Karine

Bonjour. Je m’appelle Karine R.... J’ai dix-neuf ans et je suis élève en Terminale au lycée Rieunier, un lycée privé d’une petite ville du Tarn. Vous me direz qu’avoir dix-neuf ans en Terminale traduit un certain retard dans la scolarité. Effectivement, j’ai redoublé ma seconde à cause d’une méchante chute aux sports d’hiver qui m’a clouée trois mois dans mon lit, emprisonnée dans un corset le temps que ma première vertèbre lombaire se répare. Avec la rééducation, j’ai loupé toute la deuxième moitié de l’année scolaire. Difficile donc dans ces conditions d’espérer passer en classe de première.
A l’époque, j’avais seize ans et un petit copain. Après les émois des premiers jours de flirt, il avait rapidement trouvé comment dégrafer mon soutien-gorge et caresser mes seins. C’était agréable. Très agréable même. Et puis, malgré ma défense et mon refus initial, il avait rapidement trouvé le chemin de mon sexe qu’il triturait avec ses doigts. Malgré le fait que je mouillais, ses attouchements n’étaient pas agréables puisqu’il essayait de me pénétrer d’un doigt et que mon hymen refusait de céder. Il réussit toutefois un jour me laissant toute endolorie. Pour lui, l’important était que je lui procure du plaisir en le masturbant à chaque rencontre. Un jour, il voulut coucher avec moi, essayant par la force d’y arriver. Je le mordis au bras. Furieux, il partit en claquant la porte. A cette époque, je jouais au hand-ball (j’y joue toujours d’ailleurs), et je m’aperçus que je prenais plaisir à regarder mes co-équipières se déshabiller pour prendre leur douche. Avec un certain trouble, je constatais que certaines ne remettaient pas de sous-vêtements pour rentrer chez elles. Je regardais leur corps nu disparaitre sous leurs vêtements. J’avais essayé à mon tour, découvrant le plaisir trouble du frottement de mon pantalon sur mon sexe. S’en suivait le plus souvent une séance de masturbation au fond de mon lit.
Si vous avez lu la saga de Céline, vous savez que je suis homosexuelle.

Je vais vous raconter comment je le suis devenue.
Ce jour-là, pendant les vacances de février, je faisais du surf sur les pentes de Val Thorens où nous passions nos vacances, mes parents, mon frère et moi. Je dévalais les pistes avec bonheur. A un moment, je me suis lancée dans un champ de bosses. Je pris rapidement de la vitesse, esquivant les bosses ou réalisant un saut en passant par-dessus elles. Une jolie bosse s’offrait à moi sur le côté gauche de la piste, je m’élançais vers elle et la franchis. Avec le relief, je n’avais pas vu qu’un trou de trois mètres se trouvait derrière elle. Déséquilibrée, je perdis l’équilibre et effectuais un magnifique soleil, retombant à plat dos. Une douleur atroce taraudait le bas de mon dos. Heureusement pour moi, un pisteur m’avait vu sauté et ne me voyant pas réapparaitre s’en était inquiété. Me trouvant allongée sur le dos pleurant toutes les larmes de mon corps, il comprit que je m’étais blessée. Le traineau des sauveteurs fut appelé et me descendit à la station. De là, une ambulance m’emmena directement aux urgences de l’hôpital. Quelques radiographies plus tard le diagnostic tomba : fracture de la première vertèbre lombaire. On m’expliqua le traitement : une hospitalisation de quelques jours, la réalisation d’un corset et une immobilisation de quatre-vingt dix jours. Et une injection d’anticoagulants par jour pendant trois mois. Je restais cinq jours à l’hôpital et une ambulance me ramena directement à la maison. Mes parents travaillaient, mon frère préparait son bac, j’étais condamnée à rester seule à la maison toute la journée. Ma mère rentrerait le midi pour me donner à manger. Une infirmière passerait le matin pour me faire ma piqure, me laver et m’habiller.
C’est ainsi que je fis la connaissance de Mademoiselle Lambert, l’infirmière qui viendrait s’occuper de moi. « Bonjour Karine. Moi c’est Camille » me dit-elle la première fois qu’elle vint à la maison. Camille était une jeune femme d’une trentaine d’années, brune aux yeux marron, grande et svelte, les cheveux pris dans une queue de cheval.
Elle commença par tirer sur mes draps. J’avais enfilé un long teeshirt sur mon corset. « Allez, on va enlever ça pour te laver. Ensuite, la petite piqure pour éviter la phlébite et je t’habille pour que tu sois prête pour aller danser ». Son entrain me fit sourire. Bien sûr, aller danser…. Ce ne serait pas pour demain. Camille me retira mon teeshirt avec précaution. Le corset prenait appui sur mes hanches et remontait jusque sous ma poitrine. Camille me regarda en souriant. « Tu es très belle » me complimenta-t-elle. Elle alla chercher une bassine qu’elle remplit d’eau, un gant de toilette, une serviette et entreprit de me laver. Elle commença par le visage, puis le cou, les épaules. Elle appuyait doucement. C’était comme une caresse agréable. Elle continua par la poitrine. Puis ce furent les pieds, les jambes, les cuisses et enfin mon sexe. Il me semblait qu’elle appuyait au niveau de ma fente. Elle me bascula d’un bloc et s’attaqua au dos et aux fesses. Elle me rinça et me sécha. « Bon on t’habille comment jeune fille ? » J’eus droit à la piqure que je sentis à peine et me retrouvais en jean et en pull. Je me sentais mieux. Chaque jour Camille vint à la maison renouveler le même soin, complété deux fois par semaine par un shampoing. Au fur et à mesure j’apprenais à la connaitre. Elle était célibataire et passionnée par son métier. Quand je lui posais des questions sur sa vie privée, elle éludait gentiment la question.
Un matin de mars, cela faisait un bon mois qu’elle venait, par un temps printanier, elle arriva vêtue d’un pantalon et d’un teeshirt. Je remarquais la pointe de ses seins, nettement visibles sous son teeshirt. Je ne l’avais jamais remarqué jusqu’à présent mais elle avait une poitrine menue. Alors qu’elle était penchée pour laver mes pieds, son teeshirt bailla et me dévoila ses seins. Je ne pouvais détacher mon regard de ces deux petits seins aux pointes longues et tendues. Je me sentais rougir. Camille releva la tête et nos regards se croisèrent.
Je me sentis devenir pivoine. « Tu as vu, j’ai vraiment de tout petits nénés » me dit-elle. J’étais incapable de répondre, incapable de prononcer un mot. Elle s’était rapprochée de moi. Elle me sourit. « Toi tu as de la chance, tu as une jolie poitrine ».
Le lendemain, elle revint, vêtue de la même façon. Me regardant en souriant, elle se débarrassa de son teeshirt et s’approcha de moi. « Je crois qu’ils te plaisent, alors caresse les. » me dit-elle. J’osais tendre la main et empaumer ses deux bourgeons. Elle frissonna et je sentis les pointes durcir et s’allonger sous mes doigts. Bientôt elle se mit à gémir doucement. Elle s’approcha de moi et se pencha au-dessus de ma tête. « Vas-y, embrasse, lèche, suce ». C’était la première fois que j’osais faire cela à une femme. Visiblement Camille y prenait plaisir. Je me sentais terriblement excitée. Camille gémissait de plus en plus fort. Elle se redressa. Elle repoussa ma main et se pencha sur ma poitrine, caressant et embrassant mes seins avec dextérité et savoir-faire. Ce fut à mon tour de gémir de plaisir. « Bon ça suffit pour aujourd’hui Karine. Maintenant passons aux soins. » Elle renfila son teeshirt.
A partir de ce jour, sa main devint caresse. J’attendais sa venue avec impatience. Le plaisir que je ressentais n’avait nulle comparaison avec ce que mon copain m’avait fait ressentir. Ce fut un lundi de début avril que je la vis s’accroupir au pied du lit et approcher son visage de mes cuisses. Sa bouche prit possession de mon sexe, sa langue entra en action, tel un petit sexe, elle me pénétrait doucement puis quittait la grotte pour happer doucement mon clitoris. Je sentais le plaisir monter et j’eus mon premier orgasme féminin. Elle resta quelques minutes le visage enfoui entre mes cuisses.
Pendant toute la durée des soins nos jeux évoluèrent peu à peu, entrecoupés par nos périodes d’indisposition menstruelle. A chaque venue elle me caressait, m’embrassait, me léchait, m’amenant à la jouissance.
Prisonnière de mon corset, je ne pouvais toujours pas bouger. Elle m’offrait ses seins. Elle réussit à jouir deux ou trois fois sous ma langue. Mais elle se refusait à moi. Je réussissais parfois à caresser furtivement son entrejambe protégé par un pantalon. Jamais elle ne voulut se déshabiller. « J’attends que tu sois valide ».
Le 21 juin arriva enfin. Jour de l’été, mais aussi jour d’ablation de ce corset. J’étais autorisée à me mettre debout et à remarcher. Un kiné fut dépêché pour m’aider. Camille m’annonça que les soins étaient terminés pour elle. Nous étions debout dans ma chambre, l’une en face de l’autre. Elle me prit dans ses bras et approcha sa bouche de la mienne. Elle sentait bon le jasmin. Nos langues se rejoignirent. Je posais d’autorité mes mains sur ses fesses, amenant nos pubis l’un contre l’autre. Pour la première fois de ma vie je ressentais une véritable attirance sexuelle pour quelqu’un. Je remontais mes mains, attrapais le bas de son polo et le fis passer par-dessus sa tête. Ma bouche partit à la rencontre de sa petite poitrine et l’embrassa passionnément. Fébrilement, je défis sa ceinture, déboutonna son pantalon et le baissa, entrainant sa petite culotte. Pour la première fois je voyais son sexe, dissimilé derrière un fin buisson taillé. Je la poussais sur mon lit où nous tombâmes. J’enlevais ses sandales, la débarrassai de son pantalon. Elle s’offrait enfin nue à mes yeux. Un corps parfait. Je me jetais entre ses cuisses, embrassant sa vulve trempée de cyprine. A peine ma langue avait-elle entamé son ballet agile qu’elle se mit à gémir et à psalmodier des mots sans suite. J’agrippais ses hanches et enfonçais ma langue le plus loin que je pouvais. Elle hoquetait de plaisir. Elle se dégagea et se mit à quatre pattes, me présentant ses fesses, cuisses disjointes. « Vas-y. Bouffe-moi » me supplia-t-elle. Je perdis la tête, suçant son sexe mais aussi le petit anneau bistre. Elle était hypersensible de cette zone là. Rapidement elle se mit à trembler et partit dans un long cri qu’elle étouffa en mordant les draps du lit.
Elle se retourna et me déshabilla avec tendresse. Une fois nue, elle se lova contre moi et m’embrassa très longuement. Elle me retourna et entreprit de lécher mon dos et mes reins, embrassant mon anus serré. Puis nous nous retrouvâmes tête bêche et nous entreprîmes de nous lécher mutuellement. Le plaisir arriva telle une vague de fond. Nous jouîmes pratiquement en même temps.
« Bon, il faut que j’y aille. C’était merveilleux mais tu sais, nous avons une différence d’âge importante, tu es au lycée et moi j’ai mon travail. Continuer l’aventure finirait par en ternir la beauté. Gardons le souvenir de ce que nous avons vécu. Bye bye Karine. Et dans la vie, fais toi plaisir. Tu trouveras des filles qui sauront t’aimer. Tu sais, j’ai tout de suite su que tu étais homo. Même si toi tu ne le savais pas encore. »
Elle s’était rhabillée en silence et quitta la chambre en me lançant un baiser aérien. La tristesse m’avait envahie. Des larmes coulèrent sur mes joues. Mais au moins une chose était claire, à jamais je préférais les filles aux garçons. Elle m’avait appris ça.
Peu de temps après, je fis la connaissance de la copine de mon frère. Une petite boulotte blondinette de mon âge du nom de Josette. Je devins son amie. Elle venait à la maison même quand mon frère n’était pas là. Un soir, je la rejoignis dans son lit et me glissais nue contre elle. Nos corps s’unirent presque naturellement. Elle devint ma maitresse que je partageais secrètement avec mon frère, sans éprouver la moindre jalousie.
Pendant l’année scolaire qui suivit, je tombais amoureuse de ma prof d’histoire géo, une jolie trentenaire que l’on disait célibataire. Je guettais ses cours et ne pouvais détacher le regard de ses jambes lorsqu’elle mettait une jupe ni de ses seins bien dessinés sous de sages chemisiers. Le soir je me masturbais en pensant à elle. Elle me paraissait inaccessible. Pourtant, au retour de son voyage de fin d’année en Espagne Josette qui était au courant de mes fantasmes, m’appela un soir. « Karine, tu ne me croiras jamais. Céline. Oui, ton béguin, et bien dis donc… c’est une sacrée coquine. Si tu savais. On s’est fait un mec toutes les deux et après on s’est gouinées toutes les deux. Une chaude tu peux pas savoir. A mon avis, tu peux te la faire tranquille. J’avais quand même du mal à la croire. A la rentrée, je me retrouvais dans sa classe. Josette lui avait dit qu’elle me plaisait. Rapidement, je croisai son regard. J’y lus comme une promesse. Je décidai de passer à l’attaque…. Céline, à nous deux. Je n’allais pas être déçue….

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