Les Origines De La Saga Des Esclaves Au Château... (Épisode 129)

- Année 1784 : Comment émeline "la gueuse" devint esclave du Marquis - (2) -

Depuis quelques jours, déjà, émeline la "gueuse" fait le récit de la façon dont elle fit la rencontre Du Marquis d'Evans... et le "gueux" philippe prend note fébrilement, soucieux de parvenir à rédiger chaque jour au moins dix feuillets dont la lecture puissent convenir aux exigences de leur Seigneur et Maître. Crucifiée sur la croix de Saint-André, le cul empli d'un lourd olisbos d'ivoire et d'or, émeline poursuit son récit. Assis empalé sur un tabouret garni d'un vit de bois dur, philippe prend note, copie, rature... puis, lorsque le récit ralentit, lorsque la "gueuse" épuisée, peine à articuler la suite, l'ancien gazetier devenu esclave-scribe par La Volonté de son Maître, remet le texte au propre avant que de soumettre les pages nouvelles à Celui qui en jugera de la qualité...

Aujourd'hui émeline se souvient de la première fois qu'elle sentit la main Du Marquis se poser sur elle...

"C'était un matin, comme à mon habitude je m'étais levée très tôt pour aller marcher dans la montagne. J'aime ce moment, la lumière est si douce tandis que le soleil se lève à peine, illuminant progressivement les sommets à l'est... j'aime laisser mon imagination vagabonder entre les monts, imaginer le vaste monde au-delà de ces montagnes et de ces forêts qui sont (un sanglot) qui étaient mon unique univers... Je m'étais assise sur un rocher, face à l'horizon lorsque je ressentis soudain une présence. Je me retournais et Le Marquis se tenait là, dans une tenue toujours aussi élégante qu'à l'accoutumée, s'aidant d'un long bâton pour gravir la douce pente qui menait jusqu'à moi. Je me levais et bredouillais un salut tout en amorçant une maladroite révérence. Ma vie en montagne ne m'avait guère habituée à la gestuelle des salons de l'Aristocratie... Ma maladresse fit sourire Le Seigneur et je rougis !! …
- "J'ai remarqué que tu aimes à t'isoler chaque matin et à venir contempler ce divin paysage"me dit-Il .

..
Je demeurais immobile, empruntée, tellement intimidée que ce Grand Seigneur mystérieux sorti de nulle part consente à m'adresser ainsi la parole ... Il eut un large sourire
- "J'ai aussi remarqué autre chose... C'est la façon dont tu m'observes fréquemment à la dérobée... J'ai le sentiment qu'à chaque instant tu guettes mes faits et gestes …
(Oh combien j'aurai voulu pouvoir disparaître, ou pour le moins m'enfoncer dans la terre meuble sur laquelle je me tenais, tremblante maintenant d'avoir été découverte)
- "... M'espionnes tu ?" m'interrogeas Le Marquis d'une voix sévère tandis qu'il s'approchait de moi pas à pas... J'étais muette. Le Marquis se tenait maintenant à un pas de moi... "Alors ! ? je sais que tu ne cesses de m'épier ! As tu été payée pour espionner ? Dois-je me méfier de toi, de ta famille peut-être ? Est-ce un piège que cette auberge ?"
- "Ooh non, Monseigneur, non... " je tombais à genoux "non je Vous assure... je... non, mon père est l'hôte le plus loyal, (je suppliais, mains jointes) je vous jure qu'il n'en est rien Monseigneur !"

Le Marquis éclata alors d'un rire sonore qui se répercuta entre les monts
- "Bien sur, dit-il... je me doutais bien que ce brave homme était loyal. Et tu n'as rien d'une espionne. Il me semble, te voir rougir qu'il s'agit d'une curiosité bien plus... personnelle ! N'est-ce pas ?"
J'étais là, à genoux, engoncée dans mes jupes... le visage levé vers Le Marquis, muette...Il s'approcha de moi...
- "Relève toi !" ... bien sur j'obéis docilement, tremblant un peu, prise de sanglots... Le Marquis me dominait de Sa Haute Stature et du bout des doigts, il saisit mon menton et me força à le regarder dans les yeux...
- As tu déjà connu un homme ? As tu déjà accordé tes faveurs à quelque paysan ou berger ?"
Sa phrase me frappa comme un soufflet... S'il était possible je rougis plus encore...
- "Je... n... non Messire, non"

Son Regard plongeait dans mes yeux et c'était comme si soudain Il entrait dans mon esprit, le mettait à nu
-"Vraiment ? insista-t-il.
Rien, pas même un baiser ? Pas même une main sur ton sein ?"
J'étouffais, les lacets sanglant mon corset semblaient m'enserrer de la plus cruelle des façons, privant mes poumons du moindre souffle de cet air frais des alpages que j'aimais tant respirer. Je ne pouvais me soustraire à Cette Volonté qui me dominait...
- "Un baiser ?... oui mais... si peu... avec le fils du bourgmestre... et..."
Les mots fuyaient avant que de franchir mes lèvres. Mais Le Marquis se fit infléxible :
- "Oui, continue !"
- "Il... un jour dans la grange, il... il a délacé mon corset et caressé ... mes seins tout en m'embrassant dans le cou et mes épaules…"
- "C'est tout ! ? Vraiment tout ?"
- "Oui... oui Messire, je Vous le jure" soufflais-je...
- "Gourgandine !" me lança-t-il en éclatant de rire ... Je demeurais immobile, telle la femme de Loth transformée en statue de sel. Le Marquis fit un pas en arrière, dardant toujours son implacable regard sur ma pauvre personne...
- "Et maintenant dis moi pourquoi tu m'observes ainsi que tu le fais..." Je demeurais muette - "Allons ! Je veux te l'entendre dire... Tout de suite !" encore une fois, Sa Voix agissait comme un coup de fouet. Je ne pouvais m'y soustraire, j'étais vaincue, déjà soumise à ses mots et surtout à son regard si dominateur...
- "Je... je… Vous … me plaisez Messire... Vous êtes si.. si élégant, d'une si Noble Apparence... Je n'ai jamais vu Une telle prestance..."
Ma gorge était si sèche maintenant, que je ne pus prononcer encore un seul autre mot.
- "Et d'où tirerais-tu le droit de m'espionner ainsi, et me cacherais-tu ce que tu as offert déjà au fils du Bourgmestre ?" Je ne compris pas tout de suite ce qu'impliquait cette remarque... Mais Le Marquis ne tarda pas à m'éclairer dans ma naïveté innocente :
- "Eh bien ! Tu te conduis en gourgandine de bas quartier avec celui là et tu fais ici ta coquette ? Allons !"

Du bout de son bâton, il désignait les lacets de mon corset, sur le devant de ma robe.
.. Je compris et fus alors envahie par une terrible sensation de honte... mais aussi par une vague de désir qui faisait battre mon coeur et m'étreignait les entrailles... Je baissais les yeux et commençais à délacer le devant de mon corsage... Lentement, je défis les lacets, faisant largement bailler les deux côtés de mon corset qui s'ouvrit dévoilant ma chemise boutonnée sur le devant également
- "Allons ! La chemise !"Docilement, je défis aussi le devant de la chemise, dévoilant mes seins pâles. Le Marquis s'approcha et d'une poigne autoritaire, finit d'écarter les pans de vêtements, dénudant mes épaules, ma gorge, ma poitrine... Le haut de ma robe et de ma chemise pendaient maintenant sur mes hanches et mon torse était intégralement nu. par réflexe je portais mes bras devant mes seins, mais une gifle stoppa mon geste
- "Pas de ça, avec moi !". Mes bras retombèrent spontanément le long de mon corps... tandis que la main Du Marquis se saisissait d'un sein, le pétrissait, effleurait le mamelon, pinçait le téton... Jamais je n'avais ressenti de telles sensations reléguant mes piètres expériences au rang de juvéniles maladresses... Soudain, sous Cette Poigne si Puissante et pourtant si Délicate... La Main Du Marquis explorait ma peau, possédait mes seins nus et offerts... Soudain Il cessa... Reculant d'un pas, Le Marquis, s'aidant de Son bâton commença à relever le bas de ma robe... jusqu'à hauteur de mes mains...
- "Soulève !" m'ordonna-t-il et docile, comme hypnotisée par Ses Mots, je sentis une montée d’excitation nouvelle dans mon bas ventre, alors je m'exécutais, plus maître de moi-même et de mon comportement, saisissant les pans de ma robe, je la soulevais, révélant mes bas de fil de coton blancs, mes jarretières brodées, le haut de mes cuisses nues et si pâles... Une brève hésitation, mais à nouveau Cette Voix, me saisissant comme une gifle :
- "Plus haut !" et j'obéis, jusqu'à révéler mon intimité dans sa plus totale nudité. J’étais totalement obnubilée par son charisme dominateur.


Il n'y avait autour de nous que le silence du matin, la fraîcheur de l'air matinal dans les montagnes, un léger vent qui se glissait entre mes cuisses nues, et comme la rosée dans la prairie environnante, la douce humidité de ma chatte gorgée de désir... Soudain loin dans le ciel, le cri d'un rapace qui me fit ressentir combien j'en étais réduite à l'état de faible proie offerte aux serres du Plus Puissant des Prédateurs. Mais la proie était consentante, plus que consentante, envahie de désir, prête à s'offrir totalement, sans aucune réserve, quelles que puissent en être les conséquences ! ...

Empalé sur son tabouret, le cul bien empli, philippe note fébrilement le récit d'émeline... Bien que concentré sur la nécessité de remplir feuille après feuille, il ne peut s'empêcher d'être terriblement excité par le récit de la "gueuse". Et malgré le vit de bois qui emplit si totalement son fondement, il sent l'irrépressible érection qui gagne son sexe... Son esprit aussi tendu que sa queue, il est envahi d'images de montagne et de la femelle crucifiée nue face à lui, dévoilant timidement son corps à leur Maître. L'image de cette soumission l'excite au plus haut point, le fait vibrer, rend impossible toute résistance au désir qui tend son sexe et le fait durcir... Le "gueux" tente cependant de se concentrer sur la nécessité d'écrire et d'écrire encore, car si le récit se développe, ils n'ont pas encore atteint les dix pages qui constituent le minimum requis pour éviter aux deux esclaves l'ire de leur Seigneur et Maître. Mais émeline raconte encore et pas question de prendre du retard, alors philippe se penche à nouveau sur l'écritoire et la plume crisse sur le papier tandis que sa verge est toujours tendue à l’extrême ...

"J'étais ainsi, le torse nu, les jupes relevées au niveau de mes hanches, offerte Au Marquis, prête à tout offrir... Le Marquis m'observait, silencieux...
- "A genoux !" dit-il et j'obéis immédiatement, laissant ma robe retomber en corolle autour de moi, le buste toujours aussi nu qu'au jour de ma naissance... Le Marquis s'approche, tout près, défait lentement Ses Chausses, dévoile Un Sexe épais et tendu, dur comme la roche de nos montagnes. je demeure interdite, ignorante naïvement de ce qu'Il attend de moi. Mais je ne tarde pas à comprendre lorsque sans attendre, il presses son gland contre mes lèvres, les forçant à d'ouvrir et glisse alors son membre viril dans ma bouche, jusqu'au fond de ma gorge. Il ne dit mot et lentement, son sexe va et vient entre mes lèvres. Je réprime d'abord un haut le coeur, puis peu à peu m'applique à lui prodiguer une caresse buccale dont j'ignorais jusqu'à cette mâtinée là ce qu'elle était. Il baise ma bouche, ne m'accordant aucun répit, allant et venant, lentement d'abord, pour que je m'habitue, puis accélérant parfois le rythme avant que de ralentir... je sais que je pleure, car je sens encore les larmes qui coulent lentement sur mon visage... mais je ne sais s'il s'agit plus de honte ou de bonheur...

Le Marquis m'a remarquée. Il a percé à jour cette si profonde attirance qui m'habitait depuis Sa venue. Il m'a vue, jugée et m'accorde Son attention en m'apprenant à Lui donner du plaisir... mes mains laissées ballantes se joignent entre mes cuisses ouvertes, et je me caresse tandis que je suce avec passion Le Sexe qui déniaise ma bouche... Et lorsque soudain, épais et chaud, Le Plaisir Du Noble Marquis jaillit à flots abondants dans ma gorge et envahit ma bouche, je sens une vague de chaleur et de plaisir qui s'empare de tout mon être, car pour la première fois, je jouis, je jouis brutalement, pendant que jouit également Celui que je désirais tant... Irréalité, scène impensable dans ces collines où, il n'y a pas si longtemps encore, je me rêvais bergère enlevée par un mystérieux Prince venu d'ailleurs. Sans un mot de plus, Le Marquis se retire, relace Ses élégantes Chausses, se tourne et s'éloigne, m'abandonnant ainsi, dénudée, la bouche emplie des saveurs de Son Plaisir, l'entrecuisse inondé, mes doigts poisseux du plaisir que je me suis donné... Il s'éloigne, ses bottes foulant la verte pente humide en direction de la vaste prairie et du village en contre bas, sans un regard vers moi, Je Le regarde comme ivre d'un plaisir dont je n'avais nulle connaissance jusqu'à ce matin, au pied des hautes montagnes, environnée de gentianes et de trèfles verdoyants ...

Lorsque je rentrai à l'auberge, Le Marquis était attablé avec Ses deux compères, savourant d'épaisses tartines de pain garnies de beurre, de l’excellent fromage Suisse et de grands bols de lait chocolaté... L'ambiance n'a rien de différent de tous les autres matins... Pourtant, j'ai la sensation que nul ne peut ignorer ce que je viens de vivre... Je traverse la salle d'hôtes avec au front la honte de celle qui s'est déshonorée, mais aussi avec la fierté de m'être livrée à Celui que je désirais tant ! Je guette les gestes Du Marquis d'Evans, mais à aucun moment Il ne m'accorde le moindre intérêt, pas même un bref coup d'oeil. Au plus vite je m'éclipse et regagne ma chambre, si excitée que j’en oublie de pousser de l’intérieur le lourd verrou. Là, je me débarrasse de tous mes vêtements et nue, je m'allonge sur mon lit... Je repense à la prairie ce matin, aux Mains Du Marquis sur ma peau, à Sa Voix si sévère, au désir qui faisait tressaillir mes seins... Je ressens comme une onde de ce désir qui m'envahit à nouveau... Je tremble, mes cuisses s'écartent... Ma main droite descend entre mes cuisses tandis que la gauche caresse mes seins... Mon sexe est moite, mes doigts s'enfouissent dans ma sombre toison dont les poils sont collés par le plaisir du matin... Je les fais doucement glisser entre mes chairs frémissantes... Je les fais aller et venir en moi, lentement, en rêvant de ces instants où je me suis livrée quand... Un grincement de porte survient ! …

La porte de ma chambre s'ouvre ! Jamais personne n'entre ici, pas même mes parents ! Je suis pétrifiée de peur... J'entends des bottes qui martèlent le plancher de la pièce, risque un regard... Le Marquis se tient droit face à mon lit... Son Regard sévère plonge sur mes doigts, toujours posés sur mon sexe, sur mes cuisses ouvertes... Je suis pétrifiée... mais si excitée aussi… Il s'approche du lit, et d'un bref coup sec frappe ma main, la douleur irradie mes doigts mais je ressens à peine la douleur tant je suis terrifiée. terrifiée de Sa Présence, terrifiée que l'on puisse la deviner et me découvrir dans cette position si humiliante... Il me regarde :

- "Jamais tu ne dois te toucher sans mon autorisation ! Ce soir, après le dîner, tu me rejoindras près du puits"

Dit-il avec une froideur effrayante, avec ses yeux fixes et dominants d’un bleu azur. Et il sort... J'attends de longues minutes, immobile, avant d'oser bouger. Me lever, faire un brin de toilette dans le broc d'eau tiède et me rhabiller… Longue est la journée qui s'écoule. j'aide ma famille aux diverses activités de l'auberge et de la ferme, je sers, je nettoie, je cuisine, je fais la plonge... tout pour ne pas penser, tout pour ne pas tenter de deviner ce qui doit se passer, ce soir, près du puits... Et lentement passe le temps. Puis peu à peu le soir vient, on sert le dîner. Je reste en cuisine, n'osant plus affronter Le Regard Du Marquis... pourtant le dîner passe. dans la grande salle, on joue aux cartes... aux dés ... Quelques artisans et paysans parlent de leurs soucis, des taxes royales qui les affligent, des récoltes à venir … Et peu à peu tous regagnent leurs chambres ou s’en vont dans leur logis. Je fais de même et guette le moindre bruit. J'attends que l'on s'enfonce dans la nuit, la porte de la chambre de mes parents qui se ferme, et la lumière de leur lanterne qui disparaît sous ma porte …

Dans le noir, je me glisse dans le couloir, descends les escaliers. Je sors de l'auberge seulement vêtue de ma robe de nuit, pieds nus. je presse le pas, mais sera-t-Il là ? Il fait nuit noire, mais un faible rayon de lune offre un frêle halo blafard au puits. je m'approche, à pas timides... mon pied nu fait craquer un petit branchage... Je sursaute ! Il est là ! Il sort de l'abri des grands arbres et s'avance vers moi... Il est toujours vêtu, tenant à la main son bâton...

- "Pose ça !" dit-il simplement et je comprends...

Je fais passer la robe de nuit par dessus ma tête et me voilà nue... Je laisse tomber l'étoffe sur le sol et j'attends, les bras le long du corps, la tête baissée... Il vient tout contre moi, laisse tomber le bâton et commence à passer Ses Mains partout sur mon corps... Mon corps qui frémit à Son Contact... Je m'abandonne à cette si délicieuse sensation de n'être qu'un objet entre Ses Mains. Je me sens totalement à Lui, offerte, livrée, sans plus aucune retenue... Et Il se joue de moi, ne laisse en répit aucune parcelle de mon corps, Il en joue en Virtuose alors que je ne suis qu'un pauvre instrument si malhabile... Imperceptiblement, il me pousse vers le bord du puits... me force à me pencher. Mes mains prennent appuis sur le rebord de pierre arrondie, je me penche, me cambre... Il passe ses mains sur mes fesses, entre mes cuisses, saisit mon intimité à pleine main, dans Un geste de possession et oui, oh oui ! Comme je me sens sienne, totalement sienne ! Mais il cesse et prend du recul...

- "Ne bouge pas !" ordonne-t-il ...

Et alors que je ne m'y attendais pas, je ressens une violente douleur dans la croupe que je tendais si docilement. Un cri m'échappe, je bouge, mais déjà Il S'est rapproché et me force à reprendre position :

- "Tu te tiens tranquille et ne réveille pas toute l’auberge, je ne veux pas t’entendre crier ! Reste Immobile ! Et tu reçois ton châtiment !"

Il recule à nouveau et l'objet souple qui m'a frappé une première fois s'abat encore sur mon cul soumis... Les coups tombent, lentement... Serrant les dents pour ne pas crier, j'en compte dix, enfin je crois, tant mon cul me cuit... pourtant, si je sanglote doucement, je n'ai plus crié... quitte à en faire mes lèvres, tant je les ai mordues... Le Marquis s'approche à nouveau... caresse ma nuque...

- "Il le fallait. Tu t'es conduite en dévergondée dans ta chambre et je ne puis autoriser cela. Ton corps ne t'appartient plus. Il est Mien désormais. (Il caresse mes cheveux, mes épaules...) Tu m'appartiens et je saurai te le rappeler aussi souvent qu'il le faudra. Le plaisir, c'est moi qui décides si Je te l'accordes ou pas. Mais en AUCUN cas tu ne peux en décider. est-ce bien compris ?"
- "Oui... oui Messire", soupirais-je en sanglotant...
- "Non pas Messire, désormais tu dois m’appeler Maître
- "Bi…Bien … Oui…Oui Maître …
- "Bien, alors je vais regagner ma chambre. Quant à toi, tu vas faire de même et tu méditeras sur cette journée. Car bientôt, ton destin se scellera et tu n'as aucune prise sur l'avenir que je t'ai tracé"...

Fébrilement, philippe le "gueux" a tout noté, tout écrit de sa plume tremblante de désir. L'écriture est malhabile, les plumes bavent un peu, comme sa queue bave du désir que suscite en lui le récit de la "gueuse" émeline... Maintenant, il lui faut tout reprendre et tout réécrire, au propre, afin que ce nouveau chapitre soit apporté à leur Maître, le Marquis d'Evans ...

(à suivre)

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