Pique-Nique Et Sandwich

Un jeudi, fin septembre dernier, mon maître avait décidé de nous emmener en week-end anticipé, pour trouver encore un peu de soleil avant de se résigner à la grisaille retournée. Il avait donc préparé notre itinéraire, quelques bagages, une tenue pour moi, et en voiture.
Rassurez-vous, ma tenue n’était guère plus étoffée que d’habitude. L’été était pour moi, chaque fois que possible, synonyme de robes légères. Celle-ci tenait plus de la tunique longue. Elle me tombait sur les chevilles, mais était fermée par un zip qui allait du décolleté à quelques centimètres sous mon pubis. Sur les jambes, les deux pans étaient droits, mais portée sans rien, je savais qu’elle cachait à peine mon pubis épilé. Il suffisait de quelques mouvements, ou d’être assise, pour être bien moins pudique qu’on l’aurait cru. Je portais en outre mon collier, et mes entraves aux chevilles et aux poignets, prête à être enchaînée. Comme l’avait commenté mon maître en m’habillant, cela mettrait un peu d’ambiance dans les stations services où nous nous arrêterions. Et bien sûr, des chaussures à talon, assorties à la robe et assez hautes.
Nous avons pris l’autoroute et roulé une bonne partie de la matinée. Quand mon maître m’a prévenu que nous nous arrêterions bientôt pour déjeuner, j’avoue avoir ressenti une certaine… trépidation. Entre l’impatience et l’angoisse, et la curiosité. Après tout, je ne savais même pas s’il avait prévu quelque chose.
Il s’est engagé dans une aire de repos, s’est garé au bout du parking, pourtant très peu occupé. Il m’a fait descendre, a sorti un sac du coffre et m’a passé ma laisse au cou. Il m’a entraînée vers les tables de pique-nique, et a posé le sac sur la table.
— C’est ici qu’on mange.
Il a passé ma laisse à un crochet fixé sur le côté de la table, et a tiré ma gamelle du sac. Il l’a posée à mes pieds, a retiré le cellophane qu’il avait passé autour.
— Allez, ma chienne, bon appétit.
J’ai hésité quelques secondes, puis je me suis mise à genoux, et j’ai commencé à manger, les mains de part et d’autre de la gamelle.

Mon maître s’est assis à son tour et a sorti son propre repas.
Lorsque j’ai eu fini ma gamelle, je me suis redressée à genoux, les yeux baissés. J’ai sursauté en remarquant deux pieds, à quelques mètres de nous, tournés vers nous. Sans doute quelqu’un s’était arrêté, surpris de me voir ainsi. Mon maître l’a interpelé.
— Venez, ne soyez pas timide. Elle ne mord pas. Elle est très bien dressée.
L’homme s’est approché sans attendre.
— Bonjour. C’est pas courant, quand même. Enfin, j’ai jamais vu ça, moi.
— Mais si, enfin. Je pars en week-end avec ma chienne, et je m’arrête pour qu’elle puisse manger. C’est tout.
— Ah oui. Oui, euh, oui, dit comme ça. Elle est très belle, en tout cas. Enfin, moi j’aime bien. Ca donne envie d’en avoir une.
— Je peux vous prêter celle-là quelques minutes, si vous voulez. Là, sur la table.
— Euh, vous…
— Oui, ça me fera un peu d’animation pendant que je termine de manger.
— Eh bien, si elle est d’accord…
— Elle se tait, surtout. Nathalie, sur la table. Retire ta robe et tiens tes chevilles.
Je suis montée sur la table, je me suis allongée nue sur le bois. Mon maître lui a tendu un préservatif.
— Tenez. Nathalie, offre-toi.
J’ai dégluti et j’ai répondu comme il m’avait appris à le faire.
— Monsieur, prenez-moi comme vous voulez. Mes trous sont à votre disposition.
L’homme m’a prise et a dit :
— C’est vrai que c’est du bon dressage, ça.
Puis il a été trop essoufflé pour parler. Au bout de quelques minutes de coups de reins, il a grogné et s’est retiré. Il a enlevé son préservatif, l’a noué et l’a jeté dans un coin. Il a remercié mon maître, et a demandé :
— Je fais quoi, je la laisse comme ça, ou je l’aide à finir ?
— Comme vous voulez. Elle jouira plus tard, sinon.
— Ah d’accord. Bah merci, alors. Bonne route.
— Bonne journée, a répondu mon maître.
L’homme est reparti. Je tenais toujours mes chevilles, attendant que mon maître me donne un ordre.
L’homme ne m’avait guère fait d’effet, mais je mouillais d’être assis offerte sur une table près d’une autoroute. Mon maître m’a posé la main sur le ventre et a lancé, la tête tournée de l’autre côté.
— Elle a une bouche aussi, si vous voulez.
Une autre voix a répondu :
— J’en veux bien, alors.
— Nathalie, remonte, mets ta tête au bord de la table.
Je me suis tortillée pour avoir la tête dans le vide, la bouche ouverte. L’homme est rentré directement, jusque dans ma gorge. J’ai retenu un étranglement, surprise, et ai commencé à le sucer, à aspirer autour de son gland et a bouger la langue.
— J’aimerais juste que vous lui jouissiez sur les seins, s’il vous plaît, a dit mon maître.
L’homme a répondu que si ça pouvait rendre service…
Il s’est donc retiré un moment après, a posé ses couilles sur ma bouche et a giclé sur mes seins. Je l’ai senti essuyer son gland sur mes joues, et il a demandé à mon maître :
— Ça vous va comme ça ?
— Très bien. Nathalie, debout. (Je me suis levée.) Va à la voiture, ouvre le coffre, tu trouveras une veste. Tu mets la veste, et tu vas me chercher un café à la station service. Il y a de l’argent dans la poche intérieure. Si quelqu’un te fait une proposition, réponds que tu dois demander à ton maître, et ramène-le ici. Sans la veste.
J’ai tout fait comme il a dit. La veste était longue, certes, mais guère plus que la moitié de mes cuisses. Et bien sûr, les boutons s’arrêtaient trop haut pour cacher quoi que ce soit d’intime. Les manches étaient trop courtes pour cacher mes menottes de cuir. Bref, la veste servait plus à donner envie de me regarder qu’à me cacher. J’ai baissé la tête, le décolleté amplement dévoilé par l’échancrure de la veste, et le sexe caressé par la brise. J’ai traversé tout le parking jusqu’à la station, croisé quelques voitures vides, quelques personnes qui retournaient à leur véhicule. Je sentais l’odeur du sperme sur mes seins, je le sentais couler entre mes… mes mamelles, comme aurait dit mon maître.

Je suis entré dans la station. Les distributeurs étaient à côté des caisses du snack. Les deux caissières m’ont suivie du regard. La plus âgée m’a regardée aussitôt avec un air de dégoût indubitable. La plus jeune… La plus jeune semblait plus intéressée.
Trois hommes prenaient le café devant la machine, à la même table haute. Ils ont arrêté leur conversation et m’ont regardée approcher sans se cacher.
Je devais être pivoine. J’ai glissé les pièces dans la machine à café, appuyé sur les boutons, avec un véritable effort de concentration. J’étais vraiment, vraiment troublée.
— Bonjour mademoiselle, a dit un des trois hommes.
— Bonjour monsieur.
— On peut vous demander pourquoi vous êtes habillée comme ça ?
— Parce que c’est ce qu’on m’a dit de mettre.
— Qui ça « on » ?
— Mon maître.
— Ah. Quand vous dites « maître », c’est façon de parler, ou… ?
— Non, mon maître.
— Et pourquoi il vous habille comme ça ?
— Pour montrer que je suis à lui et que je fais ce que je veux. Et pour ne pas faire attendre ceux qui veulent de moi.
— Parce qu’on peut en avoir, si on en veut ?
— Il faut venir demander à mon maître. Il m’attend, je viens chercher son café.
— Ah bah très bien, ça. Bah je vous suis, alors.
Un des deux autres s’est redressé aussi et a jeté sa tasse de café. J’ai pris la tasse du café de mon maître, plus que nerveuse, et je suis retournée vers la porte. Sur mon passage, la caissière la plus âgée à dit à l’autre :
— Tu prends ta pause, j’imagine ?
L’homme derrière moi a commenté :
— Vous savez, ça arrive, les filles comme vous, sur les aires de repos. Pas tout le temps, mais vous êtes pas la première non plus. C’est pour ça qu’on dit que les routiers sont sympa. Et Carine, là, elle aime bien regarder. Alors elle va venir aussi, je pense.
Ca n’a rien fait pour me rassurer. Je me fais à peu près à l’idée d’être un centre d’intérêt pour les hommes, mais le regard d’une femme me met toujours plus mal à l’aise.
Sans doute parce que son regard n’est pas simplement affamé.
Je suis sortie de la station service. Le gobelet dans une main, j’ai défait les boutons de ma veste. Le deuxième homme m’a regardé, et a proposé de me tenir le café, pour que ce soit plus simple. Je lui ai tendu, j’ai retiré la veste et je l’ai pliée sur mon bras, avant de reprendre le gobelet et de repartir. Nue, j’ai remonté le parking, suivie par deux hommes et une femme qui comptaient déjà sur moi pour leur fournir leur distraction.
J’ai rejoint la table de mon maître et j’ai posé le café devant lui. Puis j’ai dit :
— Maître, ces deux hommes voudraient m’utiliser.
— C’est bien, Nathalie. Tu as ramené du monde, c’est que tu ne t’es pas cachée. Tu es une bonne chienne. Messieurs, j’imagine que comme nous vous avez de la route, alors je vous la laisse, mais si vous la prenez tous les deux en même temps. Un par le cul, l’autre par la chatte, sur la table. Ca vous va ?
Il y a eu un instant pendant lequel ils ont dû se regarder, puis l’un des deux a accepté. Ils ont pris leur temps et ont profité de moi. Celui dans mon cul a joui le premier, puis celui entre mes cuisses. Lorsque ce deuxième s’est retiré, j’étais sonnée. J’ai pensé à les remercier, et mon maître a eu un rire attendri.
— C’était son premier sandwich, messieurs. La table de pique-nique me paraissait très appropriée pour ça. Apparemment, ça lui a fait de l’effet.
Les deux hommes ont ri, ont souhaité bonne route à mon maître et son repartis. Il a repris ma laisse et a interpelé la caissière, qui en effet n’avait rien perdu de la scène.
— Mademoiselle ? Si je peux me permettre, elle peut vous aider à finir. Ne vous inquiétez pas, je ne regarderai pas.
— Euh, je… enfin, j’ai jamais…
— Comme vous voulez. Je ne veux pas insister, je ne veux pas vous gêner.
— Non, je… D’accord, je veux bien.
— Venez, installez-vous comme vous serez le mieux, debout ou allongée. Quand elle vous aura fait jouir, vous la prenez par la laisse et vous me la ramenez à la voiture ? Merci.
La jeune femme a donc approché de la table, s’est appuyée contre le bord du plateau, et a attendu que les pas de mon maître s’éloignent. Alors, elle a relevé sa jupe, baissé son collant noir et sa culotte, et m’a regardée d’un air incertain.
— Je… je comprends pas trop comment ça marche, votre truc à tous les deux, mais si vous voulez pas…
— Je suis sa chienne, ai-je répondu. Littéralement. Je lui appartiens, il me dresse pour que je sois obéissante. Mon corps est à sa disposition, et il peut me demander ce qu’il veut. Dans les grandes lignes, c’est aussi simple que ça. Alors puisqu’il me l’a ordonné, si vous voulez bien…
J’ai posé ma bouche sur son sexe, enfoncé le nez dans ses poils, et j’ai cherché son clitoris de la langue. Son hoquet surpris s’est vite transformé en soupirs, et elle a commencé à rouler des hanches contre ma bouche. Très vite, la timidité a semblé l’abandonner, puisqu’elle m’a demandé de lui glisser un doigt dans la chatte, puis un deuxième, tout en la léchant. J’ai senti ses muscles se contracter, et d’un ton urgent, elle m’a dit :
— Mets ta bouche. Mets ta bouche et rentre-moi la langue.
Je me suis tordu le cou pour enfoncer la pointe de ma langue dans son sexe. Son orgasme m’a pris par surpris, et j’ai senti de grands jets chauds dans ma bouche, puis couler sur mes joues et mon menton. Elle a eu un grand tremblement, et elle m’a écarté en me tirant doucement par les cheveux. J’en avais plein le cou, et je sentais son liquide couler sur ma poitrine.
— Ouah. Depuis le temps que je regarde, c’est la première fois que j’en profite. Merci.
— C’est à moi de vous remercier, mademoiselle. Mon maître insiste pour que je remercie tous ceux qui jouissent sur moi.
— Eh ben… j’espère que tu reviendras, toi…
Elle a pris ma laisse, et m’a ramenée vers la voiture. Je l’ai suivie à quatre pattes. Mon maître a souri d’un air surpris en me voyant trempée, et a souhaité une bonne journée à la caissière.
Je suis remontée dans la voiture, et nous sommes repartis vers notre week-end.





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