Karl

Périnne nous quitta, pressée par ses horaires. Caroline resta seule avec moi à la table du bistro.
- Quel personnage cette Périnne ! dis-je à Caroline.
Périnne est vendeuse dans un bureau de tabac de la rue Oberkampf. Elle a la quarantaine, un accent parigot à couper au couteau, un bagout fabuleux, un humour aussi colossal que son embonpoint et un rire ravageur. Dans le quartier, c’est un personnage. J’ai sympathisé avec elle depuis plus d’un an et on prend souvent le café ensemble à l’heure du déjeuner. Moi, j’ai 26 ans et je suis prof d’éducation physique au Lycée Voltaire. Caroline, jeune et jolie blonde de 22 ans, est nouvelle dans le quartier. Son mec l’a plaqué et elle cherche du boulot. Périnne, compatissante, essaye de l’aider.
C’est la deuxième fois que je vois Caroline et je peux dire qu’elle n’a pas froid aux yeux. Telle qu’elle vient de répondre à ma façon de lui faire du genou, je n’ai pas beaucoup de doute sur la suite à venir.
- Tu viens prendre un autre café chez moi ? Je n’ai pas cours cet après-midi, lui demandais-je
- Tu vas penser que je ne suis pas sérieuse, mais j’accepte, repondit-elle
- Si tu penses maintenant que tu n’es pas sérieuse qu’est-ce que ce sera après, dis-je en blaguant
- Après quoi ?
- Après que je t’aurai vraiment donné l’occasion de ne plus l’être du tout.
- J’avais inclus le tout dans ma remarque, dit elle en me souriant avec un visage adorable.
Une fois chez moi, rue Neuve-Popincourt, elle se laissa effectivement enlacée pour un baiser très amoureux. Mes mains courraient sur son dos, ses reins et bientôt sur ses adorables seins qui apparurent nus dès que tombèrent de ses épaules les deux petites bretelles de sa robe. Caroline n’avait pas de soutien-gorge et prouvait qu’elle n’en avait pas besoin. Sa robe tenait encore à sa taille, mais elle était torse nu quand je l’emmenais dans ma chambre en la tenant par la main.
- Rémi, me dit Caroline, tu risques d’avoir l’occasion d’être encore moins sérieux que tu ne t’y attends.

..
- Mais je suis très sérieux, dis-je en la contemplant
- Alors, laisse-moi être moi-même et surtout, ne m’accable pas
Cette phrase laissa Rémi assez perplexe. Caroline se mit alors à déshabiller Rémi avec talent et sensualité sachant être à genou comme il le fallait pour ôter ses jeans et son slip et lui sucer sa queue en totale érection avec le plus grand naturel...
- Voudrais-tu dire que tu es une professionnelle, s’inquiéta Rémi qui ne pouvait y croire.
- Oh non ! absoument pas, répondit-elle avec une parfaite sincérité
Caroline, souple comme une liane, venait de faire glisser sa robe, en ne gardant que son petit slip noir en s’allongeant sur le lit. Rémi, complètement nu, s’allongea aussi la prenant fougueusement dans ses bras, la couvrant de baisers et de caresses, fasciné par sa superbe poitrine. Ses mains firent glisser le slip de ses fesses et passèrent par devant pour achever de l’oter... Rémi, fou de désir, glissa sa main sous le slip entre les longues et fines cuisses de Caroline qui se recula un peu en se laissant faire... C’est alors qu’avec stupéfaction Rémi découvrit, entre les cuisses de Caroline, une longue verge d’homme repliée sous ses fesses. Et, en otant complètement le slip, Rémi eut le choc de voir un superbe sexe d’homme au complet dont la queue commençait à bander sérieusement en laissant voir deux belles couilles
- Ne m’accable pas, dit Caroline,... ne m’accable pas...
- Tu es un travesti ? balbutia Rémi.
- Oui, mais ne dit plus rien. Laisse toi faire...Je vais tout te donner et tu jouiras dans mon cul aussi fort que tu voudras, dit-elle en plongeant de nouveau sa tête sur la queue raide de Rémi pour le sucer avec passion.
Rémi effectivement se taisait. Tout dans Caroline était d’une femme : ses cuisses, ses fesses, ses seins, son visage, sa douceur, sa souplesse... Rémi s’étonnait de rester aussi excité après ce qu’il avait vu. La fellation de Caroline le rendait dingue. Caroline bougeait son corps aussi pour mieux se renverser et se serrer sur Rémi en lui prenant les fesses à deux mains.
Dans ce mouvement, le sexe en totale érection de Caroline était quasiment sous le nez de Rémi. Pour Caroline, s’était la deuxième minute de vérité après la révélation de son sexe. C’était une minute très intense qu’elle connaissait bien. Une minute où tout pouvait se jouer. Rémi risquait de se sentir provoqué d’une façon trop insupportable, et de tout envoyer promener. Elle fut apaisée en une seconde. Rémi avait ouvert sa bouche et avait littéralement avalé la bite de Caroline. Rémi la suçait maintenant sans complexe, avec ferveur. Caroline pris l’initiative d’aller plus loin. Avec ses mains, elle écarta les fesses de Rémi, lui caressa la raie et lui toucha l’anus.
Rémi ne dit rien. Il se laissa faire en la suçant toujours, et, de mieux en mieux. Caroline mis de la salive sur ses doigts, ré-enfourna la bite de Rémi dans sa bouche tout en lui mouillant le trou pour y enfiler doucement un doigt. A ce moment précis, elle sentit les mains de Rémi lui écarter les fesses et lui enfoncer un doigt dans l’anus. Caroline laissa partir spontanément un petit cri de plaisir et de bonheur... Rémi était définitivement consentant à faire l’amour avec elle... Elle ne pouvait rêver mieux... Ils restèrent à jouer de leurs langues et de leurs doigts un moment, puis Rémi indiqua à Caroline de se remettre dans l’autre sens et de venir dans ses bras. Rémi prit sa bouche dans un long baiser, serrant et frottant sa pine sur celle de Caroline, heureuse et offerte.

Puis Rémi se ressaisit un peu, réalisant la situation. Il contemplait Caroline avec curiosité.
- Depuis quand es-tu travesti ? interrogea-t-il avec tendresse.
- Dès quinze ou seize ans j’ai aimé m’habiller de vêtements féminins. C’est à ma majorité, il y a un peu plus de quatre ans, que j’ai décidé de me féminiser complètement.
- C’est quoi ton vrai prénom ? demandais-je.
- Karl, me dit-il. Mon père est allemand et ma mère française. Je suis né en France et j’avais cinq ans quand mon père est parti en Nouvelle-Zélande avec une américaine, nous laissant seuls, ma mère et moi.

- Qu’a dit ta mère en te voyant faire ce choix ?
- Elle s’y est faite, que veux-tu d’autre, dit Karl un peu lassé de mes questions.
Je regardais son visage avec intensité. J’imaginais son regard avec des yeux sans rimel, ses pommettes très légèrement saillantes sans fond de teint et je réinterprétais son menton en l’imaginant avec une barbe bien rasée de frais. Oui, Caroline pouvait être Karl, un bien joli garçon. C’était fascinant.
- Je te déçois maintenant ? dit Karl.
- Non Karl, je suis fasciné, répondis-je... Autant par toi que par ce qui m’arrive!
- Ne m’appelle pas Karl, je suis Caroline.
résumez votre récit en une phrase : votre sexe : homme femme transexuel les femmes sont invitées à s'exprimer sur :: HDS Gays :: j'ai lu et j'accepte les conditions de postage- Non Karl, déclarais-je. C’est Caroline qui m’a attirée, mais c’est Karl que j’ai suçé et qui bande devant moi. C’est Karl qui me trouble et m’excite maintenant... Si tu veux continuer, ce sera pour moi avec Karl, un garçon?femme et non avec Caroline, une femme hermaphrodite.
Karl ne voulait plus être Karl. Il était Caroline, encore plus pour lui que pour les autres. Cette exigence de Rémi le génait mais il se sentait tellement attiré par ce beau gosse de prof de gym qu’il était prêt à tout.
- Je t’aime Rémi... Je ne suis plus Karl, mais je veux bien l’être pour toi, dit-il dans un souffle.
- Oui c’est à la fois plus clair et plus troublant pour moi, dis-je... en le reprenant dans mes bras, dans mes baisers et dans mes caresses.
Bien qu’au niveau de leur sexes on retrouvât deux garçons qui ferraillaient avec leurs belles pines raides et tendues l’une contre l’autre, à tout autre endroit on avait comme un couple hétéro où l’homme s’énivrait de la femme qui s’offrait à lui. Quand Karl ouvrit et releva ses jambes, Rémi plaça d’instinct son gland où il fallait pour l’enculer le plus directement et le plus profondément possible. Enfin, Rémi lui faisait l’amour comme il l’avait tant espéré, avec force et douceur, violence et retenue, prenant le temps, tout le temps qu’il fallait pour l’amener à jouir d’un fulgurant orgasme du cul, creusant son bas ventre et contractant ses sphincters.
Rémi le voyant beugler de plaisir ne se retint plus et laissa partir au fond du cul de Karl de longs jets de foutre, incontrôlés et puissants. Abattus, ils s’allongèrent de tout leur long, l’un à coté de l’autre.
- Dis-donc, mon Karl, t’en a pris plein les baguettes, lui dis-je.
- Si je suis ”ton Karl”, c’est qu’inconsciemment tu aimerais bien aussi que je t’encule, non ? questionna Karl.
- Je ne sais pas, je n’y ai pas réfléchi, dis-je.
Karl qui, malgré son bel orgasme, n’avait pas vidé ses couilles, avait toujours la queue raide, très raide. Il fit tourné Rémi sur le coté en lui relevant une jambe et vint lui lécher la raie de son cul et son anus. Cela électrisa Rémi, subjugué par la situation et par la douceur d’une langue dans sa raie. Aucune femme ne l’avait léché à cet endroit ni ne lui avait rempli l’anus de salive en y introduisant la langue ! Rémi sentit ensuite un doigt s’y enfiler et commencer à l’habi à s’ouvrir. Ces sentations nouvelles excitaient Rémi de plus en plus, au point qu’il se remis à bander avec une envie folle de se faire mettre. Quand la queue de Karl se présenta à son trou, Rémi n’était que désir. Karl le pénétra millimètre par millimètre avec une infinie douceur, laissant le rectum de Rémi se dilater doucement au rythme de l’enfoncement du sexe de son amant. Quand il fut tout au fond, Karl bougea doucement pour bien adapter le cul de son ami qu’il venait de dépuceler, puis il décula doucement pour mettre Rémi sur le dos et lui relever les jambes. Karl cracha sur ses doigts pour rajouter de la salive à l’entrée de l’anus de Rémi qui palpitait et brulait du désir de se faire mettre. Karl le réencula avec la même douceur, ne quittant pas des yeux le regard de son amant. Pour Rémi, s’était insensé. Il voyait au dessus de lui ce corps, ces seins et ce visage d’une femme adorable qui néanmoins l’enculait sans retenue ! Le va et vient de Karl se fit plus exigeant, son souffle se fit court et le rythme accéléra. A ce moment où Karl approchait de l’éjaculation, Rémi voyait enfin devant lui un vrai visage d’homme, efféminé et maquillé certe, mais porté par des bras musculeux et doté d’un fessier serré et actif dont le coup de rein animait sa bite de mâle en rut. Rémi s’était laissé emporté par l’excitation et par le plaisir, se branlant au rythme des coups de boutoir de cette homme-femme. Rémi laissa partir son sperme en jouissant autant que Karl qui se vidait dans son cul.

A 26 ans, notre jeune et beau prof de gym, bel hétero que tant d’homos avaient dragué en vain depuis son adolescence sur tous les stades et dans tous les vestiaires, venait d’être dépucelé chez lui par un superbe travesti... Un travesti que lui, Rémi, avait été dragué le premier sans avoir une seconde de soupçon ! Rémi restait songeur tout en caressant doucement Karl qui s’était reblotti dans ses bras.

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