Te Promènes Pas La Braguette Ouverte , Chapitres Quatre

Chapitre quatre :
J’avais encore beaucoup à apprendre... !

Préambule :
Je rappelle à mes lecteurs que cette histoire commence au début des années 70 ; ces
années-là, le SIDA n’était pas même connu et la sexualité menait bon train dans la
plus totale insouciance, hors mis la réputation et les préjugés et les risques de MST
rien ne venait gâcher les pratiques homosexuelles.
Mais dans le début des années 80 Le SIDA a fait un grand nombre de victimes et
continue toujours….
PRESERVATIFS et SSR sont pour l’instant les seuls garants d’une sexualité responsable.
protégez-vous ainsi que les autres, ne soyez pas égoïstes si vous voulez vivre
heureux..
Protégez-vous, protégez les autres

Chapitre quatre :
J’avais encore beaucoup à apprendre... !
En effet j’avais beaucoup à apprendre, mais je ne savais pas par quel bout commencer
(Façon de parler).
Ce que j’avais vécu m’avait déstabilisé.
Je devais faire des choix, mais lesquels ?
Si je doutais encore de celui que j’étais à cet instant, je savais aussi que j’avais
aimé ce que nous avions vécu …

L’homme me posa la question :
« Désires-tu que nous nous revoyons ? »
Ma réponse fut brève mais claire :
« Oui car je te veux comme maître d’apprentissage »
Il mit un temps pour répondre...Comme si cet engagement représentait pour lui une
grave décision à prendre.
« Alors la prochaine fois que nous nous verrons, il faudra que l’on fixe les limites
de cette relation »
Et nous nous jetâmes dans les bras l’un de de l’autre en échangeant de chauds baisers.

Après la douche, je me rhabillais promptement, mon patron n’était pas regardant mais
la moindre des politesses me dictait de ne pas trop en profiter.
Mon maître glissa dans ma poche un papier qu’il avait rapidement griffonné.


« Tiens ce sont mes coordonnées. Au fait, je m’appelle Marc-Henri
- Heu, moi c’est Felix comme le chat…
- Tu fais un sacré minet, Felix, mais c’est un nom qui te vas bien, mon chéri »
Un dernier baiser et je m’échappais comme un voleur…

Il se passa bien quinze jours avant que je n’ose lui téléphoner, à côté de la
pharmacie il y avait une cabine téléphonique et je profitais de ma pause de midi pour
essayer de joindre Marc-Henri, mais en vain…
C’est en sortant du travail le soir qu’à nouveau, le cœur battant à cent à l’heure, je
me précipitais à la cabine. Quelqu’un occupait la place et j’attendais prenant l’air
faussement dégagé, comme si les passants pouvaient se douter de ce qui occupait mon
esprit. La cabine se libera enfin, je sortis de ma poches quelques pièces de monnaie
et le bout de papier si précieux, je composais fébrilement le numéro et la sonnerie se
fit entendre, les secondes me paressaient des heures, quand alors : « Allo oui ? Me
fit une voie chaude.
- oui allo, c’est Marc-Henri ?
- oui c’est bien moi, mais qui est à l’appareil ?
- C’est moi, Felix je peux venir ? Je ne suis pas loin de chez toi, à cinq minutes.
- Tu as de la chance j’allais sortir acheter du pain, à une minute près tu ne m’aurais
pas eu au téléphone. Viens, tu attendras devant la porte que je revienne, ce sera
rapide. A tout à l’heure. »
Il avait raccroché.
Je me dirigeais promptement vers chez lui, la tête emplie d’images, et le corps
frissonnant.
Devant sa porte j’adoptais le même comportement que devant la cabine un peu plus tôt.
Une main vin se poser sur mon épaule et me fit sursauter, c’était lui toujours aussi
beau, une baguette à la main :
« Bonsoir Félix, tu en as mis du temps à m’appeler. Je suis heureux de te revoir. Ne
restons pas là montons. »
Le canapé rouge, seul témoin de nos ébats m’invitait à m’assoir.

Marc-Henri se mit à l’aise et vin m’y rejoindre en gardant quelques distances.
« Te souviens-tu Félix que ce soir nous devons fixer les règles de ton apprentissage
ainsi que celles de notre relation ?
- Oui je m’en rappelle …
- Alors tu devras te souvenir que chacun d’entre nous reste libre de ses actes
et que rien ne nous lie, mais tant que durera notre contrat, nous devrons nous dire
tout ce que nous avons vécu chacun de notre côté afin de reproduire cela ensemble.
Savoir donner pour mieux recevoir. Es-tu toujours d’accord Felix ?
- Oui, oui, oui Marc-Henri…
- Alors buvons un verre pour celer notre contrat, ce soir je t’invite et tu dors
ici avec moi...
- Puis-je passer un coup de fil à mes parents pour leur dire que ce soir je sors
et que je couche chez mon copain ?
- Vas-y je t’en prie. » Dit-il en se levant.
MH reparut quelques instants plus tard, entièrement nu et portant un plateau avec 2
verres et une bouteille de vodka.
Je raccrochais le combiné et me mis nu moi aussi comme s’il me l’avait ordonné.
Dieu que cet homme était beau et dans cette tenue j’étais fier d’être son égal.
L’alcool fut bienvenu (bien que je ne buvais jamais, alors) il me permit de me
détendre avec une certaine euphorie.
Mes inhibitions s’atténuaient et j’étais heureux des caresses de MH. Je les lui
rendais en m’efforçant d’être aussi doux que lui. L’apprentissage semblait commencé…
« Je vais te montrer quelques positions agréable et excitantes, ce soir. Mais avant
je voudrais que tu te perfectionnes dans l’art de provoquer avec volupté une érection
dure et jouissive chez ton partenaire. Ne penses pas que cela soit aussi simple ; nous
bandons tous plus ou moins le matin au réveil mais ce n’est pas pour autant jouissif
et durable, le plus souvent.
Le plaisir de bander ? Cela pourrait se mesurer par l’intensité du désire.

Sur une échelle de un à cinq, tu dois amener ton partenaire au plus haut, afin de
recevoir le meilleur.
Savoir donner pour mieux recevoir.
Ce qui différencie les hommes des femmes, c’est que les hommes peuvent connaitre le
plaisir dans le désire avant même que de le satisfaire. Qui mieux que l’homme peut
savoir le plaisir de l’homme ? »
Puis il me prit par la main et commençât à jouer avec mon sexe en lui donnant de
petites caresses, des frôlements. Alors, avec ses testicules il caressa mon membre et
le frotta contre son anus. Je sentais mon érection se faire de plus en plus ferme, le
désir commençait à poindre dans mon ventre. Ce désir- plaisir montait en moi. Alors,
de sa langue il vint pénétrer ma bouche comme si elle devenait un prolongement de mon
anus, et le désir montait en moi et je perdais la raison. Je m’abandonnais au désir
profond quand ses doigts souples et fébriles vinrent jouer de mes tétons, le paroxysme
de mon désir survint lorsque MH posa sa bouche sur mon gland tuméfié et pulsatile, me
donnant toute la chaleur de son art de la succion, j’avais atteint le sommet du
plaisir de désirer, le pré cum qui s’échappait de mon sexe en était la modeste preuve.
La leçon fut bonne et heureusement que MH calma ses ardeurs car la finalité n’était
pas dans l’éjaculation mais dans l’intensité du désir.
J’étais prêt maintenant à donner encore plus de plaisir, car l’amour comme un
boumerang revient avec autant d’intensité.
« Voici ta première leçon mon chéri. J’espère que tu m’en feras profiter…. »

A suivre :
Chapitre Cinq :
Mon initiation ne faisait que commencer et me réservait bien des surprises.







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