Ma Rentrée Des Classes

Ma Rentrée des classes

Je suis Florence une jeune prof de physique ! J’étais entrée dans la salle de classe, et le premier jour de cours, pour me présenter. Alors que je déclinais mon nom et mon petit discours de bienvenue, parcourant la salle des yeux, le regard de ce garçon m’avait frappé, et il avait failli me faire perdre le fil de mes idées et me mettre à bafouiller comme une idiote dès la deuxième phrase.

Le regard de Benoît ! Ce garçon de dix-huit ans n’était pas un élève comme les autres. Cette façon qu’il avait eue de me regarder avec ses grands yeux noirs, sous ses cheveux foncés. J’étais pourtant bien habituée à la rentrée, et en principe les élèves redressent tous la tête, pour bien voir leur nouveau prof. Je crois qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’une jeune femme leur enseigne les secrets des quantons et des gluons.

Je ne déteste pas l’effet que je produis sur mes jeunes élèves, des regards troublés, une raideur dans leurs gestes lorsque je me penche sur leur travail, ou une bouche un peu entrouverte lorsque je passe près d’eux dans les rangs. Gamine j’étais le genre de personne juste mignonne, petite, à mesure que s’approche l’adolescence, de plus en plus quelconque, même très ordinaire. Une brune aux grands yeux gris, même un peut rondelette et timide.

Lorsque est arrivée la puberté, la femme en moi s’est épanouie, mon bedon est parti, mes hanches se sont élargies, mes jambes allongées, mes seins ont fait par miracle leurs apparition, je suis passée de la catégorie femme ordinaires à celle des femmes belles, qu’il est pratiquement impossible de ne pas regarder lorsqu’elles passent dans la rue.

Je suis plutôt menue, sauf pour la poitrine, haute et ferme, terriblement ronde, j’affectionne particulièrement les jupes. Oui ! J’ai de belles jambes et des jambes pareilles, c’est un crime de ne pas les montrer, alors je les montre. Je ne suis pas une allumeuse. J’ai beaucoup travaillé pour me rendre jusqu’ici, professeure de physique à l’université à trente-trois ans n’a pas été une mince affaire à réaliser, je n’avais pas beaucoup de loisir étant jeune j’ai beaucoup bossé.



Donc ma première apparition, en chemisier rouge tendu à craquer au niveau des seins et en petite jupe noire, a provoqué chez mes élèves un grand intérêt pour la physique. Surtout en ce qui concerne Benoît. Ce garçon est vraiment très beau, grand dix-neuf ans, au teint doré, aux cheveux sombres qui tombent gracieusement sur son front, sa nuque en boucles courtes et soyeuses, juste au-dessus de ces grands yeux.

En classe, Benoît ne parle pas tellement. Peut-être par timidité, il est pourtant très bon en physique, mais pas le meilleur, il est évident qu’il possède une facilité pour ce qui est de comprendre les subtilités et la logique derrière tout ce que je leur enseigne.

J’ai remarqué depuis le début de l’année que je lui faisais beaucoup d’effet, c’est peut-être mesquin de ma part mais j’aime bien jouer là-dessus son épaule. Me pencher devant lui, par exemple, ou alors passer ma main sur son épaule lorsque je circule dans les rangées. Il est toujours très poli lorsqu’il m’adresse la parole, mais quelque chose dans son ton est chaleureux, il n’est pas distant comme un élève l’est d’habitude face à un prof, il est un jeune homme élégant et discret.

Nous sommes maintenant à la moitié de l’année. Benoît va me rendre folle. Il a toujours le regard braqué sur moi, sans arrêt, il suis mes moindres paroles, mes moindres gestes. Dès que je me retourne pour faire une démonstration au tableau, je sens encore ses yeux dans mon dos.

Je n’ai qu’à me retourner et voir chaque fois son regard, je sais que cette insistance n’est pas qu’un effet de mon imagination. Il ne me fixe pas, comme les autres, par intérêt simplement parce que je suis sa jeune et jolie prof, il y a quelque chose de plus, c’est moi qu’il regarde, c’est la femme pas l’enseignante.

Maintenant, il parle en classe, de plus en plus, et ses paroles cachent quelque chose. Il reste souvent un peu, après le cours, pour me parler, me poser des questions dont nous savons très bien, tous les deux, qu’il aurait pu trouver la réponse seul.
Le pire, c’est l’effet que ça me fait, il déclenche en moi une réaction étrange, presque animale, qui me fait circuler le sang dans mes veines à une vitesse folle.

J’ai parfois l’impression qu’il n’y a que nous deux dans la classe, et un jeu d’échanges visuels, de gestes, de paroles parfois, me donne l’impression terrible que ce que je ressens pour ce jeune homme n’a rien de l’affection normale qu’une prof doit ressentir pour un élève.

Le type que je fréquentais depuis un certain temps, s’est mis à agir en crétin. On s’engueulait tout le temps pour des conneries. Je ne pouvais pas croire qu’il se mette à changer comme ça. Je voulais le plaquer, et pourtant, je n’arrivais pas à m’y résoudre. Et puis c’est arriver c’est lui qui est parti.

Après un cours où mes élèves s’étaient montrés plus difficiles que de coutume, je leur avais dit sèchement que s’ils ne voulaient pas bosser ils peuvent partir. Ce n’était pas le moment de me faire la vie dure. J’avais mal à la tête, une envie constante de pleurer. C’était beaucoup, mon travail, mais c’est vrais que mes problèmes personnel ce n’étais pas la faute de mes élèves. Et puis ce Benoît avec son regard de braise... Décidément, ce n’était pas le moment.

Les élèves sont donc sortis en parlant gaiement, comme d’habitude, le bruit de leurs pas dans la salle de classe diminuait. Je suis allée m’asseoir à mon bureau, les yeux fermés, attendant que le vacarme se taise complètement et qu’ils soient tous sortis. Comme de raison, quand je les ai ouverts, il n’y avait plus personne, sauf Benoît, qui se tenait à quelques mètres de moi, les épaules redressées, la courroie de son sac passée sur l’épaule. Je me suis fait la réflexion qu’il était très homme pour un garçon aussi jeune.

- Pardon ! Vous allez bien, Madame ?

Je me serais presque attendue à ce qu’il m’appelle par mon prénom et me tutoie, tellement je me sentais proche de lui. N’empêche, il m’a posé cette question et aussitôt je me suis sentie sur le point de pleurer.
Ma réponse est parvenue à passer malgré la boule que j’avais dans l’estomac et la gorge :

- Oui, oui, ne vous en faites pas.

- D’accord, fit-il en souriant, ce qui lui creusa de jolies fossettes dans les joues.

Ses sourires étaient assez rares, mais d’une grande puissance. Il s’est approché de mon bureau, ce rapprochement soudain m’a submergée d’une vague de chaleur étourdissante, et je ne savais même pas pourquoi.

- En fait, il y a simplement quelque chose que vous avez expliqué tout à l’heure que je n’ai pas compris.

Il a alors étalé ses cahiers devant moi, et j’avais mal à la tête, je m’en foutais, et puis je savais très bien qu’il avait compris, que ce n’était qu’une excuse pour me parler. J’ai pris mon courage à deux mains et ai commencé à lui expliquer, avec une patience surhumaine, il jouait à fond, ou alors il n’avait réellement pas compris. Il s’obstinait à me poser plus de questions. Je n’en pouvais plus. J’ai craqué :

- C’est pourtant simple, Benoît ! Tu remplaces la première variable par ce que tu as trouvé dans la formule d’avant ! Ne fais pas comme si t’avais pas compris ! Tu es doué en physique, alors, arrête ton jeu ! Tu crois que je n’ai pas saisi ? Ça va pas super dans ma vie en ce moment, Benoît, arrête, je t’en prie. Si tu veux me parler, ne te trouve pas d’excuses débiles juste parce que je te fais bander.

Il m’a écouté, surpris, les sourcils relevés. Aussitôt j’ai regretté d’avoir dit ça. Avec un nœud dans le ventre, j’ai redressé le cou.

Ça m’a surprise, son visage était proche du mien, son souffle chaud m’arrivait sur la bouche, et ses yeux tremblaient. Ce n’ais pas possible, ça, non ! Sans même réaliser ce que je faisais, j’ai avancé le visage. On aurait dit une gamine de quatorze ans lors de son premier baiser, une débutante. Nos mentons se sont touchés, en douceur. Puis mes lèvres ont trouvé les siennes, sa bouche était brûlante.

C’était très léger au début, un baiser papillon.
Puis nos lèvres se sont retrouvées collées les unes aux autres encore une fois, puis une autre, puis une autre encore, sans qu’on sache trop comment. Je me suis redressée d’un bond :

- Benoît ! Qu’est-ce que...

Toute rouge, tremblante, j’ai passé ma main sur mon front. Il se tenait devant moi, la tête courbée, le regard grave. J’ai saisi mon sac, ai bafouillé quelque chose qui ressemblait à un au revoir, puis je suis sortie rapidement de la classe. Une semaine plus tard, à la fin du cours, il est resté un peu après, comme d’habitude. Cette fois-là, ça s’est passé différemment. Lorsque nous avons été seuls tous les deux, je n’ai rien dit.

J’ai marché jusqu’à lui, j’ai levé la tête, puis j’ai passé ma main derrière sa nuque de petit garçon, je l’ai fait pencher vers moi, et je l’ai embrassé presque en le mordant, oubliant tout, m’abandonnant dans se bras. Il a alors laissé tomber son sac par terre, mis ses bras autour de moi, et m’a étreinte avec une force démesurée. Ses lèvres se sont entrouvertes, nos langues ont le passage, se sont caressées, ses joues déjà chaudes se sont embrasées au contact de mes doigts.

- Madame ! a-t-il murmuré.

- Appelle-moi Florence, je t’en prie.

Il était adorable. Il avait l’air d’un homme-, à me tenir comme ça, à m’embrasser ainsi en m’appelant ! Madame. Sans un mot, j’ai marché jusqu’à la porte de la classe, il s’était approché, avait emprisonné ma taille de ses grandes mains et me mordillait le cou par-derrière. Je frémissais, les yeux fermés. Sa chaleur était très enivrante, l’odeur mâle de son jeune corps aussi. J’avais tellement envie de lui.

Je l’ai entraîné jusqu’à mon bureau, un meuble ancien en bois, que je savais solide pour m’être souvent assise dessus en donnant mes cours. Nous avions un mal fou à nous séparer, n’était-ce que pour respirer un peu. Je me suis assise sur le bord du bureau, le tenant par les pans ouverts de sa chemise. Il s’est à demi couché sur moi, c’était terriblement bon de sentir son sexe durcir a travers son pantalon.

J’ai saisi son poignet, et l’ai guidé entre mes cuisses, écartant les jambes pour l’aider. Ses doigts ont exploré, timidement, les contours de ma culotte, avant de l’écarter, pour finalement se glisser, un à un, dans mon sexe brûlant.

La tête renversée, j’ai poussée un soupir de plaisir tandis qu’il accélérait peu à peu son va-et-vient. Il me couvrait le cou, les joues, les épaules de baisers tout en continuant de me doigter, avec un doigt au départ, en ajoutant un deuxième, puis un autre encore, c’était bon.

Les battements de mon cœur résonnaient dans ma poitrine, je lui ai pris le poignet pour qu’il arrête, sa respiration était très rapide, son corps tout raide, et le renflement de son pantalon était devenu terriblement évident. Je l’ai embrassé doucement tout en posant ma main sur la bosse dure de son bas ventre. Je l’ai senti frissonner à mon contact, il se laisser faire, crispé aussi de désir. J’ai défait à tâtons la fermeture et le bouton de son pantalon, puis plongé la main dans son caleçon.

Mes doigts caressent la toison frisée et se sont refermés sur son sexe, déjà brandi en érection. J’ai raffermi ma prise, et me suis mise à le caresser, lentement, glissant jusqu’à la base, près des testicules, avant de remonter tout en haut, puis de plus en plus vite, juste assez à pour qu’il ressente une montée de plaisir.

Je continuais de l’embrasser, il avait très chaud, le pauvre amour. Je sentais son front devenir humide, ses mains se crisper sur mon dos. Il a reculé un peu la tête, puis, il a défait un à un les petits boutons délicats de mon corsage.

Lorsqu’il fut complètement ouvert, il m’en a débarrassé rapidement et la laisser tomber à côté du bureau. Mon soutien-gorge bien rempli se soulevait au rythme rapide de ma respiration. J’ai accéléré brusquement le mouvement de ma main. Tout d’un coup, il a fermé les yeux, plaqué son front contre le mien, et j’ai pu sentir son orgasme incontrôlé, la subite rigidité de son sexe puis son total relâchement.

Ce n’était pas fini, et il le savait, et il n’avait aucune envie que ça le soit. J’ai renversé les positions. Cette fois, lui couché sur le bureau. J’ai retiré ma culotte, toute mouillée, et ma petite jupe, formant maintenant un petit tas de vêtements à terre bientôt grossi par sa chemise à lui, et son pantalon.

Il portait encore son caleçon. J’ai baissé moi-même son sous-vêtement, et son sexe déjà à nouveau redressé en a jailli, droit et dur. J’ai promené mon regard et mes mains sur lui, assise dessus. Il avait les épaules larges, la poitrine dure, le ventre plat, la taille fine. Son torse lisse et doux, c’était une peau de petit garçon sur un corps d’homme.

Je me suis enfourchée sur lui, le sentant me pénétrer profondément, d’un coup, il a glissé en moi, comme s’il avait toujours été destiné à y entrer, comme si mon minou était fait spécialement pour accueillir le sexe de mon beau Benoît. C’était un moment de communion totale, de plaisir partagé, terriblement intense, je n’avais qu’à le regarder pour le savoir. Il gémissait, les mains sur mes hanches, et me faisait glisser sur son sexe, encore et encore.

Il s’est redressé a passé ses mains derrière mon dos, saisi l’agrafe de mon soutien-gorge, y parvenant après quelques essais. J’ai soupiré de soulagement, mes seins libérés, dont la pointe rose était bien dressée, bougeaient en suivant le mouvement de mon corps.

Il a enfoui son visage au milieu, de mes deux seins y frottant son nez, a saisi entre ses lèvres le mamelon de mon sein droit, le suçant comme un bébé qui tète sa mère, c’était bon, merveilleux, encore mieux lorsqu’il passa sa langue, il a lâché le premier pour recommencer avec l’autre, le plaisir me faisait gémir. Je répétais son nom, griffais son dos, mordais ses lèvres.

- Oui ! Benoît Fais-moi crier, fais-moi crier, Benoît

Il m’a renversée contre le bureau, puis, debout, il m’a pénétrée de nouveau, toujours lentement au début. Son sexe trempé sortait complètement du mien, avant d’y replonger, encore plus loin, puis il y est allé plus vite, le sortant moins. Mes mains se sont plaquées contre mes propres seins, suivies des siennes, les tripotant férocement, et puis, finalement, c’est l’orgasme.

Je me suis redressée d’un coup, ai rejeté la tête en arrière. Je sentais mon vagin se contracter autour de son sexe, il partageait ce moment lui aussi, son dernier coup de bassin a été plus fort, le plaisir me faisait perdre la tête, et puis finalement, oui, j’ai crié, j’ai crié son nom.

- Benoît ! Benoît !

Je suis retombée, sur le bureau, avant de me redresser pour me laisser choir, complètement nue, dans ses bras, où il m’a tenue contre sa poitrine chaude son cœur battait terriblement fort. Nous avons pris le temps de respirer, de nous calmer, de retrouver notre raison. C’était très bon d’être ainsi contre lui, ma joue contre son épaule, respirant avec frénésie le parfum de sueur du corps de l’autre.

Soudain, un bruit nous a fait tourner la tête dans la même direction, et mon cœur s’est presque arrêté de battre. J’ai cru que j’allais défaillir.

Entré dans la classe grâce à son trousseau passe-partout, le directeur de mon département, se tenait près de la porte. J’ai remarqué qu’il avait la main dans son pantalon, et se caressait avec force, stimulé certainement par la scène à laquelle il venait d’assister, depuis combien de temps était-il là ?

- Florence, tu sais bien que je devrais t’expulser sur le champ, et m’assurer que tu ne sois plus jamais réengagée nulle part en tant que professeur.

Je me suis tue, toute raide tout à coup entre les bras de Benoît.

- C’est ma faute monsieur, répond Benoît

Jetant alternativement un regard à son propre sexe, puis à mon jeune élève et moi, mon responsable dit alors, plus doucement dans un ton vicieux :

- Mais Florence je suis sur que peut-être on va pouvoir s’arranger autrement.

Benoît est sorti de la classe ! Et je suis toujours prof !

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