Le Père Noël Est En Avance Cette Année...

À peine sortie du boulot, je m’engouffrais dans ma voiture. J’attendis quelques instants avant de mettre le contact. Savourant le silence autour de moi que seule peut donner une heure si matinale. Une pluie fine, mais dense s’écrasait sur le pare-brise.
Comme il fallait que je parte, je tournais la clef du contact et le moteur se mit à tourner.
Sur la route j’étais seul. En cette veille de Noël pas grand monde travaillait. Mes doigts pianotaient sur le volant, au rythme de la musique que la radio diffusait. De chaque côté des trottoirs désert, quelques vitrines scintillaient grâce à leurs guirlandes électriques.
Une fois sortit de l’agglomération j’accélérai. Roulant à vive allure sur un asphalte détrempé. Il me tarda d’être arrivé pour plonger dans mon lit. Ce n’était pas que j’étais fatigué mais je devais me reposer pour être d’attaque pour le réveillon. Je n’étais pas mécontent de passer enfin le panneau m’annonçant que j’étais dans mon bled.
Et c’était en passant, tout naturellement devant la boulangerie du village, que je vis qu’il y avait de la lumière qui filtrait du rideau qui obstrué sa vitrine. Et là, l’idée de déjeuner avec des croissants me vint à l’esprit. Ma petite famille n’était pas avare de ce genre de collation.
Et alors que je m’apprêtais à pousser la porte de la boutique, je m’aperçus que cette dernière était verrouillée. Alerté par le bruit, Chantal la boulangère, en me reconnaissant me fit signe de passer par la petite porte de service.
- Salut Chantal ! Tu vas bien ? Lui fis-je.
Cela faisait cinq ans que j‘achetais quotidiennement mon pain dans cette boutique. Parce que le pain y était bon, mais surtout le couple était des plus fantastiques. Chantal était une femme d’une bonne trentaine d’années, rousse, le teint laiteux parsemé de taches de son, des yeux gris vert magnifiques et immenses, une bouche presque trop rouge comme gonflées par le désir. Son corps était lourd, charnu, mais aux formes bien marquées.

Croupe ronde et proéminente, seins fermes et haut placés.
- Je devine que tu sors du boulot ? Me fit-elle.
- On peut rien te cacher. Et ton mari, il est dans les parages ?
- En livraison ?
- À cette heure ?
- Nous sommes le 24 si tu n’aies pas au courant.
- Je suppose que c’est pour cela que tu as allumé de si bonne heure ?
- Je prépare les commandes, pour ne pas être noyé tout à l‘heure. Je te sers quoi ?
- Dix croissants s’il te plaît, enfin si c’est possible.
- Bien sûr que c’est possible. Pour toi tout est possible, tu le sais bien.
- À oui ! Vraiment tout ? Ripostai-je.
Tout en ricanant, elle fit passer l’un après l’autre les croissants de la grille au sac en kraft. Et alors qu’elle allait m’encaisser je surpris son regard se poser tout naturellement au centre de mon corps.
- Eh bien, pour quelqu’un qui n’a pas dormi, tu tiens une sacrée forme.
- Chez moi la fatigue se transforme en aphrodisiaque.
- Intéressant ! Je vois ça. Peut-être as-tu besoin d’être soulagé ? Me fit-elle, en me lançant un regard plein de sous-entendus.
- C’est une invitation. Répondis-je
- Prends-ça comme tu veux. Répliqua-t-elle avec un regard vicieux additionné à de l’audace qui avait eu raison de moi. Et je le lui fis part :
- C’est que je suis dans l’état où je me trouve dans l’incapacité de refuser quoi que ce soit.
- Ah oui ! Tu sais. Fit-elle. Ça tombe bien, je suis en manque en ce moment.
- Je compte sur toi pour que cela ne s’ébruite pas !
- Tu parles de quoi là ? Répliqua-t-elle en verrouillant la porte.
Puis elle déboutonna sa blouse avec des gestes lents. Qu’elle en écarta lentement les deux pans, comme pour me faire languir.
Immobile, j’observais tout ce qu’elle voulait bien m‘offrir. De son ventre un peu rebondi d’où s’ornait d’une toison luxuriante aux poils roux et bouclés. À ses lèvres du sexe luisantes de mouille à la même couleur rose que ses mamelons.
Et plus clair que les nymphes qui pendaient entre elles.
- Alors ne perdant pas de temps. Fit-elle en m’attirant dans le labo.
Une fois à l’abri de tout dérangement extérieur, surexcité comme elle se trouvait, Chantal ne tarda pas à mettre ma verge à l’air. J’étais à cet instant le plus heureux des hommes. J’en profitais pour m’occuper moi aussi d’elle. Peignant du bout des doigts sa toison rêche qui sentait fort la vie. Comme elle avait oublié ce matin de passer par la case douche. Mais cela loin de m’offusquer me donnait au contraire envie de la mener jusqu’à la jouissance, et cela par tous les moyens que je disposais.
Parce que moi messieurs les lecteurs, j’adore entendre les femmes jouirent sous mes caresses. Entendre leur doux gémissement. Leurs intimes plaintes de plaisir. Rien ne m’émeut plus que cela. C’est seulement à ce prix que je m’abandonne moi aussi, et jouis à mon tour.
Elle commençait à me masturber avec une grande douceur. Dès le premier effleurement de mon index dans sa fente, elle se tortillait
déjà. Puis je lui infligeais des effleurements dans les plis de chair. Les hululements de Chantal me réjouissaient. Elle raffolait de ce genre de caresse. Son désir suait, son sexe béait, dégageant de délicieuses odeurs.
Elle écarta ses jambes le plus possible. Je fis tourner deux doigts sur le petit bouton dur de son clitoris. De son côté elle me branlait toujours, alors que je plongeais mon majeur dans son vagin et la masturber à mon tour.
Il me fallut un moment pour me rendre compte que je calquai le mouvement de mon doigt sur le sien.
Puis mon index accompagna le majeur. Que je fis remué dans son antre. Elle se cabra, étouffant un cri de bien-être. Elle referma les cuisses, serrait et desserrait ses muscles vaginaux autour de mes doigts. Elle coulait tellement que j’avais l’impression qu’elle me pissait dessus.
Une lueur d’extase éclairait ses prunelles et son bassin ondula avec lenteur, s’auto-masturbant.
Ses yeux brouillés me firent même peur, une jouissance bestiale se lu sur son visage.
Elle activa le mouvement de son poignet.
- Je vais te faire jouir… Fit-elle d’une voix que je ne lui connais pas.
Je portais mes doigts souillés jusqu’à mes narines, et comme un aphrodisiaque cela provoqua ma jouissance.
Suite à cette petite gâterie, je repris la route me menant jusqu’à mon chez moi, le petit sac de croissants en main. Tout était paisible et baignait dans l’obscurité. Je déposais mes croissants sur la table et là je vis une forme allongée sur le divan. Ma femme s’était endormie en m’attendant. Que c’était mignon !
Je décidai de m’approcher, et de poser mes genoux à terre face au divan. Ma première envie qui me vint à l’esprit fut de m’occuper de ses pieds. Une des nombreuses choses que j’aimais chez elle. Et pour cela, je me penchai jusqu’à ce qu’une odeur suave et entêtante envahisse mes narines. J’inspirai longuement ce capiteux parfum,
ce qui déclencha en moi une pulsion foudroyante, qui me transperça de part en part. À en faire oublier le précédent orgasme. À ne pas pouvoir résister à poser mes lèvres sur le talon. Je fermais les yeux, savourant la peau rugueuse que le nylon rendait sur elle. J’entrouvris la bouche dans un souffle chaud et sortait ma langue pour y goûter. Je remontai lentement sur la voûte de son pied m’imprégnant de son essence.
L’humidité que j’y trouvais, conjuguée à ma salive, donnait à cette caresse une saveur tiède et salée, pleine de luxure. J’atteignis son gros orteil. J’en fis plusieurs fois le tour, comme j‘aurai aimer quand me le fasse sur mon pénis.
Après m’être déshabillé, je plaquais mon membre contre sa chatte, elle aussi gainée de nylon. L’empiècement était poisseux de mouille. Les sécrétions vaginales dégorgeaient des mailles trempées. Exhorté par la tentation, je fis coulisser ma verge contre son sexe. La huilant de son excès de sécrétions. Gonflé de plaisir, mon gland s’insinuait entre les grosses lèvres prises dans les mailles, le faisant pénétrer de quelques centimètres dans la vulve entrouverte.

En tâtonnant entre nos deux ventres, mes doigts écrasèrent un sexe brûlant à travers le collant. Puis pris de frénésie, je saisis le sexe offert à pleine main, enfonçant mes doigts comme des crochets entre les grandes lèvres, y entraînant le sous-vêtement extensible. L’index perfora le tissu sans trop de mal, que je mis sur l‘effet de l‘excitation, pénétra la moule de ma femme qui lâcha un cri de plaisir. Le fond du collant troué laissait expulser la vulve. Faisant saillir les lèvres, comprimées par les mailles vers l’extérieur, comme pourrait le faire une bouche dédaigneuse. Je pointais alors ma verge sur la chatte enchâssée dans le nylon. Mon gland s’écrasa contre les bourrelets du sexe, les écarta pour pouvoir enfin entrer.
Son ventre n’était que lave en fusion. Elle se dandina, remuant le cul dans tous les sens. Je fus surpris par la facilité avec laquelle je m’enfonçais. Comme si elle avait longtemps espéré cette union. Elle donna quelques secousses pour m’aspirer entièrement, tout en me massant en même temps. Je reconnaissais là, qu’elle était une véritable experte. Elle fit palpiter son sexe autour de mon membre dur, sans trop bouger. Je soupirais d’aise, alors qu’elle me pompait délicatement. Ces palpitations charnues m’enthousiasmaient, elles suffisaient amplement à entretenir mon érection et à le porter lentement vers l’apogée d’une joyeuse jouissance. C’était pour moi une grande délectation. Je ne m’étais jamais senti aussi gros, aussi puissant. Je balançais mon bassin, d’avant en arrière. Je l’entendais râler. J’accélérais le rythme, et cela à en perdre le souffle. Elle fut prise de quelques convulsions de bonheur. Joignant à cela des cris de jouissance, ce qui eut pour effet de déclencher mon propre orgasme.
Mon corps s’arqua, je poussais un long gémissement rauque, et mon plaisir jaillit, plongeant dans son antre avec une force et une impétuosité qui me parurent presque surnaturelles.
Avec tout ça, j’étais tellement exténué, que je tombai mort de fatigue sur le fauteuil à seulement quelques centimètres de là, et sombrai tout de suite dans un coma profond. Je ne sus pas combien de temps que j’avais dormi quand je fus réveillé par je ne sais quoi. Dans ma brume et sous l’arôme de café je vis ma femme.
- Bonjour monsieur, enfin réveillé ?
- J’ai dormi combien de temps ?
- Je ne sais pas quand je suis entré tu dormais à poings fermés. Alors je n’ai pas voulu de réveiller.
- Comment ça entrait ? D’où ? Mais alors qui dormait sur le divan ?
- Et bien Clarisse, qui d’autre ? Je l’ai appelé pour qu’elle vienne garder les gosses, quand j’ai était appelé en urgence par le service pour d’épanner. Mais dis-moi ? Tu ne l’as pas vue quand tu es
entrée ?
- Tu sais, j’étais dans un tel état de fatigue que je me suis effondré.
- Tu as tout de même vu qu’elle dormait sur le divan. J’espère que tu ne l’as pas embrassé en croyant que c’était moi.
- Où vas-tu chercher cela, et tu crois qu’elle s’aurait laissé
faire ?
- Va savoir ? Fit-elle sourire aux lèvres.

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