Collection Fantasme. La Voix Ou La Totalité De Nos Fantasmes. (4/4)
Tours, je viens de franchir une nouvelle étape dun parcours que mes fantasmes les plus profonds ancrés en moi, aurais été bien incapable dimaginer jusquà cette soirée entourée de cinq hommes.
Le taxi mayant amené pour assouvir la vengeance de la voix qui sest manifestée, il y a quelques jours, revient.
Cette voix mayant fait voir quelle était capable de donner à Loïc la photo de ma tromperie à la Réunion pendant notre voyage de noces.
Le chauffeur, comme à laller au bas des marches du Palais de justice de cette ville, mouvre la porte arrière où je retrouve mon cartable.
Je sens mon il gauche qui me tire.
Je démarre mon portable que jai ramassé au passage, en mode selfie pour me voir.
Je suis couverte de sperme.
Le chauffeur comme a Paris me propose des services et il a posé sur le siège à côté de mon cartable une boîte de mouchoirs en papier avec entre les sièges une petite poubelle.
Nous roulons et je me nettoie du mieux que je peux.
Au moment où la batterie me prévient que ça va couper sans possibilité de recharger, je vois que mon chemisier montre presque la totalité dun de mes seins.
Impossible de retourner à Paris, ou acheter de quoi me couvrir.
Une idée me vient et si je mettais ma robe davocat, on pourrait croire que je sors de la salle daudience.
Jai le temps de voir quil est 21 heures 40, ou peut bien me conduire mon taxi !
Rideau, mon portable me lâche.
Jôte mon chemisier et je le mets dans la poubelle.
Je vois le chauffeur me mater dans son rétro.
Jai pris goût à mexhiber, mon chemisier était massacré, mais ma jupe est maculée de sperme comme le reste de mon corps.
Avant que le taxi arrive, je me souviens que ces cinq bites internationales et dâges varié ont déchargé le reste de leur sperme sur moi, jen ai pris partout.
Jôte aussi ma jupe, le chauffeur faisant une embardée quand je lui montre ma chatte blonde.
Deviendrais-je vicieuse, comme je lai fait devant ce vieux dans le métro, jécarte mes cuisses, fière de le faire sans lobligation donnée par la voix.
Je nini par enfiler ma robe noire, ma jupe rejoignant mon chemisier dans la poubelle qui déborde.
Cest à ce moment où nous nous arrêtons.
Je vois que nous sommes devant la gare quittée pour me rendre à la prison.
Je prends mon cartable laissant le reste de mon tailleur, tous les papiers sont à lintérieur.
Cest à ce moment que jentends.
« Le dernier train pour Paris entre en gare, départ 21 heures 44.
Ce train est direct pour Paris Montparnasse, arrivée 23 heures 52.
Éloignez-vous du bord du quai. »
Par chance peu de gens sont là pour rejoindre Paris et ayant récupéré mon billet de retour, je le poinçonne.
Un homme avec son attachée caisse me regarde, il est étonné quune avocate ait gardé sa robe, mais avec un flegme tout anglais se dirige vers le quai où je vois le train sarrêter devant moi.
Une idée fugace me traverse lesprit, je me suis essuyé le visage, mais avant que mon portable me lâche, jai regardé mon chemisier, ma jupe, mais mes cheveux, dans quel état sont-ils ?
Si la voix veut que je baise avec lui dans les toilettes, dans quel état va-t-il trouver ma chatte et pourquoi pas mon cul après le nombre de bites ayant déchargé en eux.
Le train démarre, à part lhomme à lautre bout du wagon, je suis seule, mon portable hors détat de marche.
Tient, je vole, je survole plutôt une forêt de bites.
Des milliers de bites toutes de couleurs différentes comme celle qui mont littéralement sailli sur ce parking à la sortie de Tours.
Dun coup, je vole en compagnie de quelquun.
Tient cest un ange, il tourne autour de moi jusquà ce que je voie son visage.
Maryse, mon amie denfance.
Maryse qui ma quitté quelques jours avant que la voix minterpelle sur mon portable me montrant la photo de mon infamie.
Avoir trompé mon mari avec la bite de Noah alors que nous faisions notre voyage de noces.
Maryse que jai connue sur les bancs de lécole et qui est décédée dun cancer au même âge que moi.
Maryse, pleine de vie, serait-elle devenue lange qui est avec moi ou suis-je un ange layant rejoint ?
Pourtant quand je repense à ses dernières heures et à ce quelle me disait avant de séteindre comme mon portable tout à lheure, je lavais aidé à fantasmer.
Nous avions fantasmé sur ce quelle aurait pu faire, car elle mourrait vierge.
Alors que javais ma joue sur sa main posée sur ses draps, comme si nous étions une, elle ma fait cette confidence dune toute petite voix.
Je vais mourir sans avoir connu la moindre bite en moi.
Jai eu quelquefois loccasion de perdre ma virginité, mais la peur davoir mal ma fait reculer.
Quest-ce que je le regrette maintenant ?
Jai un autre regret, je taime et souvent, jaurais aimé que tu me caresses, ma minette.
De ma main libre, je la glisse sous le drap, qui la recouvre par le côté du lit.
Mes doigts ont trouvé sa chatte, qui malgré sa situation est fortement humide.
Jentre un doigt, cest exact, ça résiste.
Deux, puis trois, et cest moi qui force pour la dépuceler.
Je sais, cest abject de masturber mon amie à quelques heures de sa fin de vie.
Mais à ce moment cest la seule chose que jai pu lui montrer que moi aussi je laimais.
Son corps sest tendu étant traversé dun frisson que jignore si cétait un orgasme.
Merci, si tu savais tous les fantasmes qui mont traversé depuis que je suis tombée malade.
Jaurais pu mexhiber, je suis sûr que jaurais beaucoup aimé montrée mon intimité aux autres.
Jai surenchéri.
Si on avait été des amantes, nous aurions pu sucer des bites dans des endroits insolites.
Oh oui, nous aurions aimés, masturber des hommes dans des endroits improbables.
Te rends-tu compte, jaurais pu le faire dans un tribunal, mieux dans une prison moi qui suis avocate.
Je vais te dire, je vois des dizaines de bites de toutes les couleurs qui nous auraient baisés comme les salopes que nous serions devenues.
Dit moi, as-tu déjà trompée Loïs ?
Mais oui, les choses me reviennent,je dois me réveiller.
Madame, nous sommes arrivés à Paris.
Cest ça, je me réveille, cest lhomme à la mallette qui me secoue par lépaule.
Je veux me lever, mais je reste quelques secondes à reprendre pied sur terre.
Incroyable, pourquoi depuis la première fois où la voix ma appelé, jai oublié les moments si intenses avec Maryse.
Est-ce le fait que la voix était celle dun homme, qui a pu me tromper.
Tout ce qui marrive, ce sont nos fantasmes évoqués dans cette chambre dhôpital.
Cest vrai, jai même répondu à sa demande, certaine quhélas, le secret serait bien gardé là où elle va partir.
Je lui avais tout dit sur mon infidélité avec Noah et les cocktails quil mavait offerts.
Je lui avais dit ou et comment, javais dissimulé la photo pour la garder pour mes vieux jours.
De là-haut, elle a pu manipuler mon portable et vivre par mon intermédiaire tous nos fantasmes.
Je descends sur le quai, je sors de la gare, il est plus de minuit la nuit est noire et en plus il pleut.
Jai les moyens de prendre un taxi, même avec ma robe davocate.
Cest vers la Seine que je me dirige, à deux pas de chez elle.
La pluie nettoie mes cheveux comme si elle me nettoyait de toutes mes turpitudes.
Que vais-je faire sous ce pont où nous sommes venues nous promener dans les premiers jours de sa maladie, ayant entraîné un dernier fantasme sorti de sa jolie bouche dans cette chambre dhôpital ?
Tu te souviens du clodo qui vivait là sous ses cartons et ses palettes, jaurais aimé quil me baise.
Il est là, sa bouteille à la main.
Jouvre ma robe davocate lui montrant ma chatte blonde, cette bauge est faite pour la cochonne que la voix à faite de moi.
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