Histoires De Pieds - La Salle D'Attente

Cette visite chez le médecin commençait à me peser.
La chaleur de l'après-midi d'août qui régnait rendait l'attente encore plus insupportable.
A cause de mon retard, il me fallait encore attendre trente minutes.
Une femme d'une quarantaine d'années attendait non loin de moi, endormie sous l'effet de la chaleur.
Les jambes croisées, elle laissait pendre au bout de son pied droit sa chaussure à talon. Le blanc brillant de ces chaussures attira mon œil, et me fit retomber dans les années 80, où ce genre de modèle faisait fureur.
Pieds nus, son vernis rouge luisait au soleil.
Perdu dans la contemplation de ce délicieux objet, je fus soudainement réveillé quand celui-ci tomba au sol.
Il gisait maintenant par terre, l'intérieur dans ma direction. La chaleur, la vue de son pied maintenant découvert, intime partie rarement mise à nue, firent accélérer mon cœur.
Ne tenant plus, je prétextais m'approcher de la pile à ses côtés.
Un genou au sol, face à la table basse, mes yeux n'en avaient que pour l'escarpin.
Après l'avoir observé une petite minute, et m'être rendu compte que sa détentrice ne se réveillerait pas de suite, je me lançais.
D'un geste vif, j'attrapais la chaussure, et portait l'intérieur à mon nez.
Si elle se réveillait, j'étais fichu. Si quelqu'un entrait, pareil.
L'odeur était douce, mais bien présente. Elle se renforçait à mesure que je me rapprochais des tâches brunes qu'avaient laissé ses orteils.
Je respirais par à coups. Il fallait vraiment m'arrêter là.
Je reposais rapidement l'escarpin, jetant un œil à son visage.
Ses yeux demeuraient fermés, imperméables à mes actions.
J'en avais envie. Encore un peu.
Je prenais alors à nouveau sa chaussure en main, et la collais sur mon visage.
C'est à ce moment là que je la vis ouvrir un œil.
Elle souriait.
Elle tendit son pied vers moi, écartant les orteils.
- Occupe toi plutôt de ceux là.


Je me précipitais sur son pied, et le pris en main.
Alors que son pied moite me caressait le visage, elle me souriait toujours.
Discrètement, une de ses mains passa sous sa jupe, pour venir surement caresser une fente déjà en sueur.
Pendant ce temps, aux rythmes de ses soupirs, mon nez parcourait son pied de playmates des années 80, à l'odeur corsée par l'été.

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