Souvenirs De Jeunesse (Partie 3) Ou Derniers Jours Avec Olivier.

Ce souvenir n’est pas véritablement un souvenir car il ne s’inscrit pas dans un vécu personnel. Néanmoins, il est la suite logique des aventures de Virginie à une époque où nous étions ensemble avant notre longue séparation. En ce temps-là, Virginie travaillait depuis bientôt un an chez « Import and Co » une société parisienne d’Import-Export dont la marque n’existe plus aujourd’hui.

Moins d’un an après son arrivée dans la boite et malgré le blâme qu’elle écopa pour son inconduite avec Olivier, la belle avait été chargée par ses supérieurs d’organiser un séminaire réunissant les principaux clients du groupe et surtout les divers partenaires éparpillés un peu partout en France.
Virginie occupa ainsi son temps à la réservation du site, préparer les invitations, organiser le banquet, les conférences, etc. Le travail était ardu. Olivier ne l’aida pas dans sa tâche et pour cause, ce n’était pas son job. Pire, il trouvait toujours un prétexte, une excuse pour distraire ma belle et la détourner de ses activités. Virginie tantôt se laissa faire, gentiment, un peu mais tantôt le renvoya illico presto sur les roses :
- « Non ! pas maintenant, tu vois bien que je suis occupée ! » lui-elle un jour, d’un ton sec.
- « Bien, quoi, tu n’as pas envie ? » répondit Olivier surpris.
- « Non, je n’ai pas envie. Je travaille. On dirait que tu ne penses qu’à ça, la bagatelle ! la bagatelle ! » renchérit la belle.
Olivier était sur le cul. Il savait combien ma belle pouvait avoir un caractère pète-sec et rembarrer le moindre énergumène prêt à lui titiller le gosier. Il n’en fut pas moins surpris ce jour. La belle était débordée, surmenée. Il ne fallait pas la chatouiller :
- « Ok. Je te laisse. Je passe te chercher ce soir ? »
- « Oui, c’est ça. Passe me chercher ce soir mais je ne sais pas à quelle heure encore je vais finir. Je suis à labour dans mon travail »
- « Reste cool, ma belle, déstresse ! La vie est belle »
- « Oh, oui, tu dis ça, toi tu es payé à rien foutre ! » renchérit Virginie.


Olivier sentit qu’il devait se faire discret et s’éclipsa en catimini aux yeux de ma belle. Virginie espérait en lui qu’il lui donna un coup de main pour les réservations, les invitations mais non Olivier ne pensait qu’au sexe et à sa petite vie privée de sexe et de volupté. La belle commençait à en avoir marre de lui. Le cul, le cul, le cul ! Pour lui, il n’y avait que cela qui compte. Virginie aspirait à mieux, à des balades en amoureux, des voyages, des weekends découvertes, Rome, Prague et pourquoi pas Venise.

Bob, c’était son amour mais il était bien trop occupé par son travail pour s’occuper de sa belle. Son voyage en Nouvelle-Zélande, même trois semaines seulement, avait quelques peu ébranlé la stabilité du couple. Virginie avait renoué avec Phil. C’était une quasi-catastrophe pour Bob qui ne voyait d’aucun œil tout ce qui se tramait derrière son dos. Phil invita Virginie au cours d’une soirée à venir chez lui, toujours en présence de Barney (Yves). La belle était dans l’euphorie et dans le désir d’être aimée. Elle trouvait en Phil l’homme le plus beau et le plus fort au monde, ne serait-ce que l’espace d’un instant. L’homme l’invita chez elle, rue du faubourg Saint-Antoine, à Paris. La suite, nous la connaissons. Pour Virginie, ce fut une première (récit de la double vaginale).

C’est dans ce contexte que la belle jongla non pas avec deux hommes mais trois hommes dans sa vie, en même temps, ce qui me surprend encore car s’il existe bien des femmes qui trompent leur mari je n’en connais pas d’autres qui ouvertement les trompent ainsi non pas avec un seul homme mais deux hommes, qui plus est, ne se connaissent pas : Phil n’a jamais entendu parler d’Olivier ou presque pas. Olivier n’a jamais entendu parler de Phil. Jamais.

C’est ainsi que la belle au lendemain de sa première double pénétration vaginale (il faut bien le dire ainsi et appeler un chat, un chat) que la belle termina l’organisation de son séminaire. Son patron voulait un lieu chic et distingué pas trop clinquant.
La belle pensa à un petit château près de Senlis dans le sud de l’Oise connue pour les réceptions qui y sont souvent organisées : fiançailles, mariages, diners d’entreprises, etc. La belle contacta les propriétaires parce qu’ils étaient des amis de sa famille. La belle y avait même autrefois célébrée sa communion, il y a bien longtemps maintenant de cela, presque quinze ans ou plus.

Le château était entouré d’un grand parc à l’anglaise, le genre de propriété qui fait rêver Virginie. Elle demanda au couple propriétaire s’il était possible de mettre à disposition du public les deux calèches planquées en réserve dans les anciennes écuries du château. Elles étaient un peu poussiéreuses et il n’y avait plus de chevaux depuis longtemps dans le domaine. Mais qu’importe, il y en avait tant dans la région qu’elle pouvait aisément demander service à une écurie voisine.

Les heures, les jours, quelques semaines passèrent et le tour était joué. Le conseil d’administration vota les crédits pour le séminaire et l’aval fut donné à Virginie pour la location. Le rendez-vous était pris pour dans six mois. Tout était parfait. On attendait une soixantaine de convives dont Olivier.

A suivre…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!