup plus électrique. Le regard brillant de Sabrina ne pouvait laisser de doute sur son désir, ni ses mains qu'elle posait désormais ostensiblement sur les cuisses de son amoureux qu'elle attira à elle dans un long et profond baiser. Elle tourna immédiatement son regard vers Amélie et Benoit qui caressait les hanches de son amie. Amélie était manifestement de plus en plus excitée par ce spectacle et étreignait de ses doigts la main de son copain qu'elle guida progressivement vers son ventre puis vers son entrecuisse. Benoit se faufila sous sa robe et n'eut guère de mal à y trouver un sexe humide dont l'excitation avait rendu le sous-vêtement trempé de désir.
- Tu es trempée ma puce, dit ce dernier. Tu as envie de jouer devant nos amis ?
- Ooh oui mon cœur, répondit la belle petite brune en fermant les yeux de contentement. Et toi, dit-elle en passant sa main sur la bosse qui déformait son pantalon, je suis sûre que tu aimerais qu'on s'occupe de toi pas vrai ?
Sur ces mots elle dégrafa le pantalon de Benoît, sortit sa queue et enfourna immédiatement son engin dans sa bouche, le suçant avec envie, gémissant de désir et du plaisir que ce dernier lui procurait désormais, ses doigts caressant son sexe qu'il avait libéré en écartant les bords de la culotte de dentelle noire.
Excitée par ce spectacle, Jean et Sabrina se caressaient eux aussi, cette dernière laissant les doigts de son amour explorer son intimité pendant qu'elle l'embrassait langoureusement, le serrant contre elle, embrassant son cou, échangeant des regards reconnaissants pour le plaisir qu'il lui offrait.
- Je t'aime Jean. Je ne cesserai jamais de t'aimer. Ne l'oublie jamais, lui chuchota-t-elle en le fixant de ses yeux brillants avant de se pelotonner contre lui, gémissant sous la douceur de ses caresses.
- Je t'aime moi aussi, lui répondit-il sur le même ton. Fais tout ce qui te plait mon ange.
- Ce qui me plait, c'est être près de toi. Tu es le seul qui a de l'importance. Mon seul et vrai plaisir c'est d'être près de toi.
- Fais toi plaisir mon ange : je suis là.
Sabrina sourit à nouveau à son ami, se leva et vint caresser le dos d'Amélie, toujours penchée sur le sexe de Benoit qu'elle léchait avec plaisir tout en subissant les assauts de ses doigts conquérants son intimité.
Elle leva la tête vers Sabrina qui se mit à genoux près d'elle, lui caressa le visage et l'embrassa dans un profond baiser en l'enlaçant. Elle fit descendre ses lèvres progressivement vers le cou puis les épaules d'Amélie qui lui rendait ses caresses tout en maintenant une main sur le sexe de son homme. La main de Sabrina rejoignit celle de Benoit qui s'activait toujours sur le sexe d'Amélie. Pendant un instant elle mêla ses doigts aux siens avant de laisser ses doigts s'enfoncer dans la jeune brune qui gémit de contentement. Sabrina fit aller et venir ses doigts dans le vagin de sa partenaire dont les gémissements étaient étouffés par les baisers langoureux qu'elles échangeaient.
Jean observait le trio et savait ce qui allait se passer. Il ressentit soudain une appréhension qui bloqua son érection. Il était partagé entre le plaisir de voir sa belle jouir en sa présence et une curieuse appréhension, celle de ne pas se montrer à la hauteur. Il vit sa belle rejoindre Amélie et faire pénétrer à son tour le sexe tendu d'Olivier entre ses lèvres, le léchant de concert avec la jeune brune. Benoit, sous l'effet de cette double caresse, gémissait de plaisir, guidant de ses mains les mouvements de ses deux belles fellatrices. Les deux jeunes femmes s'embrassaient entre deux coups de langue et Amélie jetait des regards de plus en plus insistants vers Jean qui se sentait de moins en moins sûr de lui et commençait à se sentir clairement terrifié à l'idée de ne pouvoir se montrer à la hauteur. Sabrina le regarda et l'appela du regard avant de reprendre le sexe de Benoit entre ses lèvres.
Jean se leva et s'approcha du trio. Amélie se leva, abandonnant son homme entre les lèvres de Sabrina qui le suçait en gémissant d'aise sous l'effet des caresses qu'elle se prodiguait.
Elle s'approcha de Jean et échangea avec lui un profond baiser, passionné, empli de son désir de faire l'amour. Jean sentit à nouveau son sexe se dresser sous l'effet du corps passionné mais pourtant si tendre de sa voisine de classe. Cette dernière se collait à lui, plaquant son bassin contre lui pour mieux sentir son membre tendu. Amélie se saisit de ce sexe tendu et le caressa tandis que Jean laissait ses mains passer sous sa robe où il atteignit rapidement la zone moite d'excitation de son entrejambe. Elle se baissa rapidement, dégrafa le pantalon de Jean et entama une fellation qu'elle exécuta avec enthousiasme.
Sabrina jeta un regard souriant en voyant le spectacle de son homme debout, en train de profiter des caresses habiles de sa condisciple. Elle aimait le voir ainsi, même si elle en ressentait toujours une légère jalousie. Elle savait qu'il l'aimait mais appréciait de voir une autre femme savourait ce plaisir qui était habituellement le sien. Son Jean, son si tendre ami. Celui qui avait bouleversé toute sa vie.
Elle sentait les doigts de Benoit chercher désormais le chemin de son sexe trempé. Elle lui en facilita l'accès. Ses caresses étaient habiles, même s'il était plus fougueux, moins doux que son Jean. Elle aimait ça.
Jean voyait le regard de son ami planté dans le sien. Il la comprenait, et l'en aimait davantage à chacun des coups de langue qu'elle donnait, à chacun des gémissements qu'elle émettait sous le plaisir es doigts de son partenaire. Il savait que cela allait bientôt arriver, qu'elle serait bientôt à lui le temps de cette étreinte. Il allait ainsi faire de même avec Amélie et lui donner tout le plaisir qu'il pourrait. Elle était désirable et il en avait terriblement envie. Elle lui avait toujours plu et encore davantage depuis leurs dernières confidences.
Il la prit dans ses bras et la renversa sur le tapis du salon tandis qu'il voyait Benoit faire de même avec sa belle, lui présentant son sexe durci. Il recouvrit son sexe d'un préservatif et présenta son sexe au bord de sa chatte trempée avant de s'y enfoncer doucement. Benoit pénétra doucement Sabrina qui gémissait de plaisir tout en regardant son homme qui s'occupait de lécher avec avidité le sexe d'une Amélie haletante de plaisir.
Elle se redressa, se mit à quatre patte et présenta son sexe à Jean qui vint alors la prendre après avoir également recouvert son sexe de son enveloppe de latex. Il eut cependant plus de difficulté qu'à l'ordinaire, ayant un peu perdu l'habitude d'utiliser une protection qu'il n'utilisait plus avec Sabrina depuis quelques temps. Il en perdit quelques instants ses moyens et revint butiner le sexe et l'anus d'Amélie qui, savoura alors ces caresses avant de revenir embrasse tendrement son partenaire, ce qui l'aida à reprendre de la vigueur. Il la pénétra enfin et commença à la prendre avec douceur, alternant de très lents va-et-vient et des mouvements vifs et vigoureux. Amélie, jouit rapidement une première puis une seconde fois tandis que Sabrina continuait de gémir et de prendre plaisir aux assauts fougueux de son partenaire. Jean la regarda et croisa son regard. Il y avait quelque chose d'inhabituel.
Quelques minutes plus tard, Sabrina jouit enfin dans un long râle de volupté tandis que Benoit la rejoignait dans le plaisir, ponctuant son éjaculation de violents coups de reins qui arrachèrent à Sabrina ses derniers gémissements de plaisirs.
Jean et Amélie jouirent également à l'unisson dans le même temps, ce dernier planté dans le sexe de la jolie brune qui s'effondra sur le tapis tandis que Jean la prit dans ses bras quelques instants avant de revenir vers Sabrina qui chercha immédiatement la tendresse des bras de son ami.
Les deux couples se rhabillèrent et prirent un dernier verre, satisfaits de cette première rencontre et de cette expérience entre eux.
- Hé bien, c'était vraiment agréable. Mais à vrai dire je suis restée un peu sur ma faim, dit Sabrina tout en gardant Jean enlacée contre elle, lequel souriait, ayant deviné la préoccupation de son amie.
- Ah bon ? Je me demande bien de quoi tu peux parler ? Plaisanta ce dernier.
- Je crois que notre invitée aurait bien aimé deux hommes, supposa Benoit.
- Ah ! Perdu !! L'idée est bonne mais ce soir j'aurais aussi aimé profiter des jolies fesses de ta copine.
- Je m'en doutais, répliqua Jean. Je commence à bien te connaitre.
- Au bout de plus de 9 mois il serait temps mon cœur, répliqua à son tour la jolie blonde. Et puis ne dis rien, je crois que c'est un peu de ta faute si Amélie n'est plus d'attaque.
- N'exagère pas non plus. Il m'a bien fait jouir mais je ne suis pas épuisée. Ou pas encore. Mais je préfère garder le reste pour d'autres soirées. Par contre j'aimerais vous demander quelque chose.
- Vas-y.
- Vous me promettez que la prochaine fois on commencera par un jeu entre filles ?
- Alors là aucun problème. J'aime ça autant que Sabrina.
- Ça m'aurait étonné que tu dises non, dit Amélie en regardant Sabrina les yeux brillants, laquelle lui rendait un regard enflammé.
Ils éclatèrent tous de rire et trinquèrent une dernière fois. Puis Jean et Sabrina prirent congé, après avoir souhaité une bonne et revigorante nuit à leurs nouveaux partenaires de jeu.
Une fois rentrés à leur appartement ils se couchèrent rapidement. Sabrina vint se blottir contre son ami qu'elle enlaça et serra contre elle.
- Tu as passé une bonne soirée ma chérie ?
- Oui, souffla-t-elle, c'était vraiment bon. Ça fait du bien de te retrouver mon cœur.
- Me retrouver ?
- Tu sais comme j'aime revenir dans tes bras après avoir fait l'amour avec un autre.
- Moi aussi tu sais. Mais ….. tu avais l'air fatiguée.
- Ne t'en fais pas. Tout va bien. J'ai juste besoin que tu me cajole ce soir. J'avais un peu peur que les choses se passent mal, que je redevienne jalouse comme sur le bateau.
- Ne t'en fais pas. De toute façon je ne me séparerai plus de toi. Et puis tu sais que je t'aime et qu'il n'y a que toi. Tu es la seule femme qui ait une importance à mes yeux.
- Serre moi fort.
Ce qu'il fit. Jean l'enlaça sentit sa belle enfouir son visage contre son cou avant de s'endormir. Le sommeil le gagna également instantanément. Ils dormirent profondément tous les deux.
Néanmoins, quelques heures plus tard, Sabrina se réveilla en sursaut, terrifiée, toujours dans ses bras. Jean dormait encore profondément mais ne l'avait encore une fois pas lâchée, même dans le sommeil.
Sabrina le regarda un instant et tenta de trouver le réconfort près de l'homme qu'elle aimait sans y parvenir. Pour la première fois, la simple présence de son homme n'arrivait pas à la rasséréner. Silencieusement, Sabrina se leva, se dirigea dans la salle de bain et jeta à nouveau un regard vers Jean. Sans un bruit elle fut soudain submergée et pleura, la tête dans ses mains.

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