Contrat À Durée Indéterminé

Chapitre 1
J'avais été embauché à l'essai deux mois pour un poste de commercial dans une
entreprise de fabrication de chaussures et de bottes artisanales. Tous les modèles y
étaient fait sur mesure par des petites mains qui travaillaient comme des artistes.
Aujourd'hui j'arrivais au terme de cette période, je devais me rendre à un entretien
pour faire le bilan avec la directrice et décider de mon embauche ou non. J’attendais
déjà depuis plus d'une heure debout dans le couloir qu'elle me reçoive. J'étais
anxieux je savais que je n'avais pas réussi à remplir tous les objectifs qui m'avaient
étés fixés. Représentant, ce n'était pas mon métier, j'avais pris ce travail parce que
j'étai dans une situation d'endettement terrible. J'avais, comme on dit " flambé" à
une époque ou j'avais un travail bien payé, j'avais dépensé beaucoup plus que je
gagnais. Ce travail c'était un peu comme une dernière chance pour moi.
Subitement la directrice jaillit du fond du couloir accompagné d'une assistante
portant une pile de dossiers. Elle est notoirement excédé, elle remonte le couloir
d'une démarche nerveuse, ses tallons claquent sur le carrelage. Elle passe devant moi
sans même me regarder. Je me dis que je ne suis pas tombé le bon jour. Avant d'entrer
dans son bureau elle se retourne vers moi et me lance sèchement.
- C'est pour quoi ?
Son regard me pétrifie, je suis obligé de faire un effort pour lui répondre
- Je...je....C'est pour mon bilan de...
Elle me coupe sèchement pour demander à son assistante
- C'est quoi, c'est un rendez vous que j'avais ?
L'assistante paniquée pose sa pile de dossier pour consulter son agenda
- Oui madame c'est un commerciale qui vient pour son bilan. Il a terminé sa période
d'essai.
La directrice se tourne vers moi avec un petit sourire narquois
- Ahhh...

oui...je voie C'est vous qu'on appelle le " comer...sot !
Elle éclate d'un rire extravagant. Je me sens transpirer à grosses gouttes, j'ai
l'impression que ma chemise dégouline. En ouvrant la porte de son bureau elle me lance
- Vous tombez bien ! Entrez !
Elle s'installe derrière un somptueux bureau en verre fumé. N'ayant pas été invité à
m'assoir je reste debout plutôt mal à l'aise. Elle commence par consulter son
ordinateur. Je la regarde, fasciné et terrorisée en même temps. Elle représente tout
ce que j'aime, et déteste en même temps chez une femme.
Depuis mon enfance je fantasme sur les femmes autoritaires.
Je sens un frisson me traverser en l'observant. Elle à de longs cheveux noirs comme
l'ébène, de la couleur de son regard sombre et dur. Elle doit avoir la cinquantaine,
un corps athlétique, des formes harmonieuses.
Tout en continuant à consulter son écran elle me dit :
- Alors ! Vous croyez que je vais vous dire quoi ?
Elle se retourne pour me regarder avec insistance au fond des yeux. Elle saisit un
dossier sur lequel mon nom écrit, le consulte rapidement puis me dit :
- Vous êtes un incompétent mon chère ! Vous savez en quoi consiste le métier de
commercial ? Vous savez ?
Ce que je redoutais se produit. En même temps je m'en doutais.
Je lui répond en bafouillant :
- Je vais vous expliquer.... C'est compliqué mais...Le problème c'est que je devais à
tout pris...Comment dire...trouver un travail....Je suis dans une situation...plus que
compliqué...
Elle me coupe en se levant pour aller à la fenêtre
- Vous trouvez que je ressemble à mère Theresa ?....
Je ne fais pas de l'humanitaire moi, j'ai une société à faire tourner, même plusieurs.
Alors, vos petits tracas de la vie quotidienne je ne veux même pas en entendre
parler....Vous comprenez !
Elle est debout dos à moi devant la fenêtre.
Je regarde sa silhouette se découper sur
le ciel gris. Sa jupe fendue laisse entrevoir une paire de bas fendus par une longue
couture qui plonge vers ses escarpins noirs. Je me re saisie :
- Je suis surendetté, ce travail est pour moi indispensable, je vous en prie ne me
licenciez pas....ou redonnez moi une autre place...je vous assure, je suis prêt à
prendre n'importe quel poste.
Un long moment se passe. Elle regarde toujours par la fenêtre. Elle pianote lentement
avec ses ongles sur la vitre. Elle se retourne pour venir s'assoir au coin du bureau
devant moi :
- J'aurais bien quelque chose à vous proposer....mais j'aurais préféré avoir une femme
pour ce travail. C'est ennuyeux quand même....
- Je suis prêt à faire n'importe quoi madame.
- Je veux pour chez moi....Comment dirais je ?....Une personne...Enfin ce que
j'appelle crument " une bonne à tout faire ". C'est à dire une personne pour faire le
ménage, la vaisselle, le rangement, mais aussi me servir dés que j'ai le moindre
besoins....Je travaille de plus en plus de chez moi et je veux que tout soit
impeccable. C'est un peu un caprice en quelque sorte, mais comme ma situation me le
permet....Mais j'aurais aimé une femme, les femmes sont plus appliquées, plus
sérieuse....
Je suis debout devant elle presque au garde à vous. Elle balance ses jambes en dessous
du bureau. D'ou je suis j'aperçoit le galbe de sa poitrine par l'ouverture de son
chemisier. J'ai du mal à réaliser ce que représente ce travail; Homme à tout faire
pourquoi pas après tout, j'en ai vu d'autre. Et puis me retrouver au service de cette
magnifique créature m'émoustille un peu.
- Je peux très bien faire toutes ces taches, je suis en plus bricoleur...et très
appliqué...laissez moi tenter ma chance une deuxième fois...
Elle se lève pour venir se placer debout juste devant moi. Je sens son parfum ambré,
avec des senteurs exotiques qui rappellent les tropiques, le monoï, le coco.
.. Elle se
tient à quelques centimètres de moi, je sens son haleine qui laisse échapper une odeur
de cigarette mentholée. Avec arrogance elle me dit :
- Bon !... Je veux bien vous prendre à l’essai encore une fois, mais que je veux une
femme pour ce travail. Donc vous devrez vous adapter ! Sommes nous bien d'accord ?
- Oui madame, je ferais tout ce qu'il faut pour convenir à cet emploi !
- Je suis très exigeante. Vous devrez être sur place tout le temps. J'espère que vous
vous rendez compte que c'est très particulier ce que je vous demande ? En contre
partie vous serrez logé, nourri, blanchi. Je suis très à cheval sur les tenues
vestimentaires, c'est donc moi qui choisirais vos tenues.
Plutôt que vous verser un salaire je rembourserai moi même votre dette chaque mois,
puisque vous ne semblez pas capable de gérer votre argent.
Vous devez combien ?
Je baisse les yeux quelques secondes en me demandant si je vais lui annoncer la vraie
somme. En relevant la tête je tombe sur son regard noir.
- J'ai dit combien ?
- Presque 150 000 €
- Ha ...pas mal...Je vais donc vous avoir à mon service pendant quelques temps.
J'ai le vertige, je suis entrain d'accepter une situation sans garantie, mais je n'ai
pas le choix. Elle att une carte de visite sur son bureau et me la tend
- 20 heure pile à cette adresse, et pas une minute de plus ! Compris !
- Oui madame, j'y serais sans faute.
Sachez qu'en passant le seuil de ma porte vous acceptez toutes mes conditions. Je ne
vous oblige en rien, c'est votre choix !
- Oui Madame, comptez sur moi.
- Vous pouvez disposer !
- Très bien Madame.
Alors que je me retourne pour sortir elle m'interpelle :
- Au fait, vous chaussez du combien ?
- 42 Madame.
- Bon très bien, allez y!
En sortant je me sens d'abord soulagé d'avoir trouvé un nouveau job, mais en même
temps j'ai une certaine appréhension de ce qui m’attend.
Je suis traversé par des
sentiments contradictoires. Cette femme me fascine avec son arrogance, son autorité,
son charme.....je me sens très excité de travailler pour elle.

Chapitre 2
Il est 20 heures pile quand je sonne à l'interphone de la propriété.
Je suis devant une grande porte en fer forgée qui laisse entrevoir une vaste pelouse
surmontée d'une maison normande avec un magnifique toit en chaume.
Une voix m'invite à entrer. J'ai avec moi mon unique valise de vêtement qui me suit
depuis quelques mois. En remontant le chemin qui longe la pelouse j'ai une hésitation.
Je ralenti ma démarche. Je repense à ce que ma nouvelle patronne m'a dit en partant,
que dès que je serais entré chez elle, je n'aurais plus moyen de faire marche arrière.
Mais le doute se dissipe rapidement, quand je repense à mes problèmes d'argent et à
tous mes créanciers qui me persécutent. Je vais enfin être débarrassé d'eux. Arrivé
sur le perron, la porte s'ouvre. Une grande femme de type Espagnole me demande avec un
léger accent.
- Vous venez bien pour la nouvelle place ?
- Oui, absolument.
- Entrez, essuyez bien vos pieds ! Suivez moi !
Ses cheveux noirs sont tirés en arrière par un chignon très serré retenu par une
lanière en cuir. Elle est habillée d'une grande chemise blanche qui entre dans son
jean retenue par une large ceinture en cuir. Elle porte par dessus son pantalon de
grandes cuissardes beiges avec de véritables éperons. Son pieds est galbé par la
hauteur vertigineuse de ses tallons. Malgré cela elle marche avec élégance. Nous
débouchons dans un grand salon, où trônent deux immenses canapés en cuir.
La femme qui m'accompagne me fait signe de rester là. Elle se dirige vers la pièce d'à
coté qui semble être une bibliothèque. Je l'entend dire :
- Madame, la personne pour la nouvelle place est arrivée.
- Merci Manuela. Vous pouvez aller chercher le carton qui a été livré tout à l'heure.
Le salon est aménagé dans un style plutôt moderne. Une multitude d'objets décoratifs,
certainement ramenés de voyages décorent la pièce. Après quelques minutes elle entre
dans le salon. Ce n'est plus la même femme que c'elle que j'ai vue dans le bureau
cette après midi, elle à complètement changé de look. Elle est vêtue dune robe très
courte en cuir, par dessus laquelle un serre taille en cuir très serré lui faire
ressortir les hanches ainsi que la poitrine. Sous sa robe elle porte un collant en
latex noir. Elle est chaussé d'une magnifique paire de bottes à tallons aiguille.
- Je vais commencer par une règle élémentaire. Mon prénom est Angélique, mais tu
m’appelleras "maitresse". Tu poncas chaque phrase par "maitresse".
Quand tu t'adresses à Manuela qui est la femme qui t'as ouverte, tu lui dit "Madame" !
Compris ?
- Oui....Heu...maitresse....
Je suis surpris par la familiarité se son tutoiement. Je me trouve aussi un peu
ridicule de dire "maitresse" à cette femme, c'est aussi troublant. Manuela revient
dans le salon muni d'un grand carton. Elle le pose sur la petite table du salon et
commence à l'ouvrir. Angélique la rejoint pour sortir ce que contient le carton.
- Manuela est la gouvernante de cette maison....
Angélique se rapproche d'elle.
- Mais.... elle est aussi ma confidente....
Elle se met lentement à caresser le cou de Manuela, puis à remonter vers son visage
comme pour dessiner ses lèvres.
- Elle est aussi beaucoup plus que ça....N'est-ce pas Manuela ?
- Oui madame beaucoup plus.
Les deux femmes se rapprochent et tout en continuant à se caresser, commencent à
s'embrasser doucement.
Je ressens une forte excitation monter de mon ventre. Il y à une douceur et une
sensualité dans leur baiser qui me subjugue. Elles échangent un regard complice puis
se désunissent continuent à sortir les affaires du carton. S'adressant à moi Angélique
dit :
- C'est elle qui s’occupera de toi, c'est elle qui te donnera les taches quotidiennes
à effec. C'est aussi elle qui t'apprendras les règles de la maison ainsi que les
bonnes manières ! Comme ça elle à pas l'air, mais c'est une main de fer dans un gant
de velours. Je l'ai rencontré en Argentine, elle dressait les chevaux sauvages, c'est
une experte pour se faire obéir.
Manuela étale sur la table des vêtements, des accessoires, des bottes tout en latex
noir. Angélique prend le temps de composer une tenue.
- Je t'ai dit tout à l'heure que je voulais une femme à ton poste...Tu t'habilleras
donc avec des vêtements de femme.
Je n'avais pas vraiment compris ça tout à l'heure. Mais je me suis quand même préparé
à avoir quelques surprises.
Angélique vient vers moi avec ce qui semble être une longue robe en latex.
- Allé déshabille toi ! Retires tout et vite !
Elle sort de la pièce me laissant seule avec Manuela. Je retire tous mes vêtements,
même mon slip, ce qui me demande un efforts, car je suis de nature plutôt pudique. Je
me dis qu'au fond se retrouver nu avec ces 2 créatures de rêve, c'est plutôt une
chance.
Manuela commence par me plaquer une paire de faux seins sur la poitrine, retenus par
des bretelles. Puis elle me fait enfiler une longue robe qui descend jusqu'aux mollets
et remonte jusqu'à mon coup pour faire comme un col roulé. Mais bras sont eux aussi
couverts jusqu'aux poignets.
La robe est ultra serrée, je peux à peine écarter mes pieds. Angélique revient avec
dans sa main une cravache qu'elle fait claquer le long de ses bottes.
- Alors comment on va l'appeler cette jolie soubrette. Sabrina ou Samantha, vous en
pensez quoi Manuela ?
- Je trouve que Sabrina ça lui vas bien, ça à un petit coté ridicule.
- Va pour Sabrina ! C'est ton nouvel état civil. En plus tu vas être blonde avec une
belle queue de cheval. Regarde moi ça.
Elle me tend une sorte de cagoule en latex transparente sur tout le visage et toute
noir sur le reste de la tête. À l'arrière une queue de cheval d'une vingtaine de
centimètre sort de la cagoule. Je la regarde ébahi.
- Je peux quand même pas mettre ça ?
Je reçois instantanément une paire de gifle qui manque de me faire perdre l'équilibre.
Agacée me répond.
- Primo tu termines tes phrases toujours par "maitresse". Secundo tu ne discutes pas
les décisions que je prends !.... Jamais !
Sans ménagement elle m'enfile la cagoule qui comporte des ouvertures pour la bouche,
les yeux et le nez. En même temps qu'elle tire le zippe à l'arrière je sens le latex
épouser les formes de mon visage. Je suis tellement serré que j'arrive à peine à
ouvrir la bouche. Pendant ce temps la Manuela m'enfile une paire de bottes vernies
noires à tallons aiguille.
- Maintenant je vais t'empêcher de parler pour rien dire, le silence est une qualité
que j'apprécie énormément.
Elle m'enfonce sans que j'ai le temps de protester un bâillon boule retenu par une
lanière bouclée derrière ma tête. Les deux femmes s'écartent comme pour admirer une
sculpture qu'elles auraient faite. Elles ont un sourire qui laisse transparaitre leur
satisfaction. Angélique me fait signe de tourner. Avec difficulté je fais un tour
complet manquant de perdre l'équilibre à cause des tallons. Manuela s'approche tout
près de moi et me dit doucement en me regardant fixement dans les yeux :
- Tu vas voir, je vais t'apprendre à marcher avec des tallons comme t'imagine même
pas.
Elle a dit ça avec sensualité. Je sens dans son regard une étincelle de plaisir. Je
suis entrain de réaliser que je glisse dans un autre monde. Angélique s'approche de
moi avec sa cravache et dit à Manuela :
- Oh !!!! regarde.... mais qu'est ce que je voie là....c'est quoi cette petite bosse ?
Elle pose le bout de sa cravache à l'endroit ou se trouve mon sexe. Elle tapote
d'abord doucement puis avec insistance dessus.
- Je ne t'ais pas autorisé à avoir d'érections que je sache. Manuela allez me chercher
une cage....La plus petite que vous trouverez.
Je me sens là comme un Object en plein milieu de la pièce. Ce qui est incroyable c'est
que je ressens une excitation incroyable. Dans mes fantasmes les plus fous j'ai
parfois rêvé de me retrouver entre les mains d'une femme qui ferait de moi un objet de
désirs, mais jamais je n'aurais cru que ça arriverait. J'ai l'impression que je vais
me réveiller, mais chaque fois que je rouvre les yeux je suis bien là au milieu du
salon comme une poupée vivante. J'aperçois Manuela revenir, elle s'approche de moi.
Elle me tire vers elle, ouvre un zip situé sur la jupe au niveau de mon entre
jambe....Je sens qu'elle saisit mon sexe pour le rentrer dans une sorte de tuyaux.
Puis elle serre mes testicules avec brutalité. J'entends un clic qui me fait penser à
la fermeture d'un cadenas. Puis elle referme le zip.
Angélique s'approche de moi, elle vient se coller contre moi.
- Tu vas voir je vais te faire connaitre le plaisir ultime. Je vais te mettre au bord
du vide mais tu ne tomberas jamais. Elle se colle contre moi, je sens mon sexe durcir,
mais il est comprimé. Angélique me susurre à l'oreille :
- J'ai enfermé ton petit oiseau dans une cage, chaque fois qu'il cherche à s'envoler
la cage se resserre. Je vais te faire découvrir un état qui se trouve entre le désir
et la jouissance. Tu vas apprendre à ressentir le plaisir comme les plongeurs qui
descendent en apnée à des centaines de mètres.
Elle me tire vers le canapé. Me fait agenouiller. Ses deux jambes bottées viennent
autour de mon cou. Elle serre ma tête entre ses cuisses. Elle ouvre le zip placé sur
son collant en latex. Je sens l'odeur qui monte de ses cuisses m'envahir. Mon sexe est
prisonnier, pourtant il continue de gonfler en me produisant du plaisir.
Elle remonte ma tête pour la plaquer sur son pubis. Mon nez pénètre entre ses lèvres.
Je respire son sexe, c'est une odeur rassurante, douce, presque sucrée. Je laisse ma
tête aller au rythme de ses pulsations. D'un seul coup ses jambes se tendent, elle
immobilise ma tête au plus profond comme pour me faire entrer en elle. Je ressens un
vertige mon nez est submergé par les vapeurs de son pubis. Mon sexe est prêt à
exploser, je suis au bord d'un orgasme, qui ne vient pas mais qui m'apporte infiniment
de plaisir.
L'étreinte se desserre. J'entend ma maitresse dire :
- Manuela je vous le laisse pour sa première leçon, je pense qu'il est prêt.
A suivre....

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