Le Roman De Sandrine Suite

RESUME :
Paul et Sandrine, un jeune couple de Reims, sont venus passer une semaine à Paris. Ils croisent la route de Blaise, un portraitiste de la Butte Montmartre. Celui-ci n’est pas insensible au charme provincial de la jeune femme. Il réussit, avec la bienveillance du jeune époux à séduire la jeune femme et au cours d’une joute sexuelle mémorable dans leur chambre d’hôtel, il cueille la virginité anale de la jeune femme. Il obtient d’eux qu’ils reviennent le voir le lendemain…Les jeunes gens ont accepté et l’ont rejoint à Montmartre ; il les emmène dans sa tanière



L’homme tourne la clé d’une porte en bois sombre et leur donne accès à une vaste pièce dont l’éclairage principal provient d’une baie vitrée faisant office de demi-plafond.
C’est un de ces anciens ateliers sous le toits et Paul se souvient fugitivement avoir vu ce genre d’endroit dans des revues d’art et de décoration.
L’ensemble est spacieux, composé d’une pièce servant d’atelier et d’endroit à vivre et à dormir. Une cloison sépare cette pièce de la cuisine et une autre des commodités.
A part une table où l’on doit manger, boire et écrire, vu les objets qui s’y trouvent encore, le meuble principal, situé au centre de l’atelier est un vaste sommier recouvert d’un plaid et de coussins en patchwork. Deux des quatre chaises servent momentanément de porte-revue et de porte-manteau. Sous la pente du toit, un large lit semble attendre le repos du guerrier . Face à une petite estrade en contreplaqué, dans l’angle le mieux éclairé , trône un chevalet de peintre tandis que des sculptures prennent place çà et là dans l’appartement. De toutes tailles, elles ont la particularité de représenter des corps féminins et à côté de chacune se trouve épinglée ou collée la photo du modèle ainsi que le dessin ayant servi d’étude.
Pour l’heure c’est de Sandrine qu’ils s’occupent, surtout Blaise qui l’a prise à nouveau dans ses bras, qui lui ôte sa veste, puis son chemisier, s’écartant d’elle pour mieux contempler les seins blancs que plus rien ne protège et dont les aréoles, gonflées par le maquillage au Tabasco, semblent loucher vers le sol.


Paul vient à la rescousse et dégrafe le kilt qui tombe au sol ; elle est debout devant eux, pathétique, touchante et craquante dans ses dessous roses et pendant un moment qui paraît intemporel, elle est caressée par les deux hommes, fouillée, bécotée, palpée, têtée.
Blaise, à genoux devant elle, suce le pubis à travers l’étoffe diaphane de la petite culotte et la transparence, accrue par l’humidité de la salive, rend encore plus visible la sombre toison dont quelques poils s’échappent sur les côtés du mince vêtement. Il la lui retire, ainsi que ses escarpins ; il se dit qu’elle est vraiment petite…Il la fait se tourner, elle lui présente sa double mappemonde dont l’ampleur et la blancheur sont soulignées par la ceinture du porte-jarretelles qui étrangle la taille. Il contemple avidement les grosses fesses, les cuisses charnues dont la peau nue émarge en un léger bourrelet au-dessus à la lisière des bas.
En un éclair,il se redresse,se défait des ses boots, sa chemise en jean et son pantalon gisent au sol, il est nu , poilu, sa virilité menaçante pointe à l’horizontale, il s’agenouille à nouveau derrière Sandrine, toujours enlacée par son mari.
Celui-ci, tout end évorant la bouche de sa femme, se laisse dévêtir : elle le déboutonne et avec une dextérité qu’il ne lui connaissait pas, glisse sa main dans l’ouverture du caleçon, s’emparant du phallus douloureux à force d’être tendu.
En même temps, Blaise écarte les demi-lunes et sa langue descend dans le sillon fessier qu’elle lape avec gourmandise. Sandrine se cambre en gémissant :

- Ohh…Non, il ne faut pas, c’est encore trop sensible !

Il se redresse, la pousse vers le sommier, l’agenouille et tandis que le mari la maintient dans cette posture, il fouille dans le tiroir, revient avec une boîte de suppositoires dont il sort un étui en rhodoïd. Il explique à Paul :

- C’est à la glycérine, ça va aider à la visite… Il rit en ajoutant

- J’utilise ça avec les récalcitrantes !

Il extrait l’ogive blanche de son écrin et écartant les fesses, la présente à l’anneau brun qui l’engloutit.

Une petite tape sur la croupe offerte et il pèse sur les reins pour en accen la cambrure ; elle veut enfouir son visage dans le tissu du plaid , mais Paul se poste à genoux face à elle et lui redresse la nuque…Elle est face au sexe en érection ; elle sait maintenant que rien ne lui sera épargné… Une fois de plus vaincue, elle livre l’incarnat de ses lèvres, le phallus l’investit, franchit le collier de ses dents, sa langue est visitée ; alors, s’accoudant aux coussins, elle s’applique, sa bouche s’active tandis que son séant devient le siège des plus honteuses caresses.
En effet, agenouillé derrière elle, Blaise explore le fessier offert : écartant les globes jumeaux, il enfouit sa bouche au plus intime, puis sa langue descend vers l’abricot du vagin, goûte le jus odorant, fouille dans la forêt frisée, déguste le cloaque avant de remonter vers la pastille anale qu’elle fore à nouveau.
Il se redresse un instant, contemple le spectacle comme il le ferait d’une œuvre d’art en cours de création, d’une sculpture païenne dédiée à quelque déesse callipyge ; l’œillet palpite, les fesses, relevées, tendues vers la lumière, sont une invitation… Il se colle à la jeune femme et la saisissant aux hanches, il laisse à son membre incroyablement érigé la liberté de se frayer une route. Le gland luisant plonge dans l’entre-fesses, glisse sur le périnée et s’engouffre dans le vagin. Sandrine interrompt sa fellation et hurle, tant la pénétration est brutale. L’énorme massue vient percuter le col de l’utérus, se retire et revient ; les mains de l’assaillant lui compriment encore plus la taille, comme s’il voulait ainsi lui faire ressentir chaque centimètre de ce qu’il lui impose. Pour ressentir, elle ressent !
C’est comme s’il avait encore grossi depuis hier ; malgré tout, elle vient au devant de l’intrus, en le suppliant de faire doucement ; la main de son mari se resserre alors sur sa nuque et la rappelle à ses autres devoirs, alors , sa bouche s’active à nouveau.

Blaise la prend avec un art consommé : d’abord il n’accélère pas sa cadence, se contentant de la visiter par d’amples mouvements qu’il ponctue d’à-coups au fond du ventre. A chacune de ces secousses, elle se sent un peu plus envahie, elle s’élargit et creuse les reins. Il a maintenant sous les yeux la croupe tendue comme une offrande, évasée, la raie écartée, l’anneau brun déplissé . Ses allées et venues font clapoter le vagin et il sent qu’elle se donne sans retenue. En effet , la douce et timide jeune femme interrompt sa fellation pour lui demander de la prendre encore plus loin, plus profond !
Alors, il s’en donne à cœur joie, resserrant sa prise autour de la taille, il la pilonne avec une incroyable vigueur, à tel point qu’elle est incapable de reprendre sa caresse buccale.
Paul, toujours à genoux, contemple la scène : sa femme offerte, croupe haute , aux coups de boutoir du centaure qui la défonce. Il n’y tient plus et se donne lui-même du plaisir, alors que, goguenard, leur partenaire lui dit dans un souffle :

- Tu aimes ça , hein mon salaud, tu aimes la voir se faire baiser ta Sandrine !!
- Oui, ouiii, continue, baise la, prends la encore plus fort !!!
- Attends, on va s’en occuper à deux : tu vas prendre le devant pendant que je m’occupe du derrière…Mais avant, elle va nous faire plaisir avec sa jolie bouche !

Il sort du vagin détrempé et se place à côté de Paul ; docile, elle fait ce qu’on attend d’elle, suçant alternativement les deux verges dressées, goûtant sur celle de Blaise la saveur épicée de son propre ventre, comparant malgré elle la taille des deux membres…
Le portraitiste les abandonne le temps d’aller chercher son appareil photo : le moteur du Canon ronronne plusieurs fois, la verrière qui les éclaire et le film sensible évitent le recours au flash ; il fixe sur la pellicule le fessier blanc, épanoui, cambré. Paul à son tour, prend l’appareil et cadre sur les lèvres roses de sa femme suçant l’épaisse mentule de Blaise, les ongles rouges qui caressent délicatement les bourses gonflées.
Posant l’appareil, il rejoint l’autre et se présente à la bouche avide qui le reprend tandis qu’elle balbutie entre deux succions :

- Ohhh, vous me rendez dingue, je t’aime..Je vous aime…

C’en est trop : Paul libère sa semence; les lèvres de Sandrine,sa langue, son visage, ses seins, sont aspergés par la salve blanche avant qu’elle s’affale sur le sommier. Le mari et l’amant reprennent leur souffle ; Blaise lui flatte les cuisses et lui prend sa main pour la poser sur ses seins, l’amène à se caresser doucement, à masser elle-même sa poitrine, son ventre, à chercher dans la brèche le capuchon qu’elle titille maladroitement ; elle quémande que ce soit lui qui la caresse, elle s’ouvre devant lui, impudique, liquide, odorante. Alors, il se penche et sa bouche vient s’emparer du coquillage ouvert, dévorant les lèvres, buvant le suc, mordillant le petit bouton. Elle crie à nouveau, ses mains cherchent et trouvent le sexe de son mari, s’en emparent et bien vite, lui redonnent fière allure.
Paul s’allonge sur le dos, Blaise l’abandonne, le temps qu’elle se retourne.
Elle enjambe Paul et le chevauche ; son ventre vient à la rencontre de la virilité dressée ; elle feule au moment de la pénétration et ses chairs engloutissent le phallus jusqu’au tréfonds d’elle-même.
Paul étire les seins, l’amenant à se courber sur lui, offrant ainsi le postérieur épanoui à la convoitise de leur partenaire. Au comble de l’excitation il s’exclame :
« Putain, tu l’as drôlement élargie ! »
« Ah, tant que ça ? Alors il y a de la place pour deux? J’arrive ! »
Blaise, contre toute attente,s’installe à genoux derrière Sandrine, pointe le mufle de son énorme matraque à l’entrée déjà occupée du vagin et pousse…Il se fraie un passage contre la verge de Paul. La jeune femme, au bord de la syncope, écrase son buste sur le torse de son mari ; les deux hommes s’arc-boutent et s’enfoncent au plus profond , puis alterent leurs allées et venues en une lente cadence , la faisant très vite gémir. Elle balbutie, disant qu’elle les aime, qu’elle aime ce qu’ils lui font, qu’elle se donne à eux.
Paul, en proie à une sorte de frénésie destructrice, se met à ruer sous le poids des deux corps, mais, toute semence épuisée, il est dans l’incapacité d’éjaculer, il est comme ébloui, il garde juste assez de lucidité pour sentir la chaleur de Blaise qui lui,au contraire, se répand dans le ventre de sa femme…
Anéantis, ils s’effondrent tous les trois, les deux hommes encore enfoncés en elle, réunis tous trois par leurs battements de cœur, comme s’ils étaient habités par une contrebasse.
Paul s’échappe en premier du vagin distendu et réussit à se soustraire à la masse des deux corps alanguis .
Ils restent un long moment allongés, sans bouger, Blaise toujours engagé dans le ventre se Sandrine, Paul à côté d’eux, les yeux clos. C’est elle qui rompt le silence :
« Vous allez me … »
C’est Blaise qui répond :
« Attends…Tu n’as pas encore connu la petite mort ! » Et il se remet à onduler en elle. Elle sent la virilité se tendre à nouveau dans son ventre et comme par enchantement, Paul sent lui aussi la vigueur bien connue étreindre son bas-ventre.
Blaise replace Sandrine à genoux, il la fait se prosterner, croupe haute et recommence à la pilonner, la faisant haleter. D’un mouvement de tête, il fait signe à Paul de s’allonger sous le corps de sa femme. Blaise se retire, laissant s’échapper un filet de son sperme , pendant que le mari s’engouffre à la verticale dans la place vacante.
Infatigable, le quadragénaire s’agenouille et sa langue vient visiter le sillon fessier que ses doigts écartent . La bouche gourmande se colle à l’œillet et il sent sur ses lèvres la saveur un peu âcre de la glycérine ; ses doigts prennent le relais et du majeur il commence à forer le passage. Le suppositoire qu’il a introduit au début de leur joute a rendu l’accès presque facile et bientôt l’index vient en renfort. Une houle régulière agite maintenant les reins de Sandrine qui baise avec frénésie la bouche de son mari ; c’est elle qui encourage les deux hommes :
« Ouiii, prenez moi, encore, faites moi tout, oui, c’est bon ! »
Blaise se hisse derrière le fessier offert et pointant le mufle de son pénis contre le cratère, il pousse, il pénètre. Paul sort presque entièrement du vagin, permettant au mandrin du peintre de s’enfoncer dans le rectum de sa femme.
Sandrine a beau supplier ses assaillants de faire plus doucement, ils ne l’écoutent pas ; ils synchronisent leurs mouvements et bien vite les plaintes de la jeune femme se transforment en encouragements. Les deux membres se frottent à travers la fine cloison qui les sépare, la cadence est soutenue, les couloirs s’élargissent sous la double invasion. Trempé de sueur, mêlant son odeur à celles du jeune couple, Blaise pétrit le gros derrière qu’il est en train de pourfendre, accentuant encore sa pénétration dans le fondement dilaté. Il met tant d’ardeur qu’il s’en échappe à plusieurs reprises, s’y engouffrant à nouveau sans même devoir se guider, tant l’entrée en est élargie et grasse… A chaque fois elle l’accueille en gémissant, savourant un plaisir jusqu’ici inconnu. Elle dévore la bouche de son mari, enfonce sa langue,salivant , goûtant la joie d’être sale et odorante.
Dans son corps, les deux hommes se ruent à tour de rôle : Paul, Blaise, Paul, Blaise qui va et vient dans son boyau, qui s’enfonce loin, comme s’il voulait remonter jusque dans son estomac ; il la questionne crûment :
« Tu la sens bien ? Je te la mets bien profond ? »
Elle est incapable de répondre, tant elle est essoufflée ; quant à Paul, les yeux révulsés, il jouit douloureusement,sans pouvoir éjaculer, épuisé et tari par la joute précédente, étreint par une sorte de crampe dans le bas-ventre. Blaise capitule enfin et elle se sent prise dans un tourbillon, la tête lui tourne, elle s’affale, inerte, sur son mari, les deux phallus toujours fichés en elle. Paul lui baise les paupières, le nez ; Blaise lui mordille la nuque à la racine des cheveux, sans qu’elle réagisse ; les deux hommes ne savent plus si le roulement qui résonne en eux est celui de leur propre cœur ou celui de Sandrine. Paul se retire et glisse à côté des deux corps toujours imbriqués.
Le portraitiste rompt le silence :
« Voilà, elle sait maintenant ce qu’est la petite mort. »
Comme si ces paroles la sortaient de sa léthargie, elle murmure d’une voix étouffée par le tissu du couvre-lit :
« Oui…Ohhh, que c’était bon ! »
Puis, alors que Blaise commence à se retirer de ses reins, elle ajoute, geignarde :
« Doucement, sauvage… »
Elle crie lorqu’il sort complètement d’elle. Tout comme la veille, elle l’a sali et porte précipitamment sa main entre ses fesses, pour parer à un écoulement intempestif.
Il lui dit que la salle de bain est à sa disposition et qu’il a fait le ménage ce matin même. En effet, les lieux, bien qu’encore en désordre, sont relativement fréquentables. Il y a même un bidet sur lequel elle prend place , après avoir ôté ses bas et son porte-jarretelles, plongeant avec délice son derrière dans l’eau tiède.
Relevant la tête, elle voit ses deux hommes nus devant elle, de nouveau fringants ; elle n’en revient pas. Elle fait mine de les chasser,mais ils l’arrachent à son siège de faïence et l’amènent dans la cabine de douche. Là, sous la pluie chaude, ils la lavent, ne négligeant aucun centimètre de peau, la courbant pour mieux faire pénétrer la mousse du savon dans les endroits les plus secrets. Elle gémit à nouveau sous leurs caresses, elle s’accroupit devant Blaise pour le sucer , le visage ruisselant , le chignon détrempé, les cheveux plaqués sur la tête.
Leur jeu dure un bon quart d’heure et ce n’est qu’après avoir exigé de la voir assise à l’envers sur la cuvette des wc, satisfaisant ses besoins intimes, qu’ils la laissent enfin seule pour se sécher et se refaire une beauté.
Elle les rejoint, drapée dans une serviette de bain. Les deux hommes discutent, nus, allongés sur le théâtre de leurs ébats.
« Nous parlions de toi » lui dit son mari tout en l’attirant sur le lit.
« Blaise propose que tu viennes loger ici pendant ton stage en avril ; finalement ce serait sympa et pas trop éloigné »
Elle est en effet inscrite par son entreprise à un stage d’informatique qui doit dure trois semaines ; elle corrige « dernière semaine de mars, deux premières d’avril ».La société prestataire du stage se trouve dans le 11è arrondissement, pas loin de Montmartre. Elle rougit :
« Tu crois que… »






Blaise lui pose la main sur les reins, faisant glisser la serviette :
« Tu seras mieux ici qu’à traverser Paris matin et soir , depuis chez ta tante « machin-chouette ».
Elle rit et réalise que Paul a fait allusion à sa rante des Yvelines, qui se propose de les héberger à chaque fois qu’ils viennent à Paris.
Paul enchérit :
« On pourra même se faire un week-end ou deux à Paris, je monterai le vendredi soir après le boulot. »
Blaise d’ajouter :
« Et puis moi, le soir, je te ferai réciter tes leçons… »Sa main descend sur les fesses dénudées.
Elle feint d’être offusquée :
« J’imagine déjà de quelle manière je réviserai mes cours ! »
Les doigts habiles caressent la croupe, écartent à nouveau le sillon,cherchent à atteindre l’œillet, mais elle se contorsionne et le gronde :
« Non…il faut « le » laisser un peu tranquille , « il » a beaucoup souffert ! »
Elle se penche et lui effleure les lèvres d’un petit baiser.
Le jour baisse et la pénombre envahit l’atelier. Paul se lève pour s’isoler aux toilettes. Alors Blaise renverse Sandrine sur le dos ; il caresse les seins évasés sur les côtés, il les suce, ses lèvres remontent sur le cou, le visage, reprennent la bouche pour un profond baiser. Elle se laisse faire et sa main part à la rencontre du sexe redevenu raide et menaçant ; elle le caresse doucement, ses doigts descendent sur les bourses puis enserrent de nouveau la tige énorme ; elle n’en revient pas de l’avoir accueillie au plus étroit d’elle-même . Il devine ses pensées, il chuchote, bouche contre bouche :
« C’est gros, hein? Tu aimes ? »
Dans un souffle, comme si elle craignait que son mari entende, elle murmure :
« Oui, j’aime… »
« Petite pute, tu vas être à moi… » Il abandonne la bouche pour redescendre sur le ventre et s’emparer du coquillage odorant qu’il explore de sa langue. Très vite elle connaît un nouvel orgasme. Loin de lui suffire, ça le stimule et se hissant sur elle, il la pénètre, se ruant sans ménagement dans le vagin liquéfié.
Elle crie et noue ses cuisses autour des hanches de l’homme pour mieux l’accueillir en elle, lui répétant d’une voix saccadée qu’il ne faut pas aller jusqu’au bout, qu’elle « risque » ; mais lui, tout en accentuant ses assauts, lui dit qu’il la veut et elle succombe, soudant ses lèvres aux siennes, acceptant avec un bonheur inouï ce pilon dans son ventre. C’est au moment où Paul revient de la salle de bain qu’elle jouit, les yeux révulsés, laissant son amant se répandre en elle en un ultime coup de reins.
Le jeune époux ressent une sourde jouissance teintée de jalousie à voir sa femme se donner, se laissant baiser sous ses yeux, comme si elle acceptait ainsi que soit scellée sa soumission.
Ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes qu’elle émerge du semi-coma où l’ont plongée ses orgasmes successifs. Elle étend le bras à la recherche de son mari ; elle l’attire sur elle et il la prend à son tour, plongeant dans la semence de l’autre, entamant un va et vient dont la vigueur n’a rien à envier à celle du peintre. Elle lui caresse les fesses, glissant un index dans le sillon pour lui faire à son tour ce qu’on lui a tant prodigué tout à l’heure. Paul frémit et se cabre ; l’ongle verni vrille son anneau, le griffe un peu ; le doigt pénètre ; Sandrine , excitée par sa propre audace, noue ses cuisses à la taille de son mari qui n’en peut plus ; il s ‘extrait du cloaque et parvient à se répandre sur le ventre palpitant.
A cet instant, le bruit ténu d’un appareil photo les surprend ; c’est Blaise qui vient à nouveau de les fixer sur la pellicule. Il prend plusieurs photosd’eux ; Paul se dégage , saisit l’appareil et demande à sa femme de poser seule, nue et offerte sur la couche, allongée sur le dos, ouverte, le ventre crémeux de son sperme, puis à genoux, cambrée, croupe haute, tendue vers l’objectif.
Ils la laissent enfin se rhabiller et se rafraîchir à nouveau. La nuit tombe lorsqu’elle sort de la salle de bain, ceinte de son porte-jarretelles et de ses bas. Comme elle saisit son slip, Blaise l’en empêche :
« Non…Je le garde, c’est une prise de guerre, tu rentreras sans culotte ! »
C’est dit sur un ton sans réplique ; elle se résoud à ,passer son corsage , puis le kilt qu’elle agrafe soigneusement.
Elle chausse ses escarpins et ajuste son chignon.
Paul s’est lui aussi vêtue et Blaise est toujours nu , sans complexe. Il embrasse encore une fois la jeune femme sur la bouche, fait une bise au mari. Le couple prend congé après qu’ils aient échangé leurs numéros de téléphone et leurs identités.
L’ai frais du dehors les fait frissonner. Paul propose d’aller manger un plateau de fruits de mer dans une brasserie :
« C’est un excellent reconstituant, on en a besoin, tu as drôlement les yeux cernés, ma chérie… »
« On les aurait à moins ! Avec ce que vous m’avez fait endurer ! Tu te rends compte, ça fait presque cinq heures ! »
« Tu as aimé ? »
« Oui… »
« Tu vas venir chez lui en Mars? »

à suivre

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