Angelique Et La Chambre




Angélique est contente, car si elle en croit l’homme qu’elle a eu au téléphone au sujet de l’annonce pour ce mobilier à vendre, sa fille et son gendre pourraient meubler leur chambre à un prix plus que raisonnable. Qui plus est, les deux habitations étant assez proches, ce monsieur s’était même dit prêt à la leur livrer s’ils faisaient affaire.
Aussi, pour faire bonne impression, elle a mis soin à sa toilette. Plus de ce noir de veuvage qu‘elle a supporté longtemps, mais quelque chose qui lui ressemble, et qui a l’air de plaire aux hommes si elle en croit le regard qu’elle trouve intéressé de la part du mari de sa fille ; au charme duquel elle n’est pas insensible d’ailleurs.
Elle espère bien résister au feu qui s’empare d’elle quand le jeune homme est là, car son besoin charnel est mis à rude épreuve après ces mois d’abstinence e.
Il est vrai qu’aucun mâle de son âge n’a attiré son attention non plus, et qu‘elle a su mettre en veilleuse un désir pourtant tenace.
Elle gare sa voiture devant le numéro 4 de la rue Vauban, adresse de l’annonce, et découvre un pavillon cossu pourvu de deux chiens assis à l’étage ; sans doute les chambres. Le petit parc est entretenu avec soin et les fleurs lui donnent l’allure d’un jardin anglais. Angélique se dit que si le mobilier est dans le même état, elle ne regrettera pas son déplacement. Et elle est loin de se douter à quel point !
Elle sonne au portillon, qui s’ouvre automatiquement après un déclic. Et de la porte d’entrée, la même voix qu’au téléphone la prie de bien vouloir entrer.
Le physique de son hôte est à l’avenant de son timbre chaud, et Angélique a un frissonnement dans le dos. Une chemisette blanche découvre des bras encore bien musclés, et le visage est doux et régulier. Si son épouse est aussi belle, quel couple !
- Désolé de vous recevoir seul, mais ma femme est chez sa sœur en Bretagne, pour une affaire de famille.

Et comme vous sembliez particulièrement intéressée, je n’ai pas voulu vous faire attendre une semaine.
- C’est gentil à vous, car c’est vrai que c’est un peu urgent. Je la verrai peut-être une autre fois.
- Alors venez jeter un œil, et on prendra un verre, que cela vous intéresse ou non.
Et sans plus attendre, l’homme allume la lumière de l’escalier et lui fait signe de passer devant :
- C’est la première chambre à droite. Faites comme chez vous, regardez en détail !
Lui ne ferme pas les yeux au spectacle qui s’offre à son regard. La robe de tissu bleu pâle devient soudain transparente à la clarté, et il mate sans vergogne les longues jambes montées sur talons hauts et le beau cul qui balance sous son nez, discernant parfaitement qu’elle porte un string. Pour lui, signe de féminité évident ; tout comme le décolleté du dos qui donne envie de mordiller la peau bronzée. Quelle belle femelle !
Comme elle n’ose entrer, il ouvre le battant et la précède à l’intérieur.
Angélique est surprise, car elle s’attendait à ne trouver que les boiseries, le matelas et le sommier du lit. Mais celui-ci est comme s’il avait été fait quelques minutes avant, et habillé de fort belle manière. Le couvre-lit est fait de fausse fourrure parme, avec les oreillers assortis. Une chose qui la surprend aussi, c’est que l’armoire a ses trois portes recouvertes de miroirs et donne à la pièce un aspect immense, déjà vaste qu‘elle était.
- Elle est très belle, Monsieur ! Vraiment, je suis enchantée !
- Appelez-moi Gaultier, ça n’engage à rien.
Elle rougit un peu de confusion ; le physique, la gentillesse et la particularité du prénom la charmant autant.
- Le sommier et le matelas sont récents, dit-il. Vous pouvez vérifier !
Angélique n’ose pas, mais l’homme appuie d’une main sur le lit et lui prend les doigts doucement de l’autre pour l’engager à le faire.
- Je vous en prie, testez !
La prise de main l’électrise, et elle se laisse alors asseoir sans plus réfléchir.
De plus, les yeux bruns profonds sont plantés dans le bleu des siens et ne la quittent plus.
Elle ne pense plus ; ne se relève pas. Et lui s’assied à son tour tout près, comme par hasard, et la chaleur de sa hanche se communique à la sienne. Et puis ses yeux ne la lâchent pas.
Il se penche vers la table de nuit et sort quelque chose du tiroir. Soudain, le lit vibre et la tête se soulève ; puis le pied, faisant sensiblement basculer Angélique contre Gaultier.
Elle lâche un petit « Oh » de surprise, qui semble plus dû au contact qu’à la découverte de la literie articulée automatiquement.
Gaultier en profite pour lui entourer les épaules de son bras en laissant fuser un petit rire:
-Je crois que j’avais oublié de préciser ce détail dans mon annonce.
Il remet le lit dans sa position initiale, et laisse glisser sa main droite le long du dos d’Angélique, ses doigts s’attardant plus que de raison dans l’échancrure de la robe, savourant la finesse de son grain de peau.
Angélique se demande si son hôte sent le trouble qui s’installe en elle. Cela fait bien longtemps qu’elle n’avait senti cette chaleur sourdre dans son ventre. Elle en éprouve au début une légère pointe de honte, mais ce sentiment reste très éphémère. Elle se sait très attirante, et son mari lui a bien fait jurer de continuer à vivre après son départ.
La voix de Gaultier la sort de ses pensées.
-Ne bougez pas Angélique.
Surprise, elle sent sa main frôler son mollet où une coccinelle vient d’atterrir.
-Mon épouse est passionnée d’horticulture, et elle élève ces charmants coléoptères, pour protéger ses rosiers des pucerons. Celui-ci vous a pris pour une belle fleur………et je le comprends tout à fait !
Angélique savoure le compliment et remarque qu’il prend un soin particulier à suivre le galbe de sa jambe pour récupérer le petit insecte, et elle soutient insolemment son regard pendant cette habile manœuvre.
Il enferme la petite bête à bon dieu dans sa paume, se redresse et tend son autre main à Angélique pour l’aider à se lever.

-Venez, je vais libérer cette petite friponne et en profiter pour vous faire voir la roseraie. Nous reviendrons finir la visite ensuite……à moins que nous n’ayez un autre rendez-vous ?
-Pas du tout, j’ai tout mon après midi de libre, répond-elle un peu trop rapidement à son goût. Mais qu’importe, elle sent que Gaultier n’a aucune envie de la voir partir trop vite, et elle apprécie de plus en plus sa compagnie.
Lui laisse sa main libre posée sur la taille d’Angélique pour la guider dans la maison jusqu’au séjour qui donne sur un somptueux jardin. La pièce est spacieuse et d’une intense luminosité engendrée par les grandes baies vitrées qui couvrent toute la façade. Elle est meublée dans un style très contemporain. Des divans d’alcantara blanc forment des tâches immaculées sur des tapis de hautes fibres aux teintes flamboyantes. Des coussins de couleurs assorties semblent posés ici ou là, dans un désordre calculé. Les canapés entourent une surprenante cheminée au design moderne elle aussi. Elle semble flotter dans la pièce.
Sur les murs de chaux blanc cassé, Angélique reconnaît quelques triptyques audacieux et chatoyants d’un peintre réputé.
-Vous paraissez apprécier cette pièce ?
-J’aime beaucoup ce style épuré et pourtant si chaleureux. Cette pièce doit être très agréable à vivre.
-Vous me ravissez Angélique, car c’est exactement l’atmosphère que j’ai voulu conférer à cette partie de la maison : attrayante. En soirée, dans la lumière tamisée, l’effet est encore ren.
Cette remarque, accompagnée par le si charmant sourire de Gaultier émoustille Angélique qui se demande si ce ne serait pas une invite déguisée. Elle décide alors de rentrer dans ce jeu de séduction.
-Je devine parfaitement la sérénité que l’on doit éprouver dans cette ambiance feutrée en admirant un ciel d’été étoilé comme celui que nous aurons ce soir !
Leurs regards se vrillent l’un à l’autre alors qu’il l’entraîne dans le jardin.
-Alors plutôt que rester à deviner, permettez-moi de vous inviter à dîner.

Il sent imperceptiblement le corps d’Angélique se raidir, aussi ajoute-t-il :
-Prévenez votre époux ! Qu’il vienne nous rejoindre.
-Je suis veuve.
-Oh désolé ! Je vous prie de bien vouloir m’excuser d’une telle maladresse. Comme vous portez une alliance……
-Je vous en prie, Gaultier vous n’avez pas à vous excuser. Mon mari est décédé il y a maintenant un peu plus d’un an, et je n’ai pu encore me défaire de cet anneau. Mais j’accepte avec grand plaisir votre invitation. Je suis restée trop longtemps enfermée dans ma solitude.
Angélique se sent soudain plus libre comme si une porte venait de s’ouvrir devant elle lui dévoilant mille et un plaisirs qu’elle se refusait depuis une année.
Gaultier se montre captivant, enchaînant conversations diverses et éclairées. Angélique est sous le charme de cet homme manifestement cultivé et passionné. Il lui présente le nom des multiples rosiers et autres plantes qui fleurissent avec abondance dans le parc. Il semble très fier de son épouse qui entretient toute cette végétation luxuriante. Aussi Angélique se demande si elle ne se fait pas de fausses idées devant l’attitude de Gaultier, qui pendant toute la visite, a laissé divaguer sa main de sa taille à ses épaules.
A aucun moment Angélique n’a cherché à se soustraire à ses subtils attouchements. Aussi, sur le chemin du retour, il pousse même l’effronterie jusqu’à caresser doucement sa nuque dégagée par ce chignon élégant mais qu’il trouve trop guindé. Il perçoit les milliers de grains de finesse qui hérissent sument sa peau dénudée.
Il ressent une grande satisfaction à instiller un évident plaisir à cette superbe femme. Et il ne doute pas un instant que cela ne soit dû uniquement à son veuvage et à cette solitude qu’elle a bien pris soin de lui confier.
Dés le premier regard il a perçu en elle une sensualité évidente mais bridée. Il en connaît maintenant la raison et il a hâte de la libérer de cette cage dans laquelle elle s’est elle-même enfermée à la mort de son mari.
Arrivés sur la terrasse, il lui offre un siège et il dépose soudainement un baiser rapide sur ses lèvres vermillon.
-J’ai préparé une limonade citronnée. Cela vous convient-il ou préférez vous autre chose ?
-C’est ……….parfait, répond Angélique toute secouée par ce baiser inattendu. Le temps qu’il disparaisse dans la maison, elle tente de retrouver ses esprits. Elle hésite encore entre partir aussitôt, ce qui serait plus raisonnable, et rester pour le souper, voire sûrement plus encore. Mais si son esprit tergiverse, son corps lui, brûle d’impatience en imaginant des étreintes libertines ; et il ne se calme pas lorsque Gaultier revient portant un plateau d’acier gainé de cuir fauve qu’il dépose sur la table devant elle.
Ses yeux bruns aux reflets d’or la transpercent littéralement, son sourire la chavire. Et son corps parait athlétique sous sa chemise ample, dégrafée à l’encolure. Angélique lui trouve une élégance manifeste et un sex-appeal incroyable.
Il la sert, lui offre quelques biscuits fins, puis s’installe à ses côtés.
-Je suis enchanté d’avoir fait votre connaissance Angélique. Je vous avoue que je suis émerveillé par votre féminité, votre élégance. J’espère ne pas vous avoir offusquée par ce baiser car je n’ai pu résister.
Angélique ne peut que s’éclairer à cet aveu. Elle sait pertinemment qu’il la teste pour savoir jusqu’où il pourra aller dans son flirt avec elle. Et elle est bien décidée à prolonger ce petit jeu, prémisse à d’autres qu’elle devine ensorcelants.
Alors que l’après-midi s’éternise dans la douceur de l’air et ses parfums, Gaultier la fait courtoisement parler de son époux, tâchant de découvrir par d’habiles questions toutes simples quel comportement adopter pour l’amener à se donner à son envie qui devient impérieuse maintenant.
Elle semble apprécier la patience et la douceur ; et ça, il sait en user pour amener sa femme à un degré d’excitation maximum. Alors elle devrait apprécier ses caresses, et pourquoi pas les plus osées.
Elle se dit avoir été sécurisée et un peu dominée consentante par la masculinité ; alors si elle succombe, il la manipulera sans retenue, et finira par la monter comme une pouliche enfiévrée.
Ainsi assise, la robe d’Angélique, au-dessus du genou à son arrivée, est remontée haut sur les cuisses. Et ceci s’ajoutant à ses réflexions, Gaultier est obligé de constater ce qui devient évident au niveau de son bas-ventre, il bande dur. Alors il trouve un palliatif à cet état gênant, et se lève pour aller à la cuisine.
Alors, sans qu’elle s’en aperçoive vraiment, la limonade a fait place à de l’Asti, rosé par de la liqueur de fraise, et qui finit par donner de la couleur aux pommettes d’Angélique.
Elle rit maintenant plus fort, et sa griserie ravit Gaultier, tant pour la joie qu’elle y éprouve que pour la malléabilité que ça implique.
C’est plus le soir tombant qui leur rappelle l’heure, que le temps qui est passé, fugace.
Gaultier lui demandant pardon de devoir l’esseuler pour aller cuisiner les ingrédients qu’il avait préparés à midi, elle se propose d’aller l’aider, pour plus de convivialité. Lui est ravi de n’avoir pas à la quitter des yeux.
Le menu est à l’avenant du personnage et de son environnement, et ancre encore plus Angélique dans son attente gourmande.
Une salade composée sucrée-salée, déjà prête, va faire suivre le pas à du saumon frais à l’oseille. Le menu est raffiné par rapport à ce qu’elle avait l’habitude de faire la semaine chez elle, et ça l’étonne venant d‘un homme :
-Seriez-vous fin gourmet autant que bon cuisinier, ou est-ce votre épouse qui compose les menus ?
-La cuisine est un dada car je suis un épicurien. Mais qui s’entretient, dit-il en levant l’avant-bras doigt pointé pour bien marquer l’affirmation !
Elle voit bien que ça semble le cas à son cou sans ce double-menton disgracieux qui caractérise les gros mangeurs, et au galbe des bras, ni trop minces ni trop musculeux.
Gaultier dresse la table sous le regard intéressé d’Angélique, plie les serviettes dans le verre comme au restaurant, et pose dessus le bouquet de fleurs qu’il avait composé tout à l’heure.
Elle se demande s’il fait de même quand il n’a pas d’invités ou si c’est sa présence qui le motive. Et son esprit légèrement embrumé mais lucide rajoute toutes ces choses les unes aux autres, la maintenant dans son euphorie. Et oui, tous ses sens sont en alerte.
Gaultier finit par la prendre par la main, effleurant ses doigts fins, pour la conduire à sa chaise. Et quand elle s’y est assise, il s’autorise subrepticement un bécot dans le cou.
Et c’est le mouvement de cette beauté envoûtante qui va déclencher tout le reste de la soirée. Elle a rejeté la tête en arrière de plaisir, et Gaultier, comprenant qu’il la possèdera, appuie à nouveau ses lèvres sur la gorge offerte pour un autre baiser prolongé, ponctué d’un long « mmhhhh » quand il butine de la langue.
Il a sa trique toute raide et doit se morigéner pour ne pas accen son avantage.
Pendant tout le repas, il est hypnotisé par la bouche pulpeuse qui tantôt se referme et se promène tout le long de la fourchette comme sur une friandise, tantôt pince le bord du verre empli de ce blanc de Touraine qui la chavire un peu plus. Et l’analogie qu’il fait affermit bien plus son membre prêt à l’escarmouche.
Même le dessert est ravissement pour elle ; une succulente mousse au chocolat à peine alcoolisée, pour laquelle elle refuse qu’il ouvre une autre bouteille, pétillante celle-ci aussi.
Le ravissement des papilles fait que tous les deux sont dans un état propice à autre chose d’encore plus consistant. Pourtant, Gaultier patiente encore et propose un café ; avec un petit digestif pas fort du tout dit-il.
Elle se laisse convaincre sans peine, alors que lui, frôlant sa peau à la moindre occasion, la fait s’installer dans un des moelleux canapés.
Pour être tout près, il pose un coussin à terre et s’assied souplement à ses pieds. Là, il a une vue savoureuse dans le compas de ses jambes, jusqu’à parfaitement distinguer le turquoise de la petite culotte voilant une féminité qu’il devine trempée.
-Votre prénom vous caractérise parfaitement, commence-t-il. On vous dirait descendue du ciel pour nimber de douceur tout ce qui vous entoure.
Angélique en rougit et il continue, plus audacieux, posant une paume sur son genou tiède :
-J’ai encore faim, mais de vous Angélique ! Je vous veux !
Angélique minaude, mais sans le vouloir :
-Oooh Gaultier ! J’étais venue voir une chambre et voilà que j’accepte un dîner…
Elle ne peut terminer sa phrase ; les doigts sont remontés à l’intérieur de sa cuisse, déclencheurs de plaisir.
-Viens la voir encore, dit cette fois-ci Gaultier avec plus de fermeté !
Le tutoiement l’exalte. Et elle laisse son hôte tirer doucement son bras pour l’amener dans l’escalier. Il la fixe sans interruption tant qu’elle n’est pas dans la chambre ; il sait qu’il va la tringler.
Alors elle suit ses directives muettes qui la font s’asseoir au bord du lit, et va de surprise en surprise. D’abord elle n’avait pas remarqué que les miroirs de l’armoire étaient face au lit, ce qui la trouble ; et puis Gaultier sort une autre télécommande du chevet, qu’il actionne. La lumière devient pourtant moins intense, mais elle voit toujours parfaitement dans les glaces leurs deux corps encore habillés mais avides de se fondre.
-Tu vas aimer ce que je vais te faire, chérie !
Autant que le petit mot doux, l’évocation la fouaille.
Il s’agenouille presque pieusement devant elle, et laisse glisser très lentement ses mains le long de ses jambes fuselées. Sa bouche se pose sur les mollets, sur les genoux. Le pouls d’Angélique s’accélère soudainement. Elle a été tellement privée pendant tous ces longs mois.
-Ta peau est douce trésor, c’est un délice de la goûter
Et il appuie ses dires d’un léger coup de langue à l’intérieur d’une des cuisses.
Son sang bouillonne déjà en elle. Son corps veut rattr tout le temps perdu. Elle enserre délicatement la tête de Gaultier dans ses paumes et le presse presque malgré elle, comme si elle avait peur qu’il change d’avis maintenant.
Elle ne peut s’empêcher de longs gémissements qui incitent Gaultier à la faire languir encore un peu plus. Ses doigts pianotent alors sur la peau nue qui se hérisse de plaisir. Il les fait remonter petit à petit sous la robe jusqu’à, enfin, toucher à peine le tissu soyeux du string. Et il constate immédiatement que celui-ci est déjà tout humide de désir.
Il l’avait devinée chaude et il ne s’est pas trompé. Angélique halète presque et il se demande si elle ne va pas déjà jouir alors qu’il veut l’amener à lui réclamer de se faire sauter. Aussi, il se redresse, lui tend la main pour qu’elle se lève à son tour. Elle le suit machinalement jusque devant les miroirs de l’armoire. Il se colle derrière elle et embrasse longuement sa nuque pendant qu’il longe ses flancs de ses avant-bras dénudés, puis plaque ses deux mains au niveau de son mont de vénus, un index s’appuyant insidieusement au niveau de son pistil. Un petit cri métallique sort de la gorge d‘Angélique.
-Sens comme je suis raide pour toi. Tu vas être montée ma belle, mais il va falloir que tu le réclames !
Malgré l’envie dévorante déclenchée par ces mots crus, elle ne peut que souffler un timide « oui, je le veux »
-Oh, il faudra faire mieux que cela si tu veux ma queue. Lui assène-t-il impérieusement, en la regardant droit dans les yeux.
Elle a encore du mal à soutenir le regard lubrique qui se reflète dans la glace devant elle.
-Tu vas finir par oser, je le sais.
Ses mains remontent pour paler sans vergogne sa poitrine, et il fait rouler les deux tétins entre ses pouces et index à travers les étoffes.
-Tu as de très beaux seins, ronds et fermes comme je les aime.
Puis il lâche ses proies, et Angélique sent qu’il ôte les pinces de son chignon.
-Ta coiffure est beaucoup trop stricte pour une belle femelle comme toi. Vois comme tu deviens diaboliquement sexy, tes cheveux libérés.
Elle ose alors relever la tête et contemple l’image devant elle. Elle reconnaît enfin la femme désirable qu’elle avait toujours été. Et elle voit de nouveau des éclairs flamboyer dans les iris de son futur amant. Un profond changement vient de s’opérer en elle.
Elle se retourne, plaque sa bouche entrouverte sur celle de son compagnon, et commence à défaire les boutons de sa chemise.
-Fais-moi l’amour Gaultier ! Lui réclame-t-elle d’une vois plus rauque, chargée d’un désir animal, en envoyant valser le vêtement dans un coin de la pièce.
-Voilà comme j’aime les femmes, lui répond-il en la soulevant dans ses bras. Et il la dépose sur le lit.
-Tu aimes t’envoyer en l’air devant des miroirs ?
-Je ne l’ai jamais fait, avoue-t-elle presque honteuse..
-Tu vas adorer, c’est très excitant !
Ses paumes se gorgeant de douceur, il retrousse alors d’une lenteur suggestive la robe jusqu’à sa taille, passant l’obstacle des hanches rondes, avant de venir s’étendre à ses côtés. Puis il prend la télécommande du matelas et remonte la tête du lit jusqu’à ce que leurs bustes soient suffisamment relevés, pour se voir.
Bien en place pour mater, il place sa paume sur le pubis et fait pianoter ses doigts sur le satin qui cache encore la vallée tropicale. Angélique, elle, s’ouvre pour s’offrir à ces provocations qu’elle voudrait encore plus audacieuses.
Gaultier fait durer les frôlements, puis s’allonge en travers au-dessus de son entrejambe, où sa bouche remplace les cinq fripons qui vont s’éparpiller sur une hanche.
Là, alors qu’il sait qu’elle regarde alternativement sa bouche dans le miroir ou au bas de son ventre, il titille avec patience sa perle en effervescence ; soit en la happant entre ses lèvres, soit en balayant l’étoffe de sa langue experte.
Angélique est enivrée par ces sublimes s auxquelles elle n’a jamais été soumise jusqu’à présent, son époux étant beaucoup trop classique en matière de jeux érotiques. Et elle-même n’a jamais eu l’audace de lui réclamer plus de fantaisies durant tout le temps de leur vie commune. Elle tend son bassin pour rester au contact quand Gaultier fait mine de s’éloigner.
-Oh mais tu en veux encore, coquine ! Que désires-tu maintenant ?
-Lèche-moi, laisse-t-elle filer entre ses lèvres.
-A tes ordres mon cœur, lui dit-il alors qu’il écarte d’abord la lisière du string !
Là, sa muqueuse folâtre autour des grandes lèvres du minou trempé, avant de sillonner la fente velue de son bout durci. Et puis sa frénésie prend le dessus.
Ses doigts arrachent presque le frêle tissu mouillé de sucs, et il revient au siège de cette minette qui dégage son subtil parfum de désir, et qui le fait bander comme jamais.
Il sait rester parfaitement maître de lui et veut la déguster pendant de longues minutes avant de vouloir assouvir ses pulsions.
Ses doigts virevoltent sur le velouté du ventre, des genoux, des mollets, aériens et dispensateurs de frissons exquis ; pendant que sa langue fait des aller-retour sur toute la longueur du sillon embroussaillé, débusquant à chaque fois la perle érigée en lui tirant de petites plaintes. Et il s’y amuse quelques instants: plaisir ou impatience de sa part ?
Quand il sent la paume d’Angélique sur son crâne, il comprend que c’est le moment de la bouffer de bon cœur. Et sachant qu’elle pourra suivre en direct sous ses yeux le ballet enivrant de sa sucette, il s’agenouille cette fois face à elle, le buste entre ses cuisses.
C’est maintenant qu’il va tâcher de l’amener à ce qu’il a en tête, au vu de ce qui a attiré son regard qui n’occulte aucun détail en amour.
Les doigts crispés sur les hanches rondes, il colle sa bouche à la figue sirupeuse à souhait, et lui roule un patin, langue inquisitrice, comme s’il s’agissait de ses lèvres mutines fardées de rouge et si appétissantes.
La coquine bien enfoncée dans son con, la ravaudant puissamment, Angélique geint à perdre haleine. C’est le moment qu’il choisit pour changer de caresse, et c’est bouche à minou qu’il lèche, suçote ses replis, et gifle sa perle jaillie de son capuchon.
Maintenant, il cramponne la popotin à pleines mains pour éviter les ruades et il happe le clito orgueilleux pour le secouer dans tous les sens, lui arrachant de lancinantes plaintes entrecoupées de « ooohhh ouiiii » très excitants.
Et c’est là qu’il teste la réceptivité de sa victime consentante ; entre deux agressions de son bouton, il donne des coups de langue sur la savoureuse rondelle brune qui s’offre à son appétit. Il tète le clito, assaille le pétale de rose, et tète à nouveau.
Pas de réaction choquée, mais au contraire un petit « ohh » d’étonnement enchanté semble-t-il, à chaque fois que le macaron brun est sollicité.
Alors il va parfaire son approche et voir si elle apprécie ce qu’il pense qu’elle n’avait même jamais imaginé avant lui, car il a confirmé de plus près ce qu’il avait observé à la dérobée.
Aussi, broutant de plus belle son petit ergot affriolant, il laisse s’enliser son majeur dans la motte bien huileuse pour la doigter à son rythme ; pour débuter. Il sent sa maîtresse se contracter sur son doigt et tendre son ventre pour accompagner la savoureuse possession. Tout en butinant des lèvres, il la lime de plus en plus rapidement en surveillant son visage du coin de l’œil, jusqu’à ce que son regard chavire d’un coup. Il la voit alors ouvrir grand la bouche comme pour puiser un air raréfié. Et elle laisse tout-à-coup échapper un long « ouiiiiiiiiii » qui résonne dans toute la pièce.
Cette plainte lui vrille tout le corps, mais il continue sa sucette ; devinant qu’elle va encore venir sous l’oeuvre entêtée de ses phalanges noyées de mouille.
En effet, ce premier orgasme n’a pas assouvi Angélique, puisque sitôt retrouvé son souffle, elle lui lance, haletante :
- Encore, bouffe-moi encore Gaultieeeer !
Lui ne se fait pas prier pour accen le rush sur sa perle de nacre. Mais son majeur, maintenant abondamment lubrifié, quitte le calice ruisselant pour se couler jusqu’à cette pastille froncée qu’il convoite ardemment. Il le laisse frôler la cible, tournoyer autour, puis se poser en plein centre pour masser quelques secondes. Il recommence plusieurs fois cette audacieuse caresse. Pendant ce laps de temps, sa langue persiste à tourmenter la petite excroissance toujours orgueilleuse dans sa gangue.
Angélique semble en transe. Elle gémit sans discontinuer, si ce n’est pour pousser de petits cris chaque fois que le doigt de son partenaire passe sur son œilleton.
Elle semble donc apprécier ce contact qu’il a pourtant deviné inhabituel pour elle. Aussi cesse-t-il le ballet de ce coquin dans la foune brûlante, qui oint de son miel de fille, vient presser sur l’opercule ; qu’il sent palpiter sous l’insolent contact.
-Tu veux mon doigt ma poupée ?
Mais c’est plus une constatation qu’une question nécessitant une réponse ; qu’il n’attend d’ailleurs pas. Car sans se presser, il laisse sa première phalange se faire gober par cette séduisante porte dérobée.
Angélique est captivée par la scène qui se déroule dans la glace. Elle ne peut détacher son regard de ce doigt qui la délicatement, distendant sa bague élastique et lui procurant un plaisir insoupçonné. Et elle ne peut s’empêcher de miauler de nouveau comme une chatte en chaleur sous l‘effet de ces sévices simultanés. Encouragé par cet assentiment, Gaultier s’enfile plus profondément dans le puits étroit en lentes saccades, ressentant les rapides battements de son cœur aux contractions du bel anneau sur son doigt.
-Ohhhhhhhhhh, que c’est booooooon ! Et elle pousse son bassin pour absorber toute la longueur de l’intrus.
-C’est ça, fais toi tu bien ! Prends bien mon doigt ! Je vais te préparer à un délice inégalable ma beauté, lui annonce-t-il en recommençant plusieurs fois le même manège !
A peine repose-t-il ses lèvres sur le clito délaissé, qu’un nouvel orgasme emporte violemment Angélique.
Gaultier est à la fois surpris et ravi de la réaction de sa maîtresse. Il est définitivement persuadé qu’il va la posséder de toutes les manières qui lui siéent.
Il la laisse reprendre ses esprits, puis l’aide à se redresser. Tout en faisant descendre le zip de la robe, qu’il ôte et dépose soigneusement sur une chaise, il baise langoureusement sa bouche, mêlant fougueusement sa langue à la sienne.
Angélique trouve que son goût intime est agréable et prolonge l’échange, la main agrippée au cou de Gaultier.
Lui imagine encore autre chose et se met à genoux un court instant pour insérer toute sa langue dans le minet juteux ; avant de se relever et la lui fourrer à nouveau toute entière dans la bouche. Et il adore que la belle se laisse faire sans sourciller. Elle a la malléabilité d’une bonne baiseuse, et ça augure certainement d’au moins une variante supplémentaire.!
D'un geste sec d‘animalité maintenant à peine contenue, il enlève le lourd couvre-lit de fausse fourrure, qui laisse apparaître une très belle parure de draps de fin brocard violet. Ses mains reviennent envelopper le corps sensuel d’Angélique et elles l’enjoignent à s’installer en diagonale du lit, la tête tournée vers les miroirs, sa peau hâlée étant encore plus appétissante dans cet écrin. Puis il lui glisse un confortable oreiller sous le ventre, cambrant les reins magnifiques.
Elle constate que le froid contact du satin, ajouté à cette posture fort indécente l'excitent diablement ; de même que le regard dévorant de son partenaire, fixé sur ses fesses fermes et bronzées.
-Je veux que tu savoures toi aussi le spectacle du jeu de ma langue, de mes doigts, de mon pal…. qui vont te baiser et t’enculer tour à tour ! Lui dit-il en se délestant de son pantalon, qui rejoint la robe d’Angélique.
L’évocation de ce nœud, qu’elle n’a encore pas eu l’assurance de découvrir ou même de simplement tâter dans sa cachette, et qui forerait son trou mignon, accélère sa respiration. Est-il possible que ce soit aussi enivrant que les va-et-vient de ce médius magique dans son tunnel ? D’autant que la protubérance sous le string argenté prouve que Gautier a bien été doté par la nature. Il est tellement raide que son gland violacé jaillit insolemment par l’échancrure judicieusement découpée au centre du vêtement. Cet homme se révèle décidément plein de surprises.
Et c’est peu dire car il ne lui révèle pas qu'il a actionné la télécommande d'une caméra dissimulée dans un coin de la chambre et qui immortalisera toute la scène. Alors commence pour Angélique une partie fine qui va la marquer à vie.
D’abord, Gaultier devient plus osé et elle fond littéralement sous ses mots évocateurs :
-Quel beau cul tu as, la complimente-t-il en le pétrissant savamment ! Tu vas voir comme ma langue va bien le fourrer ! Comme ma pine va bien l’enfiler ! Tu vas te la prendre bien profond et chanter très fort mon poussin !
Et puis, encore agenouillé, elle le voit prendre quelque chose sous le lit ; il est décidément inattendu ce savoureux libertin !
Elle sent alors abondamment couler sur son épiderme un liquide tiède. Et quand les larges paumes l’étalent, celles-ci glissent interminablement sur sa taille, ses hanches, et ses lombes qui en profitent indubitablement le plus longtemps. Les doigts saisissent chaque colline à leur tour pour les malaxer, les pétrir, les pouces ou les auriculaires, suivant la rondeur concernée, plongeant dans la raie duveteuse pour frotter l’œillet à leur passage.
Angélique est bien inconsciente du mouvement de son postérieur joufflu qui s’offre au age effréné. D’autant que des phalanges bien huilées et pernicieuses en profitent pour s’introduire subrepticement dans sa petite lunette quand elle ne s’y attend pas ; et c’est affolant, une onde suivant chaque fois sa colonne vertébrale pour monter jusqu’au sommet de son crâne.
Et puis c’est la langue du roué qui prend bientôt possession des lieux. Elle longe chaque côté du sillon fessier, encercle sa cible par de longues arabesques, qui se rapprochent déliciesement jusqu’à s’appliquer toute entière sur le macaron dilaté. Alors Gaultier lèche, et Angélique fait des « ouiii »; Gaultier picore du bout de la langue et Angélique fait des « mmhh » ; Gaultier enfonce sa langue plusieurs fois et Angélique fait des « ohhh » à pleine gorge.
Et c‘est sans fin qu‘il la gave des mêmes caresses, l‘amenant chaque fois à ces gémissements toujours plus longs qui le fouaillent.
Et il en entretient son excitation à elle, toujours batifolant verbalement de manière verte :
-J’ai baisé ta moune avec ma langue, et tu vois, elle baise aussi ton petit trou du cul !
Et pour ces plaintes qui le saoulent, il enfiche à nouveau son organe souple à de nombreuses reprises dans l’étroite rosace, bien ouverte maintenant pour cette fureteuse. Il a bien vu qu’il n’y avait pas cette petite marque orangée tout autour, signe de possessions antérieures, et il est grisé de savoir que c’est lui qui va dépuceler cette petite collerette.
Mais patience ! Pour le moment, ce sont ses doigts insatisfaits qui veulent se régaler autant que la régaler.
Angélique a totalement perdu le sens des réalités. Elle se livre langoureusement à cet homme, véritable virtuose dans l’art des caresses, dont les dernières sont totalement nouvelles pour elle. Elle sait déjà qu’elle va en devenir friande. Chaque attaque de cette langue dardée lui fait l’effet d’un arc électrique qui se propage dans chacune de ses fibres. Elle se tend, ronronne sans retenue sous l’effrontée dont elle suit attentivement chaque échauffourée. Elle n’en a pas fini avec ces découvertes sensorielles ; dix maraudeurs dansent maintenant une gigue endiablée sur le galbe de ses fesses moirées.
Gaultier, surprenant son regard, lui sourit.
-C’est beau n’est-ce pas ? Ce serait dommage que tu rates ce spectacle ! Tu vas apprécier comme je vais te préparer à recevoir mon épée dans ton fourreau ! Dit-il en dégrafant deux attaches sur les bords du slip, libérant enfin ce phallus turgescent qui se dresse, arrogant.
Elle hoquète de surprise devant la virilité déployée. Elle sent sa cyprine se répandre à profusion sous l’évocation de ce membre ferme la fourrageant. Ce que l’œil exercé de Gaultier repère instinctivement.
-Ouiii ! Mouiiiille !…..huuuuum ! Tu vas bien me graisser la bite mon bijou, et elle t'empalera tout en douceur ! Lui dit-il pour la rassurer.
Et il frôle de son beau jouet la faille ruisselante. Alors se branlant nonchalamment dans la vallée luxuriante, son index presse le bel œillet luisant et s’enlise aussitôt, arrachant un « ooooooooooh » de surprise ravie à son amante. Elle garde les yeux rivés sur le show des doigts qui tour à tour, viennent une fois de plus investir cette voie jusqu’à aujourd'hui inexplorée. Ils coulissent, tournoient en tout sens, dilatant sensiblement le fébrile médaillon. Puis c'est son pouce qui force le passage alors que les quatre autres compagnons se faufilent dans la faille dégoulinante de nectar.
- Tu sens comme tu t’écartes ma poupée ? Mais pas encore suffisamment !
Gaultier sait qu’il lui faut être très patient pour amener Angélique, vierge de sodomie, à savourer la possession quand il la déflorera enfin.
Aussi ajoute-t-il un filet d’huile et c’est maintenant deux aventuriers siamois qui se présentent devant le fascinant orifice qui s’élargit inexorablement. Involontairement, simplement guidée par ses sens en ébullition, Angélique soulève son bassin et absorbe elle-même les deux conquistadors. Gaultier est subjugué. Malgré tout, de son autre main il canalise les hanches d’Angélique pour stopper son élan et lui faire quémander plus encore.
-Tss tss !! Doucement !! Lâche-toi, dis moi ce que tu veux !!
-Prends-moiiiiiiiiii !
La supplique est trop banale pour un jouisseur comme lui :
-Libère-toi, sois chienne, tu en meurs d’envie !!
Elle le sait qu‘elle en meurt d‘envie. Et tous les mots crus qui ont bercé ses oreilles l‘ont éperonnée plus que de raison ; mais elle a du mal, elle, à se libérer autant qu’elle le voudrait :
-Baise-moi Gaultier !!!!
Devinant que cette demande est déjà obscène pour elle, il s’empresse de la satisfaire. Il s’allonge sur son dos sans peser, l’embrochant de sa pine dans la foune.
-Tieeeeeeeeeeens....voilààà àààà! prends la bieeen !
Il la taraude quelques minutes, le temps de lui faire apprécier le frottement intime, accélère un peu pour se régaler du clapotis de son abricot inondé, puis décide de passer aux choses sérieuses.
Il la fait se mettre à quatre pattes, toujours pour qu’elle puisse voir la suite des opérations, et l’imite ; juste derrière elle. Il l’enfourne à nouveau jusqu’aux couilles en lui tirant un long râle, puis il s’immobilise. Et là, il agace à nouveau du bout du doigt le pétale brun dilaté et bien glissant.
Quand les hanches de sa proie s’animent, c’est l’instant décisif : il extrait son mandrin de quelques centimètres et de son insolent suborneur, force l’entrée interdite.
-Ouiiiiiiiii ! Fait-elle, dépassée par l’ampleur du plaisir.
Et la cavalcade commence. Après quelques enfouissages désordonnés des deux voyous, il se retire entièrement pour mieux reprendre l’assaut des deux forteresses. Il réitère ce petit jeu de longues minutes, exalté par les feulements qu’Angélique émet à chaque offensive. Il impose à son manche une cadence mesurée pour ne pas faire jaillir sa crème trop précipitamment, mais taraude généreusement l’exquis corridor qui s’évase sous la frénésie de son tourmenteur ; alors que de sa main gauche il vient agacer le clito gonflé.
Elle se pâme, roucoule. Et Gaultier, voulant peaufiner sa possession, rajoute un doigt au premier.
De se sentir envahie entièrement, Angélique en sanglote presque et donne des reins à la rencontre de ceux de son cavalier.
La belle ondule voluptueusement sous les multiples sollicitudes de son partenaire, et la déferlante qui s’ensuit dans un vagissement la secoue sauvagement ; comprimant si fermement son vagin que Gaultier doit se retirer de la figue sirupeuse pour ne pas éjaculer.
-Quelle fougueuse pouliche tu es ! La complimente-t-il enthousiasmé. Maintenant je vais te monter comme l’étalon que tu mérites.
C’est le moment du vertigineux accouplement, désiré si fort par l’un, à la fois redouté et souhaité par l’autre. Gaultier saisit fermement son morceau bandé dur comme fer, et en appose le bourgeon sur l’anneau affamé. Puis il empoigne la provocante croupe à pleines mains et se le fait avaler d‘un coup.
Angélique miaule. La succion diabolique ravage nerveusement son dos. Et les quelques mots de Gaultier, dits autoritairement, finissent de la dompter :
-Je t’encule chérie !
Et c’est bien ce qu’il fait. Lui écartant les fesses, il ressort sa belle prune mauve avant qu’elle ne soit engouffrée à nouveau. Et dès qu’elle quitte ce nid douillet, il la lui remet aussitôt en lui tirant toujours cette même interminable plainte. Et elle le voit faire, ce qui l’affole autant que ce tremblement intérieur qui la remue.
Quand il l’estime prête, il la prend fermement aux hanches et s’introduit de plus en plus loin par de petits à-coups. La lubrification est efficace car son ventre est bientôt contre les deux gémellités rebondies ; et les effets en sont paradisiaques sur Angélique.
Elle chante haut cet hallali alors que la queue, qu’elle voit disparaître dans son trou mignon dans le miroir, la laboure inexorablement.
Et pas besoin de dire qu’elle veut juter pendant qu’il la besogne ; il le sait d’instinct. Aussi l’invite-t-il à se livrer autrement. Et les escarpins, qu’il lui avait laissés pour la touche érotique, s’avèrent être les bienvenus.
Elle se laisse docilement amener contre la glace, où Gaultier lui met d’abord les bras en croix, avant de s’accroupir et éloigner précautionneusement ses chevilles l’une de l’autre. Elle est exquise, ainsi abandonnée, avec son cul cambré et ses yeux éperdus questionnant ceux de son suborneur raffiné maintenant debout derrière elle. Et pour la tenailler encore plus, celui-ci enduit de plus belle son boutoir d’onguent parfumé, avant d’opérer de même sur son petit fripé.
Quand Gaultier sépare ses rotondités, son pouls s’accélère alors que le petit champignon tâtonne à l’entrée de son conduit. Et puis son souffle devient court quand un bras enserre sa taille et que l’autre main saisit le bel engin pour le guider.
Alors un « ooohhh » sonore salue sa rosette épanouie par la poussée impérieuse; et d’autres quand il répète l’incursion à plusieurs reprises en ahanant lui aussi.
Et puis une bouche léchant son cou et ses épaules, une main palpant ses tétons avec délectation, l’autre quittant la taille pour offrir un doigt énergique au cratère marécageux, Angélique se laisse sodomiser sans résister.
La badine à l’imposant diamètre ravaude si bien sa pastille divinement assouplie qu’Angélique geint sans interruption.
-Tu aimes ça hein ? La provoque-t-il. Tu te la prends bien ma trique !
Et accentuant l’amplitude et la fréquence de ses coups de reins, il lui défonce méthodiquement son petit trou de balle.
Angélique est submergée par la multitude de sensations qui la griffent : ces yeux qui la défient, ces mots qui la tourmentent, ce glaive qui la pourfend de toute sa longueur, ce médius qui malmène son bouton..... Oh que c’est boooon !
Et elle en veut une supplémentaire : elle guette le soubresaut annonciateur qui va faire se contracter sa gaine et frémir son échine.
Et Gaultier est synchrone à son souhait muet :
-Tu vas l’avoir mon foutre ma petite biche ! Je vais te remplir !
Son lait onctueux cheminant jusqu’à l’éruption, son doigt agitant le clito étourdi, c’est presque en hurlant que Gaultier accompagne l’abondant jet de sperme qui inonde le réceptacle exigu de sa monture. Et Angélique, gaillardement comblée, le suit de près quand le flot de lave fuse en elle ; ponctuant le coït infernal d’un quasi-hurlement étouffé par l’isolation épaisse.
A la limite de ne plus tenir sur ses jambes, Gaultier la soulève pour l’allonger sur le lit et s’étendre contre elle.
Angélique se décontracte pour retrouver une respiration paisible après cette joute démoniaque mais ô combien jubilatoire qui vient de lui dévoiler d’inimaginables fantaisies. Elle apprécie de sentir Gaultier qui la cajole affectueusement maintenant. Il l’effleure lentement en déposant ici ou là de légers baisers. Il est vrai que durant leurs ébats elle a quitté toute réalité. Mais après cette tumultueuse tempête, elle s’interroge sur cette journée époustouflante avec celui qui est pour elle un quasi inconnu : relation passagère ou début d’une aventure amoureuse ? Gaultier lirait-il dans ses pensées ? Il a cessé de la caresser et la regarde attendri.
-Tu te demandes qui je suis exactement et ce qu’il va se produire maintenant ?
-Oui, tu as raison, une multitude de questions se bousculent dans mon esprit ! avoue-t-elle en lui offrant un timide et pourtant étincelant sourire.
-Je me suis présenté à toi comme un homme aimant la vie et tous les plaisirs qu'elle peut me proposer. Depuis bien longtemps j’ai fait de l’hédonisme ma philosophie. Mais je ne multiplie pas les conquêtes féminines pour autant, crois-moi. J’ai eu des maîtresses, certes, mais baiser pour baiser n’est pas mon crédo. Je suis attiré par la beauté mais surtout par la personnalité des gens. J’aime lire sur leur visage et dans leurs attitudes, leurs traits de caractère. Et à la seconde où tu as passé le seuil de ma demeure, tu m’as fasciné comme seule mon épouse a pu le faire auparavant.
Angélique ne sait trop quoi penser : joue-t-il avec elle pour la flatter? est-il sincère ? Mais les affirmations de Gaultier se révèlent véridiques puisqu’il répond aussitôt à ses interrogations secrètes.
-Je ne joue pas avec toi Angélique. Mes deux plus grandes qualités sont d’être franc et naturel. Je dis ce que je pense, fais ce qui me plait mais toujours dans le respect d’autrui. D’ailleurs je t’ai prévenu que je voulais te faire l’amour!!
-C’est vrai……… j’aurai pu refuser. Reconnaît-elle sans façon.
-Et je n’aurai jamais insisté. Tu l’as compris, pour moi le sexe est une offrande mutuelle, jamais une soumission. J’ai décelé en toi une sensualité éruptive mais entravée ou emprisonnée dont je souhaiterais briser les chaînes. Tu n’as pas en à avoir honte ma chérie, lui dit-il alors qu’elle baissait les yeux, gênée sans en connaître pourtant le motif.

-Personne n’avait jusqu’alors réussi à faire jaillir ce feu qui couvait en toi. Il peut y avoir de nombreuses raisons à cela : les conventions familiales, religieuses et bien d’autres causes encore. Tu n'en avais peut-être pas conscience toi-même, mais qu’importe !! Tu as adoré les jeux auxquels je t’ai livrée et je veux t’initier à tous les plaisirs qui peuvent se présenter à toi. Tu es un mirifique papillon que je vais faire éclore de sa chrysalide. Dit-il en la fixant droit dans les yeux. Regard fervent qu’elle arrive enfin à soutenir.
Pendant de longues minutes, ils dialoguent, se racontent, se sondent aussi. Angélique est magnétisée par cet homme charismatique dont elle se laisse bercée par la voix et ses effleurements constants.
Lui,attendri, la regarde s’assoupir dans ses bras, et une bouffée de bonheur le submerge. Il n’avait plus perçu cette exaltation depuis longtemps et il est grisé à l’idée de devenir le mentor sexuel de cette beauté endormie et bande fort de nouveau. Il a du mal à trouver le sommeil tellement de scénari érotiques fourmillent en lui. Une myriade de jouissances autant physiques que cérébrales se profilent à l’horizon.

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