Un Retour De Soirée Inattendu

Après une folle soirée arrosée entre amis, j’essayais de rentrer chez moi, hélant désespérément un taxi. Je finis par emprunter le chemin qui allait jusqu’à chez moi .Je marchais dans la nuit, il était tôt, 4h15 du matin. A ce moment-là je n’étais ni trop alcoolisée ni fatiguée, pour une fois je m’en sortais bien. Ma robe remontait sur mes cuisses mais je longeais un fossé désert, je m’en foutais
D’un coup je me tordais la cheville, je n’étais sans doute pas dans l’état dans lequel je pensais être. Mon corps s’avachit sous son propre poids, néanmoins je me relevais, n’ayant pas le choix pour rentrer chez moi.
Peu après une voiture arriva ; elle s’arrêta près de moi. Tout d’abord je ne voulus y jeter aucun coup d’œil, mais les voix en provenant me parurent familières. En effet il s’agissait de Dimitri et Olivier, deux amis avec lesquels je n’avais pas eu le plaisir de partager la soirée. Olivier me plaisait depuis le jour où je l’avais aperçu ; Dimitri était un pote, sans rien de plus. Quand ils s’arrêtèrent à mon niveau je n’opposais donc aucune résistance.
« Qu’est-ce que tu fous là ? Tu veux qu’on te ramène ? Dit Olivier, au volant de la voiture
-Je veux bien, si ça ne vous embête pas de retourner au centre-ville
-Pas de soucis. »
Je montais donc dans la voiture, à l’arrière, et me laissais transporter, lorsque Dimitri me demanda mon adresse ; je lui donnais. Olivier m’interrogea alors :
« Tu aurais quelque chose à boire chez toi ?
-Oui, il doit me rester la moitié d’un pack de bières et quelques fins de bouteilles d’alcool fort, mais pas de soft. Et pour la quantité de bières restantes tout dépend de mon coloc. »
Une fois arrivée devant chez moi, Dimitri et Olivier me suivirent. Dans l’ascenseur nous étions à l’étroit .Je touchais Olivier, mon épaule était contre la sienne, j’en étais toute retournée, mes sens étant tous en éveil. On arriva devant la porte, je l’ouvrais.
Dimitri et Olivier s’installèrent dans le canapé, j’étais entre eux.

Victor, mon colocataire, sortit les boissons et entama une discussion dont je ne me souviens plus le sujet. Je ne pensais qu’à la cuisse d’Olivier, collée à la mienne. Des bouffées d’excitation me submergèrent. Je posais ma main derrière nos corps, je sentais le bout de ses doigts. Tout en tremblant, ma main se laissa prendre par la sienne, ses doigts touchèrent d’abord les miens puis enveloppèrent ce qu’il restait, jusqu’à enserrer mon poignet. Sentant mes envies partagées, mon entre jambe me démangea fortement, mais je ne voyais aucun moyen d’isoler Olivier dans mon appart pour le moment.
Tout d’un coup Dimitri se pencha sur moi et m’embrassa. Ses lèvres étaient si douces, la main d’Olivier toujours présente, que je répondis à son baiser. Mes envies étaient exacerbées… Victor, qui se tenait en face de moi, me souriait. Quelques secondes après Olivier m’embrassait dans le cou. A partir de ce moment je ne pouvais résister et me laissais faire.
Dimitri passa une main entre mes jambes. La présence active d’Olivier me faisait mouiller. Celui-ci m’embrassait alors à pleine bouche, et je sentis à peine qu’on faisait glisser mes collants le long de mes jambes. Quelques minutes après la bouche de Dimitri parcourait mes cuisses ; il était à présent agenouillé entre mes jambes nues. Victor s’était rapproché et passait une main sous mon soutien-gorge, tout comme Olivier, qui continuait à investir ma bouche de sa langue. Ses baisers étaient d’une douceur telle que je ne pouvais résister aux divers attouchements que je subissais. Dimitri me retira mon shorty et commença à passer sa langue sur mon clitoris ; Olivier souleva mon tee shirt de manière à l’enlever tandis que Victor dégrafait mon soutien-gorge.
Je me retrouvais donc nue sur le canapé de notre appartement. Chacun était occupé à son poste : Olivier continuait à m’embrasser, je le regardais dans les yeux ; Victor se focalisait sur ma poitrine et Dimitri léchait tour à tour ma fente et mon clitoris, s’attardant sur celui-ci et me faisant lâcher quelques soupirs.
Peu à peu je vis leurs corps se dénuder, leurs tatouages m’apparaissaient dans leur intégralité. Olivier état le plus fourni. Il fut le premier à retirer son boxer. Il s’allongea derrière moi et de sa main chercha l’entrée de mon vagin. Dimitri aspirait toujours mon clitoris ; Vincent, agenouillé devant le canapé, se branlait doucement en me léchant les seins. Je sentis alors le sexe dressé d’Olivier contre ma fente, il poussa un peu pour entrer. J’étais tellement excitée qu’il n’eut pas beaucoup d’effort à faire. IL se mit alors à faire un lent va et vient qui décupla mon plaisir. Victor se redressa et présentait son gland contre mes lèvres, je l’enserrai immédiatement et le pourléchai à l’intérieur de ma bouche. Il lâcha un râle de plaisir. Puis ce fût au tour de Dimitri de changer de position. Il se coucha, face à moi, et frotta son sexe contre le mien et donc contre celui d’Olivier. Il insistait et finit par rentrer en moi. Je tremblais ; tout d’abord la douleur de ces deux pénis en moi me parut insurmontable, mais bien vite la présence de ces deux hommes autour de moi m’excitait d’autant plus. Olivier pressait sa main sur ma hanche tandis que Dimitri passait la sienne dans ma nuque. Quant à Vincent, il était toujours dans ma bouche. Je me sentais bloquée, dominée, je pensais à la queue d’Olivier qui me transperçait. Les deux sexes me remplissaient, me comblaient. Je frissonnais, tandis que Victor jouissait dans ma bouche. J’avalai.
Je restais avec ces deux mâles en moi. Bientôt, d’un accord tacite, Dimitri glissa sous moi tandis qu’Olivier se positionna sur moi. La manœuvre a été douce mais les deux sexes sont sortis de mon corps. Ils y remédièrent vite, et le regard d’Olivier dans mes yeux lorsqu’il me pénétra de nouveau, au côté du sexe de Dimitri, me fît chavirer. Je les sentais aller et venir sans pouvoir faire quoique ce soit. Mes bras pouvaient à peine m’empêcher de m’avachir sur Dimitri alors que j’aurais voulu serrer Olivier avec. C’est dans cette danse à trois que je jouis alors.
Les deux sexes ne pouvaient pas plus glisser en moi. Dimitri ne fût pas long à me rejoindre. Il se retira tout en douceur, laissant Olivier libre de ses mouvements sur moi. J’écartais autant que je pouvais mes cuisses et remontais mes jambes sur ses épaules. Je voulais qu’il jouisse en moi, à ce moment-là je ne pensais à rien d’autre. Ses yeux plongeaient dans les miens :
« J’ai encore envie de te faire jouir, me dit-il »
En guise de réponse, je faufilai mes doigts entre nos deux corps et les posai sur mon clitoris. Nos bouches se rejoignirent quand ils commencèrent à s’activer. Je venais de jouir mais la pénétration d’Olivier m’excitait au plus haut point. Je le regardais droit dans les yeux en me touchant, je sentais son sexe me caresser de l’intérieur. Bientôt je me sentais au bord de l’orgasme à nouveau.
« Plus vite, lui dis-je »
Il alla plus vite et commença à avoir le souffle court.
« Plus fort, lui dit-je »
Son visage se contracta, dans un dernier regard je sentis qu’il venait. Je redoublais d’effort. Il jouit alors en moi, provoquant chez moi un second orgasme, et je le suppliais de ne pas s’arrêter pour profiter de tous les soubresauts de plaisir qui parcouraient alors mon corps.
Il resta affalé sur moi quelques secondes avant de se retirer de moi à l’occasion d’un dernier baiser. Il rappela Dimitri en se rhabillant et tous deux partirent dans la foulée.
Vincent me raccompagna jusqu’à ma chambre, déposa un rapide baiser sur les lèvres, et me souhaita bonne nuit.

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