Le Jardin D'Eden De Sophie

AU JARDIN D’EDEN


Je peux lire des inscriptions bizarres sur le mur. Certaines écrites au stylo, d’autres gravées dans le plâtre. Des insanités, des numéros de téléphone, des mensurations, des rendez-vous.
-ici, j’ai sucé deux mecs.
-cherche mec à enculer, téléphone, 010453ect…
-qui veut une queue de 23 cm.
-black cherche Blanchette, donner rdv ici.
-Mireille est une pute, je l’ai baisée dans ces chiottes.
J’essuie mon minou et jette le papier dans la cuvette, mais avant de remonter mon string, je continue à lire les inscriptions. Toutes ses cochonneries m’excitent et je commence à me caresser, doucement d’abord, puis plus fort au fur et à mesure de ma lecture. Afin d’être plus à mon aise, j’ôte mon string, ainsi, il m’est plus aisée d’ouvrir mes jambes. Je sursaute car quelqu'un essai d’ouvrir la porte. Prise de panique, plutôt que de le remettre, je le fourre dans mon sac à main. Je réajuste ma jupe, tire la chasse et sort. Rouge de honte, je passe devant l’homme qui attend sont tour. La pièce est petite et un lavabo gène le passage. Il aurait sûrement put attendre dans le bar, ça lui aurait épargné de se frotter à moi pour passer. Je me lave les mains et les passent sous le séchoir électrique. Pfff ! Quelle invention ! Il faut des heures pour avoir les mains sèchent. C’est tellement long que le mec a fini et le voilà qui sort des toilettes. Il est heureux de me voir encore là, ça se voit. Il me sourit et me jette un « ça marche mal, hein ? » puis passe derrière moi pour sortir, en frottant bien sa panse contre mes fesses. Je me demande même si je n’ai pas senti une main. C’est un porc, mais je survivrai.
Je rejoins mon ami dans la salle. Il est en compagnie de l’homme avec qui il avait rendez vous et qui vient tout juste d’arriver. Cinquante ans environs, cheveux grisonnants, bedonnant un peu, le visage légèrement rougis par une vie trop riche, mais un air bon et joyeux.


A mon approche, ils se lèvent tous les deux et Pierre fait les présentations.
« Sophie, Richard. Richard, Sophie. »
Nous nous embrassons et nous nous installons ensuite autour de la petite table bancale. Pierre et moi sommes assis sur la banquette, tandis que Richard cherche un confort improbable sur sa chaise en bois. Derrière lui, le bar s’anime en cette fin de soirée, et le bruit des verres et des conversations nous oblige à lever le ton pour que l’on puisse s’entendre.
Mon ami m’explique qu’il a fait la connaissance de Richard sur Internet, et que de conversations en échanges d’astuces informatiques, des liens c’était créé entre les deux hommes et que Richard avait émis le souhait de nous inviter au resto. Ce qui explique notre présence « Au jardin d’Eden », nous préparant à déguster un couscous royal. Après deux ou trois apéros, le plat arrive enfin. Le patron est super gentil et très agréable, mais toutefois se vexe un peu quand il voit la quantité de semoule que j’ai déposée au fond de mon assiette. Pour lui faire plaisir, j’augmente légèrement la dose. Il me fait un bisous sur le front en me disant « toi ma fille, t’y gentille » et s’en vas en souriant. Je ne suis pas plus étonnée que ça de cet élan de tendresse, je sais ces gens très fraternel. La soirée se passe bien. On discute, on se raconte des blagues, on rigole aux histoires qui deviennent de plus en plus salaces. Le bar se vide un peu. Il ne reste que six clients. Cela serait très banal s'ils n’étaient pas tous à nous observer, plus ou moins discrètement. Mais Richard me rassure quand il me dit qu’il n’habite pas très loin et qu’il les connaient bien car ce sont des partenaires de pétanque. Le repas fini, le patron nous sert des cafés et un alcool de chez lui, puis vas descendre son rideau de fer, comme s'il fermait. Interloquée, je demande discrètement à Richard le but de cette manœuvre puisqu’il y a encore des clients. Il m’explique qu’arriver une certaine heure, Omar, c’est son nom, ne veut plus de clients, et de plus, ainsi, la police lui fou la paix.

L’alcool est fort et me fait tousser, mais ne dit ont pas que c’est la première gorgée la plus difficile ? La tête me tourne un peu car le repas fut bien arrosé. Il est temps pour moi de refaire un séjour en « pièce de lecture ». La salle me semble immense, et bien qu’il n’en soit rien, j’ai l’impression de ne pas marcher droit. Ça me fait rire. Rire aussi quand au sortir des toilettes, après une courte lecture murale, je cogne la tête de Richard avec la porte que j’ouvre trop brutalement. Appuyée au lavabo, je rigole à le voir se frotter le front.
« Ça te fait rire ça, hein coquine ! »
D’un coup il enserre ma taille de ses bras. Mes mains sur ses épaules tentent de le repousser, mais l’endroit est trop exigu pour que je puisse me libérer. Je suis collée à lui. Mes seins écrasés, frottent sa poitrine à chacun de mes mouvements. Mes pointes qui se durcissent à ce traitement, trahissent mon émoi grandissant. Une chaleur malicieuse s’installe dans mon ventre. A ce moment, je sais qu’il a gagné, que je ne pourrai plus résister très longtemps, que mon corps lui appartient déjà. Je sens sa chaleur, son parfum, son…bâton, dur à travers son pantalon qui appui sur ma jupe et la colle à ma fente. Mes mains poussent moins fort, mes reins se cambrent, mon ventre appuis et se frotte au sien. Je lâche prise. Sa bouche dévore mes lèvres. Une de ses mains att mes cheveux et tire doucement ma tête en arrière. Ses baisers descendent dans mon cou, tandis que l’autre main a glissée sous mon chemisier et enroule ses doigts autour de mon sein droit. De petites convulsions parcourent tout mon être à chaque fois qu’il titille et pince mon téton gonflé de bonheur. Tout tourne autour de moi, je ferme les yeux un instant, mais c’est pire. Il est maintenant accroupi. Mes deux mains glissent dans ses cheveux, tandis que les siennes commencent à remonter lentement ma jupe alors qu’il embrasse mon triangle d’or par-dessus celle-ci. D’ici un instant il va découvrir que je ne porte rien dessous.
Il fut déjà surpris quand sa main toucha directement mon sein, alors là ! Je vais passer pour une vraie petite salope. Je pince mes lèvres et je me sens rougir comme une pivoine. Soudain, quelqu'un essai d’ouvrir la porte. Richard, surpris, se lève d’un bon et s’enferme dans les toilettes en une fraction de seconde. L’homme entre et croyant m’avoir cognée, s’excuse. Je fais semblant de me sécher les mains. Dans le reflet de la glace, je le vois derrière moi qui me souri, et m’indiquant la porte verrouillée me dit « c’est occupé ? ».Je confirme d’un signe de tête et sort précipitamment rejoindre Pierre à la table.
« Tu as chaud ? Tu es toute rouge »
« Non, c’est l’alcool »
Et d’un trait j’avale le verre que l’on m’avait resservi. J’angoisse de voir Richard revenir. Les toilettes s’ouvrent. Il sort et vient vers nous. Mes jambes tremblent. Arrivé à notre hauteur, deux de ces camarades lui demandent de venir un instant au bar. Je suis soulagée, ce répit va me permettre de retrouver tous mes esprits. Les autres clients sont venus les rejoindre et ils forment maintenant un groupe autour de Richard. J’ignore ce qu’ils se disent, mais je me sens visée, car à plusieurs reprises, l’un ou l’autre jette un regard furtif vers moi. J’espère qu’il n’ose tout de même pas raconter ce qui s’est passé aux toilettes.
L’alcool aidant, je tente sans le vouloir vraiment, d’expliquer à Pierre ma petite aventure.
« Ben tu sais Richard !? Ben c’est un coguin…coquin ! Houlà ! Suis plus très clair moi. »
Je ne peux en dire plus, car mon sujet de conversation revient parmi nous. Il est souriant, et ne laisse apparaître aucune gêne. Il nous explique que les trois verres qui arrivent sont offerts par ces amis. Je boirai celui là doucement, sinon je vais droit au devant d’une gueule de bois d’enfer. Nous levons nos verres pour remercier ces messieurs qui sont restés groupé près du bar.
Pierre. « Ils sont sympa tes potes. »
Richard. « Oui, bien sur, je vais vous les présenter.
»
Il se lève et nous demande de venir près du bar. Bien que cela ne m’enchante pas vraiment, je m’exécute. Les présentations se font et une conversation sympa s’engage. Au bout d’un quart d’heure, Richard entraîne Pierre à notre table, prétextant qu’il avait quelque chose à lui remettre. Moi je reste au bar avec les six compères. L’ambiance est bonne , et je ne m’étonne pas d’avoir tous ces hommes agglutinés autour de moi. Je me dis être la « star » de la soirée. Je prends quelques bisous de ci de là, quelques propositions indécentes, mais rien de méchant. Ce ne sont que des hommes, après tout. Pourtant, au bout d’un moment, les paroles deviennent plus chaudes, plus précises, plus insistantes et une ou deux mains commencent à s’égarer. Je suis face au bar et une caresse sur mes fesses me fait me retourner. Gênée, je rougie. Je croise le regard de mes amis assis à la table. Ils me regardent essayée de me défaire des mains de plus en plus nombreuses qui veulent monter à l’assaut de mon corps. Par une petite grimace, je fais comprendre à Pierre que j’aimerais qu’il vienne calmer le jeu. Mais au lieu de se lever et de venir me secourir, il me sourit et prend une liasse de billet que lui tend Richard, et s’évente avec en me regardant, les yeux brillant.

Une semaine avant…
La nuit avec pierre avait été torride. Cet homme de trente ans mon aîné savait me conduire à l’orgasme comme personne. Il avait compris l’importance du soin tout particulier qu’il fallait apporter à mes seins. Il avait compris que la qualité de notre rapport passait par là. Il avait surtout su développer un art de la caresse du mamelon, qui me conduisait tout droit vers des plaisirs intenses à chaque fois. Quand il sortit de la douche, il me fit un grand sourire et vint s’étendre près de moi. Nous aimons parler après l’amour pendant des heures entières. Ce soir là, notre conversation avait dérivée sur l’argent et sur ce qu’on serait capable de faire pour en avoir. Une question de Pierre, parmi bien d’autres fut. « Serais tu capable de coucher pour de l’argent ? » Je lui rétorquai que pour de l’argent peut être pas ou alors il ne faudrait pas qu’on me le donne directement. « Je ne suis pas une pute tout de même ! »

OOO

Je ne suis pas une pute. Cette phrase me martèle le cerveau. J’ai peur de comprendre. Richard, les clients, le rideau de fer, l’argent. J’essaie de remettre ce puzzle dans l’ordre, un peu effarée, et me rend à l’évidence. Pierre vient de me vendre. Par vice ? Non je ne pense pas. Ce serait plutôt par défit. Les mains des clients deviennent de plus en plus fouineuses, et j’ai de plus en plus de mal à les repousser. Je ne parviens pas à réfléchir. Je panique, j’ai peur, et je me mets à hurler « STOP !!! » en tapant du pied. Les clients surpris, arrêtent de me toucher et reculent d’un pas. Rouge de colère et de honte, je fixe Pierre dans les yeux. Lui, tranquillement, plis la liasse de billet et la met dans sa poche. Puis il écarte les mains d’un air de dire « alors ! ».
Alors ? Tu vas voir ce dont je suis capable mon gaillard. J’appelle Omar et lui demande de me resservir un verre d’alcool. Je l’avale cul sec, respire un grand coup, me tourne de coté et me met face aux clients. Je prends mon courage à deux mains et… commence à dégrafer mon chemisier, tout doucement, en commençant par le bouton du haut. Arrivé à la moitié, il s’ouvre légèrement et dévoile presque toute ma poitrine. Les clients ont les yeux exorbités et j’en vois même deux qui commencent à se toucher la queue au travers du pantalon. Encore deux boutons. Encore un. Puis, en partant de mon nombril, j’écarte le tissu et exhibe mes seins à ces messieurs. Je laisse mon chemisier glisser sur mes épaules et une fois enlevé je le jette à la figure de Pierre. Les deux types ont sorties leurs engins, et les autres se préparent à en faire autant. Je monte mes mains et commence à me caresser. Je me titille les tétons, et instantanément, une douce chaleur vient s’installer au creux de mon ventre. Cette chaleur je la connais bien et je sais qu’à partir de ce signal, je suis prête à toutes les folies. Je suis prête à m’offrir. J’ai gagnée. Je m’adosse au bar, écarte les bras et pose mes coudes sur le zinc. J’ouvre légèrement mes jambes pour mieux me livrer. Je ferme les yeux et attend. Je n’ai pas à attendre longtemps. Une bouche a déjà pris possession de mon sein droit et une langue experte roule autour de ma pointe dressée. Une main chaude et calleuse malaxe nerveusement le gauche. Le mécanisme magique de ma poitrine opère et mon plaisir monte d’un coup. Ma respiration s’accélère, ma bouche s’ouvre. Quelqu'un en profite pour m’embrasser avec fougue. Perdue dans mon plaisir, je lui rends aussitôt. Une main passe sous ma jupe, et se glisse entre mes cuisses. Je la sent surprise de ne rien trouver, sinon mon sexe humide et chaud .Enthousiasmée par cette découverte, cette même main tire violemment sur ma jupe, et la fait tomber à terre, puis revient à l’assaut de ma chatte. Deux doigts me pénètrent sans peine, alors qu’une langue agile lèche mon clito par petits coups successifs. Je penche ma tête en arrière et jouie une première fois. Ma surprise est grande quand tout à coup un sexe énorme pénètre ma bouche. J’ouvre les yeux. Là haut, sur le bar, nu comme un ver, Omar baise ma bouche, accroupi au-dessus de mon visage. Voyant que j’ai ouvert les yeux, il me dit « T’y vois ma fille, t’y gentille ». On me lève une jambe. Un ventre mou viens s’écraser contre le mien, et un gland chaud se frotte à ma vulve, l’écartant sans difficulté, aidé par ma mouille qui coule en abondance, puis me pénètre au plus profond de mes entrailles. Un mouvement de vas et viens se met en marche. Un « Hummm ! » de satisfaction est étouffé dans ma bouche par la queue d’Omar qui continu de se satisfaire de mes sucions, et tente de régler sa cadence sur celle de l’autre homme. Ses couilles frappent mon menton. Il transpire. Quelques gouttes de sueur tombent de son visage au mien, m’obligeant à refermer les yeux. « Oui ma fille, c’y bon, oui, t’y gentilleeee ! » Je sens son membre être pris de convulsions et un long jet de foutre gicle au fond de ma gorge. J’avale, mais ma tête en arrière me bloque la trachée, et je manque de recracher .Je me dégage en tournant la tête, et un second jet, encore plus puissant, m’envoie une décharge de liqueur en plein milieu du visage. L’homme devant moi, admire le spectacle et continue à me prendre avec ardeur. La vue de mon visage souillé doit l’exciter, car à son tour il se libère en moi avec force. La semence chaude, qui envahie ma chatte, me provoque un second orgasme. Dans la salle, j’aperçois Pierre et Richard rapprocher deux tables. On me pousse vers celle-ci avec douceur. Un homme derrière moi, me prend par la taille. Ses mains sont froides, mais d’une incroyable douceur. Il m’embrasse dans le cou, puis me susurre à l’oreille « penche toi, ma belle. » je me penche et m’accoude à la table. Une main appuis sur mon dos. Je cambrent mes reins le plus possible et écarte les jambes. De la salive tombe sur mon anus, suivi d’un gland dur comme du béton, qui pousse doucement. J’ai peur et me redresse un peu. Mais Pierre m’en empêche et se penchant vers moi me dit « chuttt !! Calme toi, ça vas aller » je me repositionne, tout de même un peu inquiète. Le membre force l’entrée et fini par me pénétrer. L’homme est très doux et la douleur supportable. Après quelques secondes elle finie même par disparaître et est remplacée par un grand et profond plaisir. A chaque coup, il me pénètre un peu plus et mon cul est bientôt rempli de lui tout entier. Sentant que je prends du plaisir, il accélère le mouvement et pousse au maximum sa charge. J’ouvre les yeux. De chaque coté de mon visage, je vois mes longs cheveux blond qui forment comme des rideaux, secoués de façon régulière. Désirant en voir plus, je relève ma tête, et d’un mouvement circulaire je les envoie dans mon dos. Ils retombent très rapidement, mais j’ai eu le temps d’apercevoir mon environnement proche. Pierre, Richard, Omar et les autres, sont tout autour de moi, nus, le sexe à la main et admire ma sodomie. J’imagine très bien ce qu’ils voient et m’en fait un tableau très précis. Je n’en peux plus. J’explose dans un cri de bonheur. Je jouie encore et encore. Mes jambes deviennent molles. Les coups deviennent moins rapides, mais plus violents. Dans un râle de bête, l’homme se libère. Il pousse sa queue à fond dans mes entrailles et reste ainsi. Je sens les giclées chaudes envahir mon ventre. Ses mains puissantes tremblent et serrent fort ma taille. Encore deux ou trois vas et vient et il se retire. Le sperme aussi se retire et coule sur mes cuisses. J’ai chaud, je transpire et je suis essoufflée. Le brave Omar l’a vus et m’apporte un grand verre d’eau fraîche. Je m’assoie sur le bord de la table et avale une grande gorgée. Mes cheveux collent à mon front. La sueur coule sur et entre mes seins. Je sens ma chatte et mon cul gluant du plaisir des deux hommes. Sans rien dire, je pose mon verre et me dirige vers les toilettes. Je fais couler de l’eau dans ma main et asperge mon sexe et mon cul. Je parviens plus ou moins à faire disparaître le sperme et je me sens plus fraîche. De retour sur la planète « Terre », je n’ose plus retourner dans la salle. Il me faut la retraverser, entièrement nue devant tous ces hommes en ruts. Tous ces efforts ont fait redescendre mon taux d’alcoolémie et de ce fait mon courage aussi. Je prends une grande respiration et les mains devant mon sexe, intimidée comme une petite fille, je refais mon apparition dans la salle. Ils se sont tous regroupés vers le bar et boivent un verre. Du regard je cherche mes vêtements et ne les trouvant pas je m’approche du groupe ou Pierre, au centre, commande à boire. M’apercevant, et presque à l’unisson, la meute lance un « haaaa !! La revoilà !! » Le groupe s’ouvre pour me permettre de m’approcher du bar. Surprise et amusée de voir Omar nu servir, je suis prise d’un fou rire nerveux. Son regard me lance des éclairs. « Ho ! Excusez moi monsieur Omar, je ne voulais pas me moquer ». Il perçoit mon désarroi, et réplique en souriant « t’y gentille, mais t’y t’y moque quand même pas d’y patron d’y café. Tiens bois un coup ma fille ». J’ai suffisamment bue, mais pour ne pas le vexer, je bois mon verre. Pendant ce temps, mes gaillards sont repartis à la charge. Mes fesses et mes seins sont la proie providentielle de plusieurs mains de gros vicelards. Les caresses sur mes seins relancent une fois de plus la machine, mes sens et mes zones érogènes se remettent en route. Ma respiration redevient plus rapide. Je sens ma chatte mouiller de nouveau et je me laisse aller à ce nouveau flot de plaisir. Je me baisse et m’accroupie. Je prends deux queues au hasard et je commence à les sucer avec frénésie, l’une après l’autre en les tenant par les couilles. Un des coquins s’allonge à même le sol et glisse sa tête sous moi. Je suis pratiquement assise sur son visage et il me lèche tour à tour mes deux trous. Une giclée de sperme m’éclabousse les seins. Je ne sais pas d’où elle vient. Une main m’étale cette crème et me masse le poitrail avec. J’ignore si c’est la vue de semence qui a excité les mecs, mais les deux jouissent ensemble, à moitié dans ma bouche et le reste sur mes seins de nouveau. Je craque et maintenant c’est moi-même qui m’étale le liquide chaud sur le corps. Le résultat ne se fait pas attendre, je suis prise d’une longue et puissante jouissance pour le plus grand plaisir de mon suceur. Ayant un peu mal aux jambes, je me relève, tout en continuant à me caresser les mamelles. Je suis prise par les bras et on me conduit vers les tables rapprochées. On m’assoie au bord puis on me couche dessus. Un type prend mes jambes, les écartent, les lèvent en me tenant par les chevilles. Il est monté comme un taureau. M’attendant à être secouée, je m’agrippe à la table. Le colosse frappe à ma porte et entre. Ma mouille est si dense, qu’il s’enfonce entier, d’un coup. Un souffle d’extase sort d’entre mes lèvres. Je me sens bien, si bien. Autour de moi, c’est une foret de joncs dressées, dures, turgescents. Les mains s’appliquent à faire monter le plaisir. J’aime cette vue. La cadence est bonne. Les bourses frappent mon anus à intervalle régulier. Mon sexe inondé de bonheur, fait des clapotis au rythme des coups de queue. L’allure augmente, mes petits cris également. Lui aussi commence à grogner, s’énerve, et enfonce plus fort, plus loin. Son monstre cogne mon utérus.
Je cris. Fort cette fois, plus fort ensuite .Un feu d’artifice se déclenche dans mon crâne. Les joncs commencent à cracher leurs venins, sur mon ventre, mes seins, mon cou, ma bouche, tout mon visage. Je tire la langue pour happer un peu de jus sur mes lèvres. Une explosion remplie mon con de foutre chaud. Je suis remplie à ras bord. Je n’ai plus de repère. Les secousses ayant cessé, je lâche la table et passe mes mains sur tout mon corps, étalant les liqueurs mélangées à qui mieux mieux. Des mains m’aident dans ma démarche. Je fouille nerveusement ma moule de trois doigts, que je porte ensuite à mes lèvres et que je suce avec avidité. Ma dépouille gluante gît sur la table. Je suis épuisée, mais heureuse, comblée. Lentement je reprends vie et reviens sur terre. Je m’assois sur le bord de la table. Mes cheveux sont collés à mes épaules et mon dos. Mon maquillage a dut couler. Je ne dois pas être très belle à regarder. Ma peau se tend et craque sous l’effet du sperme qui sèche. D’un coup, je me sens bien seule. Heureusement, mon ami Omar, vient à mon secours. Le brave homme arrive avec bassine d’eau chaude, savon, gant et serviette éponge. « Viens par là ma belle»
Il m’entraîne dans un coin de la salle plus tranquille. « t’y vois, ici c’est comme li trois itoiles »son sourire est magnifique et le nouveau bisous qu’il me donne sur le front est tellement rempli de tendresse, que la fatigue et l’émotion accumulé aidant, je verse une larme. Propre, rhabillée, présentable, je retourne au bar. Tout le monde est parti. Seul Pierre m’attend pour me raccompagner. Je dis au revoir à Omar. « Bonne nuit ma fille et fais attention à toi. T’y trop belle » « merci mon Omar, tu es très gentil ». Pierre m’aide à me baisser pour ne pas me cogner la tête au rideau de fer et nous rejoignons sa voiture.
Avant de démarrer, il se tourne vers moi et d’un beau sourire me dit ce que je ne voulais pas entendre. « Ça vas ? ». pfff !! Cette banalité m’agace un peu. Ce doit être la fatigue.
« Et toi, tu as gagné ta journée ? »
« Cinq cent euros. »
« C’est tout ? Je ne vaux pas plus ? »
« Quoi, qu’est-ce que tu me raconte ? »
« Ces cinq cents euros … ? »
« Et bien quoi ? J’ai vendu mon vieil ordi à Richard, cinq cent euros »
Je m’enfonce dans mon siège, complètement abasourdie et boucle ma ceinture.
Dehors il se met à pleuvoir à torrent.
Un violent éclair illumine l’enseigne du restaurant.
…Au jardin d’Eden…
Je colle ma joue à la vitre fraîche et m’endors profondément.


Claude Lamour
claudelamour@hotmail.fr

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