Message Surprise - La Suite De La Suite À La Suite.

Avertissement: Les événements relatés dans le récit qui va suivre sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes physiques ou morales ayant existé ne serait que pure coïncidence.

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Vous vous sentez bien Monsieur ? demanda Sabine en voyant le visage de Robert Gaillard se décomposer sous ses yeux.
Le malheureux était pâle comme un linge. Il avait l'impression que le monde qui l'entourait était en train de s'écrouler. Et il se mit à bafouiller:
- Non... euh enfin si ça va. Je... Excusez-moi. J'ai dû faire une erreur. En fait, je me suis trompé de maison parvint-il à articuler en reculant avant de faire demi-tour et de retourner précipitamment vers sa voiture.
Gagné par une insupportable nausée, Robert trouva la force de se mettre au volant avant de lancer le moteur. Puis il ouvrit en grand toutes les vitres du véhicule et démarra dans un crissement de pneus, bien décidé à rouler aussi loin que le permettrait sa raison vacillante.
Les souvenirs de sa visite de la veille au Balardgone (le siège de la défense nationale) lui revinrent à l'esprit. La journée avait pourtant bien commencé. La présentation qu'il avait faite aux ingénieurs de la DGA les avait rempli d'aise. Les premiers prototypes de la batterie révolutionnaire en cours de développement chez Accutek étaient encore plus prometteurs que prévu. À densité équivalente, leurs accumulateurs étaient théoriquement capables de stocker 6 fois plus d'énergie que les modèles les plus performants utilisés dans les véhicules électriques actuels.
- Imaginez qu'avec notre technologie vous pourriez effec 3000 kilomètres avec votre Tesla sans avoir besoin de vous arrêter avait expliqué Robert au chef de projet en charge du dossier au ministère. Et nous espérons pouvoir multiplier ce facteur par 2 ou 3 dans les prochains mois.
Évidemment les résultats indiqués avaient été observés sur des prototypes. Il restait des tas de dysfonctionnements à corriger avant une possible industrialisation: la durée de charge, la fragilité excessive, la mauvaise tenue face à des conditions météo dégradées, les pertes de capacité trop rapides.

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Mais à cet instant précis, roulant sans but sur une route de campagne, Robert se fichait royalement de ces problèmes techniques. Après avoir parcouru plus de 20 km depuis qu'il avait quitté la coquette villa de Sabine, il se remémorait les paroles de l'officier de la sécurité intérieure qui l'avait interwievé la veille avant qu'il reparte du ministère:
- un de nos informateurs spécialisé dans la prévention des risques industriels sur votre secteur nous a contacté il y a quelques jours. Il pense avoir aperçu non loin de votre entreprise un membre d'un groupe mafieux international spécialisé dans le vol de technologie sensible. Ce groupe a sûrement eu vent des progrès récents effectués par votre équipe.
Robert avait écouté l'agent lui relater les faits et lui rappeler les mesures de sécurité élémentaires qui s'imposaient à tout responsable d'un programme hautement sensible intéressant la sécurité nationale.
Toutefois, il n'y avait pas prêté une attention spéciale se doutant bien que la technologie en cours de développement chez Accutek ne pouvait qu'attiser les convoitises.
En revanche, lorsque son interlocuteur lui avait demandé si un événement anormal était récemment survenu dans sa vie, Robert s'était bien gardé de faire allusion aux vidéos que sa femme et lui-même avaient reçu le jour précédent. Il n'avait évidemment pas souhaité informer les barbouzes du contre-espionnage français de son infortune conjugale.
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L'agent de la DRSD chargé de la surveillance de Robert Gaillard était en train de pisser à proximité de sa voiture. Il s'accordait une courte pause après l'aventure qu'il venait de vivre alors qu'il planquait au volant de sa 308 banalisée stationnée sous un bosquet qui la masquait à la vue de Robert.
Une femme brune d'une cinquantaine d'années était soudainement apparue à la fenêtre de son véhicule de fonction vêtue d'un long manteau de fourrure largement ouvert sous lequel elle portait en tout et pour tout un porte Jarrettelle, des bas et des cuissardes en cuir.
Derrière elle, un homme tenait à la main la laisse fixée au collier de chien qui enserrait le cou de la femme. Celle-ci avait fait un signe à Colombo pour qu'il baisse sa fenêtre. L'agent en avait vu d'autres au cours de sa carrière. Après avoir rapidement évalué les risques potentiels il n'avait pas tardé à actionner le bouton d'ouverture de sa vitre.
L'homme s'était aussitôt approché :
- Bonjour maître. Comme vous pouvez le voir, je vous ai amené ma chienne pour que vous la baisiez. Où souhaitez-vous prendre cette salope ?
Quelque peu étonné, Colombo était sorti de sa voiture pour examiner en détail la milf brune. Elle était plutôt bien foutue pour son âge et l'agent s'était mis à bander en matant les gros seins ronds et siliconés. Il s'était alors dit qu'une occasion pareille ne risquait pas de se reproduire avant longtemps.
- Retire ton manteau ma belle et pose tes mains sur le capot de la bagnole.
La femme avait obéi en silence pendant que Colombo dégraffait son pantalon pour sortir son braquemart tout raide de son caleçon. Il avait ensuite accepté le préservatif tendu par le compagnon de la nana et il avait dechiré aussitôt le sachet pour en extirper la protection en latex et la dérouler sur sa queue.
- fous lui un foulard dans la bouche que je ne l'entende pas couiner pendant que je la fourre avait ordonné Colombo au type avant d'attr les hanches généreuses de la mature brune. Une fois la femme bâillonnée, il avait planté d'un coup son dard dans la chatte accueillante et trempée.
- Putain! ta nana, elle mouille comme une fontaine avait commenté Colombo en commençant à limer la femme dont les gémissements étaient étouffés par la boule de tissu qui lui obstruait la bouche.
Pendant une bonne dizaine de minutes, l'officier oublia complètement sa mission et il laboura la chatte de la femme brune à grands coups de boutoir jusqu'à ce qu'elle se crispe en atteignant l'orgasme. Les contractions de son vagin déclenchèrent l'éjaculation de Colombo qui répandit le jus de ses couilles dans le réservoir de son préservatif en s'affalant sur le dos dénudé de sa maîtresse.

Après avoir repris ses esprits, l'agent avait extirpé sa queue de la chatte béante et retiré sa capote dont il avait noué l'extrémité avant de l'empocher et de remettre son matériel dans son pantalon.
Visiblement la femme n'était pas rassasiée mais lorsqu'elle avait fait mine de s'accroupir pour le sucer, Colombo avait présenté sa carte de police avant de conseiller au couple de déguerpir en vitesse s'il ne voulait pas se faire serrer pour exhibitionnisme et incitation à la débauche.
Le type s'était aussitôt rué vers son véhicule en emportant le manteau de la femme qui avait poussé un cri avant de partir à son tour en courant vers la voiture le cul et les nichons à l'air. Puis la nana s'était s'installée précipitamment dans le SUV qui avait démarré en trombe avant que la portière ait eu le temps de se refermer.
Légèrement inquiet, l'officier du renseignement était aussitôt allé vérifier si Robert Gaillard était toujours attablé au beau milieu de l'aire de pique nique.
Heureusement pour Colombo, il n'avait pas bougé et l'agent prit le temps de pisser avant d'aviser son chef au sujet de la filature en cours.
- Comme vous me l'avez demandé, j'ai suivi Volta (nom de code attribué à Robert Gaillard par les services secrets) lorsqu'il a quitté son pavillon ce matin peu avant 11:00. Il s'est tout de suite dirigé vers une villa cossue d'un quartier résidentiel où il s'est garé dans la rue. Puis il est entré dans le jardin de la propriété et il est allé sonner à la porte d'entrée. Je l'ai observé planqué derrière la haie pendant qu'il s'entretenait avec les propriétaires mais il est resté moins de trois minutes avant de repartir comme s'il avait vu le diable.
J'ai bien sûr repris ma filature lorsqu'il a démarré. Actuellement Gaillard est assis sur un banc d'une aire de pique nique située sur la départementale 754 à proximité du bourg de X-les-Bois où il s'est arrêté après une courte halte dans une station service.
Depuis que je l'observe, il a eu le temps de fumer plusieurs cigarettes et il a descendu au moins la moitié d'une fiole de whisky.

Le colonel Maigret, responsable de la DSRD pour la région interrompit alors son subordonné.
- Méfiez-vous dit il simplement, l'endroit où vous vous trouvez est un lieu de rendez-vous prisé par les échangistes du coin.
Colombo étouffa une quinte de toux avant de reprendre son compte rendu.
- Je me suis aussi renseigné sur les occupants de la baraque. Sabine S. et son mari ont atterri hier matin à Saint Exupéry en provenance de Pointe à Pitre après un séjour de 4 semaines aux Antilles. À mon avis l'Organisation a utilisé la maison vide pour piéger Volta et y tourner le petit film qu'ils ont envoyé à sa femme.
L'agent faisait bien entendu référence à la vidéo que le contre-espionnage avait supprimé de la boîte mail de Stéphanie qui était particulièrement surveillée depuis que le service avait découvert qu'elle se faisait sauter par l'employeur de son mari.
En tant que directeur d'Acutek, les faits et gestes de B. étaient naturellement suivis de près par les renseignements français qui ne trouvèrent rien à lui reprocher, hormis son penchant pour les belles femmes mariées, jusqu'à ce qu'il se fasse photographier une semaine plus tôt dans un bistrot lyonnais en compagnie d'un mercenaire spécialisé dans le trafic de technologies sensibles.
Cette découverte avait changé la donne et la surveillance de B. était devenue beaucoup plus sérieuse révélant peu de temps après l'infidélité de madame Gaillard.
Maigret avait ecouté attentivement Colombo terminer son rapport sur les événements de la journée.
- Bon, je crois qu'il est temps d'avoir une petite conversation avec les époux Gaillard déclara t-il après un court silence.
Je souhaite que vous alliez dès maintenant vous présenter au cocu et que vous lui demandiez de se remettre au volant et de rentrer chez lui. Vous le suivrez et vous l'accompagnerez jusqu'à son salon. De mon côté, je vais contacter votre collègue qui planque devant sa maison et je vais lui expliquer ce que j'attends de vous deux.
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Les deux agents du renseignement étaient assis côte à côte sur le canapé du salon. Les époux Gaillard occupaient les deux fauteuils situés à l'autre bout de la table basse prenant garde à rester à bonne distance l'un de l'autre.
La défiance qui transparaissait à travers ce comportement avait laissé supposé aux officiers qu'ils étaient tous deux renseignés sur les infidélités de leur conjoint. Mais leur position dans la pièce permettait malgré tout au lieutenant Kojak qui était chargé de leur exposer les faits de les avoir tous les deux dans son angle de vue.
Kojak (cetait le pseudonyme qui lui avait été attribué par le service qui ne communiquait jamais la véritable identité des agents) était une force de la nature. Fils d'un pêcheur polynésien et d'une mère lilloise institutrice à Papeete, sa carrure de pilier de rugby et son crâne rasé lui conféraient une autorité naturelle qui lui évitait pas mal de protestations et de palabres stériles lors de ses entrevues.
- nous avons découvert très récemment que le chef de Monsieur Gaillard est à la solde d'un consortium international dénommé l'Organisation attaqua t-il sans préambule. Une des activités principales de ce groupe mafieux est le vol de technologies sensibles pour le compte de concurrents peu scrupuleux voire de gouvernements hostiles ou simplement désireux de s'approprier à moindre effort ces technologies.
À cette révélation, Stéphanie ne put retenir un cri de surprise et Robert s'affala d'un coup dans son fauteuil. Imperturbable, Kojak reprit son exposé.
- vous devez sans doute vous demander après ce que je viens de dire pourquoi le directeur d'Acutek est toujours à la tête de l'entreprise.
Et bien nous avons constaté depuis quelques jours une effervescence inhabituelle autour de la société et nous souhaiterions en apprendre un peu plus sur les causes de cette agitation. Vous comprendrez aisément que si nous mettons Monsieur B. au frais, les membres de l'Organisation comprendront que leur projet est eventé et ils supprimeront aussitôt toute trace susceptible de nous mettre sur leur piste avant de disparaître dans la nature. Et nos chances de remonter la filière s'envoleront avec eux.
Kojak fit une pause et regarda quelques secondes chacun des époux Gaillard avant de reprendre.
- Nous avons donc pensé qu'il serait souhaitable que vous continuiez à vous comporter comme si vous n'étiez au courant de rien pendant quelque temps.
Robert se tourna vers sa femme avec effroi avant de regarder à nouveau son interlocuteur.
- nous sommes bien entendu au courant de la liaison de Madame Gaillard avec le suspect et nous comprendrions très bien que vous refusiez de répondre favorablement à notre requête.
- Comment ça! s'exclama Stéphanie en rougissant violemment.
Kojak regarda la femme blonde avec attention:
- vous imaginez bien que lorsque nous avons découvert les véritables mobiles de monsieur B, nous avons mis en place une surveillance particulièrement étroite. Notamment en installant à son insu des caméras un peu partout dans sa maison.
Stéphanie devint pâle comme un linge.
- C'est donc vous qui m'avez envoyé la vidéo dégueulasse filmée dans la chambre de B. lâcha t-elle d'une voix faible.
La remarque fit sourciller Kojak.
- En effet. Lorsque nous avons découvert votre relation, nous voulions être certains que B. n'allait pas en profiter pour essayer d'obtenir des informations ou de vous faire chanter. Nous vous avons donc mise vous aussi sous surveillance poussée. Ce qui nécessitait entre autre un accés à votre messagerie privée et ce qui a permis à nos techniciens de trafiquer quelques uns de vos mails.
Stéphanie bondit littéralement sur son siège.
- c'est une honte! Vous n'avez pas le droit de faire ça. Je vais porter plainte s'emporta t-elle
- c'est votre droit Madame. J'imagine déjà la tête du juge lorsque vous lui montrerez la vidéo de vos exploits.
La jolie blonde se tassa d'un coup avant d'enchaîner d'une voix qu'elle aurait souhaitée plus ferme:
Et pourquoi avoir supprimé la vidéo de mon mari en train de se faire sucer par une pétasse rousse.
Robert bondit à son tour:
- qu'est ce que c'est que cette histoire encore s'exclama Robert de plus en plus decontenancé.
Kojak se tourna vers lui avant de reprendre d'une voix égale.
- votre femme n'aurait jamais dû recevoir cette vidéo. Malheureusement notre technicien n'a pas réagi assez vite pour supprimer le mail et il a cru bon d'envoyer à la place un film de madame Gaillard en pleins ébats avec son amant.
Kojak prit un air grave pour s'adresser au cocu:
- Je me dois de vous avouer que la belle femme rousse que vous avez rencontrée de façon si opportune vous a piégé dans les grandes largeurs Monsieur Gaillard.
Robert s'effondra dans son fauteuil avant de s'adresser à sa femme.
- je comprends mieux pourquoi tu m'as montré cette vidéo avant-hier. Tu pensais que c'était celle où j'étais en compagnie de la rouquine.
- je suppose que c'est ce qu'espéraient les membres de l'Organisation intervint kojak. Ils voulaient que votre femme ait des arguments à faire valoir au cas où vous auriez découvert son infidélité.
- mais alors reprit Robert de plus en plus décontenancé. Pourquoi m'avoir envoyé cette première vidéo jeudi matin alors que je participais à la réunion hebdomadaire d'Acutek ?
Colombo qui avait été silencieux jusque là sursauta.
- Quelle vidéo ?? s'exclama t-il.
- Et bien celle filmée par B. avec son smartphone dans mon bureau juste à côté de la pièce où nous nous trouvons actuellement s'emporta Robert.
Stéphanie poussa un cri strident.
- nous ne connaissons pas cette vidéo déclara Colombo avec calme. Vous l'avez conservée?
Sans un mot, Robert alla chercher son téléphone dans la poche de sa veste et il lança le film avant de tendre l'appareil à l'officier.
Toujours aussi placide, Kojak s'adressa à Stéphanie
- que pouvez-vous nous dire sur le sujet madame Gaillard ?
Très mal à l'aise celle ci se mit à bafouiller.
- euh et bien, disons... En fait B. a insisté pour me filmer en train de lui faire une euh..
- fellation lâcha kojak sur un ton neutre
- Oui... C'est bien ça.. et j'ai fini par céder... admit la femme infidèle d'une voix blanche.
Robert Gaillard était effondré.
- tu aurais pu éviter de faire tes cochonneries sous notre toit !
Et Colombo se mit à jurer.
- Bordel! mais pourquoi B. a-t-il envoyé cette vidéo à son subordonné. Ça n'a aucun sens et ça ne pouvait que nuire aux desseins de l'Organisation.
Kojak planta son regard dans les yeux de Stéphanie.
- Madame Gaillard, vous avez une idée ?
- Non... je ne comprends pas non plus... À moins que...
- À moins que quoi ! s'écria Colombo
- À moins que ce ne soit pas lui qui l'ait fait. Mardi dernier, B. m'a raconté qu'il avait dû changer de téléphone personnel car le sien était tombé en panne.
- bien vu ! S'exclama Colombo. Cette histoire de panne est bidon. B. s'est fait piqué son téléphone et le voleur a décidé de s'amuser un peu.
Puis après réflexion, l'officier de renseignement ajouta:
- Mais pour le moment, je ne vois pas du tout à qui profite le crime.
Après un silence pesant, Kojak reprit la parole.
- je pense que nous avons fait le tour et que nous avons désormais tous à peu près le même niveau d'information. Je vais donc réitérer ma question initiale.
Êtes vous prêts pendant quelques jours à ne rien changer à votre comportement habituel en espérant que cela nous aide à démanteler une partie de l'Organisation ?
Les époux Gaillard se regardèrent puis
Stéphanie fut la première à répondre.
- il n'y a pas d'autre moyen ?
- dans un délai aussi court, je ne vois pas répondit kojak. N'oubliez pas qu'il s'agit de Sécurité nationale.
- en ce cas, je suis prête à jouer le jeu lâcha la femme blonde le rose aux joues.
- et vous Robert ? Sans votre accord, nous devrons nous en tenir là et lancer immédiatement la procédure d'arrestation de B.
Le mari bafoué bouillait intérieurement. "Cette salope s'est attribuée le beau rôle et en plus elle va continuer à aller rendre visite à ce salopard de B. pour se faire tirer par tous les trous" pensa t-il au bord de l'écoeurement.
- C'est Ok pour moi aussi déclara t-il d'un voix lasse.
Kojak ne laissa transparaître aucune émotion avant de remercier le couple et de quitter la maison en compagnie de son collègue.
Lorsque les deux agents se saluèrent avant de rejoindre leurs voitures respectives, Colombo s'adressa à son collègue:
- j'espère qu'on ne se plante pas en faisant confiance à ces deux là. Je trouve que la belle blonde n'a pas l'air trop affectée par les événements.
- d'un autre côté ça nous arrange qu'elle se sente l'âme d'une Mata Hari pas vrai ? J'espère juste que Robert va pas péter un câble avant qu'on obtienne un peu de concret.
- d'autant plus que d'après ce que j'ai compris, le programme développé par Acutek a peu de chances d'aboutir s'il se met à déconner.
Robert Gaillard fulminait depuis que les agents des services secrets avaient quitté son domicile. Il avait du mal à maîtriser le ressentiment qui le gagnait en observant Stéphanie qui lisait tranquillement sa revue assise les jambes croisées dans le canapé.
Malgré sa colère, Robert était obligé d'admettre que son épouse était une belle femme. Bien sûr pas le genre de beauté fatale sur laquelle tous les hommes se retournent comme la salope rousse qui s'était bien foutue de sa gueule deux jours plus tôt. Mais avec ses cheveux blonds, son visage joliment dessiné et ses formes Certes généreuses mais lisses et bien fermes, elle avait tout ce qu'il faut pour rendre un homme heureux. Et dire que c'est cet enfoiré de B. qui en avait profité en priorité ces dernières semaines...
Robert se demandait ce qui le retenait d'aller casser la gueule à ce connard. La peur peut-être aurait pu répondre un observateur extérieur car la carrure de B. était tout à fait en rapport avec l'énorme tuyau qui pendait entre ses cuisses.
"D'ailleurs il est où en ce moment ce fumier" pensa tout à coup Robert qui n'avait pas croisé son chef depuis trois jours. Il se demandait comment allait se passer leur prochaine rencontre en début de semaine suivante dans les locaux d'Acutek. Et il n'était pas certain de pouvoir se retenir de lui rentrer dedans quelles que puissent en être les conséquences.

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