En Ce Temps-Là

Johan était entré au service du seigneur de la contrée, Godefroy. Il avait juré obéissance à cet homme. Il ne se doutait pas que les goûts très particuliers de ce châtelain allaient lui faire connaître des plaisirs nouveaux.
Un jour, le seigneur Godefroy le fit appeler. Ce n’était pas la première fois mais il ressentit une sorte d’appréhension. Il craignait de lui avoir déplu car il avait à plusieurs reprises senti son regard pesant et inquisiteur le scruter. Quand il entra dans les appartements seigneuriaux, il s’inclina avec respect. En se redressant, Johan remarqua un baquet fumant. En y regardant de plus près, il vit que son seigneur prenait un bain.
-Et bien, que t’arrive-t-il ? N’as-tu jamais vu quelqu’un prendre un bain ?
Le serviteur était surpris. Mais il ne se posa pas trop de questions. La scène avait quelque chose de cocasse qui l’amusa. -Apporte-moi le linge blanc sur la table… Quoi ? Serais-tu devenu sourd ? Johan sursauta, prit le linge sur la table et se dirigea vers le baquet. Le seigneur Godefroy se dressa. Il était nu et ruisselant. Johan ne put s’empêcher de remarquer ce corps athlétique luisant sous les reflets rougeoyants des flammes de la cheminée. -Alors, ce linge ? Il le lui tendit mais sans vraiment le regarder. Son seigneur le noua autour de sa taille et sortit du bain.
Johan était troublé. Il avait regardé son seigneur de manière peu convenable. Son trouble était d’autant plus grand qu’il sentit son sexe commencer à se tendre. -Qu’as-tu donc ? demanda le seigneur Godefroy, tu es bien étrange aujourd’hui. Johan sentit son visage virer au rouge vif. Son seigneur se serait-il aperçu de quelque chose ? Il était de plus en plus gêné et troublé. Son sexe était tendu au maximum et un bref regard vers le bas lui confirma qu’on pouvait voir qu’il avait une érection à travers ses vêtements.
Le seigneur Godefroy s’approcha du jeune homme. -Aurais-tu perdu ta langue ? Aurais-tu la fièvre par hasard ? Ton visage est cramoisi.

Il lui frôla le front pour évaluer sa température. Le visage de Johan s’empourpra de plus belle. Il n’osait plus regarder son seigneur en face. -Qu’as-tu donc ?, tonna le seigneur Godefroy. Il saisit le jeune homme par le col de sa chemise et le regarda fixement. Johan ne put soutenir bien longtemps le regard bleu acier de son seigneur. Il détourna les yeux. Le seigneur Godefroy le scruta de haut en bas. Il s’arrêta net sur la bosse au creux des pantalons de Johan. Celui-ci se sentit défaillir , un serviteur qui avait une érection devant son maître, quelle honte ! -Tu bandes ? Ce mot plutôt vulgaire dans la bouche de son seigneur lui sembla déplacé. Voilà qui est peu commun, ajouta-t-il. Puis-je connaître la raison de ceci ?, demanda-t-il en indiquant la bosse. Johan ne sut quoi répondre. La tension était trop forte. Il s’évanouit…
Lorsqu’il reprit conscience, il vit le seigneur Godefroy accroupi au-dessus de lui. -Et bien, on peut dire que tu m’as fait une belle frayeur. Vas-tu t’expliquer ? Johan se redressa , il prit une forte inspiration. -Mon seigneur, je… je suis coupable ! -Coupable de quoi ? -Je… j’ai eu des pensées coupables… vous concernant. C’est la première fois que… Johan rougit une nouvelle fois avant de pâlir , quelle allait être la réaction de son seigneur ? -tu as eu des pensées coupables à mon sujet ? Voilà qui est… intéressant… Intéressant ? Que voulait-il dire ? -Car, vois-tu, poursuivit le seigneur Godefroy, je… Il lui caressa le visage. C’était une main puissante mais douce malgré le maniement des armes. -Je crois que moi aussi j’ai eu des pensées coupables à ton sujet, termina le seigneur Godefroy qui semblait avoir eu besoin de tout son courage pour faire cet aveu.
Un élan passionné les rapprocha et ils s’embrassèrent. Tout en l’embrassant, le châtelain enleva un à un les vêtements de son serviteur , le sexe de Johan était tendu au maximum. Le seigneur Godefroy observa ce corps peu musclé mais sec et nerveux puis il fit tomber le linge qui lui enserrait la taille révélant une verge d’une taille et d’un diamètre impressionnants, à demi en érection, et des testicules bien pleins…
Leurs deux corps étaient collés l’un à l’autre, poitrine contre poitrine, sexe contre sexe, et rien ne semblait pouvoir briser cette étreinte.
Bientôt le seigneur souleva l’écuyer de terre et l’allongea sur une table, tout en continuant à l’embrasser. Il s’attarda ensuite sur la poitrine de Johan, sur son ventre… Il prit ensuite le sexe du jeune homme, le massa rapidement, puis il le suça tout en le chatouillant avec sa langue. Johan gémissait de plaisir…
Le seigneur Godefroy écarta les jambes de son serviteur et s’accroupit à moitié. L’écuyer sentit alors la langue de son seigneur titiller avec insistance son orifice. Bientôt, il ajouta une caresse digitale à ses caresses buccales : un doigt vint tâter l’entrée de son cul avant de s’y engouffrer. Johan gémit de plus belle…
Son seigneur se redressa et bientôt l’immense verge vint forcer l’entrée de son cul. Elle s’y engouffra, arrachant à Johan un cri de douleur et de plaisir à la fois. Il commença un lent mouvement de va et vient dans ce cul qui ne demandait qu’à être pris, selon lui. La lenteur du mouvement était des plus jouissives pour les deux partenaires qui gémissaient et ahanaient en chœur. Johan ne pensait à rien , les allées et venues de la ª seigneuriale » queue le mettaient en transe. Ses yeux roulaient dans leurs orbites. Quant au seigneur Godefroy, il avait l’air de ª prendre son pied ». Chaque coup de rein était précis, et le plaisir n’en était que plus apprécié.
Cela dura un long moment. Son seigneur était un athlète du sexe. La douleur des premiers va et vient était oubliée. Le temps passa et les allées et venues commencèrent à s’accélérer. Il eut le pressentiment que son seigneur allait jouir et ce fut le cas : dans un râle profond, un torrent furieux de sperme, chaud et visqueux, l’inonda complètement tandis que son seigneur ahanait de plus belle. Johan répondit en éjaculant : plusieurs jets de sperme se répandirent sur son ventre et sur la poitrine du seigneur Godefroy.
Tandis qu’ils ahanaient encore, son seigneur se pencha sur lui et l’embrassa, puis il posa sa tête sur le torse de son serviteur. Jamais seigneur et serviteur ne furent plus liés.


Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!