Toi...Ma Geisha, Ma Vahiné, Ma Princesse D'Orient

Tu m’as dit : « Rendez-vous chez moi…

Suis les instructions : Avant de rentrer, déshabilles-toi…

Et laisses-toi guider… »

Quant je suis arrivé, tout était illuminé…

On se serait cru dans un conte de fée…

Des mille et une nuit…

Devant l’escalier j’ai laissé tomber mes habits,

Et j’ai suivi le chemin que tu m’avais tracé

Une douce musique me conduit là haut,

Des pétales de roses sont éparpillés partout,

Mon dieu comme c’est beau…

J’en ai le cœur qui bat comme un fou,

Ce n’est plus une maison.. C’est un paradis,

Remplie de lumière et de bougies,

Je suis le son de la musique,

Ici tout est magique,

Je pénètre doucement dans la chambre tamisée,

Le temps s’est arrêté,

Sur un petit papier je lis : étends-toi et attends…

J’exécute les ordres avec plaisir et je m’étends…

J’attends fébrile et impatient…

Nu, allongé, le cœur et le corps en alerte je guette l’instant magique,

Mystérieusement féerique,

Où elle fera son entrée.

C’est sa geisha à lui,

Son petit coin de paradis,

Sa « servante », sa vahiné, son « esclave »,

Qui va s’occuper de lui sans trêve, ni entrave,

Elle a tout organisé

Pièce tamisée,

Voilage rouge orangé,

Des bougies partout offrant ainsi chaleur,

Douceur,

Préservant ainsi toute l’intimité…

Une douce odeur de cannelle,

Emplie la chambre et l’ensorcelle,

Envahissant chaque parcelle de son anatomie,

Déposant la douceur avec parcimonie,

Soudain la porte s’ouvre…

Ses lèvres s’entre ouvrent,

Son cœur s’arrête en entendant le froissement de la soie,

Et le doux bruit de ces pas…

Il tourne sa tête et il la voit,

Le cœur au bout des doigts,

Un flacon entre les mains,

De cette huile suave qu’elle va étaler,

De ses mains raffinées,

Sur mon corps hyper tendu,

Jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus,

Elle marche religieusement,

Regardant droit devant,

Comme si elle était hypnotisée,

Non c’est moi qui le suis oui je suis condamné,

Je ne peux plus décoller mes yeux d’elle,

Ohh mon Dieu comme elle est belle,

Oh elle a dû faire exprès pour me rendre encore plus fou,

Je m’essuie les yeux… je vois tout flou,

Son kimono est entr’ouvert,

Ses merveilleux seins débordent et son remplient de lumière,

Oh ce spectacle est divin, je suis perdu,

Tout mon corps réagi, je suis foutu,

Mon cœur bat et va exploser,

Je sens mon sexe bien dresser,

Malgré qu’il soit écrasé par mon corps,

Seigneur elle m’a jeté un sort,

Mais je m’en fou,

Je me laisserais faire jusqu’au bout,

Elle marche avec lenteur,

Pour ne point rompre l’harmonie de cet endroit enchanteur,

Religieusement,

Magnifiquement,

Elle a la grâce d’une déesse,

D’une princesse,

Elle ouvre son kimono, et le laisse tomber,

A ses pieds,

La voilà simplement vêtue de sa peau satinée,

D’une beauté à faire rêver,

Sortie dirait-on d’un conte de fée,

Elle tourne autour de mon corps,

Mon cœur bat de plus en plus fort,

Mais chutt je ne dis rien,

J’attends, serein,

Soudain… elle me regarde de son air canaille,

Oh que j’aime quand elle me défit ainsi,

Avec dans son regard tant de coquinerie,

Un peu espiègle, mi-ange et mi-démon,

Oh oui je l’aime et j’en perds la raison,

Elle prend avec délicatesse le flacon,

Il attend … le contact de sa peau sur la sienne,

De ses mains agiles, aériennes,

Elle y dépose,

Un filet de cette huile à l’odeur d’orange sucrée,

Ohh !! Instant de volupté sacrée,

Il sent ses doigts qui caressent sa peau,

De la chute de ses reins, jusqu’à son dos,

Humm ! ça glisse se dit-elle,

Ses mains voyagent sur ce corps aux formes rebelles,

Je sais qu’elle aime cela, qu’elle rentre entre transe,

Pour elle commence une nouvelle danse,

Ses mains comme des maîtresses, prennent possession,

Avec déraison,

De ce corps,

Révélant tous ses plus beaux trésors,

Elle n’oublie aucune parcelle de peau,

Ohh comme c’est divin … encore …encore,

Ce n’est jamais trop,

J’adore… je l’adore,

Cette femme est un délice,

Et je veux bien me rendre à tous ses caprices,

Car je sais que c’est pour mon bonheur,

Et pour le sien encore plus là y a pas d’erreur,

Je la sens qui m’embrasse les fesses,

Je la sens qui m’embrasse les fesses,

Oh quelle délicatesse,

Elle me fait un signe de me retourner sur le dos,

Je m’exécute immédiatement… ah ça glisse trop,

Elle recommence à m’étaler son huile qui s’étend,

Promptement,

Sur mon torse, coule dans mon nombril,

Hummmmm comme elle est belle,

Ma princesse rebelle,

Qui n’en fait qu’à sa tête et qui me fait perdre la mienne,

Mais qui est reine,

Jusqu’au bout de la nuit,

Je veux me perdre dans sa folie,

Je suis ton esclave,

Avec chaine et entrave,

Celle de ton amour,

Celle de ton humour,

Qui m’emmène loin d’ici,

Dans une autre vie,

Faite de paradis,

Elle reprend ses caresses de plus belle,

Se frottant à moi, se déchainant de plus belle,

Oh ouiiiiiiiii délivre moi de mes chaines du stress,

Fais moi l’amour Toi ma si surprenante maitresse,

Fais moi tout oublié…

Sauf que je t’aime comme un damné,

Je veux m’enivrer de toi de ta douceur,

De ta tendresse, de ta volupté,

Oh oui je veux t’aimer et me faire aimer de toi,

Jusqu’à en devenir fou, jusqu’à mourir dans tes bras.



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