Souvenir, Souvenir

Il m'arrive de passer quelques soirées en solitaire. Mon goût pour les vêtements féminins me conduit à porter, en ces moments, une tenue féminine, plutôt chicos et sexy. Regardant mes jouets qui stimulent l'excitation, j'en aperçois un qui me rappelle une aventure vécue et, pour moi, extrêmement vivace.
J'avais à l'époque une trentaine d'années et j'étais - je le suis toujours - parfaitement bi. Mais mon diplôme de communication m'avait fait rencontrer des personnes qui m'ont permis de satisfaire ma curiosité naturelle du plaisir. J'habitais alors dans un appartement parisien, loué par un sexagénaire qui liait activités commerciales et institutionnelles, pour ne pas en dire plus. Notre relation datait d'un congrès provincial, passablement arrosé, que nous avions terminé dans sa confortable Audi. A ma grande surprise d’ailleurs, j’ai été à la fois séduit (e) par son autorité et son embonpoint. Adeptes d'expériences variées, nous avons trouvé un compromis dans lequel j'occupais son appartement parisien, en toute liberté, et je me consacrais à ses moments de libre lorsqu'il visitait la capitale.
Un matin, il me téléphona et me demanda d'une voix enjouée si je n'étais pas trop occupé cette journée. M'étant déclaré libre, il me demanda alors d'appeler un taxi et de me faire conduire à une adresse qu'il me donnait. Ne voulant pas le contrarier, bien qu'étonné, j'enfilais rapidement un string, un pantalon de toile légère et une chemise avant de me diriger vers une station de taxi où j'embarquais pour ma destination. Le taxi me déposa dans un quartier bien connu, devant un sexshop. Je pris mon téléphone et l'appelais pour vérifier que c'était bien la bonne adresse.
- Ah ! Tu es arrivé. Entre et laisse-toi guider.
Je poussais la porte et entrait dans le magasin, commençant à fureter d'un côté et de l'autre, sans savoir ce que je faisais là. Soudain, le téléphone du magasin a sonné et une brève conversation s'engagea entre le vendeur et son interlocuteur.

Deux minutes après, celui-ci vint me voir en me disant qu'il allait me montrer ce que je désirais. Il me conduisit vers un rayon de sous-vêtements sexy, ensembles guêpières et porte-jarretelles à damner un saint.
- Choisissez, me dit-il avant de s'éloigner.
Je passais un moment à contempler les modèles, seul dans le magasin à cette heure à la fois matinale et tardive. Je trouvais une ensemble extrêmement excitant, porte-jarretelles dentelé et et guêpière ajourée lacée dans le dos. Des bas à motifs complétaient l'ensemble. Lorsque j'arrivais à la caisse, un autre homme est sorti d'une pièce adjacente et m’a demandé de le suivre pour l'essayage. Je commençais à comprendre. Nous prime un petit escalier qui nous amena dans une vaste pièce chaudement meublée et tapissée.
- Allez-y !
Je commençais à me dévêtir sous le regard attentif de mon guide. L'interrogeant moi-même du regard, je compris qu'il fallait que je me change devant lui. Ce que fis, enfilant rapidement ma nouvelle tenue.
- Vous devez appeler votre ami.
Je pris mon portable et appelais.
- Est-ce que ta tenue te plait ?
Je répondis par l'affirmative.
- Alors voyons si elle fait de l'effet. Passes-moi Serge
- Serge ?
L'autre homme prit alors le téléphone. De sa main libre, il me prit par la nuque et m'entraîna vers le mur tandis qu'il parlait avec mon ami. Puis il me repassa le téléphoe. Pendant que je le mettais à mon oreille, il commençait à me caresser les fesses. La voix à l'autrebout du fil me demanda :
- Comment te sens-tu ?
Le plus doucement possible, j'essayais de lui dire que j'étais à la fois ravi du cadeau mais surpris de la situation. Pendant ce temps là, des mains me pressaient de toutes parts et je sentais peu à peu un sexe enflé qui se frottait contre mes fesses.
- Laisses-toi faire !
Je ne saurais dire si la voix provenait du téléphone ou de l'homme qui avait maintenant passé sa main entre mes jambes. Je restais ainsi à me faire caresser et j'entendis :
- Prends-lui son sexe.

Je glissais une main derrière mon dos en entreprenais de descendre la braguette, dégageant un sexe gonflé. Sous la caresse de mes doigts il était devenu parfaitement rigide. Le mien commençait aussi à prendre de sérieuses proportions. La main qui s'insinuait entre mes fesses s'écarta alors vers un bol et l'instant d'après, des doigts visqueux me pénétraient, s'agitant de gauche à droite et de bas en haut pour faciliter le passage. Lorsque l'homme dégagea ma main, il plaça rapidement son sexe entre mes fesses et de manière experte entama une pénétration toute en virilité. Je commençais à haleter au téléphone, pris dans un mouvement régulier et profond.
- Laisses-toi aller !
Je gémissais maintenant doucement, au bord de l'inconscience, voué au plaisir que me procurait cette expérience. Plus mes gémissements se faisaient pressants, plus je sentais le rythme de mon partenaire s'accélérer, entendant en même temps des mots d'encouragement venus du téléphone que je maintenais à mon oreille. Puis ce fut l'explosion. J'avais l'impression d'être déchiré et j'étais au bord de l'orgasme. Mais l'homme s'arrêta là, me souleva dans ses bras et m'emmena sur un canapé où il entreprit de nettoyer toutes les traces de notre étreinte.
- Rhabillez-vous !
Je déposais sans rien dire mes vêtements qu'il enfila dans un sac et me rhabillais. J'étais comblé.
Nous sommes alors remontés vers le magasin et il me tendit le sac. Je le pris et traversais le sexshop, passant devant trois clients aux regards explicites. J'avais manqué de discrétion.
Il était un peu plus de midi et le soleil dans la rue ajoutait à mon envie. Quand le téléphone sonna à nouveau, j'étais assis à la terrasse d'un bar, sirotant un remontant.
- Comment ça va ? Bien ? Où es-tu ?
Je lui expliquais en le rassurant sur mon état. Je n'aurais peut-être pas dû ?
- Je te donne maintenant une autre adresse, à cinq minutes de là. Tu fais comme avant.
Et sans me laisser le temps de répondre, il raccroche.

Rendu plus que curieux, je me lève et me rends à l'endroit indiqué, tout proche. Un magasin de chaussures, mais pour femmes.
J'entre et commence à regarder les étalages, la vendeuse du magasin étant occupée avec deux clientes. Je vous passe l'appel téléphonique calculé par mon mentor et me retrouve au rayon bottes et autres cuissardes pour faire mon choix. Les deux clientes ayant quitté le magasin, je finis de choisir et me retrouve face à la vendeuse qui avait pendant ce temps décrété une fermeture provisoire. Elle me dit alors à l'oreille :
- Sors ton pantalon et essayes-les, avec tes bas.
L'histoire avait l'air planifiée mais restait toujours excitante. J'ôtais mon pantalon et enfilais d'abord une paire de bottes à talons très hauts. Toujours dans le creux de l'oreille, la vendeuse me demanda de marcher dans le magasin, de long en large. Ce que je fis sans doute un peu maladroitement, mais en essayant d'onduler du fessier le plus que possible. La vendeuse s'assit sur un tabouret et me fit signe d'approcher. Quant je fus à sa hauteur, elle souleva sa jupe courte, révélant un sexe joufflu que je n'avais pas le moins du monde soupçonné.
- A genoux, et mets tes fesses en arrière !
Je m'exécutais et il ou elle dégagea alors son sexe de sa culotte et me prenant la tête à deux mains, le frotta contre mes lèves.
- Prends-le !
Je le pris dans ma bouche et commençais des allers et retours, ma main montant et descendant avec une insistance croissante tandis que son bassin ondulait et que sa main appuyait derrière ma tête au fur et à mesure que son plaisir augmentait. Jusqu'au moment où son mouvement se fit de plus en plus insistant, son sexe venant buter au fond de ma gorge me provoquant presque des nausées, et laissant enfin échapper un jus abondant. Retirant son sexe, elle m'appuya la tête contre le sol et me colla deux claques sonores et douloureuses sur les fesses en me disant, d'une voix fort masculine :
- T'es une bonne petite, tu reviens quand tu veux.

Quelques minutes plus tard, je me retrouvais encore dans la rue et m'attablais à un bar, attendant, de toute évidence, un autre coup de fil. Celui-ci arriva m'annonçant la dernière étape. La devanture n'était pas explicite, affichant seulement la mention "Pour adultes". Embarrassé de mes "achats" précédents fourrés dans un sac, je poussais la porte et, non sans hésitation, me glissais entre des rayons sombres, observé par deux types en pleine discussion. Le lieu était plein de sextoys divers, de tenues de cuir et autres joujoux de même acabit.
C'est mon téléphone qui au bout d'un moment se fit entendre.
- Si l'endroit ne te rebute pas trop, passes-moi José.
Je regardais les deux hommes présents, demandant qui était José. L’un d'eux s'approcha et je lui tendis le téléphone.
La conversation ne s'éternisa pas, mais cette fois-ci, Jose me dis :
- C'est nous qui choisissons.
Il me poussa dans une salle qui devait tenir lieu de salle de vidéo et me laissa là me demandant simplement de me déshabiller. J'avais à peine fini de plier mes vêtements sur une chaise que les deux compères pénétrèrent dans la pièce avec un attirail sous le bras.
- Mets tes botes et ta guêpière !
Je fouillais dans mon sac et m'habillais, lentement cette fois, avec une certaine inquiétude. Lorsque ce fut fait les deux hommes se sont approchés, je me suis reculé, mais coincé contre le mur, ils m'ont mis les mais dans le dos et m'ont enfilé des menottes. Mes quelques protestations ne les ont pas préoccupés et ils m'ont fixé un bâillon à boule, nouvelle sensation. L'un deux a alors pris entre ses mains un sextoys dur et noir muni de deux grosses testicules. Ils m'ont emmené dans un endroit de la pièce d'où descendait un mousqueton et y ont fixé les menottes. J'étais penché vers l'avant, ma croupe offerte. Je sentis l'objet me pénétrer, lentement mais douloureusement, gémissant à travers mon bâillon. J'étais dans tous mes états, n'ayant jamais vécu ça, mais au bord de l’évanouissement tant cette domination me rendait fou. L'un de mes deux tortionnaires se mit derrière moi, faisant un mouvement de va-et-vient qui buttait contre les testicules et m'enflammait de l'intérieur. L'autre m'avait soulevé la tête et me regardait dans les yeux, pour profiter pleinement de mon humiliation. Je hurlais dans ma tête, mais mes cris ne dépassaient pas le bâillon d'où ne s'échappaient que quelques gémissements suggestifs. Au bout d'un temps que je ne saurais définir, on m'enleva le toy et le bâillon. Mais ce ne fut que pour me faire prendre par un José dur et actif alors que dans ma bouche ouverte se glissait un sexe tendu qui suivait le même mouvement, m'infligeant des douleurs autant que du plaisir. Car mon sexe était au bord de l'explosion, frottant contre le bras de José qui me tenait sous le ventre pour donner plus de force à ses mouvements. En peu de temps je partis, puis ce fut le tour de José qui dans un cri rauque s'enfonça au plus profond de moi. L'autre se masturbait dans ma bouche et finit par éjaculer libérant enfin mes mâchoires douloureuses.
J'en aurai redemandé, mais mon état d'épuisement me l'interdisait. Lorsque je fus libéré et rhabillé, mon sac s'enrichit de quelques objets supplémentaires. Et me voilà de nouveau dans la rue, mais cette fois le téléphone me demandait simplement de trouver un taxi et de rentrer.
La suite n'était pas prévue au programme. Mais ce sera une autre histoire, celle-ci étant déjà suffisamment longue.

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