Le Manoir Du Péché (14)

Mauricette avait pris de mes nouvelles par téléphone interposé et avait insisté pour que je prenne le petit déjeuner du lendemain en sa compagnie, et chez elle. J’attendis sagement le départ de son mari pour le travail pour aller la rejoindre.
Elle m’attendait derrière la porte. Elle portait une nuisette blanche totalement transparente, sous laquelle bougeaient librement ses seins.
- Ça te plaît ? M’interrogea-t-elle de sa voix gouailleuse. Installes-toi je t’en prie.
Je pris place tout en la dévorant des yeux.
- Et comment que ça me plaît, je suis tout excité. Ton mari a pu te voir ?
- Ça ne va pas ! Je me suis changé alors qu’il passait la porte.
Provocante à souhait, elle tendit son pied nu sous la table et tâta ma braguette comme pour s‘assurer l‘effet que cela me faisait.
Alors qu’avec ses orteils elle me massait agréablement mon érection. Pendant cet échange plus qu‘agréable, je reluquais ses tétons se raidit, avec une envie folle de le mordiller. Une savoureuse chaleur envahit mon corps. Le souffle saccadé, je m’abandonnais aux plaisirs des caresses.
Quand je jugeais que ses cajoleries ne m’apporterait plus rien, je désertais ma place. Surprise, elle ne put s’empêcher de me lancer :
- Ça ne te plaît pas ? Tu sais, je me suis longuement entrainé pour pouvoir te l’offrir aujourd’hui. Scotchant ses yeux exorbités dans les miens.
Comprenant très vite que mon plus grand souhait ne se trouvait plus aux bouts de ses orteils, mais sous sa nuisette. Elle se leva à son tour. Et vint poser un baiser sur mes lèvres entrouvertes.
Nos langues se percutèrent, puis se livrèrent à une danse endiablée. Je sentais ses ongles pénétrer la chair de mon cou. Mais la douleur était délicieuse. Impatient, je lançais mes mains lui parcourir son corps en ébullition. Nos épidermes se touchaient, se frottaient pour rentraient en fusion. Je libérai sa bouche et me précipitais sur son téton sans retenue.

Celui même qui m’avait donné tant d’envie l’instant d’avant. De son côté, elle s’empara de mon membre dressé à l’extrême.
Sa poigne était ferme. Un véritable étau qui m’enserra sauvagement. Elle me branla avec tant d’ardeurs, me prodiguant tellement de plaisir, que je dus la stopper alors que j‘étais proche de conclure.
De nouveau vexé, elle me poussa contre le rebord du canapé, où je me laissais tomber sans résistance.
- Tu sais quoi ? Dit-elle d’une petite voix qu’elle s’efforça de rendre aussi câline que possible. Comme tu as manqué à tes engagements jusqu‘à ce matin, je compte sur toi pour te rattr.
Sans cesser de me caresser du regard, elle fit passer sa nuisette par-dessus sa tête. Qu’elle laissa couler le long de son corps avec une sorte de soupir feutré.
Plus bas, elle portait des bas en voile, fixés à un porte-jarretelles en dentelle, et une culotte, déjà humide et palpitante d’excitation. Le tout posé sur des mules à talons compensés, qui acheva d’enflammer le sang à mon visage.
La voisine resta ainsi, les mains à la taille, légèrement déhanchée sur la gauche, pour mieux mettre en valeur le galbe de ses jambes. Puis elle glissa ses deux pouces recourbés entre sa peau et l’élastique de sa culotte. Puis, en me coulant un regard par en dessous, elle la fit lentement glisser le long de ses hanches.
Lorsque l’élastique arriva à hauteur des premiers poils follets de sa toison intime, elle suspendit son geste et se mit à onduler du bassin, en un mouvement tournant de plus en plus large et saccadé. Sous mes yeux dilatés, elle en arriva à des soubresauts de plus en plus violente. Tête rejetée en arrière et paupières mi-closes, elle s’empalait sur une verge que je dirai imaginaire. J’étais comme hypnotisé par le spectacle qu’elle m’offrait. Puis elle acheva de se débarrasser de sa culotte, qu’elle me jeta à la figure.
Par la suite elle posa ses deux mains sur ses fesses, elle les projeta vers moi, comme pour me les offrir.
Elle se retourna, un sourire gourmand aux lèvres, elle fit un pas en avant, pour se retrouver à quelques centimètres seulement de mon visage. Elle jeta là, son ventre en avant, jusqu’à ce que les petits poils frisés de sa toison viennent me chatouiller les lèvres.
- Tu les aimes toujours autant mes poils ?
- Oh que oui, je les aime.
- C’est pour cela que tu viens si souvent me voir ? Mon salaud !
- C’est que…
- C’est que rien, me coupa-t-elle, tu préfères sans doute les chattes de bourgeoises ? Et c’est pour cela que tu n’es pas venu me voir. En attendant fais-moi monter au septième ciel, ordonna-t-elle en se tournant, une nouvelle fois.
J’avais désormais une vue imprenable sur deux globes saillants et rebondis. Que sa cambrure lui attribuait une incurvation parfaite. Le sillon qui les séparait était luisant de cyprine et m’attirait inexorablement. Avec un sourd gémissement, presque une plainte, je plongeais littéralement mon visage au cœur de ce miracle de la nature parfumé. Avide d’en explorer les moindres froissements charnels.
Je sortais ma langue pour la fourrer dans la fente dégoulinante, au nectar épais à la saveur corsée, légèrement acidulé. Je la fouillais avec toute ma lubricité et ma générosité. Ses gémissements montaient crescendos au fur et à mesure de ma dégustation.
J’étais complètement déconnecté du monde, tant j’étais absorber par mon léchage, alors que mon nez caressait son petit trou moite de sueur et odorant.
J’arrivais presque à sentir les contractions qui l’animaient. Un orgasme gronda de la bouche de Mauricette. Avec une pointe de vice, je fis remonter ma langue vers son œillet. Que j’inondais de salive tout en exerçant sur lui une pression douce et continue.
- Il n’y a que toi pour t’occuper de ce trou. Me fit-elle.
Je répondis en amplifiant ma caresse. Ce qui eut pour effet de lui faire pousser un râle d’extase. Encourager, j’enfonçais ma langue dans son trou tant que je le pouvais.

- C’est ça, gros dégueulasse ! Soupira-t-elle, en plongeant ses doigts dans ma chevelure. Lèche-la bien ! Oh ! Ta langue ! Enfonce-la plus loin, tu sais comme j‘aime ça ! Ajouta-t-elle tout en projetant
ses fesses à la rencontre de ma caresse. Je me saoulais des fragrances qui s’en échappaient. Je glissais ma langue en elle comme je l’aurai fait avec une bouche entrouverte. Je la fis même tournoyer tant son anus gagné en élasticité. Sans doute lasse de ne plus rien pourvoir faire pour lui, je fis glisser ma langue jusqu’à son vagin. Suçant la coulée de plaisir qui s‘écoulait.
Je prenais plaisirs à faire ce que je faisais. À lui offrir du bon temps. J’aspirai son clitoris, que je m’empressais à serrer entre mes lèvres. Tétanisée par le plaisir, elle cambrait ses hanches et figeait son corps dans un cri rauque, tandis qu’une nouvelle coulée brûlante vint assouvir ma soif. Je la bus jusqu’à la dernière goutte.
Quand je jugeai, qu’elle en avait eu assez, je me redressais.
Et sans attendre, je plaçais mon gland à l’entrée de ton anus. Elle avait instantanément compris mon intention. Au point de ne plus bouger. Sa respiration précipitée se voilait et devenait presque rauque. Tout ton corps était en alerte, je le ressentais. Je laissais durer volontairement un moment, observant ses fesses majestueuses et l’empreinte rougeoyante que j’y avais laissée en la suçotant. Elle fut saisie par un frisson, alors je m’avançais et la pénétrais progressivement avec une douceur extraordinaire. Je transperçais son anneau sacré et m’introduisis en elle jusqu’à la posséder entièrement. Je marquai une pause. J’entendais sa respiration, sourde et maîtrisée. Son fondement s’habituait peu à peu à moi. Autour de nous, l’atmosphère était électrique. Je n’osais plus bouger, j’attendais. Attendre quoi ? Me direz-vous. Et bien qu’elle fasse le premier geste. Et elle le fit ! Prenant l’initiative d’un va-et-vient lent et ample. Après quelques mouvements, je la rejoignis, dans une mobilité dont la cadence s’accélérait.
Devenant de plus en plus bestiale.
Je fixais ma verge, entrer et sortir sans discontinuer. Son anus se dilatait à chaque intrusion un peu plus à chaque fois. J’appréciais plus que tout cette sensation si particulière, si intime et pleine de vice.
Au point que j’avais l’impression que tout mon corps prenait feu de l’intérieur.
- Oh que c’est bon ! Continue… continue… hurla-t-elle.
À cet instant, je n’étais plus qu’une machine à plaisir, qui s’activait furieusement en quête d’une extase illimitée. Mes coups de reins frappaient son cul avec une telle violence, que le canapé glissait sur le carrelage, pour se retrouver à plusieurs centimètres de sa place originelle.
J’approchais du plaisir, comme happés par la profondeur d’un gouffre sans fond. Nos jouissances éclatèrent à l’unisson, avec une brutalité extrême.
Ce fut Mauricette qui se redressa la première, lentement. Ses cheveux collés sur son front, le regard encore trouble.
De retour à la maison, bien que vanné, je n’ai pas voulu me reposer. Chose très rare, je n’ai pas pris de douche, je voulais conserver sur moi l’odeur intime de Mauricette.

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