Découvertes

Cela fait longtemps que je pense à coucher sur le papier, enfin sur HDS, ce petit bout de vie croustillant. Lorsque je tape ces lignes, un train me ramène vers la ville de mes études, Lille. L’instant est propice à la remémoration d’un souvenir, qui m’est plaisant, pour vous aussi, je l’espère.

En 2008, j’étais en couple depuis 2 ans déjà, avec une fille aux mœurs stricts, dirons-nous. Le sexe entre nous se limitait à de furtifs jeux manuels, bien trop rare pour satisfaire mes envies d’homme en pleine force de l’âge. Du haut de mes 21 ans, j’aspirais à une vie sexuelle débordante, freinée par celle qui partageait ma vie.
Je ne la voyais que le week-end en rentrant chez mes parents, la semaine je vivais dans une résidence étudiante, dans un 9m², qui me satisfaisait amplement. Je n’aurais jamais osé la tromper, les occasions ne manquaient pas, mais cette fois j’ai craqué … et avec un homme.
Je ne me définis pas gay, ni bi, je dirai plutôt hétéro curieux. Mes séances de masturbations qui me calmaient pendant ma semaine, m’emmenaient souvent vers des fantasmes de sexes d’hommes, je ne rêvais plus de me servir de ma verge, mais de celles des autres, la caresser, la sucer et me l’enfoncer. Je m’identifiais de plus en plus en ces femmes avides que je regardais, tout aussi avidement sur des sites pornos, et bien sûr, sur ce site également, je me surprenais à lire de nombreuses histoires d’hommes.
Mon vice m’avait même poussé à me faire livrer une colonne de chair plastique, pour tester, ne pas mourir idiot, mais il me manquait la sensation de chaleur que seul un homme pourrait m’apporter.

Je cherchais l’occasion.
Et à cette époque, je pense que je n’ai jamais autant dépensé de forfait dans ces chats SMS, qui ont finis par me faire rencontrer Cédric. La présentation par chat a été brève et sommaire, mais je sentais dans les premiers messages, quelque chose de particulier, on s’est échangé les numéros, et la discussion se faisant, je me suis surpris à l’inviter passer la nuit chez moi, tout deux désireux de se forger une première expérience.


C’est le cœur battant et la tête emplie de questions que je suis allé le chercher à la sortie du métro pour l’amener dans mon antre, je ne connaissais pas son physique, j’ai appelé, et j’ai vu un petit brin d’homme décrocher.
Il n’était pas grand, 1m70 je dirai, 18 ans, une allure élancée, de petit yeux verts, et une chevelure blonde taillée par le gel, en crête légère. Je ne raffolai pas de ce genre de physique féminin, gay friendly, mais je suis passé outre, étrangement. Il paraissait menu comparé à moi avec mon 1m95 mon léger ventre, une carrure de lutteur et mes cheveux bruns en brosse.
Une poignée de main, des banalités, et nous voila partis à pied vers mon chez moi. Arrivés, nous nous sommes assis sur mon lit, détendus en apparences, je lui ai offert un verre, nous avons discutés, de tout et de rien, de nos études, nos situations, puis nos motivations, nous commencions à rentrer dans le sujet…
Il m’a confié n’avoir encore jamais rien fait de sérieux avec un homme, ni une femme, malgré être sortis avec les deux sexes. Sa dernière relation, avec une fille de sa classe, l’avait définitivement convaincu de son homosexualité.
Jusque tard dans la nuit, on a parlé comme deux ados, puis la fatigue arrivant, et les cours le lendemain, on s’est mis en boxer en on s’est glissés sous ma couette, à l’étroit dans ce lit pour une personne. Et la proximité favorisant les contacts, nous avons parcourus nos corps de nos mains, nos lèvres se sont trouvées, cela commençait, le retour était impossible.
Ma main pressée est allée chercher ce qu’elle désirait :
- Ca fait longtemps que tu bandes comme ça ? Lui ai-je chuchoté
- Au moins depuis qu’on est sous la couette. Oh ! Mais toi aussi !
Le message était clair, j’ai saisi cette bite avec ma main droite et je l’ai branlée comme si c’était la mienne.
Ah qu’il est doux de tenir un homme par la queue, hummm.
J’ai descendu ma bouche en parcourant son torse de baisers, j’allais enfin sucer, j’ai parcouru cette vrai colonne de ma langue et je me suis mis à la déguster comme toutes ces filles le font, la cajoler, elle et ses bourses, j’ai même tenté de me la mettre en gorge profonde pour incruster cette sensation dans mon palet, comme si je savais que ça allais être la première et dernière fellation de ma vie.

Je n’étais pas le même, et celui que je tenais dans mes filets ne se plaignait pas de son sort, sa première fellation reçue lui faisait du bien, je pense, au son de ses murmures.
Je me suis surpris à lui dire que sa queue était bonne et il m’a fait rire avec « Tu es sûr que tu n’es pas gay ? » susurré entre deux râles de plaisir.
Déçu de ne pas pouvoir me rendre la politesse, nous nous sommes mis en 69, ça a été le moment le plus chaud de cette rencontre, le mélange des plaisirs et des sensations me font encore frissonner aujourd’hui en écrivant ces lignes.
Je ne me suis pas servi de mes doigts ce soir là, ni du gel et des capotes que j’avais préparé. Sentant le moment venir, nous nous sommes finis en nous branlant mutuellement, le sperme retenu par quelques mouchoirs pour ne pas tâcher. Et repus, nous nous sommes endormis.

Le lendemain, le réveil a sonné, la préparation a été hâtive, même pas le temps de proposer un rappel, et déjà nous étions dans le métro, roulant vers nos écoles respectives. Nous avons gardés le silence, mais on pouvait s’entendre penser : on remettra ça ! Mais ça, j’en ferais une autre histoire…

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