Je Me Rappelle Encore De Ce Vieux Vicieux

Jusqu’à maintenant, je partageais mes récits en temps réel, vécus et postés les mois
suivant au plus tard. Ce qui explique le nombre limité de mes histoires, la réalité
étant moins quantitative que nos fantasmes.

Je dois avouer qu’écrire mon vécu la 1ère fois était nouveau pour moi, le faire
partager avec des lecteurs tenait un peu du hasard, concours de circonstance et d’un
test.

Cette nouvelle vie sexuelle est difficile à admettre pour une femme mariée et mère de
famille de surcroit, tant les faits sont « humiliants » pour ma petite vie bien
rangée. Mais je me suis aperçu du bien être que me procurait le partage de mes
aventures avec des lecteurs anonymes, l’anonymat me met à l’abri de jugement direct et
en parler m’aide à supporter mes doutes.

C’est suite à un échange de mail avec l’un de mes lecteurs qu’une vieille histoire
m’est revenue en mémoire, pas qu’elle soit enfuie ou oubliée dans un coin de ma tête,
ni qu’elle m’est traumatisée, il m’arrivait fréquemment d’y penser au début, surtout
de comprendre le pourquoi de mon accord à cet homme (vous verrez ça plus loin), mais
au fil des années cette question est devenue secondaire.

A l’époque j’avais 16 ans, un âge perturbé où le corps à changé pour devenir une
silhouette de femme, découverte de ses nouvelles formes et surtout du regard des
autres. J’avais déjà presque atteint ma taille actuelle à 2 cm près, je faisais 1,66 m
pour 49 kg, je reconnais volontiers aujourd’hui que j’étais assez bien proportionné à
l’époque, on regrette toujours son corps de jeunette, ma poitrine était bien
évidemment beaucoup moins volumineuse, mes deux naissances n’ayant pas encore produit
l’effet de « protubérance » actuelle. J’avais donc de petits seins (85), toujours un
petit cul légèrement cambré et rond (ça s’est resté), des jambes fines et un peu
musclés du fait de la gym, donc des cuisses fermes sans avoir un aspect musclé (je
faisais de la gym pas de la musculation !), je pense que j’étais ce qu’on appelle «
bien foutu », d’ailleurs on me le disait.



Ce qui va suivre sera certainement compliqué à comprendre pour les hommes, mais je
suis persuadé que les femmes se reconnaîtront, tout du moins certaines. Même si moi,
j’arrive difficilement à décrire cet état d’esprit de l’adolescence.

A 16 ans, mettre en valeur mes nouvelles formes était presque un besoin, pas au sens
stricte, plutôt un besoin inconscient, je ne sais pas vraiment, peut-être vouloir
connaitre l’effet de ce corps de femme sur les autres, se rassurer. On manque
énormément d’assurance à 16 ans sur le plan du physique, d’ailleurs je ne pense pas
que s’est changé aujourd’hui, sauf que les jeunes filles sont plus aguichantes dans
leurs tenues qu’à mon époque, les mœurs ont changées. Les hommes diront facilement que
ce sont de petites salopes, mais je pense plutôt qu’elles ressentent le même besoin
que moi à ce même âge.

Les tenues provocantes n’étant pas spécialement acceptées, mes parents ne l’aurais
d’ailleurs pas autorisés, là encore, les parents sont certainement plus ouverts
aujourd’hui dans ce domaine, la société n’étant pas la même. Il m’était donc difficile
de juger de mon attirance sur la gente masculine, sauf l’été, et oui saison propice au
petite tenue, surtout les maillots de bain une ou deux pièces, mais une nouvelle mode
de maillot de bain très échancré venait de voir le jour, donc une chance pour moi de
me mettre en valeur.

Nous étions, mes parents, ma sœur et moi en camping au bord de mer, j’adorais aller
chercher le pain à la boulangerie et d’autres petites courses, vêtue uniquement d’un
maillot de bain deux pièces (attention ce n’était pas des bikinis non plus, mais assez
sexy et échancrée pour me donner l’impression d’être attirante), j’aimai ces regards
sur moi, surtout les garçons de mon âge évidemment, j’étais encore vierge mais le
flirt était ma principal inquiétude à l’époque.
Malgré tout je voyais bien le regard
discret des hommes beaucoup plus âgés sur mon corps, je le sentais même si ils
feintaient de ne pas me voir, surtout en présence de leur femme. Regards différents de
celui des garçons de mon âge, je dirais gênés mais vicieux, un peu plus accentués pour
certains, voir insistant pour d’autres qui étaient seul à ce moment là, très appuyés,
ceux là me mettaient mal à l’aise, mais ils restaient une minorité, la majorité le
faisant l’air de rien avec un petit air « je regarde pas », ça m’amusait.

Je ne sais pourquoi, mais j’adorais sentir ces regards, je plaisais ou tout du moins
ça me rassurais de ce coté. Bien sur, je faisais comme si c’était naturel et que je
n’avais pas du tout dans l’idée d’attirer les regards, j’évitais d’ailleurs d’en faire
trop, la fille discrète qui ne s’imagine pas du tout que sa tenue excite les hommes,
mais j’en pensais pas moins. Ce petit jeu était presque une nécessité, j’en avais
besoin, seul un psy pourrait en décrire la raison, puisque ce phénomène existe encore
aujourd’hui comme je l’ai déjà dit, il ne dure pas très longtemps, mais ça fait partie
à mon avis du développement de la femme.

Pour revenir à mon histoire, cet après midi là, j’avais convenu d’aller à la plage,
mais pas celle qui était en face le camping, mais une plage qui devait être à 3
kilomètre de là. Pourquoi ? Je savais qu’Alexandre, un copain d’école était en
vacances là bas avec ses grands parents, je n’étais jamais sorti avec lui, mais en
secret j’étais follement amoureuse de lui et savoir qu’il venait d’arriver en vacances
pas très loin était une occasion en or pour moi, sa copine du moment n’étant pas avec
lui (eh oui les copines m’ont bien renseignées), il fallait que je tente ma chance.

J’avais tout prévu, je m’étais acheté un petit deux pièces très sexy, enfin ma mère
l’avait acheté, j’avais du insisté, faire ma crise d’adolescente pour l’avoir, elle le
trouvait trop petit et trop osé pour une fille de mon âge, mais elle avait cédée.

J’étais sur de son effet, le haut laissait apparaitre largement la naissance de mes
seins et le bas me faisait un petit cul qui ne pouvait que l’attirer dans mes filets,
il laissait apparaitre presque une demie fesse. Avec un paréo en bas, j’avais tout
prévu, j’arrivais devant lui, je lui fait la bise, je me retourne, enlève mon paréo
devant lui et étend ma serviette sur le sable en me penchant, là mon petit cul et mes
jambes devraient l’éblouir, je me met à genoux sur la serviette face à lui pour bien
la tendre, il aurait une vue sur mes petits seins qui devrait finir de le faire
craquer, si avec ça sa marche pas, c’est foutu, il m’a jamais vu dans cette tenue,
toujours en jean et pull, franchement là je devrais le faire tomber, du moins tout ce
scénario était prévu pour ça. Le but était le flirt, je n’en n’étais pas encore au
sexe, même si je me touchais, je n’avais pas encore franchi le pas.

J’avais demandé à ma sœur de m’emmener à cette plage (elle à 3 ans de plus que moi et
donc le permis de conduire), je ne voulais surtout pas de la présence de mes parents.
Sauf qu’au déjeuner, mon père décide d’aller ce même après midi voir des amis en
camping eux aussi, mais à plusieurs kilomètre du notre ! Ce n’est pas vrai ! Ma sœur à
bien le permis, mais n’a pas de voiture, c’est celle de mes parents qu’elle devait
prendre. Je me mets à faire ma crise, je fais tout pour garder la priorité, mes
parents ne comprennent pas mon empressement à aller sur cette plage, difficile à
comprendre sorti de l’adolescence, je m’en rends compte aujourd’hui. Ma sœur me
soutient même pas, elle s’en fou, la seul chose qui l’intéresse s’est de mettre fin à
ce calvaire de vacances ici et retourner chez nous pour retrouver au plus vite son
petit copain. Bien évidemment je n’ais pas eu gain de cause, seul accord, que je
n’aille pas avec eux pour que je puisse aller à la plage, mais pas la plage que je
voulais, elle est trop loin à pied.
Je passe le reste du déjeuner à faire la gueule.

A 14h30, mes parents prennent la route accompagnés de ma sœur, je me retrouve seul, je
suis dépitée. Je me fais une raison, je décide d’aller à la plage du camping, pas le
choix, au moins je verrais si ce nouveau maillot de bain me met vraiment en valeur, je
vais « allumer » cet après midi, au moins ça me fera une occupation. Je prends ce
fameux maillot de bain et je me dirige vers les douches, il fait chaud et je prends
beaucoup de douche, j’aime bien.

En ressortant de la douche avec mon nouveau maillot de bain je sens quelques regards
sur moi, j’en étais sur, j’en suis presque fière. En arrivant devant la caravane,
Monsieur X était à l’entrée
- Ah tu es là et tes parents ?

Moi :
- Ils sont partis voir des amis

Monsieur X :
- Ah, alors c’est raté pour le petit café

Monsieur X était une personne d’une cinquantaine d’année qui occupait un emplacement
pas très loin du notre, il été seul et avait la particularité d’être un ancien
gendarme comme mon père, ce qui explique qu’il venait parfois boire le café ou
l’apéro, ils avaient du faire connaissance au bloc sanitaire ou ailleurs, je ne sais
pas, le simple fait d’avoir pratiqué le même métier semblait propice à une relation de
voisinage, ça m’a toujours surpris. Je lui réponds donc toute gênée :
- Désolé Monsieur X, ils ont du oublier que vous veniez pour le café

Monsieur X :
- Ce n’était pas prévu, ce n’est pas grave

Je m’attendais à ce qu’il retourne à son emplacement, mais je vois son regard qui me
parcourt de bas en haut, furtivement mais assez pour que je m’en rende compte. Mes
joues ont immédiatement pris de la couleur, « allumer » sans le laisser paraitre s’est
une chose, mais le sentir face à un vieux (eh oui pour moi c’était un vieux), ca me
gênais.
Je le vois faire, enfin, demi-tour et faire quelques pas en direction de sa caravane,
puis il se retourne, revient vers moi et me dit :
- Il ne vous reste pas un peu de café, j’en ai plus, et à mon âge on a ses
habitudes

Moi :
- Il doit en rester dans la cafetière mais il doit être froid

Monsieur X :
- Tu ne va pas me dire qu’une fille aussi mignonne que toi ne sait pas
réchauffer du café

Je ne vous dis pas la couleur de mes joues, « mignonne » m’avait mis d’un état de gêne
encore plus important. En plus, faire chauffer du café, ce n’est pas vraiment mon
truc, j’en bois pas, mais bon :
- Si je sais Monsieur X, vous voulez que je vous en fasse chauffer ?

Monsieur X :
- Ce serait gentil de ta part, me faire servir par une aussi jolie fille c’est
agréable

Je ne l’avais jamais entendu me faire autant de compliment, il est vrai que le peu de
fois où je le voyais, c’était en présence de mes parents.
Je pose donc ma serviette et mon autre maillot de bain (celui que je portais en allant
à la douche) sur le dossier de la chaise de l’auvent, je monte dans la caravane, verse
le café dans une casserole et je la mets à chauffer. Monsieur X s’était assis à la
table de camping face à l’entrée de la caravane. Pour ceux qui connaissent, le gaz de
la caravane faisait face à l’entrée, donc imaginé la vue qu’il avait de moi, vu de
dos, je sentais son regard, même lorsque je tournais la tête pour répondre à sa
conversation, je voyais bien qu’il me regardait pour me parler, je me doutais que son
regard devait descendre dès que je tournais de nouveau la tête. Mais la situation
m’amusait, plus de gêne, ce petit coté « allumeuse » me plaisait, je savais qu’il me
matait en douce en évitant de me le montrer, ce petit jeu était vraiment amusant pour
moi, ce n’était pas méchant.

Bref, le café enfin chaud, je lui en sers une tasse et on continu notre conversation.
On discute de tout et de rien, il en vient à me demander pourquoi je les ai pas
accompagnés, je lui parle de la plage où je voulais me rendre, ….

Monsieur X me dit qu’il n’a rien de particulier à faire cet après midi et qu’il peut
tout à fait me conduire à cette plage pour voir mon copain.
Je m’y attendais pas, tout le scénario imaginé avec Alexandre se remet en ordre dans
ma tête, l’occasion est trop belle, pourquoi la rater, je réponds presque
immédiatement :
- Oui, si ça vous gêne pas bien sur

Il semble un peu surpris de ma spontanéité :
- Non, puisque je te le propose, il doit vraiment être mignon ce garçon

Pour seule réponse, je rougie

Je mets mon paréo, prend ma serviette, ferme la caravane et cache la clef à
l’emplacement habituelle, puis rejoints Monsieur X en voiture.

La route n’est pas très rapide en cette saison, beaucoup de voiture, on parle de
banalité, mais au moment où je baisse la vitre du faite de la chaleur, la conversation
change :
- Me dit pas que tu as chaud vu le peu de vêtements que tu portes

Ne sachant pas vraiment quoi répondre, je lui dis :
- Mais il fait vraiment chaud

Monsieur X fixe mes jambes dénudées, mon paréo laissant une jambe entièrement
découverte et l’autre à demie, il remonte sur mon ventre jusqu’à mes seins :
- Je sais qu’il fait chaud, mais ce n’est pas le tissu qui doit te donner chaud

Il se met à rigoler, ça me rassure, je préfère le coté blague, c’est moins gênant,
mais j’essaye quand même de me défendre :
- Vous savez c’est la mode

Monsieur X :
- Je sais, je sais

Et il commence un semi-monologue, « tu dois en faire tourner des têtes toi » « ils
doivent tous être à tes pieds » …. Puis plus personnel « avec un corps comme le tient
» « tu sais te mettre en valeur » « tu es vraiment très jolie » …. Pour finir, plus
terre à terre « Il y en a plus d’un qui doivent penser à toi le soir » « ça te fait
quoi de les imaginer se toucher en pensant à toi »

Déjà que ça devenait de plus en plus gênant, là ça allait trop loin :
- Monsieur X, vous allez trop loin

Lui :
- Faut pas être gêné, tu es belle, donc tout ça c’est normal, je ne voulais pas
te faire peur, ne t’inquiète pas s’était seulement pour parler, je croyais que ça te
ferais plaisir, tu as un jolie corps, c’est mieux que être moche, ça te plait pas ?

Moi :
- Heu si, mais Monsieur X je préférerais qu’on change de sujet,

Lui :
- Faut pas être gêné comme ça, ok je ne veux pas te mettre mal à l’aise, je peux
te poser une dernière question ?

Difficile de dire non :
- Euh, oui

La question qui tue :
- Tu es toujours vierge ?

Moi :
- Monsieur X !!!!!

Lui :
- C’est bon j’ai compris, tu es encore vierge

Et il recommence un monologue, me faisant comprendre qu’Alexandre aura certainement
envi de plus qu’un simple bisous, que si il est avec ses grands parents, on devra
s’écarter un peu dans la dune pour s’embrasser, et que là il essaiera certainement
d’aller plus loin … et habillé et mignonne comme je le suis il lui sera difficile de
ne pas essayer … Il fini en me disant :
- Tu avais pensé à tout ça ?

C’est vrai que la seule chose qui m’importait était de sortir avec Alexandre, mais
pas coucher avec lui, je me sentais pas prête pour ça. Il poursuit :
- Tu sais je connais bien les garçons, j’en suis un, il voudra au moins te
caresser, je veux dire intimement, ça t’es déjà arrivé ?

Et moi bêtement je lui réponds :
- Avec un garçon ?

Lui :
- Oui évidemment, toit toute seule je me doute que tu le fais, alors avec un
garçon ?

Au fur et à mesure de notre conversation, quand même très intimidante pour une jeune
fille de mon âge, mais paradoxalement il avait su rendre le sujet naturel, voir
instructif, je me sentais plus à l’aise pour en parler :
- Non jamais, enfin si, mais pas vraiment

Lui :
- Oui j’ai compris, ils t’on touché par-dessus tes vêtements et de façon
maladroite et rapide, c’est tout

Moi :
- Oui c’est un peu ça

Lui :
- Et tu serais prête à aller jusqu’ou cet après midi avec lui ?

Moi :
- Je ne veux pas coucher avec lui


Lui :
- Et qu’il te touche, qu’il te masturbe ?

Moi :
- Euh c’est gênant ce que vous demandez, euh oui peut-être

Lui :
- Ca te fait peur de te faire caresser

Moi :
- Oui un peu

Il devient compatissant, me disant que c’est normal, qu’à cet âge les garçons son
parfois maladroit, qu’il faut les aider ….

Les aider ! Il est gentil lui, je lui coupe la parole :
- Les aider !!!!!

Lui :
- Oui, ça sera que plus agréable pour toi, tu sais comment faire ?

Tout mon scénario adélique avec Alexandre se transformait en cauchemar, tout ça
s’annonçait compliqués, je commençais même à devenir inquiète de ce rendez-vous. 9a se
sentait dans ma voix je crois :
- Non, je ne l’ai jamais fait Monsieur X

J’avais l’impression d’être une élève qui demandait qu’à s’instruire. Et là sa réponse
était tellement directe, qu’elle m’a paru naturelle sur le moment :
- Je peux t’apprendre si tu veux, je connais un petit coin tranquille pas très
loin, je m’y arrête et je te montre

Tellement inquiète, j’ai répondu immédiatement, naïvement, sans réfléchir :
- D’accord

Aujourd’hui encore je me demande pourquoi j’ai dit oui, même si je ne savais pas
exactement ce qu’il proposait en terme d’aide, je savait très bien qu’il y avait un
caractère sexuel, mais j’avais confiance, pourquoi, je ne sais pas.

Il a simplement souri très gentiment, sans relevé mon accord, il a pris une route sur
la droite, puis un petit chemin menant à la lisière d’un petit bois, il a stoppé le
véhicule, éteint le moteur, m’a regardé de nouveau avec un petit sourire rassurant, je
ne disais rien, je le laissais volontiers prendre les initiatives, ne sachant pas trop
quoi faire.
Il est descendu, fait le tour jusqu’à ma portière, l’a ouverte et m’a simplement dit
en me regardant avec un air rassurant :
- Ne t’inquiète pas, je vais simplement te montrer, je n’irais pas plus loin je
te le promets, et si tu veux arrêter, il te suffit de le dire à n’importe quel moment

J’étais anxieuse, ma seule réponse a été un sourire

Il a commencé à écarter et soulever mon paréo, sans geste brusque, il a écarté ma
culotte de maillot de bain, toujours sans me regarder, moi j’étais morte de peur,
n’osant pas lui dire non. J’ai commencé à ressentir des petites sensations, je sentais
ses doigts, on ne peut pas dire que j’étais en transe, non au contraire, je ressentais
tous ça de façon mécanique. Je sens et vois sa main qui commence à me caresser mon
ventre, je repousse immédiatement sa main, il me regarde et comprend, il me dit «
pardon », au même moment la chaleur monte, des sensations nouvelles me parcours, ses
doigts semblent doux, il me fond du bien, ma respiration se fait plus haletante, je ne
le regarde plus mes yeux se ferme, je me laisse aller. Jamais je n’ais ressenti une
telle sensation lorsque je me touchais.
Son autre main me caresse ma cuisse, je m’en fou, c’est trop bon, j’en tremble, je ne
peux m’empêcher de lâcher des petits cris, ils sortent tout seul. Ses gestes
s’intensifient, ils semblent suivre mon excitation à une cadence que je ne maitrise
plus, j’entends sa voix qui lâche des « tu es belle » « qu’est-ce que tu es belle » …
Je pars, ouiiiiiii je jouis, tout mon corps tremble, c’est bon.

Ma jouissance redescend peu à peu, qu’est que s’était bon, j’ouvre les yeux, il est
toujours là, à genoux ses deux mains qui se promène sur mes cuisses, il se relève
légèrement, se penche sur mes seins et embrasse mon sein droit, mon excitation n’est
plus là, je mets une main sur sa tête, l’autre sur ma cuisse pour repousser ses
gestes, il se retire immédiatement avec un « merci », remet mon paréo que je réajuste
moi-même.
Il ferme la portière, reprend sa place, démarre et nous reprenons la direction de la
plage. Au bout de quelques minutes il me dit :
- Tu as aimé je crois

Je me sentais « vidée » et en même temps plus sur de moi, sur de pouvoir lui répondre
sans gêne :
- Oui, mais ne te fais pas d’idée je n’aime pas les vieux

Pourquoi avoir dit ça aussi franchement ? Je voulais peut-être que les choses soit
clair, et de toute façon s’était tout à fait vrai, il était trop vieux et en plus
physiquement rien, rien qui me plaisait, du ventre, une tête ronde, cheveux grisonnant
…
Ma réflexion lui à fait un peu mal, je l’ai bien vu, il m’a simplement répondu :
- Je te remercie quand même, je n’attendais pas plus, tu veux que je vienne te
chercher à quel heure … uniquement pour te ramener bien sur, je te le promets

Je ne réponds pas tout de suite, avec tout ça, l’envie de voir Alexandre devenait
secondaire, j’étais un peu perdu :
- Dans deux heures si ça ne vous gêne pas

Monsieur X :
- Non, je serais là … je peux compter sur ta discrétion

Nous venions d’arriver, je lui souris, descends de sa voiture et lui dit :
- Bien sur que oui

Il a fait demi-tour et il est bien revenu me chercher deux heures plus tard, nous
avons discuté de chose et d’autre sur le chemin de retour, mais aucune allusion à
notre acte de l’aller.
J’avais d’ailleurs eu 2 heures pour y réfléchir, l’eau m’a rafraichie, je n’ai pas vu
Alexandre, ais-je mal cherché ou n’avais-je pas envie de le trouver ?

J’ai eu l’occasion de voir Alexandre quelques jours plus tard, nous sommes bien
sorties ensemble, mais jamais nous n’avons eu de rapports ou attouchements sexuels !

Avec le temps, j’ai compris que ce vieux vicieux avait profité de moi, il a
certainement du se branler plus d’une fois en pensant à moi.
Mais moi, pourquoi avoir dit oui ? Je n’ais toujours pas la réponse !!!!!!!!!!!

NB :
Si Monsieur X se reconnait, X n’est pas son nom, mais je pense que si à tout hasard il
me lit, il se reconnaitra immédiatement, et je serais heureuse de discuter avec lui.
Vu l’âge, cette annonce a peu de chance d’aboutir, mais dans le cas contraire, ça
serait marrant.

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