Cléïa Chapitre V

Cléïa V

C’est ainsi qu’à cause, ou grâce à Cléïa, je perdis un autre pucelage.

En rentrant chez Cléïa, elle me fit un nouveau cadeau : un plug.

- Tourne toi que je le mette en place, tu le garderas 24 heures sur 24. Me dit-elle sans plus d’explications.

J’avais compris à présent que Cléïa m’en demanderait chaque fois davantage, j’étais sa chose, et malgré les affronts et les
humiliations qu’elle me faisait subir, j’étais de plus en plus amoureux d’elle.

Comme elles l’avaient annoncé, les 3 amies prirent soin de s’occuper de moi. Pendant les après-midi qui suivirent, Jeanne et Claire
vinrent nous retrouver avec leurs garçons pour parfaire ma formation.
Une fois Max et Jack arrivés, j’avais droit à « un sandwich », pour cela je devais me mettre à quatre pattes sur le lit. L’un des deux
se présentait devant moi pour que je le prenne en bouche. En même temps le second m’écartait les fesses pour y placer sa
langue. Une fois qu’il m’avait bien chauffé avec ses doigts ou un vibromasseur, il me pénétrait le plus doucement possible. Les
allers retours de celui derrière moi, me donnaient la cadence pour m’occuper de celui qui était devant.
Presque à chaque fois, et avant qu’ils ne se lâchent, les amies leur faisaient inverser les rôles. Celui de devant prenait place entre
mes reins, et l’autre présentait sa virilité à ma bouche.
Malgré le dégoût que cette situation m’inspirait, je n’avais pas le choix, et il n’était pas non plus question de ne pas tout avaler.
Ces « sandwichs » se répétaient une, voire deux fois chaque après-midi, en fonction de la forme des garçons. Après une semaine
de ce traitement, j’en arrivais presque à prendre du plaisir, les filles étaient aux anges.

La semaine suivante lorsque j’arrivai chez Maîtresse, et que je fus nu devant sa porte, elle me fit patienter de longues minutes
sans me donner d’éclaircissements.

Heureusement personne ne vint ou ne sortit de l’ascenseur.

Une fois à l’intérieur, elle m’annonça :

- J’ai fait deux albums de toutes les photos que mes amies et moi avons prises de toi. Le premier où tu n’es qu’avec mes amies, et
le second lorsque tu es en situation avec d’autres garçons. Regarde-les.

Sur ce, elle me tendit les albums qui contenaient toute la vie sexuelle qu’elle m’avait fait déjà découvrir. Je pris assez de plaisir à
dévorer celui avec ses amies. Par contre je fus assez gêné de regarder les humiliations vécues avec Max ou Jack.

- J’ai une amie qui va venir tout à l’heure, je compte sur toi pour ne pas me faire honte.

Qu’entendait-elle par là ? Devais-je bien me tenir, ou au contraire faire tout ce qu’elle me demanderait ? Dans la tenue dans
laquelle je me trouvais, et connaissant maintenant le genre de ses amies, je serais vite fixé.

Quelques minutes après la sonnette retentit.

- Va ouvrir. Me dit Cléïa.

C’est dans le plus simple appareil que je me trouvai face à face à une très belle femme. Elle était beaucoup plus âgée que Cléïa, je
lui donnai environ une quarantaine d’année. Elle était assez sexy, et semblait avoir une certaine classe. « Une bourgeoise »
pensai-je dans ma tête.

Cléïa fit rapidement les présentations. Je découvris que notre visiteuse se nommait Marie Catherine, je ne m’étais guère trompé en
la jugeant au premier coup d’œil, c’était bien une bourgeoise.
Ce qui me surprit, ce fut qu’elle et Cléïa se vouvoyaient. Ce n’était guère le genre de Maîtresse avec ses amies habituelles.

- Je reçois quelques amies ce soir, annonça la nouvelle venue, et j’aimerais les accueillir dignement. J’ai besoin d’un homme à tout
faire, vous comprenez ce que je veux dire.

- Raoul est tout à fait le garçon qu’il vous faut. Répondit Maîtresse. Il est très serviable et se fera un plaisir de répondre à toutes vos
attentes.
Pour commencer, est ce que physiquement il vous plait ?

- Il est très beau et il à l’air très bien membré, mais ce serait mieux si je pouvais le voir en forme.

Maîtresse prit mon sexe en main, et en quelques secondes je fus totalement dressé. J’avais à présent pris l’habitude de ne plus
être gêné de mon excitation devant d’autres femmes.

- Il est tout à fait à mon goût, et mes amies seront ravies. Annonça la bourgeoise. Mais, n’a-t-il pas de tabou ? Fera-t-il bien tout ce
que l’on désire ?

- Va donc chercher le premier album photo. Me demanda Cléïa. Et montre le à Madame.

Si je n’avais plus de complexes à me promener nu, j’éprouvai une certaine gêne à montrer « mes exploits ». C’est le visage tout
rouge que je présentai l’album à Marie Catherine.

Celle ci le feuilleta avec attention, demandant des explications à Maîtresse sur certains clichés.

- Est-il doux et attentionné ? Pense-t-il au plaisir de ses partenaires avant le sien ? Peut-il contenter plusieurs femmes de suite ?
Est’il bien obéissant ? Les questions pleuvaient.

Maîtresse répondit à l’affirmative à toutes ces questions en précisant.

- Il est principalement là pour le plaisir des autres, et il est très doué pour reprendre rapidement des forces. Si vous avez le
moindre reproche, n’hésitez pas à le punir. De plus si vous avez des gadgets, vous pourrez les essayer à votre aise avec lui.
Regardez.

- Tourne-toi Raoul, et penche-toi bien en avant pour montrer à madame mon dernier cadeau.

Ce fut une nouvelle source d’humiliation, que de montrer mon derrière affublé de ce sinistre objet.

Cléïa le sortit promptement pour le montrer à sa visiteuse, en lui précisant :

- C’est le premier que je lui offre, les suivants auront des tailles de plus en plus importantes. Si cela fait plaisir à vous ou vos amies,
n’hésitez pas à l’essayer de ce côté.


- Bon. Annonça la bourgeoise à Cléïa. Si vous le voulez bien, je repars de suite avec lui.

Cléïa s’entretint discrètement quelques secondes avec celle-ci, puis avisa plus nettement :

- Il n’y a pas de problème, je vous souhaite une excellente soirée. Et s’il y a le moindre problème avec Raoul, n’hésitez pas à me
téléphoner.

Puis Maîtresse me glissa subrepticement d’un ton péremptoire : « Ne me déçois pas ! »

Qu’est ce qu’il m’attendait encore, qu’est ce que cette bourgeoise et ses amies projetaient donc.

A peine arrivés chez elle, Marie Catherine me demanda de retirer le manteau qui cachait ma nudité. Etre nu chez Maîtresse ou ses
autres amies, cela ne me dérangeait plus, mais ici je n’étais pas à l’aise.

Mon hôtesse entra dans le vif du sujet :

- Tu vas commencer par me faire un massage, que je sois en forme quand mes amies arriveront.

Elle voulait bien évidemment tester « la marchandise », avant de la proposer aux autres.

Elle m’attira dans sa chambre et m’invita à la déshabiller doucement. Le ton n’était pas incisif comme avec Maîtresse, mais plutôt
tendre.
Mon excitation grandissait à mesure que je lui retirai ses effets, il faut dire qu’elle avait un corps assez troublant. En voyant mon
émoi, elle eu un sourire de satisfaction, et elle m’engagea à débuter mes caresses. Car c’est cela qu’elle désirait plutôt qu’un
véritable massage.

Couchée sur le dos, je commençai par lui câliner le cou ou et le visage. Je descendais un instant plus tard en direction de sa
poitrine. Marie Catherine devait être en manque ou très sensible, car avant que mes mains ne touchent ses seins, les pointes de
ceux-ci étaient déjà fièrement érigées. Je mis le meilleur de moi-même à en exacerber la sensibilité. L’amie de Maîtresse se tortillait
dans tous les sens, je ne suis pas sûr qu’elle n’ait pas déjà pris son pied lorsque je quittais ces pointes divines.


Elle m’invita à continuer mon exploration plus bas. Mes mains se firent encore plus douces et plus précises lorsque j’attaquai le
point névralgique de son entrecuisse. Je n‘eus pas le temps de m’y consacrer longtemps, qu’elle me prit la tête à pleines mains
pour bien me faire comprendre ce qu’elle voulait vraiment. Ma langue attaqua directement son petit bouton, pour le titiller de
toutes les manières possibles. En fonction de ses réactions, je me fis tendre ou plus direct. Sa réaction ne fut pas longue, elle se
crispa dans un orgasme très silencieux.

Satisfait de moi, elle me remercia de lui avoir donné tant de plaisir. Je fus vraiment surpris, car ce n’était pas Maîtresse et consorts
qui avaient un mot gentil envers moi.

Lorsqu’elle eu pris une douche, elle vint vers moi m’expliquer que son mari était souvent absent et la délaissait depuis plusieurs
mois. Jusqu’à présent elle se contentait toute seule, ou à l’aide de sexe toys. Une de ces amies lui avait alors conseillé de prendre
un amant, mais elle ne parvenait pas à en arriver là. Son amie lui avait indiqué que de prendre un garçon occasionnellement ce
n’était pas tromper son mari, et lui avait donné le numéro de Cléïa. Elle s’était laissé convaincre.

Lorsque ses amies furent là, hormis le fait que je sois presque nu, Marie Catherine m’avait faire mettre un minuscule tablier de
soubrette, il ne se passa rien d’extraordinaire, sexuellement bien entendu. Excepté quelques allusions salaces entre elles, ou
quelques mains discrètement baladeuses, je n’eus juste qu’à m’occuper du service à table. Ses employés étaient en congé, et
avaient déjà tout préparé.

Lorsque toutes furent parties, elle m’expliqua que cette soirée l’avait excité, et que je passerais la nuit avec elle.
Une nouvelle fois je pris soin de mon hôtesse du mieux que je pus, et pour me remercier elle me fit une splendide fellation.

En me raccompagnant chez Maîtresse, elle me laissa en bas de l’immeuble, en me confiant une lettre à lui remettre. Marie
Catherine m’avoua qu’elle avait été heureuse de faire ma connaissance, et que l’on risquait de se revoir bientôt.

En montant chez Maîtresse, je me rendis compte que j’avais passé une excellente soirée. Bien que sur le plan sexuel cela me
semblai assez fade : les ordres et les directives de Maîtresse me manquaient.

Arrivé chez elle, je lui remis l’enveloppe qu’elle se dépêcha d’ouvrir. En voyant le contenu j’eus la berlue, il y avait une somme
assez coquette, d’après ce que je pus en voir. Maîtresse m’expliqua que Marie Catherine avait été très satisfaite de ma prestation,
et qu’elle avait été très généreuse pour cela. Elle m’exposa encore que normalement une partie de l’argent aurait du me revenir,
mais que j’étais toujours en formation. Elle gardait donc ma part en dédommagement de ses services de formatrice.

J’étais outré que Maîtresse garde l’argent qui me revenait, cela aurait pu mettre un peu de beurre dans mes allocations de
chômage.

Mais ce qui m’humiliait le plus était que Maîtresse ait vendu mes services.

Malgré cela je n’arrivais pas à lui en vouloir, il y a longtemps que j’aurais du réagir, maintenant elle savait qu’elle pouvait faire ce
qu’elle voulait de moi.

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