Fantasme

J’étais certain qu’un jour ou l’autre, cela arriverait. Ce jeune garçon occupait ses pensées depuis un trop grand nombre de semaines. Toutes ses pensées, le jour et la nuit, surtout la nuit d’ailleurs. Je l’imaginais souvent, le corps fiévreux, empli d’une moiteur coupable que la chaleur de la nuit n’expliquerait sûrement pas.
Et puis, ce fut arrivé, certainement pas ce dont elle avait rêvé, encore que… Il l’avait vue, au détour d’un couloir, leurs regards s’étaient croisés, ce pétillement dans son regard à elle, dans ses grands yeux rieurs et ils avaient compris tous les deux que le moment était arrivé.
Tous les messages, tous les petits bonjours de la tête de manière anodine s’étaient effacés pour laisser libre cours à la folie ou la furie sexuelle qui allait voir le jour.
Sans un mot, il l’avait prise par le bras et l’avait conduite dans un endroit qu’elle ne connaissait pas. Finalement, cette entreprise dans laquelle elle travaillait depuis quelques années, elle ne la connaissait pas si bien. Le grand atelier se trouvait à deux portes seulement et pourtant ils étaient seuls, pouvant laisser enfin libre cours à leur sens enivrés.
Ils étaient dans une sorte de réserve, remplie de petits cartons contenant du matériel informatique ou mécanique. Il y avait un bureau, remisé là par manque de place et une chaise, prévue certainement pour accéder aux cartons des étagères supérieures. Il avait allumé les néons et la lumière blafarde les avait un peu surpris.
Tout de suite, elle l’avait attiré contre son corps par les épaules, sa respiration s’était un peu accélérée et devenait haletante. Elle pressa ses lèvres contre les siennes pour un léger baiser très doux, puis un second, un peu plus appuyé, puis un troisième, encore plus. Ce petit manège dura quelques minutes pour arriver à de longs baisers passionnés où la langue de chaque partenaire se mélangeait avec volupté dans la bouche de l’autre.
Il ne resta pas inactif très longtemps, ses mains, restées très douces malgré le travail manuel cherchaient son corps et ne mirent pas bien longtemps à le trouver.

Il les avait enfouies sous son pull et lui caressait le ventre avant de remonter vers sa poitrine, généreuse et ferme. Tout en l’embrassant, il commença à dégrafer son soutien gorge, et lorsque ses grandes mains enfermèrent ses seins entièrement, elle poussa un premier gémissement de plaisir.
Faisant passer le pull par-dessus la tête, elle se retrouva les seins nus. Il descendit son visage en lui donnant de petits baisers par là où il passait, le cou, les épaules, la naissance des seins, à gauche, à droite… Elle devenait toute électrisée par le plaisir que cela lui procurait.
Enfin, sa bouche trouva la pointe de ses seins, durcie tant par le désir que par la fraîcheur de la pièce. Très sensible à ce genre de caresses, elle se laissait complètement aller et de grosses vagues de chaleurs envahissaient le bas de son ventre.
Elle défit les boutons de sa chemise et commença, elle aussi, à donner de petits baisers sur son torse puissant et presque glabre. La douceur de sa peau l’étonnait et l’odeur naturelle qu’il dégageait lui plaisait énormément, elle avait envie de mordre à pleine bouche dans cette peau, comme s’il s’agissait d’une peau de bébé.
Les caresses buccales sur la pointe de ses seins l’avaient tendue de plaisir et afin de mieux savourer les instants futurs, elle décida de se mettre à genoux pour s’occuper complètement de son sexe.
Elle voyait la bosse que formait son pantalon, et ses doigts, tout froids de l’afflux dans les autres parties de son corps, eurent un peu de mal à défaire son jean, il l’aida et se retrouva nu au milieu de la pièce.
Elle pris son sexe long et mince et tendu pratiquement au maximum entre son pouce et son index et approcha ses lèvres. Elle fit d’abord de petits baisers sur toute la longueur de son membre qui durcissait encore, puis l’engloutit dans sa bouche tout en le décalottant.
Elle fit de longs et doux mouvements de va-et-vient sur une très longue partie de son sexe et il commença à gémir de plaisir sous la douceur de la langue qui entourait son vît.
Elle mettait une attention toute particulière à lui procurer un maximum de volupté dans sa tâche.
Il posa ses mains sur sa tête et imprima doucement mais fermement un mouvement de va et vient qui n’était pas sans lui déplaire.
Quelques minutes de ce jeu là et il n’aurait pas tardé à éjaculer dans sa bouche. Elle le sentit et s’arrêta. Ils reprirent leurs bouches remplies de salive et de fluide et s’embrassèrent très amoureusement, presque sans respirer.
Tant bien que mal, il défit son pantalon en toile et il glissa une main experte dans sa culotte.
Elle mouillait abondamment tant son plaisir était exacerbé. Son clitoris, gonflé, lui transmettait des ondes de chaleurs dans tout le corps et avec le seul jeu de ses doigts au bord de son sexe, elle avait failli jouir.
N’y tenant plus, il la retourna un peu brusquement, elle tenta de s’opposer à cette pénétration mais elle était si excitée qu’elle finit par abandonner toute résistance. Il voulait l’emplir de son sexe dressé, sa verge se positionna à l’entrée de son vagin. Elle se laissa faire, tendant même la croupe pour se laisser pénétrer plus profondément.
Il la prit d’un coup, s’enfonçant très profondément de son sexe plutôt long que gros. Ses cris de plaisir se firent plus fort d’être ainsi malmenée, il bougeait de plus en plus fort et très vite également, la violence de ce rapport était complètement dépendante de leur excitation commune. Ses mains, serrant le bureau du mieux qu’elle pouvait, se crispaient de plus en plus au fur et à mesure des coups de butoir qu’elle recevait. Ses petits gémissements s’étaient transformés progressivement en cris, à chaque fois que son sexe l’emplissait en totalité.
Ils changèrent de position après quelques minutes et elle se posa assise, les fesses sur le bureau. Il s’avança vers elle et sa vulve engloutit le long sexe dressé qui venait à elle.
Elle mit ses mains derrière sa nuque, pour s’accrocher à ce cou si gracile et doux. Les va-et-vient qui suivirent furent très intenses.
Elle jouit plusieurs fois d’affilée, chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.
Dans un ultime assaut, son sexe se gorgea encore plus et il ne se retira pas pour jouir, de longues saccades de sperme brûlant envahirent son vagin et leurs jouissances furent extraordinaires, tant pour l’un que pour l’autre.
Ils restèrent un moment, tout essoufflés, à se savourer la peau, les odeurs et l’intimité.
Puis ils se réajustèrent et regagnèrent leurs postes de travail…
Le plus étonnant est qu’ils n’avaient finalement pas échangé un mot durant toute cette rencontre.

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