Quand Tout Se Met À Trembler (Partie 6)

La première chose que j’ai vu, c’est Daniel qui était penché au dessus de moi le visage inquiet au bord des larmes.

- Qu’est ce qui se passe Dan?
- Ben je t’ai trouvé à trois maisons de chez toi assis sur le banc de neige, tu avais l’air sonné ben raide, tu parlais tout seul.
- Ben voyons?
- Ben écoute, je suis sorti pour aller me louer une vue, et le vidéo et au bout de ta rue, je dois passer ici pour y aller et je t’ai trouvé ici, tu avais l’air de ne pas aller du tout là.
- Ben là… He, merci!
- Bah là, de rien Antoine. Tu le sais tu le sais que tu pourras toujours compter sur moi, je ferais tut pour t’aider.
- C’est beaucoup, j’aurais pu mourir de froid…
- De rien, mais qu’est ce qui est arrivé, y a de quoi là!

Du coup, le souvenir de Jonathan qui me quitte m’est revenu. Je commençais à voir un peu plus clair. Je lui ai tout raconté. Ses yeux étaient remplis d’eau durant mon récit. Il m’a simplement entouré les épaules en signe de tendresse. Je me sentais tout de même coupable. J’ai trompé mon chum durant son sommeil, et en se réveillant il avait perdu tout souvenir. J’étais convaincu que si je ne l’avais pas trompé, il aurait ses souvenirs. Mais rapidement cette pensée fût chassée de mon esprit, c’était stupide de penser ça. Daniel a été loué un film et moi j’ai pris une douche et enfiler mon pantalon de pyjama et un t-shirt pour attendre son retour avec le film. En attendant j’ai appelé à Bathurst pour donner les mauvaises nouvelles, tous m’ont réconforté. La soirée a bien été, et Daniel est reparti pour sa famille d’accueil.

Mais un problème refaisait surface, celui des finances. Mon frère ne pouvait tout financer et mon salaire d’emballeur au IGA ne pouvait suffire. Je devais me forcer à trouver un coloc. Je voulais quitter mon logement actuel et en trouver un autre, tout recommencer ailleurs. Et la personne que je voulais dans mon appartement est Daniel, il a été gentil avec moi et je me voyais vivre avec lui sans problèmes.

Plus d’une fois il m’avait parlé qu’il était malheureux dans sa famille d’accueil, ils n’étaient pas très sympathiques apparemment, ils faisaient le minimum nécessaires, pas plus, pas moins. Un après-midi alors que nous prenions un café au Tim Hortons, je lui ai parlé de ce projet.

- Tu te souviens que tu me disais que tu aimerais ça quitter ta famille d’accueil?
- Oui.
- Et que tes parents seraient prêts à payer une partie des frais d’un appartement si tu te trouvais un coloc sérieux?
- Oui, mais là où tu veux en venir?
- Tu voudrais vivre avec moi?
- Quoi! Bien sûr!
- Jusqu’à la fin mai, on serait dans mon appart actuel, mais après on pourrait aller ailleurs, se trouver un appart à notre goût!
- Nice, oui cé sûr! Coooool!

Dès le lendemain, il emménageait dans l’ancienne chambre de Jonathan (et moi). J’avais évidemment repris ma première chambre, n’étant pas capable de dormir dans cette chambre de nouveau. Bien que les choses de Jonathan n’y fussent plus, il y avait trop de souvenirs. C’était bizarre, mais l’ambiance assez bonne par contre. De plus je continuais à avoir mes moments à moi lorsque les Remparts jouaient sur la route.

Mais de plus en plus je m’habituais à sa présence, je commençais à tomber en amour avec mon nouveau coloc. Il me faisait chavirer, je savais maintenant ce que ressentais les amoureux trop loin l’un de l’autre. La première fois que je l’ai vu en chimie, je l’ai aimé tout de suite. Quand nous avons fait l’amour, j’ai trippé au max. Il était logique que ce sentiment se révèle. Petit à petit je voyais que nos sentiments étaient forts et réciproques. Même si la cassure avec Jonathan était relativement récente et que elle a été brutale, pour moi cette histoire était déjà loin. J’étais prêt à avancer dans la vie et à passer à l’étape suivante, celle que de mêler mon chemin à celui qui m’a vengé auprès de mes parents.

Lors d’un voyage des Remparts en Abitibi et à Gatineau, j’avais décidé que lorsqu’il reviendrait à l’appartement, de lui parler, de lui dire que je l’aime, que je veux passer ma vie avec lui, dormir avec lui, faire l’amour avec lui tous les jours.
Et lorsqu’il a franchi la porte, j’ai pris mon courage à deux mains.

- Salut Wayne Gretzky!
- Tais toi donc nono!
- Au fait qu’est-ce que tu dirais si on faisait l’amour comme un couple toutes les fois qu’on peut?
- Hein?! Quoi?
- J’ai réalisé que je suis fou de toi, que je t’aime, que tu me manques tight quand tu es pas là!
- Ouf… Wow! Avoir su que tu m’accueillerais de même je ne serais même pas parti pour ce voyage là!
- Ha ben là... est-ce que ça veut dire que ça te tenterait qu’on soit ensemble… tsé même si j’étais avec Jo quand tu m’as parlé pendant les funérailles de mes parents à Bathurst là, j’y pensais souvent, ça me troublait un peu mettons.
- Si je veux… Dude si tu voyais ma queue là, elle est toute dure… pis mon cœur veut exploser là.
- Je t’aime
- Moi aussi, mais là on n’a pas le temps de jaser! On a du temps à rattr!

Il m’a alors pris par la main, m’a trainé vers la douche. En entrant dans la salle de bain, il m’a déshabillé en m’embrassant partout. J’essayais de mon côté d’enlever ses vêtements. Lorsque nous fûmes nus, nous sommes entrés dans la douche, sous le jet chaud. Nos mains étaient sur les fesses et le dos de l’une et de l’autre à nous caresser. Nos bouches ne faisaient qu’une. J’ai compris à ce moment que le choix que j’avais fait était le bon. Je me sentais simplement bien, libre de problème, fort et heureux.

Après quelques minutes de caresses et de french-kiss, Dan s’est agenouillé pour s’occuper de ma queue. Il l’a léché un bout de temps et l’a ensuite engloutie au fond de sa bouche chaude et douce. Il s’activait sur mon pieu à la vitesse grand v. J’étais tellement excité à ce moment là que je suis venu en moins de deux minutes, j’ai tout déchargé au fond da sa gorge. Et il a tout avalé en bon amant qu’il est.

Pour lui montrer que moi aussi je l’aime, je me suis agenouillé pour lui rendre la pareil. J’ai léché ses grosses testicules, je les faisais rouler dans ma bouche comme des raisins que l’on veut savourer longtemps, mes mains caressaient son dos et ses fesses.
Après un instant de ce traitement, je me suis attaqué à la pièce de résistance, sa bite. Je l’ai enrobé de mes lèvres et je l’ai mis au fond de ma bouche. Jamais je n’ai mis autant d’efforts auparavant sur une pipe. Je le pompais tellement que Daniel avait les jambes qui tremblotaient et qu’il a dû prendre appui sur le mur avec sa main. Mon nouvel amoureux est assez endurant, les muscles de la bouche commençaient à me faire mal, mais je continuais mon boulot avec vigueur. Après presque vingt minutes alors que je le masturbais un peu, il a tout lâché sur mon visage. Il s’est approché de mon visage et m’a léché tout le sperme qui y était. Je frémissais de sentir sa langue me caressé le visage. Ma langue a cherché la sienne et s’en est suivi un long baiser au goût de son sperme.

Nous sommes sortis de la salle de bain et sommes allé à ma chambre. Je me suis couché sur le lit et je l’ai invité à venir me rejoindre. Il s’est couché sur moi et la séance de french-kiss a repris de plus belle. Toutefois j’étais très horny, j’en voulais beaucoup plus.

- Daniel, je n’en peux plus, baise moi!
- Tu ne me le diras pas deux fois, attend de voir ce que tu vas voir mon amour!

Immédiatement il a commencé à me faire un rim job incroyable. Je capotais tellement c’était bon, tellement sa langue était agile sur mon cul. Dès qu’il a senti que j’étais prêt à l’accueillir on a changé de position. Il m’a pris en doggy style afin que je sente bien sa queue en moi. Sa queue entrait et sortait rapidement de mon cul, le TGV avait l’air d’une tortue à côté de la vitesse de ses mouvements. Je criais comme un déchaîné dans la chambre tellement c’était fou. J’aurais voulu que ce moment là ne finisse jamais, c’était un pur état de bonheur. Après un gros dix minutes de ramonage, il a sorti sa queue de moi, m’a viré de côté et s’est masturbé au-dessus de mon torse. Il a tout lâché sa purée chaude sur moi. De ses deux mains il m’a massé les pectoraux et les abdominaux avec son sperme.
Nous nous sommes longuement embrassé de nouveau. Nous étions épuisés, mais surtout collants! Nous sommes retournés à la salle de bain pour cette fois-ci prendre une vraie douche.

Trois semaines plus tard, le week-end de mon dix-septième anniversaire, c’était jour de déménagement! Mes deux frères, Océane et Martin sont venus aider. Notre nouveau logement si situe pas trop loin du Colisée Pepsi dans le secteur Limoilou. Tous étaient contents de nous voir aller ensemble. Océane riait de me voir avec un joueur de hockey, moi qui a toujours détestait ces gars là. Aujourd’hui elle et moi sortions avec des joueurs de hockey, mais qui étaient adversaires, mais bons amis tout de même. Une autre bonne nouvelle nous est arrivé au beau milieu de l’été, la police de Bathurst fermait l’enquête de l’incendie de la maison de mes parents, ils ont classés l’affaire comme cause non connue. Nous étions soulagés tous les deux. Je n’osais pas imaginer les problèmes qu’on aurait pu avoir avec ça.

Aujourd’hui, nous sommes deux ans plus tard, et nous nous aimons toujours autant. Moi je poursuis mes études au Cegep en Techniques administratives. De son côté Daniel a été repêché l’an dernier par les Sénateurs d’Ottawa, et normalement si tout va bien il jouera avec le grand club cette année. On prévoit donc déménager vers la région de la Capitale dans les prochaines semaines. Je n’ai pas oublié mes origines pour autant. Chaque été, mon chum m’accompagne pour voir nos amis au Nouveau-Brunswick. C’est un besoin que de sentir le vent de la mer caresser ma peau, et de boire de la Alpine!

Le malheur a arrêté de s’abattre sur moi. Je suis heureux avec Daniel, notre vie va bien et elle est belle. Mon chum l’a eu plus difficile lorsque quelques semaines après le début de notre relation, a décidé de faire un coming-out auprès de ses coéquipiers. Il a eu le droit à quelques moqueries, mais leur entraîneur, Patrick Roy, n’a pas laissé faire ça. Ensuite il a eu le respect de ses coéquipiers. Il a eu le droit à quelques farces plates des adversaires, mais rapidement on s’est aperçu que personne vraiment n’embarquait là-dedans, et il a eu la paix et le respect, et la foule de Québec a été très bonne à son égard. Lorsque des foules adverses riaient de lui dans les autres arénas, il avait été convenu que l’équipe locale écopait d’une pénalité. Donc tout a bien été par la suite. Il a de plus trouver le meilleur moyen de faire taire ses détracteurs, il marquait beaucoup de but. Il a finit au troisième rang des marqueurs de la Ligue.

Aujourd’hui, c’est le bonheur qui nous accompagne, et j’en suis fier et je le savoure à chaque moment. J’ai appris que même si la terre tremble fort des fois, on peut rebâtir solidement et s’en sortir.

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