Message Surprise - 3

Le message d’accueil, signalant l’absence de sa femme, lui demandant de laisser un message, résonnait dans son oreille. La voix familière de sa femme. Parfaitement normale. Bien sûr, c'était parfaitement normal. Ce message était enregistré depuis des mois, bien avant qu'elle ne suce la grosse bite de son amant noir. Il a mis fin à l'appel sans laisser de message.

Son patron ? Probablement la même chose. Aux abonnés absents. Pas besoin de l'appeler et de lui laisser une trace de sa souffrance. Les deux amants compareraient les appels téléphoniques et devineraient.

Et le numéro qui lui avait envoyé la vidéo ? Qui était derrière ce numéro ? Ami ? Ennemi ? Oserait-il l'appeler? Cela le rongeait. Il avait envie d'appeler, pour savoir si la vidéo lui avait été envoyée volontairement, ou involontairement ... mais si c’était involontaire, il ne voulait pas qu'ils apprennent qu'il savait ...

Y avait-il d'autres vidéos qui traînaient, d'autres vidéos de sa femme et de son patron ? Avaient-ils une bibliothèque de vidéos où elle s’exhibait ? Où elle en montrait plus? Bien sûr, il y en avait. Bien sûr, qu’elle en montrait plus. Quelle question ridicule !

Impossible de se concentrer. Impossible de travailler. Rentrer à la maison. Rentrer tôt, pour les attr ensemble. Peut être. Rentrer tôt lui éviterait les embouteillages. C’était pas grand-chose, mais c’était déjà ça.

Sa femme n'était pas à la maison. Personne à la maison. Sa voiture était partie. Aucune autre voiture n'était garée à proximité. Au moins, elle lui avait épargné cette indignité ... cette fois. Son bureau était en ordre. Pas de traces, pas de taches. Nulle part. Peut-être ses exploits remontaient-ils à plusieurs semaines, voire à des mois. Depuis combien de temps étaient-ils amants ?

Assis dans son fauteuil, dans son bureau, l'obscurité l’aidait à réfléchir. Depuis combien de temps ? Il repensait à la réception de Noël, au bureau, quand son patron reluquait sa femme, depuis l'autre bout de la pièce, pendant un long moment, avant de venir vers eux, et de leur parler.

 

Bien sûr, il était obligé de présenter sa femme à son patron. Rien de particulier dans sa réaction. Elle avait été aimable. Courtoise, sans plus. Son patron la désirait, et elle le sentait, évidemment ... les femmes sentent ce genre de chose. Elle jouait la femme fidèle en se collant à lui, alors que son patron tentait quelque chose de maladroit.

C'était un connard vulgaire et sans classe, mais c’était le patron. Il avait le pouvoir, l'offenser était impensable. Ce grand noir avait été promu au-dessus de tout ces petits blancs ... et il se sentait supérieur à eux.

Son ascension fulgurante ? Tout le monde dans l’entreprise savait d’où lui venait cette ascension fulgurante, mais personne n’en parlait, même avec tact. C'était un secret de polichinelle. Il était le favori de quelqu'un, et il était sur la voie rapide qui mène au sommet.

Il se disait marié, mais personne ne connaissait sa femme. Blanche ? Noire ? Quelle importance ? Pas de photos personnelles dans son bureau. Aucun trophée sportif. Presque deux mètres de haut, musclé, très bien habillé, ce connard plaisait aux femmes, et il le savait. Beaucoup de classe, en apparence. Charmant et charmeur. Agréable. Cool. Voilà le mot «cool». Le «noir cool».

Tout le monde commentait au bureau. Surtout les femmes. Qu'est-ce que cela signifiait vraiment pour elles, un «noir cool» se demandait-il, sur un plan théorique, bien sûr.

"Grand, athlétique, bel homme, pas de drame, pas de prise de tête, et avec une grosse bite, bien sûr !"

Tout le monde le pensait. Ce qui a choqué, c'est que c’est une femme qui l'a dit. Les hommes n'ont pas osé. À l'ère du féminisme exacerbé, seules les femmes peuvent exprimer ce genre de commentaire sans se faire lyncher.

Robert Gaillard a été sidéré par l'intérêt évident que son patron montrait pour Mme Gaillard. Tout le monde à la fête l'a vu, l'a remarqué. Et tout le monde évitait d'en parler ... devant Robert Gaillard.
 Les gens détournaient le regard et faisaient semblant de ne rien voir alors, qu’en fait, ils étaient scotchés par le spectacle inconvenant du patron, essayant ouvertement de marquer la femme de son employé, devant tout le monde. 

Longtemps après la fête de Noël, Robert Gaillard a dû subir le silence assourdissant de ses collègues en entrant dans une pièce. Les gens se taisaient immédiatement, puis changeaient de sujet. 

Ils parlaient de l’attitude de son patron noir, envers sa femme blanche. Il ne pouvait que faire semblant de l’ignorer, en priant qu'avec le temps, les gens arrêteraient de parler de son patron noir voulant baiser sa femme blanche.

Il a hardiment courtisé Mme Gaillard, devant son mari, et devant tous les employés, parce qu’il était le chef. Il avait le pouvoir, l’autorité de son statut, alors que Robert Gaillard n'avait rien. Robert Gaillard était périssable. Interchangeable.
Son patron ne l'était pas. Robert Gaillard était blanc. Son patron ne l'était pas. Socialement, son patron était sur un piédestal. Le comportement social est beaucoup plus révélateur que le comportement au bureau.

Le petit épisode de la fête de Noël a été vite oublié, et tout le monde est passé à autre chose. Lorsqu’il y a eu d’autres cérémonies, Robert Gaillard est volontairement venu seul, sans son épouse.

Le banquet annuel de remise de prix était le suivant. Il se poursuivait traditionnellement jusque tard dans la nuit. C'était un truc long, pénible, ennuyeux, mais Robert Gaillard ne pouvait s’y soustraire, ni personne d’autre d’ailleurs. Personne, sauf le patron.

Assis seul dans le silence et l'obscurité de son bureau, Robert Gaillard se remémorait ce banquet de remise de prix. Son patron a été la première personne à recevoir un prix. C'était une de ces absurdités prétentieuses sur les performances méritoires d’un type qui ne foutait rien de la journée. Il avait détesté cela à l'époque, et juste ce souvenir lui hérissait le poil.


Un truc lui revenait. Son patron a été le premier à recevoir un prix, et son patron avait été le premier à partir. Bien sûr, il avait essayé de se faufiler sans se faire remarquer, mais tout le monde l'avait vu, et commenté plus tard. Tout le monde voulait s'échapper, mais le seul qui osait, le seul qui pouvait, c’était son patron.

Il se souvenait de l'avoir remarqué et il se souvenait que les gens regardaient dans sa direction. Était-ce son imagination ou les gens le regardaient, chuchotaient à son sujet, évitaient son regard ? Ses collègues soupçonnaient-ils que le patron noir et Mme Gaillard fricotaient ensembles, pendant que Robert Gaillard était coincé au banquet ?

Maintenant, un souvenir lui revenait à propos de cette soirée. Sa femme n'était pas là quand il est rentré à la maison après minuit. Il se souvenait combien elle avait été soulagée quand il avait dit que c'était mieux qu'elle ne l'accompagne pas à la cérémonie, ce soir-là.

"Je ne sais pas ce que je vais faire, je vais appeler des copines, sortir avec elles, peut-être voir un film, puis boire un coup en papotant. N’importe quoi plutôt que d’assister à la remise des prix de ton entreprise. Merci d’être aussi compréhensif, mon chéri."

Elle lui était reconnaissante de ne pas être obligée de l’accompagner, et il était content qu'elle soit si compréhensive. Compréhensive ? Était-ce vraiment cela ?

Elle est rentrée au milieu de la nuit. Il a entendu sa voiture, la clé dans la serrure, la porte se refermer, elle a quitté ses talons avant d’entrer dans la chambre, s’est déshabillée dans l’obscurité, puis s’est glissée dans le lit.

Il faisait semblant de dormir, mais elle savait. Les vieux couples, c’est comme ça. Ils sentent quand ils sont découverts. Ils savent quand leur conjoint fait semblant de ne pas remarquer l’évidence.

"Je suis sortie avec les filles " expliqua-t-elle le lendemain matin. Volontairement, il ne lui a pas demandé à quelle heure elle était entrée, ou ce qu'elles avaient fait, ou quel film, ou quoi que ce soit d'autre.
 L'a-t-elle remarqué ?

"Ça va, bébé ?" elle lui avait demandé le lendemain matin pendant qu'il s'habillait pour aller travailler. Non, il n'allait pas bien. Il n'allait pas bien parce qu'il savait que sa femme le trompait avec un autre homme, et qu’elle lui mentait. 

Il ne pouvait pas imaginer que l’autre, c'était son patron. Il n'a tout simplement pas fait le lien entre le départ précipité de son patron, et la sortie tardive de sa femme. Pas à ce moment-là. Mais maintenant ?

"Fatigué" répondit-il. "C’était chiant ! Dieu merci, tu n’es pas venue. Tant mieux pour toi."

"Merci de m'avoir donné ma soirée. Quelqu'un a-t-il posé des questions sur moi ?"

"Les gars m’ont dit que tu avais de la chance de ne pas être là."

"Ton patron t’a posé des questions sur moi ?"

"Non, je ne lui ai pas parlé. Merci mon Dieu. Une corvée de moins."

"..."

"Bien sûr. Il a eu le premier prix."

"Vraiment ? Qu'est-ce que c'était ?"

"Le trou du cul de l'année ou quelque chose comme ça. Me souviens pas !"

Elle avait ri. "Sois gentil, mon chéri."

"Qu’il aille se faire foutre, ce connard !"

"Accroche-toi bébé," l'exhorta-t-elle. "Tu ne l’aimes pas, c'est peut-être un connard, mais c'est ton travail, ton revenu."

"Ouais. Je dis ça comme ça, n'est-ce pas ?"

Il lui faisait fondamentalement confiance, en évitant tout contre-interrogatoire sur qui elle voyait, qui étaient les filles avec lesquelles elle sortait, etc ... Tout lui semblait alors si innocent. Si farfelu. Maintenant, la lumière était bien différente.

Son patron est parti tôt, et sa femme est rentrée tard. Au milieu de la nuit, près de six heures plus tard. Comment n'avait-il pas remarqué cela ? Étaient-ils vraiment si bien organisés ? Était-il vraiment si aveugle ?

Cette vidéo d'elle, en train de sucer la bite noire de son patron. Cela aurait-il pu être fait ce soir-là ? Il en doutait. Ils n’étaient sûrement pas restés à la maison. Il aurait pu apparaître à tout moment. Non. Cette vidéo a été faite un jour, pendant la journée de travail. Un jour où il était au travail, et pas son patron. 

Son patron était absent aujourd'hui ... mais il était absent souvent. Le patron était tout le temps occupé ailleurs, des entretiens, des réunions, ou je ne sais quoi … Il ne rendait pas de compte, surtout pas à Robert. Qui sait ? Peut-être qu'il avait invité à dîner la femme de Robert Gaillard.

C’était encore tôt dans la soirée, il faisait sombre, et il entendit plusieurs voitures passer dans la rue. Quand rentrerait-elle à la maison ? Dans une heure ? Deux heures ? Demain matin ?

Il a sorti son téléphone pour visionner la vidéo encore une fois. Puis une autre fois. Encore et encore. À un moment, la main de son patron caressait le visage de sa femme, pendant qu'elle le suçait. Elle leva les yeux vers lui. C'était un instant si doux, si affectueux, si aimant. Au contact de sa main, elle ferma brièvement les yeux, puis les rouvrit, comme si elle savourait cette caresse.

Aussitôt, elle l'a enfoncé profondément dans sa bouche. Elle était encore plus passionnée qu'avant. C'était comme si cette caresse lui donnait une sorte de force supplémentaire. Encore et encore, il a visionné cette scène. Il la regardait réagir à la douce caresse de sa main sur son visage. 

Longuement, il l'a regardée fermer les yeux, puis les rouvrir et sucer sa bite avec une passion renouvelée. C'était comme une sorte de connexion spirituelle entre eux. C'était comme s'il l’hypnotisait. Avait-elle été e ? Hypnotisée ? Était-ce possible ?

Il était anéanti à force de regarder cette vidéo encore et encore. Que faire ? Que dire ? La lui montrerait-il quand elle rentrerait? La confronterait-il ? Et si son patron l’accompagnait ? Que ferait-il alors ?

"Comment était ta journée ?" sa femme était rentrée à la maison de bonne humeur, joyeuse et détendue. Elle lui avait préparé un bon dîner, simple, rapide et savoureux. On raconte l’histoire de maris volages qui rentrent à la maison avec un cadeau, un bouquet, ou un bijou. Pour se donner bonne conscience, après avoir trompé leur femme.

Ce bon repas était-il la version féminine de la récompense pour la femme volage ? Rien d'anormal dans son comportement. Elle semblait à l’aise, naturelle. Il la contemplait, en face de lui, de l'autre côté de la table. 

Elle portait ses bijoux, ses boucles d’oreille, sa chaîne en or avec la croix, et son alliance. Les mêmes bijoux qu'elle portait dans la vidéo. Sortait-elle du lit de son amant noir ? Était-elle dans ses bras pendant qu’il l’attendait ?

La vidéo avait été filmée dans son bureau. Ça ne pouvait pas être aujourd'hui. Ils n'auraient pas pris le risque de faire ça chez lui, aujourd’hui, et de tenter le diable s'il rentrait plus tôt à la maison. Oseraient-ils ?

"Et ta réunion ? Comment s'est déroulée ta réunion ?"

"C'était une merde ennuyeuse. Un défilé de directeurs, essayant de nous motiver, ou de nous effrayer. Le truc habituel."

"Qu'a dit ton patron ?"

"Rien. Il n'était pas là."

"Vraiment ? Il a raté une chance de se donner en spectacle devant tout le monde ?"

"Pourquoi dis-tu ça de lui ?"

"Ce n’est pas exact ? Tu te plains toujours que c’est un trou du cul égoïste. Comme il est vain. Creux. Je pensais simplement que c’était l’occasion pour lui de se montrer, de faire une présentation, ou quelque chose comme ça."

"Non, il n'était pas là."

"Tu as appelé mon portable cet après-midi."

"Oui. Je l'ai fait. Mais j’ai eu ta messagerie vocale."

"Tu n’as pas laissé de message."

"Non, pas la peine. Je savais que je te verrais à la maison. Ce n'était pas urgent."

"Oh, d'accord."

Était-ce son imagination, ou avait-il détecté un sentiment de soulagement dans sa voix ? Était-ce son imagination, ou se préparait-elle à une horrible confrontation à propos de cette vidéo ? Ce n'était pas le moment pour une confrontation. Pas encore. Cela viendrait plus tard. À son heure.

Il avait besoin de plus de temps, d’en savoir plus. Il avait besoin d'une assistance technique. Il voulait savoir à qui appartenait ce numéro qui lui avait transmis la vidéo. Était-ce la seule vidéo en circulation ? Y en avait-il d’autres ? Une collection ? Est-ce que son amant noir l’avait introduite dans une sorte de club étrange, une association où les gens partageaient les mêmes lubies ? Un club où les femmes blanches servaient de jouet sexuel aux hommes noirs ?

Il regarda sa montre pendant qu'elle débarrassait la table. Ils ont regardé un peu la télé, avant d’aller se coucher, comme d’habitude. Il redoutait de se déshabiller devant elle. Il ne se sentait pas à l'aise devant elle. Ferait-elle une comparaison avec la grosse bite de son patron ? Elle était au moins deux fois plus grosse que la sienne. Comment pourrait-il encore satisfaire sa femme ? Comment pourrait-il se sentir à nouveau assez bien pour sa femme ? Pour sa femme, comme pour n'importe quelle femme.

Il s'est changé dans la salle de bain pour qu'elle ne le voie pas nu. Ils se sont tous les deux endormis assez tôt. Au moins, ils faisaient semblant de dormir. Est-ce que quelque chose serait encore pareil ... comme avant ?

Chacun dormait de son côté du lit. Pas de contact. Le lendemain matin, personne n'a parlé, mais ils savaient tous les deux. Une frontière invisible avait été franchie. Il savait que la vie d’avant était terminée. Il savait que les choses ne seraient plus jamais comme avant. Pas de retour possible.

Il s’est levé, s’est douché, s'est habillé et il a pris le petit déjeuner qu'elle lui avait préparé. Ils n’avaient pas besoin de parler. Gestes mécaniques. Routine.

C'était comme au lycée, quand une pauvre cloche était assis à côté de la plus belle fille de la classe. Tous les jours, il lui adressait des regards torves et torturés. Amoureux, il la désirait, mais il n’était pas assez bien pour elle, parce qu'elle avait un petit ami qui était le plus beau gosse du lycée.

Maintenant, c’était lui la pauvre cloche. C'était sa femme, la fille la plus sexy du lycée, et son mec, c’était son patron noir avec un son énorme sexe !

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!