Avant Tes Vacances

Par prudence, nous avions l'habitude de nous retrouver dans des lieux loin de la
foule. Cela ne nous empêchait pas, quelque fois, d'aller manger au restaurant ou de
nous promener en ville. Mais bien entendu, dans ce cas, nos attitudes l'un envers
l'autre étaient très neutres.

Nous n'avions pas pu nous voir depuis plusieurs jours. De son côté, elle préparait un
voyage à Bali en famille. Nous allions être séparé pendant 3 longues semaines.

Elle avait trouvé à quelques kilomètres de chez elle et non loin de mon trajet
quotidien, un petit chemin en cul de sac, donnant sur une installation communale,
quelques bois et un champ de maïs. En contre bas des habitations, nous étions à l'abri
des regards indiscrets.

Habituée à gérer sa petite famille en bonne épouse, elle appréciait que je prenne des
initiatives et que je la surprenne... Cette séparation annoncée était alors une bonne
occasion de marquer le coup.

Nous devions nous retrouver un mercredi. Quelques jours avant, j'inspectais un peu
plus notre lieu de rendez-vous pour ma surprise. J'arpentais alors les chemins, les
bois en nous y imaginant. A chaque lieu, je me posais, regardais autour, et évaluais
le "risque". Je souhaitais avant tout que nous puissions être détendu, sans devoir
sursauter au moindre bruit.

Le bout du chemin donnait donc sur un champ de maïs, fermé par une barrière
rudimentaire. J'ai remonté le chemin séparant le champ d'un petit bois. Au bout, des
bûches de bois entassés méticuleusement, des tables et une cabane prouvaient que le
lieu n'était pas si peu fréquenté que je le pensais. Je traversais le bois pour
arriver sur une clairière qui était en fait un petit champ, fraichement coupé...
J'étais déçu et je sentais mon plan prendre l'eau.

En redescendant, je regardais avec insistance le bois.

Soudain, deux grand arbres
rachitiques attirèrent mon attention. Ils formaient une arche au dessus d'un semblant
de chemin. Je le suivis. A quelques mètres, le sol était dégagé. Autour, même si la
végétation n'était pas trop dense, nous étions bien cachés. Je nettoyais rapidement le
lieu. En ressortant, je récupérais quelques branches pour marquer le chemin. Un
dernier regard autour, puis je partis.

Le lendemain, je lui envoyais un mail :

Dans la perspective de nous revoir ce soir, je t'invite à nous retrouver à notre lieu
habituel. Je partirai certainement un petit peu plus tôt et je te laisserai un SMS
lorsque je serai sur place pour t'y attendre... Ce sera le coup de départ de nos
retrouvailles.

J'aurais pu opter pour une chasse à l'indice, mais je crains qu'ils ne servent de
petits cailloux à quelques importuns.

Tu n'auras qu'à te garer sous les arbres, non loin de moi...
Sous la barrière qui longe le chemin, tu passeras... premier rempart qui nous sépare
des autres.
Tu longeras le petit bois, entre chênes et maïs
Inquiète ? peut-être... Anxieuse ? Certainement... Curieuse ? Je l'espère... Excitée ?
Nous verrons bien....
Une multitude de sentiments voire de questions, dans le silence d'une fin de journée,
troublée par quelques chants d'oiseau, t'accompagneront pour te guider vers moi.
A pas feutrés, cherchant à deviner où ces lignes vont te mener, une branche fourchu
importune, jaillissant d'un champ, attirera ton regard. Telle un majordome discret, de
sa flèche elle te montrera le bois en face d'elle
Là, deux arbres, gardiens improbables d'un sentier, te laisseront passer.
Au bout de ce minuscule chemin, tant par sa largeur que sa longueur, tu atteindras la
fin de ta quête. Je ne doute pas que tu jetteras un coup d’œil aux alentours....
Et dans ce petit nid que je t'aurais préparé, je t'y accueillerai.
..
J'aurais cherché cet endroit, t'aurais guidé jusqu'à moi .... je te laisserai à cet
instant tout le loisir de choisir la façon dont tu décideras de parcourir les quelques
dizaines de centimètres qui nous sépareront alors encore...

Il me tardera que tu viennes t'y blottir et te lover tout contre moi...

Ma journée fut troublée par la pensée de ce rendez-vous, inquiet que quelques
événements de dernières minutes ne viennent contrarier nos projets.

Arrivé sur les lieux, j'emportais avec moi un sac, une bâche et une grosse couverture.
Rien de ce que j'avais préparé la veille n'avait bougé. J'installais méticuleusement
la bâche épaisse pour nous protéger. Comme convenu, j'envoie le SMS.

Je suis là, je vous y attends.

La réponse ne tarda pas.

Je pars

Je m'engouffrai sous la couverture. Mon attente fut ponctuée de ses messages : "Je
suis là dans 10 minutes; Encore quelques minutes... ; J'arrive" et enfin "Je me gare".

De ma position je pouvais voir le début du chemin, sans qu'elle me voit. J'entendis le
moteur se couper, puis ses pas feutrés dans le chemin. A la hauteur de la branche que
j'avais planté dans le champ, elle tourna le visage et me découvrir avec un large
sourire complice.

Elle s'approcha en se frayant un chemin entre les branches. A ma hauteur, elle posa
son sac à main au sol, puis s'assit à mes côtés. Moi, campé sur mes coudes,
l'accueillait à mon tour avec un grand sourire.

- Comment trouves-tu ce petit nid douillé ?

- Comme toi : original ! Tu ne crains pas qu'on nous voit.

Je lui expliquais alors mon exploration la veille pour la rassurer. Tout en
m'écoutant, elle ne put s'empêcher de passer la main sur mon visage puis sur mon torse
couvert de ma chemise. Curieuse, la main descendit sur mon ventre et leva le
couverture.
Un large sourire coquin illumina son visage lorsqu'elle découvrit que
j'étais entièrement nu dessous.

J'écartais la couverture pour m'en dégager tandis qu'elle s'allongeait à mes côtés. En
ce mercredi chaud, elle portait un petit chemisier blanc, une petite jupe orange avec
des ballerines. J'avais énormément envie d'elle, depuis plusieurs jours et encore plus
aujourd'hui. Mais je souhaitais faire durer mon plaisir et le sien par la même
occasion.

- Ce n'est pas vraiment juste, lui dis-je. Moi, je suis presque nu...

Elle ne répondit pas, et ne fit que sourire de la situation. J'ai posé ma main sur sa
jambe que j'ai remonté tout en la caressant. Sa peau était douce à souhait. J'ai
commencé à défaire son chemisier pour dévoiler un soutien gorge pourpre décoré de
motifs au fil blanc. Ma bouche s'empressa de gouter sa peau, juste entre ses seins
tandis que ma main dégageait un de ses seins. Je ne mis pas beaucoup de temps à le
porter à mes lèvres. A son contact, elle se cambra de plaisir. Je finis de libérer sa
poitrine pour la savourer pleinement et équitablement.

Je défis les derniers boutons du chemisier pour dégager son ventre. Il ne fut pas en
reste et je m'attardais avec un malin plaisir à dévorer ses hanches. Ma main droite
s'aventura entre ses jambes où je devinais au toucher que sa petite culotte, non
seulement d'être coordonnée au haut, transpirait de plaisir. Je continuais mon souhait
d'égalité : je tirais délicatement sur les côtés de sa petite jupe pour confirmer mon
impression. Mes yeux se régalaient de ce qu'ils découvraient. Ce n'était pas la
première fois, mais c'était perpétuellement un régal, une annonce prometteuse d'un
plaisir partagé.

Du bout de la langue, je surlignais le haut de sa culotte. Par moment, j'arrivais à
déjouer l'austérité de son élastique qui me barrait le passage en me glissant dessous.

J'en fis vite le tour et il était temps que je passe à autre chose. Comme sa jupe, je
n'eu pas beaucoup de mal à l'ôter, d'autant plus que je fus légèrement aidé : elle se
cambra un peu pour s'en dégager.

Allongée, les bras étendus de part et d'autre de son corps, un jambe légèrement
relevée, elle était tout à moi. Elle s'offrait et n'attendait que mes attentions
tendres, douces et délicates. Je me mis à embrasser la jambe à ma portée, depuis le
genou jusqu'au haut de sa cuisse. Le résultat fut celui que j'attendais : ses jambes
s'ouvrirent largement pour m'offrir son calice. J'aurais pu m'y précipiter pour
étancher ma soif, mais je voulais lui faire plaisir.

Doucement, j'embrassais son bas ventre, mais insidieusement, je préparais la suite.
Mes doigts sur le haut de son pubis le massaient légèrement. Puis, je glissais le
majeur et l'index entre ses lèvres. Elles étaient chaudes et humides. Je m'en
approchais pour y plonger ma langue tandis que mes doigts profitaient du chemin qu'ils
avaient ouverts pour plonger dans son sexe. Je la sentis tressaillir lorsque qu'ils
enfoncèrent en elle.

J'avais découvert au cours de nos jeux intimes, ce petit endroit si mystérieux qui lui
soutirait tant de plaisir. Elle adorait que je m'enfonce au fond d'elle autant que mes
doigts le permettaient et que m'attarde sur cet endroit.

La tête en partie sur son ventre pour déguster son clitoris, j'observais mes doigts
bouger en elle. Dans cette position, j'entravais ses mouvements presque convulsifs.
Les jambes écartées, elle m'invitait en la fouiller encore plus. Mes doigts avaient
suffisamment oeuvrés. Ma langue suivit le sillon et prit la place de mes doigts. Je
savais qu'elle serait certainement moins efficace, aussi je tentais de la compenser en
l'enfonçant autant que je le pouvais et en l'explorant frénétiquement.

Profitant d'une pause, elle me repoussa gentiment pour se redresser. Elle ôta son
chemisier et son soutien gorge. De mon côté, je m'allongea pour l'admirer. Son regard
plongea dans le mien. Ses mains se posèrent sur ma poitrine puis elle se pencha vers
moi. Sa main droite descendit sur mon ventre. Elle saisit mon sexe et le porta à sa
bouche. Bien installée entre mes jambes, elle le gouta délicatement. Puis ses lèvres
s'ouvrirent un peu plus pour le laisser glisser jusqu'au fond. Sa langue tournait
autour, parcourrait toute sa longueur. Sa main droite plaquée à la base de ma verge,
elle en dégageait toute le longueur pour mieux la savourer. Sa douceur, ses attentions
étaient un vrai régal. Partiellement cachée par ses cheveux, je la voyais y prendre un
grand plaisir. Plus d'une fois elle m'avait dit "aimer m'avoir en bouche". Elle
s'appliquait tant à me donner du plaisir que certainement à en ressentir, tout comme
moi j'en avais eu précédemment avec son sexe.

Après quelques minutes, elle s'approcha de mon visage. Je plongeais ma main dans sa
chevelure pour la caresser comme elle aimait tant et l'embrassais goulument.

Elle rompit cette étreinte et se dressa, assise sur moi. J'étais alors à sa merci. Je
ne m'en plaignais pas. Son regard était intense. Elle glissa une main entre sens
jambes pour se caresser un instant. L'autre saisit mon sexe pour le plaquer contre le
sien tout en le massant. Sans me quitter du regard, elle se releva légèrement et
poussa mon sexe entre ses jambes. Elle acheva le mouvement en se laissant délicatement
mais surement redescendre sur mon membre dressé.

Je ressentais la chaleur de son sexe, humide. Elle entama alors va et vient du bassin,
suffisamment rapide pour que mon gland vienne régulièrement frotter et buter en elle.
Le rythme s'accélérait et je la voyais se pincer les lèvres avec les dents.

Soudain, son visage se figea, sa bouche s'entrouvrit, comme pétrifié. C'était ce
moment que j'avais découvert avec elle, ce moment que j'adorais. Ce moment où elle
avait appris à s'abandonner avec moi, où elle n'avait plus d'interdit. Je sentais
alors un liquide chaud couler le long de mon sexe et de mes testicules. Le rythme
devenant alors désordonné, saccadé. Elle savait combien j'aimais la sentir et la voir
jouir. Et son plaisir n'était total que si nous parvenions à jouir alors ensemble. Le
spectacle magnifique qui m'était offert depuis quelques minutes m'avait tellement
excité que nous savions que mon tour allait venir. Elle retira mon sexe du sien et le
prit en main. Elle le massa en le serrant entre ses doigts et très rapidement, je me
mis à jouir. Je me redressais alors pour l'embrasser. Elle continua son massage, si
bien, qu'à ma grande surprise, je jouis une seconde fois.

Nous nous écroulâmes côté à côte. Mes l'envie était toujours là. Nos caresses
devinrent tr-s vite plus intenses, plus précises, à nouveau plus coquines. Mes doigts
pouvaient désormais parcourir l'intégralité de son corps, sans obstacle. Elle se
tourna sur le ventre pour gouter au plaisir de mes caresses : tantôt effleurements,
tantôt massages, tantôt intimes...

Je la sentais apaisée, détendues. Mais lorsque mon visage s'approchait du sien,
j'entendais sa respiration, profonde, désireuse. Je décidais alors de m'attarder sur
la courbe de ses fesses. J'en dessinais le contour, puis je passais entre les fesses.
La position n'était pas ment propice, mais les restes de son excitation
précédente m'aidaient. Elle n'opposa aucune résistance. Lorsque mes doigts furent plus
précis et entrèrent légèrement en elle, je l'entendis prendre une grande respiration,
comme si elle s'était retenue jusque là. Elle tourna le visage vers moi et se mit à
quatre pattes.

J'avoue que j'étais tellement obnubilé par son corps et le plaisir d'être avec elle
que j'en avais oublié mon excitation ! Je me mis spontanément derrière elle à genoux.
Elle passa la main entre ses jambes pour atteindre mon sexe et le présenta juste entre
ses fesses. Elle bougea doucement d'avant en arrière pour le frotter.

Était-ce le spectacle, les sensations ? Je ne mis pas longtemps à bander à nouveau.
J'aurais été déçu de ne pas lui faire ce plaisir. Sa main attendait le moment où mon
sexe serait dur et à son goût.

Elle s'avança un peu plus tout en gardant ma queue en main, puis t'en revenant vers
moi, elle la guida en elle. J'étais collé à elle, bien au fond. Je ne voulais pas
bouger, tant la sensation était bonne. Mais il n'en restait pas moins que je
souhaitais que nous ressentions encore du plaisir. Les mains sur ses fesses, c'est moi
dorénavant qui donnait la cadence.

Je voyais mon sexe disparaitre en elle, je la voyais onduler, hocher de la tête, se
plaquer contre moi. Par moment, pour soulager ses bras, elle posait la tête au sol.
Cela lui permettait aussi de m'atteindre plus facilement en passant la main entre ses
jambes. Sa main prenait la base de ma queue, ou bien écartait ses lèvres. Et c'est en
imaginant tout ce qu'elle pouvait faire sans que je puisse le voir, que je sentis mon
plaisir monter. Je m'enfonçais alors deux ou trois fois profondément en elle, puis je
me retirais. Elle se retourna pour me voir et accueillir le fruit de ma jouissance sur
son ventre.

A nouveau côte à côte, nous apercevions le ciel à travers les branchages. Main dans la
main, nous savourions cette fin d'après-midi. Seul le bruit de son téléphone vint
rompre cette harmonie. C'était son mari qui lui demandait de faire quelques achats en
prévision de leur voyage du lendemain. Elle, qui, il y a quelques instants, ondulait
avec mon sexe en elle, discutait, d'un air détaché avec lui. Elle abrégea la
conversation. D'un sourire à la fois discret et confus, elle me dit :

- Je n'ai pas vu passer l'heure. Je dois encore finir les bagages des s et de
mon mari. Je vais avoir du mal à justifier d'être parti aussi longtemps pour aller
chercher un foulard ! Surtout que je ne l'aurais pas trouvé !

Elle s'approcha de moi pour m'embrasser :

- Mais j'ai adoré tout ce que tu as organisé... et tout ce que tu as fais.... Tu vas
me manquer pendant toutes ces semaines....

Nous nous rhabillâmes et avons commencé à ranger tout ce que j'avais mis en place pour
ce petit rendez-vous. En sortant du petit bois, nous avons jeter un dernier coup d’œil
derrière nous pour regarder où nous nous avions fait l'amour. On ne distinguait rien
alors que nous, nous avions l'impression de tout voir ! Cela avait certainement ajouté
de l'excitation dans nos jeux. Nous avons rangés les branches qui l'avaient guidé
jusqu'à moi.

Je finis de ranger les affaires dans mon coffre en l'invitait à me quitter pour
rejoindre sa famille avant que son absence ne soit encore plus suspecte. En passant
devant moi au volant de sa voiture, elle esquissa un dernier sourire et un geste de la
main.

Je ne devais la revoir que 3 semaines plus tard.....

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