Baby-Sitting Et Serrurier

Même à trente ans et bien que salariée, je fais parfois du baby-sitting pour arrondir mes fins de mois. Cela me paye mes congés, sorties et autres loisirs de célibataire. Au lieu de lire un livre seule chez moi, autant être payée pour lire chez les autres. Je me suis inscrite sur un site spécialisé à un tarif très élevé, histoire de ne pas être sollicitée tout le temps et de tomber sur des familles aisées et rassurantes.
Ce sont généralement des personnes qui me réservent au dernier moment, car ils n’ont pas d’autre choix. Ou bien des gens d’un certain niveau social, qui lisent mon annonce, et sont rassurés par mes références chrétiennes de fille de bonne famille.

Ce jour-là, ce furent les deux critères qui se cumulèrent. Une famille aisée du 16eme arrondissement avait besoin au pied levé d’une baby-sitter pour un de quatre an malade. Les parents et grands-parents avaient un dîner de famille en soirée et devaient s’absenter en province. J’avais donc la charge de l’ de 17 h au lendemain midi. Je leur fis un forfait à 200 euros, une petite somme rondelette pour moi.
La famille m’accueillit tout à fait convenablement. Ils étaient tous magnifiques dans leurs tenues de fête. Cela faisait plaisir de fréquenter des gens de ce niveau social. En me voyant, l’épouse fut immédiatement très douce et très tactile avec moi, ce qui me surprit un peu. Elle s’appelait Eve et tenait surement à se rapprocher de moi car après tout, c’est moi qui allais m’occuper de son malade.

Le père, Julian, me donna des instructions claires et précises. Il avait préparé une feuille de papier avec les numéros à appeler et les médicaments à donner. Était même spécifié une longue liste d’interdictions, comme recevoir du monde, faire des fêtes… Il vérifia ma carte d’identité. C’était la première fois qu’on me la demandait. Pensait-il que j’allais napper son fils ? J’étais assez surprise, mais comprenais ses craintes. Il me fit signer le document avec les interdictions.

Il m’expliqua qu’il était avocat, mais je l’avais un peu devinée toute seule. Un maniaque des procédures, comme à l’américaine.

Le petit garçon avait encore de la fièvre et dormait beaucoup. C’était parfait pour moi, car mon gros bouquin m’attendait, et leurs canapés avaient l’air super confortables. C’était sans compter sur mon mauvais Karma habituel. À peine les parents partis que le petit se mit à vomir son repas. C’est fou ce que l’estomac d’un si petit peut contenir. Il y avait encore des morceaux de poisson en entier que je dus ramasser. Bref une horreur. Je me serais lavé les mains dix fois à la javel si j’avais pu. Et surtout, flottait dans l’air une odeur terrible. Heureusement qu’il avait vomi sur le beau parquet chevronné et non pas sur une moquette. La poubelle empestait l’odeur des sopalins imbibés de vomi et je devais m’en débarrasser au plus vite. J’ouvris les fenêtres, puis sitôt dit sitôt fait, je décidai de descendre au local poubelles.
C’est alors que la porte claqua derrière moi…

L’image des clés laissées à l’intérieur de la porte m’alerta immédiatement sur la nature de ma dernière boulette. Je repensais aux propriétaires qui m’avaient dit de ne jamais sortir sans les clés. Et à mon sourire béat en pensant qu’ils me prenaient pour une fille débile avec leur longue liste d’instructions.

Mes pensées immédiates allèrent vers le petit garçon qui dormait. Je le savais en sécurité. Mais seul désormais, dans ce bel et très grand appartement. La feuille avec les numéros était sur la table de la cuisine. Impossible de contacter les parents pour leur demander de faire demi-tour. Un grand moment de solitude m’envahit. Si je sonnai pour réveiller le gamin afin qu’il m’ouvre, il risquait de paniquer. Je ne savais pas s’il savait ouvrir la porte de l’intérieur ou non. Et puis je courrais le risque qu’il le dise à ses parents. Impossible non plus d’alerter le gardien ou les voisins pour la même raison. Adieu ma réputation sur ce site avec le futur sale commentaire des parents.
Le père n’avait pas l’air d’être un rigolo. Cela allait être plus dur pour avoir mes petits compléments de revenus.
Mon cerveau carburait à 100 à l’heure. Sur le palier du dessous, il y avait une pile de courrier, dont une petite carte faisant la publicité d’un serrurier. Heureusement, j’avais mon téléphone portable dans ma poche. J’appelai donc ce numéro à voix basse dans le couloir pour que personne ne m’entende. Une dame charmante me répondit. C’était 250 euros le déplacement en urgence. Le serrurier pouvait être là dans les vingt minutes. Bref ma prestation de baby-sitting allait y passer, et plus…
Il arriva avec vingt minutes de retard et bien sûr je flippais à mort en pensant au gamin, en espérant qu’il dorme. Le serrurier était un grand brun de mon âge, plutôt l’air sympa. Je m’attendais à voir un homme patibulaire, un ancien cambrioleur qui s’était reconverti en prison, un escroc bandit de grand chemin. Pas du tout. Le beau jeune homme sortit une petite blague en arrivant, qu’il devait balancer à tout le monde. Cela se poursuivit par une mise en confiance avec démarche pédagogique sur le fonctionnement des serrures, une belle écoute des craintes du client, bref un vrai pro. Tellement pro que ses 250 euros n’était que pour le déplacement, le devis d’ouverture de porte immédiate sans effraction ni changement de barillet passa à 800 euros.
Je vis fondre mon budget vacances en un claquement de porte. Il fut sincèrement déstabilisé de me voir pleurer comme une petite idiote. Entre deux sanglots, je lui expliquais n’être que la baby-sitter. Le palier empestait l’odeur du vomi. Alors je fis un aller-retour aux poubelles pour prendre l’air et pour réfléchir. D’en bas je regardai si je pouvais sauter de la fenêtre du palier jusqu’à leur grand balcon. J’imaginais des stratagèmes divers, mais rien ne semblait fonctionner dans ma petite tête. J’étais à court d’idées pour m’en sortir. Je m’étais mise toute seule dans ce pétrain, par ma grande et stupide bêtise.


C’est penaude que je remontai à l’appartement. Et là, surprise, la porte était ouverte. Mais il n’était pas sur le palier. C’est alors que j’entendis un bruit de chasse d’eau. Il sortit des toilettes.

— Excusez-moi, je me suis permis, j’avais une envie pressante.

Il souriait, tout fier de me montrer sa rapidité et sa dextérité. Je ne lui avais pas donné mon accord au niveau du prix, donc ne savais pas comment tout cela allait finir.
Je fonçai dans la chambre du gamin. Il dormait à poings fermés. Le serrurier m’avait suivi et regardait par-dessus mon épaule.

— Qu’il est mignon le petit ange.

Je fermai sa porte, celle du couloir, puis celle de la cuisine où je l’enfermai. L’endroit normalement réservé aux employés de service.

— Cela fera donc 800 euros comme convenu.

Les larmes me montèrent encore aux yeux et il semblait sincèrement touché par mon malheur. Je ne lui avais pas donné mon accord. Et puis c’était très cher.

— Pour info, j’accepte les paiements en nature. Voyons un peu la cave du monsieur. Il ouvrit l’armoire à vin et sortit une bouteille au hasard. Il chercha le prix sur internet via son téléphone portable.

— Ah oui, 80 euros la bouteille. Bon, j’en prends dix.

Mes larmes se changèrent en rire nerveux. Il ouvrit le frigo et tomba sur une conserve de foie gras.

– Ah oui 40 euros quand même. Mais il n’y en a qu’une. Il m’en faut vingt. Ils n’ont pas un peu de caviar non plus ?
Cela me faisait du bien qu’il fasse son clown. Il dédramatisa un peu la situation. Le fait de me savoir en présence de l’ m’avait rassurée énormément. La pression retombait.

— Sinon j’accepte les massages. J’ai un mal de dos à force de défoncer les portes blindées.
Il retira son tee-shirt et s’assis à mes côtés. J’avais eu le temps de voir sa belle tablette d’abdominaux. Il semblait très à l’aise avec son corps, pour ne pas dire qu’il en était fier.


— Pour voir si vous massez bien.
Il me tendit ses épaules. Et comme je ne sais pas dire non, je fis semblant de le masser deux secondes en rigolant. Toujours en mode clown, il fit semblant d’être super reposé. Il estima le massage à vingt euros qu’il déduirait de ma facture finale.
Puis il rouvrit le frigo et nous servit deux verres de champagne d’une bouteille qui était déjà ouverte. J’essayai de l’en empêcher, mais il m’esquiva.

— Hop, ni vu ni connu.
Il rajouta de l’eau du robinet dans la bouteille de champagne pour remettre au niveau où elle était avant. Les propriétaires ne verraient rien de la supercherie, mais n’achèteraient probablement plus jamais de cette marque-là. Il déduisit 10 euros par coupe de ma facture.
Il était marrant et semblait plein d’astuce. On trinqua. Après toutes ces aventures, j’en avais sacrément besoin, surtout moi qui ne bois jamais. Il commença à me raconter sa vie sur un ton enjoué. Un vrai moulin à paroles. Comme il avait faim, je lui proposai de partager ce que je m’étais apporté pour dîner. Il estima ce frugal repas généreusement à vingt euros, qu’il déduirait de ma note.
Il me demanda la permission d’aller prendre une douche rapide qu’il estima à 10 euros. Nous étions en été et il faisait chaud. Je lui passai la serviette qu’on m’avait allouée pour la nuit et il revint cinq minutes plus tard, en la portant autour de la taille. C’est dans cette tenue que nous partageâmes le repas, tout en bavardant. Il m’expliqua qu’il était de permanence et qu’il attendait un appel pour intervenir ailleurs dans Paris. Puis il éteignit son téléphone sous mes yeux. Visiblement, il n’avait pas l’intention de me quitter. J’étais à la fois inquiète et contente.
Inquiète, car l’épée de Damoclès des 800 euros était certes déjà descendue à 750, mais restait toujours au-dessus de ma tête. Contente, car il était marrant et me faisait passer du bon temps. Et puis sa présence à mes côtés, nu, était une situation de plus en plus excitante pour moi. Je savais que mon regard glissait parfois vers sa ceinture. Le sien glissait vers mon débardeur. Comme j’ai une petite poitrine, je me dispense parfois du port du soutien-gorge.

— Cent euros de moins si vous enlevez ce petit débardeur pendant le déjeuner. Comme cela on sera un peu à égalité, tous les deux torses nus.
Il avait presque terminé son assiette, donc le repas ne prendrait pas des heures. Et comme je ne sais pas dire non…
En me regardant retirer mon débardeur, mes joues passèrent du rose au rouge et une bosse se forma sous sa serviette. Je pense qu’il n’aurait jamais pensé que j’allais accepter de faire cela. Si seulement il savait... Je me sentais en confiance avec lui et son humour. Et puis cette coupette de champagne me tournait la tête. Il y eut un grand silence. Puis il reprit ses blagues comme si de rien n’était.
Je faisais seins nus à la plage tous les étés depuis que j’étais toute jeune. Certes nous n’étions pas dans une station balnéaire, mais bon, quelle différence entre là-bas et ici ? Ah si, une petite quand même. Mes tétons érigés. Je dois dire que le sang n’avait pas afflué que dans mes joues. Il était aussi parti gonfler mes petits tétons. Et s’il y a un signe qui ne trompe pas, c’est bien celui-là.

— Cent euros de moins si, comme moi, vous enlevez votre culotte. Nous serions alors en parfaite égalité homme femme, en pure parité. Il faut briser ce plafond de verre.
Son regard c’était posé dans le mien. Et vu ma mine déconfite, en un dixième de seconde, je crois qu’il pouvait lire en moi comme jamais aucun homme avant.

— Enfin si vous en avez une…
La voix était très mâle dans sa dernière intonation. Il rechercha mon regard.

— Vous m’avez eu là ! En fait, vous n’en portez pas.
Il lisait en moi. Je ne pus que hocher la tête, pas fière du tout, mes petites joues pourpres.
— Cent euros de moins si vous me dites pourquoi.

Avant qu’il ne change d’avis sur cette remise de 100 euros, je lui déballai que c’était l’été, qu’il faisait chaud, et que l’idée m’était surtout venue de traverser Paris ainsi, par manque de lessive. Tout s’était entassé dans mon panier à linge. Et puis ma robe marquait beaucoup les sous-vêtements et que cela ne faisait pas joli de dos. C’était tout simplement disgracieux. Je n’osai pas lui dire que je me caressais souvent devant des vidéos pornographiques d’histoire de baby-sitting. Comment lui avouer que j’adorais me pointer nue sous mes vêtements chez les parents des s que je gardais ?
Dans ma petite tête, il ne me restait plus qu’à lui payer 450 euros. Ma dette descendait vite et j’en étais fière. Je crois bien que je n’aurai jamais dû rentrer dans ce jeu. Car la prochaine proposition me fit basculer dans un autre univers.

— 200 euros de moins si vous me laissez-vous faire un petit bisou.
Je me figeai sur place. En fait, comment dire, pour être plus précise, je me liquéfiai sur place. Mon bas-ventre s’emplit de papillons et je ressentis comme un uppercut dans le cœur. Ce n’était selon lui qu’un petit bisou. Après tout pourquoi pas, pour deux cents euros. J’eus à peine le temps de reprendre ma respiration qu’il m’embrassa. Un baiser léger tout en finesse et en élégance. Un baiser à faire chavirer mon cœur. Et en plus, sa présence à mes côtés s’imposait à moi. Il était là tout près de moi. Si près que quand sa serviette tomba au sol comme par inadvertance, j’en perdis le peu de lucidité qu’il me restait. Quelque chose de très dur et dressé touchait mon petit ventre. Un contact plus qu’électrique.
Emportée par la magie de ce baiser, je laissais ses mains m’effleurer et me caresser, prendre possession de mes tétons si douloureux et si sensibles. Il les prit avec douceur de ses doigts, de ses lèvres, de sa langue. J’étais à lui. Il m’avait cueillie comme une fleur, avec mon accord en plus. Qui ne dit mot consent. Quand il accompagna ma main vers son entrejambe je ne demandai pas combien d’euros cela valait. J’étais bien trop heureuse de le faire gratuitement. En fait, ma malchance légendaire tournait, et voilà qu’enfin les éléments s’alignaient en ma faveur.

La suite fut des plus agréables. Jamais de ma vie un homme ne m’avait prise sur la table d’une cuisine. Par deux fois, en plus. Et de la façon la plus mâle possible qu’il m’ait été donné de vivre. Ces moment-là furent uniques pour moi, et surtout bienvenus.
Malgré tous nos bruits, le gamin dormait toujours et semblait être parti pour sa nuit. J’étais ravie d’avoir fermé toutes les portes. Prendre un bain dans leur baignoire jacuzzi nous apparut comme une évidence. Notre complicité et son humour étaient à son apogée et le temps passait sans que l’on ne s’en rende compte.

Quand il me proposa 250 euros pour me faire une petite surprise, je ne dis pas non, car mon solde était ainsi revenu à zéro. Pour une surprise se fut une surprise : la première sodomie de ma vie qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Il faut dire que ce serrurier s’y connaissait pour ouvrir les portes sans casser les barillets. Et comme il aimait bien faire les choses deux fois …
Épuisée, je m’endormis dans ses bras, rassurée par sa présence et ravie de sa belle personnalité qui rendait cet enchaînement de situations comme une expérience des plus agréables. J’étais tellement bien que chaque fois qu’il me réveilla dans la nuit je ne sus dire non à ses avances et à ses demandes les plus folles.

Vers sept heures du matin, je fis un tour dans la chambre du gamin. Il regardait la télévision dans la chambre. Il ne voulut pas prendre de petit-déjeuner. Après tout ce qu’il avait vomi, je n’insistai pas. Je restais un moment avec lui puis fonça préparer un petit-déj’ au lit pour mon serrurier. Il avait refait ses comptes qui ne tombaient pas comme les miens.

— Ah non, il reste encore un solde de 100 euros. Je ne vais pas payer pour une culotte qui n’était même pas portée. Alors pour 100 euros, ma chère Élodie, demande-moi de faire quelque chose d’intime, un petit fantasme, un petit plaisir.

Je ne m’attendais pas à cette question. C’était à moi de lui demander, moi qui n’ose jamais rien. Mais soyons honnête. Je savais bien tout au fond de moi ce que je voulais plus que tout au monde. C’est avec mes joues rouges de honte que je lui chuchotai à l’oreille la réponse à sa question. Il parut un peu surpris, mais optempéra. Je pus ainsi le regarder se masturber sous mes yeux, voir sa queue se tendre, bander pour finalement éjaculer sur mon petit cou si sensible. C’était quelque chose dont je rêvais depuis des années, du sperme chaud dégoulinant sur mon cou. Depuis hier soir, je ne m’étais pas reconnue. Cet homme avait fait de moi une femme nouvelle, par sa joie, son enthousiasme, sa positivité et sa bonne humeur.

Vers neuf heures et un paquet complet de dix préservatifs plus tard, il s’était enfui avec mon numéro de portable et mon adresse, sans que le gamin ne se soit aperçu de rien. Je fis un ménage complet pour effacer toutes les traces de nos passages. Je passais les dernières heures à jouer à des jeux de société avec le petit pour qu’il garde un bon souvenir de moi. Ce stratagème fonctionna à merveille, car il ne manqua pas d’éloges à mon égard quand les parents et grands-parents furent de retour.

Je fus donc invité à revenir pour d’autres séances de baby-sitting. L’épouse fut encore plus douce et tactile avec moi ce qui me surprit encore un peu plus. Probablement sa façon de me remercier. Mais son petit regard brillant en disait plus long qu’elle ne voulait laisser paraître. Alors quand elle m’embrassa en me caressant la joue j’eus un sentiment bizarre et troublant.

Le papa, Julian, n’avait pas assez de liquide sur lui, alors il descendit avec moi pour aller au distributeur de billets. Une fois dans l’ascenseur, il tint à me montrer sur son portable des extraits vidéo de la caméra de surveillance installée dans la cuisine. Celle où j’étais prise par le serrurier sur la table dans des positions pas trop catholiques. En regardant les images, tous ces merveilleux souvenirs remontèrent du plus profond de mon intimité. Et comme je nageais toujours sur l’enchaînement de mes orgasmes passés des dernières heures, ma sensibilité était toujours à fleur de peau. Il me déballa des arguments juridiques sur mes obligations contractuelles signées sans que je n’y prête trop attention.
L’ascenseur stoppa au niveau parking et non pas sur celui du rez-de-chaussée. Il m’ouvrit la portière de sa belle voiture et m’invita à monter. Je n’avais pas compris qu’on allait au distributeur en voiture. Mais quand il baissa son pantalon, je su où il voulait en venir. Les éléments ne me donnaient pas d’autre choix que de m’exécuter. Je ne savais pas dire non de toute façon. Je réalisais enfin mon fantasme de baby-sitter. Et puis il m’avait prise par le cou, mon point sensible, en me traitant de petite salope. Il n’avait pas tort, c’était tout à fait le type de femme que j’étais au fond de moi et que je cachais du mieux que je pouvais. Julian était un homme était beau et classe. Son parfum était délicat et ses vêtements de belle facture. La nature l’avait aussi l’avait bien pourvu. Vu la vitesse avec laquelle il arriva dans ma bouche, j’en déduisis qu’il avait dû visionner de nombreuses fois les extraits de cette vidéo où je me faisais prendre sur la table de la cuisine. Il faut dire qu’excitée comme j’étais ma fellation s’était vite transformée en gorge très profonde. Il me paya le double que la somme convenue. Puis il me mit la notation maximale sur le site de baby-sitting et un superbe commentaire de recommandation. Julian était un homme classe.

Comme j’avais été une gentille fille, il accepta de me rendre toutes ces vidéos sur une clé USB. Loin de me faire chanter c’était pour moi un cadeau inestimable que de pouvoir revoir ces moments. Le samedi suivant, Julian se proposa de venir me la porter chez moi. Je m’attendais à une nouvelle sollicitation de sa part et en était déjà toute excitée à son arrivée. Je l’attendis cheveux mouillés nu sous mon peignoir de bain. Il était à l’heure. Je fus totalement décontenancée, pour ne pas dire choquée de voir qu’il était venu avec Eve, son épouse. C’est elle qui me remit la clé USB. Je savais qu’elle avait eu un petit faible pour moi et ma timidité apparente. Je comprenais désormais sa douceur et pourquoi elle avait été si bizarre avec moi en me quittant. Tout faisait sens. Elle m’obligea à lui faire bien plus de choses que son mari. C’en était même étonnant, jamais je n’aurais cru… Les bourgeoises de bonne famille ont une réputation à tenir … Et c’est donc à trois que se termina la soirée. Je fus convoquée de multiple fois chez eux pour des prestations de baby-sitting. Mais l’ n’était jamais là, et c’est des parents en personne dont je devais m’occuper.

Parfois, de retour à mon appartement, je trouvais le serrurier installé dans mon canapé. Il était très doué pour rentrer chez moi et en moi sans effraction, par toutes les portes. Il avait le chic pour faire sauter les verrous avec une habileté et une vitesse déconcertante, sans même devoir mettre de l’huile. Il faut dire qu’il arrivait chaque fois avec des outils plus intrigants les uns que les autres, testant le matériel en vrai professionnel de la chose.

Je finis par présenter le sauveur de leur fils aux parents. Il put ainsi goûter au foie gras et au bon vin, entre autres choses. C’était aussi pour moi, une belle façon d’aider à rapprocher les classes sociales entre elles.

La morale de cette histoire est qu’il ne faut jamais oublier ses clés en sortant.

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