Fable - Chap.1
Bonsoir,
Le récit que je vous propose est le premier d'une série que je commence à écrire, en essayant de me placer dans le rôle d'une jeune femme, dans un univers médiéval fantastique.
Et afin que le plus grand nombre puisse s'identifier à l'un des personnages, je ne ferai qu'une description physique réduite en laissant une place importante à votre imagination.
En espérant que cela vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture :)
FABLE - Chapitre 1
Je me réveille lentement, extirpée de mon sommeil par une voix lointaine. Jouvre les yeux encore embrumés et regarde autour de moi. Je suis dans ma chambre.
On frappe à la porte.
- Princesse Isabeau ? Puis-je entrer ?
Je reconnais la voix de Gontran, lintendant.
- Oui, entrez, Gontran !
Un homme vêtu dhabits noble entre.
- Nêtes-vous pas encore prête ? Princesse Isabeau ! Vous savez que ce jour est important !
Je me redresse brusquement, le drap tombant de mes épaules, offrant mes seins à la vue de lintendant. Je me souviens. Cest mon anniversaire. Je dois être présentée au duc dAlkar afin de sceller une alliance. On dit que cest un homme cruel et qui aime faire la guerre. Je me souviens à présent, cest
- Princesse ! sécrie Gontran, veuillez-vous couvrir, je vous prie !
Je réalise alors que je suis à moitié nue devant lui. Aussitôt, je dresse le drap de soie sur moi en rougissant.
- Excusez-moi, dis-je dune petite voix, les joues roses de honte
- Sil vous plait, apprêtez-vous !
Observant par la fenêtre le soleil offrant tout juste ses premiers rayons, je métonne.
- Mais, quelle heure est-il ? Pourquoi venez-vous me chercher aussi tôt.
- Je dois être sûr que vous soyez prête à lheure. Et comme il nest pas rare de vous voir être en retard, je préfère prendre les devants.
Je fais la moue, lobservant pensive. Gontran est un homme strict, mais toujours attentionné.
Jôte le drap qui me couvre et sors du grand lit à baldaquin qui centre la pièce. Je me dirige prestement derrière le paravent, et vêt un chemisier de dentelle. Jentends Gontran qui se rapproche.
- Je vous ai fait préparer une tenue spécifiquement pour ce jour, Princesse ! Elle devrait se trouver à côté de vous.
Je remarque, suspendue derrière moi, une splendide robe, comme filée dor. Son toucher na nul pareil et après lavoir passé, jai la sensation de ne rien porter. Cest un sentiment déconcertant. Jenfile les souliers, puis me montre à lintendant.
La princesse Isabeau se révèle à Gontran. A la fois émerveillé et décontenancé, il ne peut prononcer un mot. La lumière du soleil pénétrant la fenêtre semblait illuminer la robe, faisant rayonner la princesse. Elle avait une peau de lait et souriait timidement. Nosant dire un mot, elle regardait lintendant, attendant une réaction de sa part.
Gontran sembla sortir dun rêve, détourna le regard, comme pour se protéger dun éblouissement, puis se redressa devant la princesse, et dit dans un grand sourire.
- Parfaite ! Vous êtes parfaite !
A ces mots, je me mis à rougir. Il me tendit sa main que je saisis timidement.
- Allons-y, Princesse !
Je suivais Gontran discrètement, comme il me le conseillait souvent. Voilà le grand escalier, pensais-je. Mais il continua de mentrainer, dans une aile du château que je ne connaissais pas. Arrivant devant un petit escalier en colimaçon, au bout du couloir, je marrêtas.
- Où allons-nous ?
Gontran stoppa, puis se retourna, les yeux pétillants de mystère, un léger sourire en coin.
- Cest une surprise, Princesse ! Ne vous inquiétez pas, nous arrivons !
Il mentraina dans lescalier.
- Quest-ce donc, Gontran ?
- Votre surprise, Princesse !
Tout en me répondant, il ouvrit le flacon et fit couler quelques gouttes de chaque côté de son cou.
- Voyez-vous Princesse, ce flacon contient une huile parfumé. Je lai acheté il y a quelques temps, en prévision de ce jour !
Je ne comprenais pas en quoi cela me concernait, mais jécoutais, interloquée, ses explications. Des effluves commençaient à se dégager de lui, me montant à la tête. Il avait remis le flacon dans sa poche. Il sortit une clef, déverrouilla la porte.
- Ce parfum, je disais, et comme me la précisé le marchand, a la particularité de rendre celui qui le porte irrésistible au genre opposé.
Ne comprenant quà moitié ses explications, tant ce parfum menivrait, je le suivis instinctivement lorsquil ouvrit la porte. Et alors que javançais dans la pièce, je sentais mes seins se dresser sous ma robe. Un grand lit drapé de soie siégeait au fond de la pièce. Lesprit embrouillé, je laissais Gontran me conduire jusquau lit, où il me fit asseoir.
Il plongea ses yeux dans les miens, provoquant en moi un désir inconnu.
- Comment vous sentez-vous ?
Il tenait ma main dans les siennes, la caressant doucement. Des frissons parcoururent mon corps. Je ne pouvais lui résister. Je le voyais tel que jaurais dû le voir avant : un homme incroyablement beau, attirant, et auquel je ne pouvais que succomber. Mon regard sarrêta sur sa bouche. Japprochais lentement mon visage du sien, espérant que nos lèvres se collent.
Sa main caressa mes cheveux. Puis il se leva brusquement.
- Je vais mabsenter quelques temps. Restez ici jusquà mon retour, je reviendrai vite vous voir !
Il déposa un baiser sur ma joue, puis quitta la chambre, verrouillant la serrure, me laissant seule.
Je ne sais combien de temps cela dura, mais frustrée de son absence si soudaine, mon corps me tiraillait.
Mon autre main, désireuse de participer, entreprit de relever doucement les pans de ma robe, révélant progressivement le bas de mon ventre. Sans sattarder, ma main courue vers mon con. Ses doigts habiles sengagèrent alors dans une valse frénétique. Mes lèvres pincées souvrirent pour laisser échapper le plaisir qui montait.
Je ne pouvais quimaginer son regard me découvrant nue, sa voix mintimant à ses envies et ses lèvres me couvrant de baiser. Je ne pouvais que désirer son corps contre le mien, son souffle dans mon cou, ses mains corps. Je ne pouvais que rêver
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