Soirée Pyjama

J'avais refusé l’offre d’aller à sa soirée pyjama. C’était l'idée de Vanessa, s’allonger dans des sacs de couchage, pour bavarder avec ses nouvelles amies d’université, des filles snobs, superficielles. Tout cela m'était vraiment déplaisant. Mais Vanessa était ma meilleure amie. Comment pouvais-je lui refuser ?

Nous ne nous fréquentions plus beaucoup depuis la fin du lycée. Je suis allée dans une université de second plan, et Vanessa, plus performante, est allée dans une grande école privée. On pourrait croire que ces grandes écoles ne sélectionnent que les meilleurs éléments, mais ses nouvelles amies n’étaient que des imbéciles, avec des parents pleins aux as. 

Ce qui ne gênait pas Vanessa, qui riait de toutes leurs bêtises, qui s’intéressait aux mêmes illages, et qui s'habillait comme elles. Moi, je n'avais pas beaucoup évolué depuis le lycée. Toujours aussi réservée et solitaire, le nez enfoui dans les bouquins. Aucune idée précise de ce que je ferai après l'université. Cela ne me préoccupait pas beaucoup. 

J'étais sûre qu'un travail épuisant et sans intérêt se présenterait tôt ou tard, et je n'étais pas pressée de le rencontrer. J'étais, et je le suis toujours, d'apparence assez quelconque, sans charme, sans atout. Je disparaissais dans la foule, la fille moyenne, la fille invisible, et j'aimais ça.

Les vacances de Pâques me ramenaient à la maison, dans une petite ville de province. Vanessa avait convaincu ses amies de venir passer les vacances chez elle, à mon grand désarroi. Il y avait déjà assez pétasses qui rôdaient dans la ville pendant les vacances, pourquoi a-t-elle dû en inviter d’autres ? J'étais un peu jalouse. Je n’avais pas fait de nouvelles amies à l'université, et j'avais espéré passer une semaine sympa avec Vanessa. Comme au bon vieux temps du lycée.

Mais Vanessa a chassé tous mes espoirs dès que je l'ai vue. Nous étions liées au lycée à cause de notre timidité complice, doublée d’une méfiance maladive envers les inconnus.

 J'avais gardé ce handicap. Mais Vanessa avait complètement changé.

"Bérengère!" cria-t-elle quand j'ouvris la porte, d'une voix haut perchée que je ne reconnus pas. Elle m'a serrée dans ses bras en sautant d'excitation. J'étais trop décontenancée pour agir de même. Et ces mèches dans ses cheveux ? Ce short moulant ? Ce décolleté révélateur ? A-t-elle surmonté la haine envers son propre corps ? Et ses cris aigus !

Si elle avait remarqué mon manque total d'enthousiasme, elle semblait l'ignorer. Dans ma maison, elle parlait surtout de la richesse de la capitale, comparée à notre province arriérée, de la magnificence de l'école, de ses aventures romantiques, et ainsi de suite. Je la fixais en me demandant où ma meilleure amie s’était évaporée.

En partant, elle a lancé l'idée d'une soirée pyjama. J'ai immédiatement refusé, par réflexe, par principe, mais elle a eut ce drôle de regard, comme de la peur, une supplication ( je t’en prie, ne me laisse pas tomber, ne me laisse pas seule avec ces filles, je t’en supplie, aide-moi ).

J’ai eu l’impression que, malgré sa vénération pour ses nouvelles amies, elle semblait terrifiée à l'idée de rester seule avec elles. En mauvaise compagnie. Elle voulait quelqu'un de sûr pour l’épauler. Comment pouvais-je lui refuser ?

Bien sûr, j'étais déjà allé chez Vanessa auparavant, et je connaissais tous les membres de sa famille. Tous les prénoms des s commençaient par V. Valérie l’aînée, 5 ans après Vanessa la cadette, 5 ans après Victor le benjamin. Valérie était distante avec moi, hautaine, réfrigérante. Je n’avais jamais pu tenir une conversation avec elle. Son regard froid semblait me juger. Ses réflexions acides me terrifiaient. Pourtant, elle était belle, très belle même. Mais on la disait intéressée par les filles, et je l’évitais.

Ce soir-là, c’est elle qui accueillait les invitées. Vêtue d’un ample survêtement, ses longs cheveux attachés en queue de cheval, pas maquillée, elle nous réceptionnait d’un hochement de tête, que n’adoucissait pas son regard dur.
Elle semblait nous juger avec commisération. "Bande de débiles !"

Elle n'avait jamais montré beaucoup d'intérêt pour moi, semblant toujours absorbée par autre chose chaque fois que je venais. Ce soir-là, elle ne semblait pas différente. Elle a attrapé quelque chose dans la cuisine, et elle a disparut avec un bref salut.

Je ne suis pas lesbienne. J’ai une méfiance instinctive envers les garçons, mais je préfère leur compagnie à celle des filles. Depuis ce soir-là, je sais que je suis bisexuelle. Mais à ce moment-là, quand Valérie a quitté la pièce, elle a eu ce drôle de regard à mon intention. J’ai frissonné sans comprendre.

Les invitées de Vanessa étaient toutes des pétasses magnifiques, trop maquillées et richement vêtues. Je me suis mise à l’écart. Pas par impolitesse, je ne me sentais pas à ma place. La soirée pyjama de Vanessa se déroulait à merveille, j’étais juste un accessoire inutile.

Nous avons étalé nos sacs de couchage dans le séjour spacieux, et nous nous sommes allongées pour regarder un film. Vanessa près de l’écran géant, ses amies en demi-cercle autour d’elle. J'ai jeté mon sac de couchage au fond de la pièce, loin derrière tout le monde, pour pouvoir consulter mon téléphone sans déranger personne. 

Nous regardions un film d'horreur. Les pétasses prétendaient que c'était un film super. Malgré le fait que j'ai été présente pendant tout le film, je n'ai pas le même avis. Les parents de Vanessa étant absents, le son était très fort, brusquement, l'enfer s’est déchaîné dans le film avec des tas de cris et des bruits divers. C'est alors que je l'ai ressenti.

J'étais allongée sur le ventre, sur mon sac de couchage, quand j'ai senti un corps chaud s’allonger sur mon dos. J'étais sur le point de crier de surprise, lorsqu’une main s’est posée sur ma bouche. En tournant la tête, j'ai vu que c'était Valérie, étroitement lovée contre moi, face à l'écran de télévision.

Je ne savais pas quoi faire.
 Elle l'avait fait avec une telle désinvolture, si sereine, que cela a gelé ma réaction primaire. Elle a regardé le film avec moi, contre moi, pendant un moment, puis m'a demandé : "C’est bien ?"

"Euh..." Il m'a fallu dix bonnes secondes pour comprendre ce qu'elle avait dit. Que voulait-elle savoir ? C’était bien, mais quoi ? Le film, ou le fait qu’elle s’était allongée sur moi ? Sans m’avancer, j’ai répondu : "C'est cool !"

"Hum" Elle a continué de regarder le film, sans changer de position, allongée sur moi, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Lentement, je suis revenue au film. Sans être totalement mal à l'aise, évidemment, je n'étais pas sur le point d'appeler à l'aide. J'étais juste surprise par son attitude, ce brusque intérêt pour ma petite personne, et je ne savais pas ce que cela signifiait. 

Je connaissais les rumeurs sur la sexualité de Valérie, bien sûr. Mais elle ne m’avait jamais accordé le moindre intérêt. Même si elle était lesbienne, ça ne voulait pas dire qu'elle était intéressée par moi, n'est-ce pas ?

Je déteste le politiquement correct et ma timidité naturelle. Je ne pouvais pas simplement demander à Valérie : "As-tu l’intention de me baiser ? Es-tu amoureuse de moi, ou suis-je juste une proie pour toi ?" 

Quand je suis revenue au film, elle a pris cela comme une invitation à enrouler ses bras autour de moi et à blottir son menton dans mon cou. OK, le message était clair. C'était agréable, réconfortant même. Et définitivement érotique. Valérie me chevauchait, ses bras enserraient mon torse, son ventre pressait contre mon cul, ses jambes emprisonnaient les miennes, tout son corps englobait totalement le mien.

J’étais assez inexpérimentée sexuellement. Majeure civilement, mais vierge. Pourquoi les garçons étaient-ils si pressés ? À peine installés sur la banquette arrière de la voiture, c’était l’assaut. La main qui s’insinuait entre mes cuisses serrées, qui écartait l’élastique de ma culotte, et qui filait droit au but, enfiler ses doigts dans ma chatte.


J’étais terrifiée à l'idée d'aller me faire doigter sur la banquette arrière d'une voiture. Et les garçons gentils, respectueux de mon espace, étaient tout aussi inexpérimentés que moi. J'avais besoin de quelqu'un pour me prendre en charge pas à pas, progressivement, sinon ma timidité et ma nervosité me paralysaient. 

Les mains de Valérie commencèrent à caresser mes flancs, de mes aisselles jusqu’à mes hanches. Une forte inspiration lorsque ses doigts glissèrent sous mon pyjama et caressèrent ma peau : "Ça va?" elle a chuchoté.

Je n'avais pas assez confiance en moi pour répondre. J'ai hoché la tête. J'allais bien. J'étais stupéfaite, mais j’allais bien. Très bien même. J'avais eu des fulgurances de pensées lesbiennes de temps en temps, mais sans jamais envisager d'agir en conséquence. Bien sûr, je trouvais Valérie magnifique, mais son attitude distante et ma timidité naturelle ne me permettaient pas d’envisager quoi que ce soit.

"C’est bien", a-t-elle murmuré, et ses doigts ont glissé sous mon ventre, le long de mes côtes, jusqu’à mes seins. Elle n'était pas sur le point de… Elle a osé ! Ses doigts, ses mains, se sont emparés de mes nichons pour les presser fermement. J'ai haleté bruyamment, ce qui a heureusement coïncidé avec une scène violente dans le film, donc personne n'a entendu. 

Mes seins sont sensibles. Très sensibles. Je l’ignorais jusqu’alors. Elle m’embrassait dans le cou, sous le lobe de l’oreille, tandis que ses mains malaxaient fermement mes seins. Mes mamelons se raidirent instantanément, sans qu’elle les touche, juste à cause de l'anticipation. Elle ne semblait cependant pas pressée. 

Juste presser vigoureusement mes seins, en mordillant le lobe de mon oreille, et en respirant fort dans mon cou. Elle n'était pas pressée comme les garçons l'avaient été, elle était patiente. M’amener où elle voulait aller. Elle étreignait mes seins, les massait, comme si elle savait combien je voulais qu'elle aille sur mes tétons. 

Sa respiration était lourde, et elle se pressait contre moi. Pas de chocs, mais du broyage. Ses dents sur le lobe de mon oreille, ses mains sur mes seins, son ventre qui ondulait sur mes fesses, ses cuisses qui englobaient les miennes. Son étreinte s’affirmait d’instant en instant. Elle prenait possession, et j’aimais ça.

C'était un combat sur tous les fronts, et je lui cédais. Pas à pas, mes défenses tombaient. Je fermais les yeux en respirant fort. Je me foutais bien des autres filles et du film, maintenant.

Les filles parlaient du film, commentaient en riant, ou criaient de peur. Personne ne remarquait ce qui se passait à quelques mètres derrière elles. Je m'étais couchée le plus loin possible de ces idiotes. Maintenant, je me sentais ridiculement proche d'elles. Je devais arrêter cela immédiatement.

J'étais sur le point de lui demander de cesser son pétrissage quand les doigts de Valérie s’emparèrent de mes deux tétons dressés en même temps. J'ai gémi presque à haute voix. Mes tétons sont absurdement sensibles. Je me demande si toutes les filles sont pareilles. Ou peut-être est-ce parce que je joue avec tout le temps. Je les ai toujours traités durement moi-même, les pinçant et tirant dessus, les roulant entre mes doigts pour me permettre de jouir.

J'ai essayé cependant, j'ai essayé de tourner mon visage vers Valérie, ce qui était difficile car elle mordillait mon lobe d'oreille : "Nous devrions arrêter" ai-je gémi en chuchotant.

Mais elle avait l’expérience, et elle savait quoi faire de moi. Elle a répondu en pressant mes seins plus fort, en pinçant mes tétons entre ses doigts, les tirant en les tordant vers l'extérieur. J’ai dû me mordre les lèvres pour m’empêcher de crier. Elle a soufflé à mon oreille : "Tu veux que j'arrête ? Vraiment ? Je peux tout arrêter et m'en aller !"

"Non, n’arrête pas, s’il te plaît, continue !" murmurais-je rapidement, en détestant ma voix mourante de fille dans le besoin. La façon dont elle m’envoûtait, en travaillant mes seins durement, c'était difficile de dire quoi que ce soit normalement. "Ce que je veux dire, c’est ne pourrait-on pas aller dans ta chambre ?"

Elle faisait rouler mes mamelons, tout en pinçant et en tirant sur mes tétons dressés. Elle me rendait folle. Ma culotte était trempée. Généralement, cela me prenait beaucoup plus de temps lorsque je faisais cela moi-même, mais elle m’avait allumée si facilement. Et je devais admettre que c'était en grande partie à cause de l’ascendant qu’elle exerçait sur moi.

"Impossible, Victor étudie dans ma chambre. C'est ici ou rien" dit-elle doucement. J'aurais aimé argumenter davantage (peut-être la salle de bain ?) quand elle a augmenté son emprise sur mes seins, pinçant fort mes tétons, les tordant, puis les secouant doucement, les mettant au garde-à-vous. J'ai oublié mes arguments, les yeux fermés par le plaisir, et j'ai juste laissé cette fille asservir mon cœur.

Elle a sorti une main de mon pyjama, m’a saisie par le menton pour me forcer à tourner mon visage vers elle et m’embrasser à pleine bouche. Sa langue luttait avec la mienne. Ses dents mordaient mes lèvres. Je n'avais jamais embrassé quelqu'un comme ça. C'était un baiser baveux et profond, son autre main travaillant toujours mon pauvre mamelon, me rendant folle.

"Oh mon Dieu !" hurla une des filles. Nous avons rompu notre baiser et mon cœur a raté un battement. Mais personne ne s’intéressait à nous. À l'écran, quelqu'un se faisait à coups de machette. J'ai respiré plus facilement, mais seulement pendant une seconde. Les mains de Valérie étaient de retour sur mes seins, dans mon pyjama.

Bon sang, c'était injuste, comment savait-elle à quel point mes mamelons étaient sensibles ? Juste le hasard ? Elle m'a mordu sauvagement l’épaule, et elle a conservé le même rythme de travail brutal sur mes tétons, les pinçant pour qu'ils restent raides, les agitant de haut en bas sans relâche. Elle semblait aimer sentir me tortiller sous elle, luttant pour rester discrète. De la sueur se formait sur mon front, le rouge me montait aux joues, j'exhalais profondément par le nez. C'était la la plus douce que j'aie jamais eue.

Je me demandais à quoi nous ressemblions. Probablement comme un prédateur immobilisant sa proie, l’empoignant sans lui laisser aucune chance de s’échapper, attendant son total abandon.

"Lève tes fesses."

"Quoi?" J'ai frémi.

Une de ses mains quitta à nouveau mon sein, attrapa une poignée de mes cheveux, et tira ma tête en arrière. Putain, j'ai aimé ça. J'ai vraiment aimé ça. Ai-je toujours été une soumise qui s’ignore ?

Valérie répéta, en détachant les mots, et en haussant la voix : "Lève – tes – fesses - haut – maintenant !"

"OK, OK !"

J'ai soulevé mon cul contre son ventre, totalement ignorante de ce qu'elle comptait me faire.

"Là, bonne fille," dit-elle. Sa main quitta mes cheveux et s'enfonça dans mon short de pyjama. Ses doigts glissèrent sur ma culotte trempée. "Tu es si mouillée !" Elle riait, comme si j'étais sa poupée avec laquelle elle jouait. Et elle avait raison, ma culotte était ruinée. Je pouvais presque imaginer l'énorme flaque d’humidité sous moi.

"Tu aimes vraiment te faire tripoter les nichons. Et d’être si proche de tes amies, ça t’excite aussi."

Elle caressait ma chatte à travers ma culotte trempée en me parlant, doucement au début, presque négligemment, juste pour me préparer. Je devenais folle. J'aimais ses paroles perverses, j'aimais la façon dont elle se jouait de moi, mais j'étais terrifiée à l'idée qu'une des filles se retourne et nous surprenne.

"Tu veux qu'elles nous attnt, n'est-ce pas ? C'est pour ça que tu respires si fort, n'est-ce pas ? Tu veux qu'elles se joignent à nous ? T’es une gourmande !"

C'était vrai. De là où nous étions, nous avions une vue magnifique sur les culs des autres filles. Elles étaient toutes allongés sur le ventre, comme moi. Je n'avais jamais remarqué à quel point c’était sexy, tout ces culs de filles alignés, et j'ai soudainement eu une grande envie de les toucher dans leurs shorts serrés.

"Tu es tellement mouillée pour moi. Je vais te rendre folle avant la fin du film. Tu m’appartiens, petite sotte." Elle parlait la bouche collée à mon oreille, et ça me chatouillait.

Elle pressa fortement deux doigts sur mon clitoris, à travers le tissu détrempé de ma culotte, le frottant en cercle. Je ne pouvais plus me retenir. J'ai gémi à haute voix.

"Oh allez, Bérengère, ce n'est pas si effrayant !" dit Vanessa sans se retourner.

L'autre main de Valérie délaissa mon sein et se posa sur ma bouche. Elle écarta brutalement ma culotte. Pendant une brève seconde, j'ai paniqué. Je n’étais pas rasée, et si elle se moquait ? Certaines filles n'aimaient pas ça. Il est rapidement devenu évident que cela ne dégoûtait pas du tout Valérie, qui a enfoncé deux doigts dans ma chatte. Comme une lame chaude dans du beurre. Elle a pressé son ventre sur mon cul, écrasant mon clitoris contre sa paume, et à partir de là, elle a commencé à vraiment onduler sur moi.

Sa main s'agrippait fermement à ma bouche pendant que j'hyperventilais entre ses doigts. Elle a poussé ses doigts à l’intérieur de ma chatte, contre mon point G, en me frottant durement. Je coulais partout sur ses doigts... sa main... oh mon Dieu, ça devait tremper mon sac de couchage à ce stade.

Ses doigts travaillaient énergiquement dans ma chatte humide, éprouvant mon point G, forçant l’orgasme qui me rendait folle. Je me tortillais comme une possédée maintenant, non pas pour m'échapper, mais parce que la déferlante de sensations m’ôtait toute sagesse. Je ne pouvais pas m’échapper, de toute façon, la position dominante de Valérie sur moi me séquestrait et me retenait en place.

"Calme-toi, ne t’énerve pas. N’essaye même pas, tu ne peux rien faire de toute façon, tu es à moi !" Elle me taquinait, avec cette voix si féminine, contrairement à la tonicité et la force de ses muscles. Ses doigts sur ma bouche se sont enfoncés entre mes lèvres. Instinctivement, avidement, j'ai sucé ses doigts.

"Petite salope !" Elle a retiré ses doigts de ma chatte pour pincer mon clitoris, le faisant rouler entre ses doigts. "Je peux prédire que ta délivrance est imminente, ma petite chatte."

Elle avait raison. J'étais vraiment à bout, sur le point de crier son nom à pleins poumons, de déchirer le sac de couchage, avant de m’évanouir. L'orgasme. Le vrai. Mon premier. Ma première expérience lesbienne que je n’ai même pas désirée, choisie. Elle m'a juste prise et j'ai adoré. Tout.

Ses doigts ont commencé à ralentir leur mouvement, juste au moment où j'étais sur le point de chavirer. J'ai essayé de la supplier, j'ai essayé de forcer ma chatte douloureuse contre ses doigts. Je voulais m’abaisser à mendier sa caresse.

La main s’est éloignée de ma chatte. Avant que je puisse réagir, ses doigts trempés de mouille ont remplacé ceux déjà dans ma bouche, me forçant à goûter mes propres jus. L'autre main, mouillée de ma salive, s'est posée sur ma chatte. J'avais déjà goûté mes doigts pleins de mouille. Mais qu'elle m’oblige à le faire, que cela me plaise ou non, cela m'excitait encore plus.

"Bonne fille, suce mes doigts souillés." Elle effleurait mon clitoris pendant qu'elle me tourmentait. Ses doigts, enduits de mes jus, baisaient ma bouche. "Tu veux jouir pour moi ?"

J'ai hoché la tête, haletante, séduite. Je lui appartenais. Je ferais tout ce qu'elle voudrais pour lui plaire.

"Tu vas jouir sur mes doigts ?"

Oui, oh oui, s'il te plaît ! J'avais envie de crier. J'ai seulement hoché la tête, mais elle n’attendait pas de réponse.
Elle a secoué ses doigts sur un tempo rapide. "Vas-y, salope. Fais-le. Suce mes doigts qui te baisent."

Il ne m'a pas fallu longtemps. Mes yeux se sont révulsés, ma raison m’a quittée. Je laissais échapper un râle guttural. Je ne pouvais pas le contenir. Je me fichais de qui pouvait m'entendre. Je me tordais sous elle, déchirée par l'orgasme.

Valérie m'a domptée comme un cavalier dresse un cheval. Je grognais comme une bête. Je ne pouvais pas lui échapper. Elle ne voulait pas s'arrêter. Une autre vague est venue se briser en moi, suivie d’une autre, puis d’une autre.

J’avais des flashs devant mes yeux. Elle était implacable, s’acharnait sur mon clitoris, puis s'enfonçait en moi, me broyait, encore et encore. Je suis devenue sa chose, et mon esprit vénérait cette femme.

Je tremblais d’épuisement quand ses doigts ont délaissé ma chatte. Je me suis effondrée sur le sol, en vrac. Je l’ai sentie s’éloigner. Je me demandais si tout était fini. Mon désir était pleinement assouvi, comme je n'aurais jamais cru cela possible.

Mais Valérie n'en avait pas fini avec moi. Deux mains ont saisi la ceinture de mon short et l'ont tirée vers le bas dans un mouvement fluide. J'ai essayé de me retourner. Valérie a saisi une poignée de cheveux sur ma nuque, et m'a enfoncé le visage dans l'oreiller du sac de couchage.

"Bouge pas, salope" gronda-t-elle. "Je veux m’amuser un peu avec mon jouet."

Je conservais mon visage dans l’oreiller, incapable de savoir si l'une des filles se retournait. Valérie agrippa ma fesse.

"Soulève-toi."

Cette fois, pas de protestation. J'ai levé mon cul en l'air, mon visage enfoui dans l’oreiller. C'était humiliant et risqué.
J'ai senti Valérie agripper fermement mes fesses pour les écarter. Je n'avais jamais été exposée de manière aussi humiliante. Instantanément, j'ai senti ma chatte mouiller à nouveau. Je me sentais comme une pute de bas étage. 

Je ne savais pas que j'aimerais cela. La honte ressentie, de savoir qu'elle fixait ma chatte qu’elle venait de baiser, m’exposer pour voir le résultat, constater mon état, jouer avec comme si elle me possédait. J’étais sa chienne docile et j’aimais ça.

Soudain, son souffle sur mon intimité, puis sa langue qui brossait ma chatte, en commençant par mon clitoris, avant de s'enfoncer au plus profond de moi. Ses mains fortes me gardaient ouverte. Ma pauvre chatte martyrisée était si sensible. J'étouffais mes gémissements dans l'oreiller.

Si Vanessa ou une fille se retournait maintenant, elle aurait un sacré choc ! En pleine soirée pyjama, à côté d’un groupe d’amies, une salope soumise s’adonnait aux plaisirs saphiques avec la fille aînée de la famille.

Valérie faisait courir sa langue dans ma fente qu’elle maintenait largement ouverte. Ses coups de langue lapaient mes jus qui sourdaient à jet continu. Je me sentais littéralement ruisseler. Personne, jamais, ne m’avais mise dans un tel état. Les rares garçons qui m’avaient fait minette n’égalaient pas son talent. De toute façon, je n’aurais jamais fait confiance à un garçon pour m’abaisser ainsi devant lui.

Même si c'était plus les circonstances et le comportement de Valérie qui m'ont rendu folle que sa technique, mais jamais personne n'a égalé ce que j’ai ressenti cette nuit-là. Sa nonchalance mêlée de culot, son autorité, l’ascendant qu’elle avait pris sur moi, depuis toutes ces années où elle me traitait comme une personne sans intérêt, et la façon soudaine avec laquelle elle avait envahi mon espace, m’avait rendue totalement docile.

Elle me léchait lentement, presque paresseusement, et ma panique grandissait à l'idée que le film touchait à sa fin. Elle a sucé et titillé mon clitoris, le chahutant avec sa langue. Elle n'arrêtait pas de m’exciter, avec ses mains fermes me tenant en place. Puis elle a craché sur ma chatte. Pourquoi? Je n'en ai aucune idée. Je dégoulinais littéralement. C'était peut-être juste psychologique.

Avec le visage toujours plongé dans l’oreiller, j’ai soulevé mon haut, et j’ai attrapé mes seins pendants. J'attaquais mes mamelons, les pinçant et les tordant comme Valérie précédemment. Elle s'est recentrée sur mon clitoris, des coups de langue de haut en bas, augmentant progressivement le tempo. C'était presque assez bon pour me faire jouir. 

Puis elle a plongé sa langue en moi, et ses doigts ont masturbé mon clito. Sa langue me faisait l’amour. Lentement. Délibérément, comme si elle avait tout son temps. Je vibrais d’impatience.

Cela m'a fait exploser. Un orgasme encore plus dévastateur que le précédent. J'ai dû me bâillonner la bouche avec le petit oreiller pour m’empêcher de crier. J'ai essayé d'éloigner mon clitoris chatouilleux de sa langue passionnée. Valérie m'a maintenu fermement en place lorsque l’orgasme secoua mon corps. Ses ongles s'enfonçaient dans mes fesses, me faisant frémir de passion.

C'était sûrement la fin. Elle m'avait tout fait. Le film s'approchait du générique de fin. Je pouvais difficilement garder mes fesses en l'air, mes jambes tremblaient de faiblesse. Mais j’avais tort. Me tenant toujours ouverte, Valérie m’a enfoncé deux doigts dans ma chatte ruisselante.

Si le plaisir n'avait pas enfoncé un pieu dans mon esprit, je me serais posé plein de questions, comme : cette garce essaie-t-elle de nous faire prendre ? Est-ce qu'elle veut juste me briser ? Est-ce qu'elle n’entend pas ces bruits marécageux que font ses doigts dans ma chatte humide quand elle me baise ? Veut-elle que je crie son nom à pleins poumons ?

Mais tout ce que je pouvais faire, c’était garder mon cul en l’air pour me faire baiser comme une vraie salope dans le séjour de ma meilleure amie, en présence de ses nouvelles amies. Et me faire foutre. Encore et encore.

Valérie semblait avoir sa propre idée du nombre d'orgasmes que je devais avoir. J'ai bavé sur mon oreiller en la laissant me baiser comme une possédée. Je ne pouvais pas m’écarter d'elle. J'ai grogné dans mon oreiller en mettant mes deux mains sur mes fesses pour m’ouvrir au maximum.

Ses doigts brutalisaient ma chatte. Je pouvais la sentir me foutre en l'air. Je voulais qu'elle me claque fort pendant qu'elle me baisait, et que la soirée pyjama soit damnée. Et puis elle s’est arrêtée. Elle m'a poussé à bout, j’étais au bord de l’orgasme, elle a retiré ses doigts, elle a claqué ma chatte, pas assez fort pour alerter qui que ce soit, elle s’est levée et s'est éloignée.

Sérieux. Cette garce s'est juste levée et elle est partie, me plantant là avec mon cul en l’air, haletante dans mon oreiller comme une vieille chienne. Elle est allée dans la cuisine. J'ai remonté mon short à la hâte, et je me suis effondrée sur mon sac de couchage.

"Quelqu'un veut un soda ?" cria Valérie depuis la cuisine.

Vanessa regarda tout le monde, y compris moi, vautrée sur mon sac de couchage en essayant de reprendre mon souffle.

"Non, tout va bien. Et Bérengère s'est endormie."

Cette nuit-là, je restais éveillée dans mon sac de couchage, à regarder dans le vide. Que m’était-il arrivé ? Ma chatte douloureuse me criait que cela s'était produit, mais mon esprit ne pouvait pas traiter l’information. N'étais-je plus vierge ? Cela comptait-il ? Valérie reviendrait-elle cette nuit ? Est-ce que je souhaitais qu'elle revienne, étant donné le calme de la pièce ? Devrais-je aller la rejoindre ?

Tout cela tournait dans ma pauvre tête, me donnant le vertige. Mes paupières étaient lourdes. Ça attendra le matin ...
Cette chaleur et ce poids ... Valérie se couchait sur moi, face à face. Est-ce que je rêvais ? Si c’était la réalité, cette fille était discrète comme un ninja. Elle a trouvé ma bouche dans l’obscurité, m'a embrassée passionnément.
 
Ses longs cheveux noirs tombaient sur mon visage comme un écran. Son arôme était capiteux. J'ai accepté son baiser, bouche ouverte, mais mon cœur battait la chamade. Les seuls bruits dans la pièce étaient les respirations profondes des filles endormies. Cette fille est folle, pensais-je. J'ai essayé de mettre mes mains sur ses épaules, de reprendre un peu le contrôle de la situation.

Toujours en m'embrassant sauvagement, elle attrapa mes deux poignets et les plaqua au sol au-dessus de ma tête. Elle s'est frayée un chemin dans mon cou.

"Tu es restée éveillée en pensant à moi ?" souffla-t-elle dans mon oreille.

J'ai essayé de garder ma respiration calme et régulière. J'ai hoché la tête, trop effrayée pour parler.

"J'ai pensé à toi aussi. Je me suis masturbée en pensant à toi, à la façon dont je t'ai séduite juste à côté de tes amies."

Oh mon Dieu, elle était vraiment folle. Mais j’aimais ces paroles cochonnes murmurées dans l'oreille.

"Je me suis touchée. Je suis mouillée en pensant à toi. Mais je n'ai pas joui. Ce sera ton travail."

Elle a allongé mes bras le long de mon corps et les a coincés avec ses jambes. Assise sur moi, elle me maîtrisait totalement, même sans utiliser ses mains. Elle ne portait rien d’autre qu’un débardeur léger. Valérie était excitée, ses tétons dressés pointaient à travers le fin tissu.

Elle me regardait tendrement, repoussa mes cheveux avec une douceur surprenante. Elle ressemblait à une amazone. Puis elle a avancé son pubis, pour que vois sa chatte surmontée de boucles brunes. Des lèvres fines avec un clitoris saillant qui semblait réclamer mon attention. Elle était mouillée, luisante de cyprine. 

Je voyais ses abdominaux bien découpés, ses cuisses musclées. Elle avait un corps tonique, ce n’était pas étonnant qu’elle arrive à me maîtriser aussi facilement. Toute ma pruderie s’est évaporée. Elle allait m’asservir. Et j'allais me laisser faire.

Elle a attrapé mes cheveux pour me contraindre, et elle a guidé mon visage vers sa chatte humide. De toute évidence, j'étais son jouet. Je n’avais jamais goûté la chatte d’une fille, mais j’en mourrais d’envie. Je tirais la langue vers son humidité impatiente. Elle n'avait pas mauvais goût, et c'était ma seule préoccupation. Bizarrement, j’ai pensé que les gars devraient nous payer pour avoir le privilège de grignoter notre chatte. On leur accorde ça gratuitement ? Quelle bêtise !

Elle oscillait des hanches sur mon visage, frottait sa chatte sur ma bouche, et j'ai lutté pour la suivre. Sans aucun soucis d’être entendues ou découvertes. Je voulais juste que ma cavalière jouisse dans ma bouche, lui rendre la pareille, après qu'elle m'ait fait sa chienne plus tôt. Je n'avais jamais rien désiré aussi fortement de toute ma vie.

Ses jus coulait dans ma bouche, maculait mon visage. J'ai trouvé son clitoris et j'ai joué avec, comme elle avait joué avec le mien. Mais elle ne voulait pas me laisser dicter le tempo. Elle a tiré ma tête vers sa chatte et s'est juste posée sur ma bouche. Sa main libre taquinait son mamelon à travers le fin tissu de son débardeur. 

Elle était aussi brutale avec son mamelon qu’avec les miens, le tordant et le tirant cruellement. Puis elle a repoussé ma tête sur l'oreiller, éloignant ma bouche de sa chatte, et s’est branlée furieusement au-dessus de mon visage. Elle gémissait bruyamment en martyrisant son clitoris. Puis elle laissa retomber sa chatte sur moi.

Broyer sa chatte humide sur mon visage. Me laisser sucer son clitoris pendant un moment. Puis elle se souleva à nouveau et se doigta. Puis redescendre, à chaque fois ses jus devenaient plus abondants. Mon visage et mes cheveux étaient trempés. Avaler sa liqueur chaque fois qu'elle me laissait fouiller sa chatte. 

Son traitement à mon égard était très excitant, car j’étais sa prisonnière, les jambes coincées dans mon duvet, et mes bras enfermés entre ses cuisses puissantes. Elle devenait de plus en plus bruyante. Ses gémissements résonnaient dans le silence. Elle pouvait réveiller les filles. Elles auraient pu voir Valérie utiliser mon visage pour se branler. Me baiser comme un vulgaire sextoy.

Mon visage était une immersion de cyprine. J'allais jouir d'être utilisée comme une pute bon marché. Elle prit une grande inspiration. Ses ongles se sont plantés dans mon cuir chevelu tandis qu'elle baisait ma langue, faisant rebondir son cul sur mon visage.

Elle m'a utilisée comme un sextoy tout le temps qu’a duré sa jouissance. Son jus s'échappait de sa chatte, pour couler dans ma bouche ouverte. Elle m'a maintenu en place jusqu'à ce qu'elle arrête de trembler. J'ai continué de la lécher jusqu'à ce qu'elle repousse ma tête.

Elle a frotté son bas-ventre sur mon visage une dernière fois, enduisant mon visage de sa cyprine, en soufflant bruyamment. Puis, avec la même insouciance qu'elle avait en arrivant, elle s’est levée et s’est éloignée de moi. Quelques secondes de suspense, et j'entendis sa porte se refermer doucement.

J'ai roulé sur le côté, et je me suis masturbée furieusement, jusqu'à ce qu’un orgasme me libère. Même si Valérie n'était pas physiquement impliquée, j’ai pensé tout le temps à ce qu'elle venait de me faire.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, personne n’a commenté les évènements de la nuit. À croire que personne n’avait rien vu, rien entendu. À ce jour, je ne sais toujours pas si elles sont au courant, pour Valérie et moi, et je m'en fiche complètement. Même si elles savent, elle ont gardé leurs commentaires pour elles. 

Après, on s'est toutes embrassées au moment de rentrer chez nous. Je pensais ne plus avoir de nouvelles de Vanessa. J'étais sûre qu'une fois partie, ses amies allaient lui raconter mes turpitudes et ma dépravation. Et j'étais sûre qu'elle serait en colère contre moi parce que j’avais gâché sa soirée pyjama. Mais elle ne m’en a jamais parlé.

Le lycée était fini. Il était temps d’évoluer, de se réinventer. J’ai commencé à sortir un peu de ma coquille. Je n'avais jamais envisagé les filles auparavant, mais Valérie avait ouvert mon esprit à d’autres possibilités intéressantes. Et j'avais bien l’intention de continuer à baiser avec elle.

Valérie ne m'a rien dit de particulier lorsque je suis partie. Et c’est tant mieux, parce que je n'avais aucune idée de ce que je pouvais dire, après notre comportement de la nuit. Rentrée chez moi, j'ai trouvé un petit bout de papier dans mon sac à dos, avec le numéro de Valérie, et griffonné "appelle-moi".

Valérie et moi, nous nous sommes vues par intermittence pendant plusieurs années. Elle s'en fichait si j’avais quelqu'un, ou si Vanessa était dans les parages, elle me possédait quand elle en avait envie. Je n'ai jamais su ou pu lui résister.

À ce jour, peu importe avec qui je baise, mais j'aime être prise par derrière avec une main couvrant ma bouche. Mais rien ne peut égaler ce que j’ai ressenti cette nuit-là.

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