La Vraie Nature D'Amélie 1

J'aimerai construire une histoire avec une ou un complice. J'aime la dimension psychologique. Mes thèmes de prédilection : la frustration, l'humiliation, la domination. Voici un début d'histoire j'attends vos commentaires.

Amélie Calvasson va avoir 21 ans. Comment ne pas tomber sous le charme de son adorable frimousse aux joues douces et roses ? On est d’abord saisi par ses grands yeux de biche, marrons clairs, presque couleur ambre, ornés de longs et fins cils noirs recourbés. Incarnation de la jeune femme pure et innocente ? Ce regard toujours un peu fuyant, un peu flou, traduit-il une naïveté touchante, un manque d’intelligence, ou l’expression d’une duplicité sournoise ? Une seule certitude, son port altier révèle une origine « gentry » et ses postures comme ses manières trahissent l’arrogance héritée d’un milieu persuadé d’appartenir à la classe supérieure de l’humanité. Pour le reste, Amélie passe pour une jeune femme timide et réservée. Elle semble toujours gênée d’attirer les regards sur elle, comme si elle s’excusait d’avance d’être autant une source de tentation pour les hommes. Mais cette attitude loin de l’effacée la rend encore plus désirable. N’y a-t-il donc aucun calcule dans l’expression d’une telle sensualité ?
Regardons de plus prêt cette chaste ingénue. Elle a travaillé avec une application extrême son apparence pour paraître aussi ravissante. Comment une jeune femme prude peut-elle être aussi coquette ? La coupe en dégradé de ses cheveux noirs et fins a été minutieusement étudiée pour couvrir juste ses oreilles tout en libérant son cou particulièrement gracieux. Rien n’a été laissé au hasard : une frange gonflante pour son front court ; légèrement de biais pour l’harmonie de son visage rond ; avec des mèches lissées tombant élégamment et comme par inadvertance sur son adorable œil droit. Idem pour le maquillage, si discret mais si essentiel, avec ce coup de crayon pour élargir ses paupières et rehausser la profondeur de son regard ; cette pointe de mascara pour galber encore un peu plus les cils ; et ce rouge à lèvre mat qui estompe la légère imperfection de sa lèvre inférieure et fait apparaître sa bouche charnue à souhait.

Elle a toujours paru plus jeune que son âge. Elle a gardé de l’enfance un petit nez mutin, une mignonnette bouche en cœur et pour parachever cet air d’innocence sensuelle, quand elle sourit, deux petites fossettes se creusent au coin de ses lèvres fines et pulpeuses. Mais malgré sa taille de guêpe et ses 1m 62, impossible de la prendre pour une tant elle possède des courbes de femme épanouie. Pour sa corpulence, 55 kg, sa poitrine est plutôt généreuse : 9OC de tour de poitrine. Elle aurait aimé que ses seins soient plus ronds. Ils sont très fermes certes, d’une blancheur fascinante et gonflée par son insolente féminité, mais évasés à la base, leur forme pédiculée évoquent deux poires copieuses. Et surtout, alors que ses mamelles subissent les lois naturelles de la gravité, les tétons, eux, pointent vers le haut, ce qui la fait beaucoup complexer. En plus, ses seins sont légèrement dissymétriques, le droite s’avère un tout petit peu plus volumineux que le gauche. Si elle ne peut s’empêcher, à tord, de complexer sur sa poitrine, elle sait pertinemment que, pour le reste, elle est assez idéalement charpentée. Ses épaules d’une tendresse à pleurer sont exactement proportionnées à ses hanches et sa silhouette ondulée atteint son apogée grâce à une croupe tout simplement renversante. La coquette ne résiste pas au plaisir de se dandiner de profil devant sa glace, jaugeant son ventre plat, sa taille fine, ses hanches évasées qui s’élargissent à hauteur du bassin pour servir d’écrin à un derrière parfaitement rebondi et haut perché. Deux magnifiques demies lunes, à la symétrie achevée, séparées par une rainure qui en les divisant les rend encore plus pleines. De plus, elle possède une chute de rein assez prononcée et cette cambrure, par contraste, accentue la rondeur épanouie de son postérieur. Il ne lui manquerait que des longues jambes pour être mannequin. Mais trop parfaite, elle serait sans doute moins attirante. Et ses cuisses galbées, ses jambes fines, ses petits pieds de danseuse n’en portent pas moins comme une évidence cet édifice de féminité qui ne semble n’avoir été conçu que pour éveiller la concupiscence des hommes.
Pourtant, son éducation catholique très stricte lui a inculqué qu'une femme ne doit pas tenter les mâles…
Sa mère n’a cessé de lui répéter que le sexe était honteux et sale. Cette haine de la chair ne l’a pas modelée, mais déformée. Cet esprit faible manque de caractère et n’arrive pas à affirmer sa vraie personnalité. Du coup, la pudeur extrême affichée par Amélie apparaît comme une fausse note, l’expression d’une déchirure de son être contrarié.
Empêchée dans sa nature, elle passe pour une jeune femme distante, froide, insensible au regard des autres, alors que, maniérée et superficielle, elle accorde l’essentiel de son attention à son apparence.

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