Le Cadeau 3

« Pourquoi je fais ça ? »
Assise sur la banquette du métro, elle était perdue dans ses pensées.
Elle ne remarquait même pas le vieux monsieur en face d’elle, qui avait du mal à se concentrer sur son journal et qui matait ses deux jambes nues et bronzées.
Elle ne savait pas quoi penser de tout ça. Tout ce dont elle était sûre jusqu’à maintenant ; sa vie bien réglée, son mariage, ses s, tout cela était passé au second plan depuis hier.
Depuis que cet ancien collègue, photographe amateur, l’avait traitée comme la dernière des trainées.
Elle ne comprenait pas pourquoi, malgré ses réticences, elle y retournait, pourquoi elle si stricte, si distante, s’était changée dans les toilettes d’un café, troquant son tailleur bien comme il faut contre cette robe noire trop courte et ces talons trop hauts.
Pourquoi la crainte et la honte s’étaient changés en désir.
Elle descendit du wagon, sans un regard pour le vieux monsieur, qui allait passer la soirée à se remémorer cette jolie brune à l’air triste.
Elle avançait machinalement vers son rendez-vous, elle avait l’impression que tout le monde savait qu’elle était nue sous sa robe.
Les hommes qu’elle croisait lui souriaient mais elle pressait le pas.
L’immeuble, le code, l’ascenseur et enfin la porte.
Il lui ouvrit, son regard était méprisant, elle baissa le sien.
Il lui saisit le bras fermement et sans un mot l’attira dans le salon.
- Je vois que tu es revenue, honnêtement je n’y croyais pas. Tu vas devoir assumer maintenant, mais comme je ne suis pas un monstre, je vais te laisser le choix, si ce que tu subis est trop difficile, il te suffira de prononcer le mot d’arrêt « Rouge » et tout s’arrêtera. Bien sûr tu seras libre de t’en aller. Tu as compris.
Sans relever la tête, elle acquiesça.
- Bien, je ne veux pas entendre le son de ta voix sauf si je t’y invite, Tu vas aller te mettre face au mur, relever ta robe que je vois ton gros cul et mettre les mains sur la tête.

Tu resteras dans cette position jusqu’à ce que je t’ordonne de faire autre chose.
Elle s’avança vers le mur blanc, sa robe était tellement moulante qu’elle due se contorsionner pour la relever au-dessus de ses hanches, elle mit ses mains sur la tête qu’elle maintenait baissée et sans qu’on lui ait demandé elle écarta les jambes.
Elle sentie qu’il s’approchait, il lui écarta les fesses sans doute pour vérifier que le plug était bien en place. Puis il s’éloigna.
Elle ressentait de la honte, se sentait ridicule dans cette position, surtout ne pas penser à son mari à ses s, ses collègues.
Combien de temps resta-t-elle comme ça, elle avait perdu la notion du temps, elle l’entendait marcher dans l’appartement, déplacer des objets.
La sonnette de la porte l’a fit sursauter, elle espérait que ce n’était qu’un livreur qui bientôt repartirait et qu’elle ne serait pas exposée dans cette posture impudique. Mais elle déchanta assez rapidement.
- Entre mon ami, tu es à l’heure.
- Toujours quand je sais que tu as un cadeau pour moi.
Cette voix !!! elle l’avait déjà entendue mais impossible de savoir où.
Elle les entendit entrer dans la pièce.
- En effet tu ne m’as pas menti, C’est une belle chienne.
- Tu peux toucher si tu veux, elle est à disposition.
Elle se mordait les lèvres pour ne pas prononcer le mot qui mettrait fin à sa honte.
L’inconnu était maintenant derrière elle, elle sentait son souffle dans son cou. Il lui saisit une fesse et la pinça, lui arrachant un cri de douleur.
- Elle est douillette la salope, j’espère qu’elle sait encaisser.
- On va le savoir tout de suite, tiens prend cette cravache et amuse-toi un peu mais ne l’abime pas trop on a le temps.
Le premier coup sur son dos la fit sursauter, instinctivement elle tenta de se protéger.
- Remet tes mains sur la tête et tu vas compter les coups.
Elle obéit, se mit à compter, les larmes commençaient à couler le long de ses joues.

- Regarde comme elle se tortille, j’adore.
- Enlève ta robe maintenant.
Là encore elle se contorsionna et bientôt la robe fut à terre.
- Elle est gaulée la chienne, c’est plus drôle de la fouetter à poil.
Les coups recommencèrent à pleuvoir.
- Retourne-toi que mon ami voit ta gueule de pute.
Les yeux embués de larmes, elle se retourna, elle n’osait pas relever la tête, croiser le regard de cet inconnu.
- Ça alors !!! tu m’avais prévenu que ce serait une surprise mais là je dois dire que tu as fait fort.
- Relève ta tête, la surprise est pour toi aussi.
Elle se redressa lentement et elle sursauta quand elle reconnut son nouveau bourreau.
- Tu te souviens de Victor, tu sais le petit stagiaire que tu as martyrisé il y a quelques années, à cause de toi il a dû redoubler, alors il va falloir que tu te fasses pardonner.
En effet elle se souvenait de ce garçon, un petit gros aux cheveux gras, toujours vêtu d’un costume douteux, Elle l’avait tout de suite pris en grippe, lui faisant faire toutes les tâches ingrates du bureau, elle lui avait mis une appréciation de fin de stage assez salée.
- Waouh, Ma maitresse de stage préférée, à poil devant moi, tu vas voir salope que je n’ai rien oublié. Redresse-toi bien que je vois tes mamelles. Quel pied !!!
- Elle est à toi pour une heure, amuse-toi bien.
Victor avait un regard mauvais, il s’approcha et saisissant un téton le tordit violement arrachant un cri de douleur.
- Tu vas faire tout ce que je dis sale pute.
- Oui Monsieur, elle savait qu’il ne servait à rien de résister.
- Mets-toi à genoux, tu sais le soir quand je rentrais chez moi, j’imaginais tout ce que j’avais envie de te faire, alors tu vas réaliser mes rêves connasse.
Il baissa sa braguette et sortit un sexe monstrueusement large, il lui saisit les cheveux et l’attira vers lui.
- Pompe-moi que je vois comment madame la directrice suce les bites.
Sans attendre il lui enfonça son sexe dans la bouche, l’étouffant à moitié, il lui maintenait la tête et commença un mouvement de va et vient brutal.

Elle avait de la peine à l’engloutir, il lui baisait la bouche plus qu’elle ne le suçait. La salive commença à couler sur son menton.
Puis soudain, il se passa quelque chose d’inattendu.
Elle commença à jouer avec le sexe qui l’étouffait, passait sa langue le long du membre, léchait les couilles en poussant des petits cris de plaisir.
L’étreinte de Victor se relâchait peu à peu, il se mit lui aussi à gémir.
Elle profitait de son avantage pour l’amener au bord de la jouissance puis s’interrompait.
Le pouvoir avait changé de camp.
Soudain elle relâcha le sexe de l’homme et le fixant d’un air de défi.
- Baise-moi comme une chienne.
Elle se retourna, se mit à quatre pattes et lui tendit son cul.
Victor se rapprocha et la pénétra, elle remuait, ondulait, l’encourageait.
- Vas-y, plus fort, montre-moi ce dont tu es capable.
Le pauvre garçon s’essoufflait, il l’avait saisie par les hanches et les coups de boutoir s’accéléraient.
Il ne tint pas très longtemps et jouie en poussant un grognement.
Il s’effondra sur elle épuisé.
Elle se dégagea de l’étreinte et sans un regard pour son amant se dirigea vers la salle de bain.
L’eau brulante de la douche lui fit retrouver ses esprits, elle souriait, elle avait pris le contrôle.
Enfin elle sortit et quand elle pénétra dans le salon, Victor avait disparu et son ami était hilare assis dans le canapé.
- Je dois dire que tu m’as bluffé, le pauvre n’a pas demandé son reste.
Elle se contenta de sourire et s’assis près de lui, elle était nue, seules quelques rougeurs sur son corps témoignaient de la scène.
- Tu as montré que c’est la soumise qui mène le jeu, mais je te préviens si tu veux continuer avec moi, cela ne se passera pas de la même manière.
- Je le sais Maitre.
- Alors commence par me sucer.

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