Collection Vengeance. Vengeance Sans Limite, La Suite. Résurrection (1/3)

Voilà, j’avais promis la suite pour Noël, ce sera dans les premiers jours de janvier.
Bonne année à tous

Françoise m’a trompé, je me suis vengé en enfermant sa copine et son amant dans la maison que j’ai fait acheter, cette demeure où la Gestapo enfermait les résistants pour les r.
Des trois, c’est ma femme que je libère après le pari que je leur avais fait.
Hélas, j’ai le temps de voir surgir un gros camion broyant littéralement notre voiture au même croisement où mes parents avaient trouvé la mort, il y a quelques années.
Je tombe dans le néant, mais avant, j’ai le temps de voir Françoise, son corps sans tête avant de rentrer dans un grand tunnel blanc.

J’ai le temps de penser aux deux salopards, ma haine étant toujours entière de ce qu’ils m’ont fait.
Rapidement, ils vont se retrouver sans ressource de nourriture hormis de l’eau qui les maintiendra en vie quelques heures de plus, grâce à la baignoire que la longueur de leurs chaînes leur permettra d’atteindre.
Je voulais une vengeance sans limite.
Je l’atteins sans penser qu’ils décèderaient dans de terribles souffrances.
Qui un jour découvrira leur corps mort depuis des lustres.
La salle de où ils sont enfermés a vu bons nombres d’horreurs pendant la guerre.
Mais qui des deux mangera le cadavre de l’autre pour tenir quelques jours de plus.
Je sais c’est monstrueux, pourtant d’autres l’on fait dans la Cordillère des Andes suite au crash de leur avion.
Le tunnel blanc devient de plus en plus lumineux.
J’ai envie de faire demi-tour pour retrouver mon fils, mais un dernier flash et...

• Docteur, vite, on croyait qu’il était mort, mais il semble que son pou se fasse faiblement sentir.
• Poussez-vous, laissez-moi voir.
Vous avez raison, je vais faire une piqure pour soutenir le cœur.
Jeune homme, pouvez-vous le désincarcérer facilement ?
Je vois une grosse plaie, secouriste, appuyez à cet endroit, tenez jusqu’à ce que nous arrivions à le sortir de son cercueil roulant.



Tient , c’est bizarre, j’ai l’impression de marcher en arrière.
La lumière intense commence à faiblir.
Je suis bien, je plane, j’aime voler, jusqu’à combien vais-je pouvoir monter ?
C’est drôle, j’ai l’impression d’entendre des voix qui me parlent.
Je suis dans du coton, j’ai dû atterrir.
Et Françoise, est-elle comme moi, plane-t-elle à dix mille ?
Je veux la regarder, j’ai un vague souvenir d’une femme sans tête, que pourrais-je faire d’une femme sans tête.
À la limite, sa chatte, oui, enlevez-lui sa chatte, elle est faisandée par ce connard de Fred que je croyais être mon ami, mon frère.
Mais sa tête, une femme décapitée, j’ai beau essayer de voir ce que ça peut faire, ce serait dur surtout pour notre fils.

• Non, les jambes sont broyées, les tôles sont prises dans ses chaires.
• Il a de la chance, elles ont arrêté l’hémorragie, car sinon, il se serrait déjà vidé de son sang.
Heureusement ,la plaie que vous me faites compresser docteur, est bien moins importante.
• Je vais amputer au-dessus des genoux, ce sera un moindre mal.
• Pendant ce temps on va couper le toit, il sera plus facile à le tirer vers le haut pour le sortir.
• Vous êtes près, je vais poser le garrot.
Pouvez-vous m’enlever la portière avant d’enlever le toit ?
• Sans problème avec notre grosse cisaille de désincarcération.
• C’est bien, préparer le brancard, nous le poserons dessus, direction l’hôpital en urgence.
• Docteur, je préviens l’hôpital qu’il prévoit le bloc.
• Vous avez raison, le temps est compté.
Pour la femme, c’est impossible de la ramener, sans tête ce sera toujours difficile !
Qu’un de vous la recherche à l’arrière du véhicule, on lui fera des points de suture.

J’ignore qui dit cela, mais c’est un marrant, ma femme est décapitée et il fait de l’humour.

Le tunnel a disparu, mais je suis dans l’impossibilité d’ouvrir les yeux.

À un moment, je sens que l’on me malmène avant de sentir les tressautements de la route.
Tiens, je suis reparti vers Orléans, je pense tout haut, je vois simplement des blancs et des noirs quand nous passons sous des lampadaires aux traversées de villes et villages.
Tient, j’ai le droit au pin-pon des pompiers.
Petit garçon avant d’épouser cette pute de Françoise, j’avais un pin-pon avec lequel je jouais.
De nouveau on s’arrête et je suis trimballé.

« Eh, j’ai quelque chose à vous dire ».

• Il peut fermer sa gueule celui-là, placé le sous-sédatif.

Sédatif, c’est le seul mot qui arrive à mon cerveau avant que je reprenne pied dans une chambre toute blanche comme le tunnel.
Pieds, quand je vais apprendre que mes bas de jambes, ont été récupérés dans ma voiture, et on finit dans des sacs en plastique brûlé dans les déchets humains.

• Françoise appelle le médecin, il revient à lui.

Françoise, il y a erreur sur la personne, la mienne était ... celle qui me met une lampe pour me regarder les yeux est rousse.
J’ai le temps de la voir, la fraction de seconde avant qu’elle m’éblouisse.

• Oui, il a cligné laissons-le revenir à lui, le docteur va arriver.

Fred, tu es docteur maintenant, j’ignorais que de gigolo tu avais fait médecine.

• Laissez-moi voir mesdames.
Mince, il replonge, mais ses fonctions vitales sont bonnes, il va sortir du coma où je l’avais plongé petit à petit.

Docteur, pouvez-vous faire quelque chose pour moi, me gratter le pied droit, j’ai des fourmis dans les jambes.
Docteur, pouvez-vous demander à l’une des jolies filles, tient Françoise, la rousse de me masturber, je bande, mes couilles sont pleines, depuis combien de temps me tenez-vous prisonnier ?
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• Voyons voir, dix-huit jours qu’il a été amputé, surveillez bien mesdames, je peux dire que mon patient est sorti d’affaire.

Sylvain, je me souviens, vous dite patient docteur, je dis que ce patient s’appelle Sylvain, souvenez-vous-en, même si vous ressemblez à mon copain Fred.


• Alors, on se réveille, on a assez dormi, je vais prévenir le docteur que vous êtes entièrement réveillé.
• Non, laisser le docteur, je veux savoir depuis combien de temps je suis ici.
• Trois semaines environ depuis votre accident.
• Quel accident.
Dites-moi, j’ai des images de ma tête qui vole sur le siège arrière dans l’habitat.
Pourtant, elle semble être encore en place.

Tient, la rousse est au-dessus de moi, j’ai rêvé sans rêver.
Un psy vient me voir quand je sors définitivement de mon coma.
Avec des mots bien choisis, il me dit que ma femme est morte et que j’ai perdu mes jambes.
Pour la première fois, je passe une main sur les draps pour constater qu’elles se sont envolées.
Pourtant depuis que j’ai repris conscience, j’ai l’impression qu’elles sont là.
C’est à ce moment que mon cerveau se débloque.
Trois semaines que je suis dans le coma.
Est-ce la mort de Françoise à ce putain de carrefour qui me fait prendre conscience de l’horreur de ce que j’ai fait sous couvert de me venger.
Il faut que quelqu’un aille dans la maison de l’innommable aussi bien du temps de la Gestapo que depuis que j’y aie enfermé Fred, mon copain.
Pardon celui que je pensais être mon copain et Adrienne celle qui semble avoir entrainé ma femme dans des jeux pervers à trois.
Mon honneur de mâle en avait pris un coup quand j’ai pris ces décisions stupides.
Il faut que je prévienne quelqu’un que l’on aille les délivrer.
S’ils sont encore vivants principalement grâce à l’eau de la baignoire, sinon ils vont avoir une mort atroce
Je sais, je voulais me venger, mais pas jusque-là.
Ou alors, mon accident ayant entraîné la mort de l’autre Françoise, pas l’infirmière rousse, a fini par m’ouvrir les yeux sur le monstre que je risque de devenir.
Je sens qu’insidieusement c’est elle qui est la clef de mon salut.
Une première Françoise m’a mis dans cette situation, une autre va, je l’espère, m’en sortir.

Je sonne, c’est elle, magnifique avec ses yeux de velours, sa poitrine tendant sa blouse avec ses sous-vêtements noirs légèrement visibles sous sa blouse blanche.
Qui cherche-t-elle à séduire, ce putain de toubib qui vient encore de soulever mes draps me montrant comme à plaisir mon handicap.

• Vous avez sonné.

À la voir, si j’ai perdu mes jambes, ma bite, elle est en pleine forme.
Je bande ce qui fait ressembler mon drap à une toile de tente.

• Eh bien, monsieur Sylvain, je vois que l’on reprend de la vigueur.
Vous voyez que la vie est toujours belle à vivre.

Incroyable, elle passe sa main sous mon drap et me masturbe.
À mon côté sur la table de nuit un paquet de mouchoirs en papier, je lui en donne un.
Je gicle dedans, trois semaines, mes couilles étaient plus que pleines.
Ce mouchoir qu’elle met dans sa poche me permettra de rester zen quand les femmes de service viendront refaire mon lit.
J’aurais eu la honte, si elles avaient ironisé sur la carte de France que j’aurais dessinée, comme du temps de mon adolescence.

• Françoise, c’était le nom de ma femme qui.
• Sylvain, inutile d’en dire plus, un copain de la morgue au café m’a dit que votre femme avait eu un problème et qu’elle s’appelait Françoise comme moi.
• Je voudrais vous demander un service, je voudrais que vous me trouviez le numéro de l’agence immobilière de Blois, je dois appeler un dénommé Jean-Pierre.
• C’est facile, 09...

C’est beau Internet, je vais appeler Jean-Pierre, lui seul peut démêler la situation.
Il est le seul qui sait qui est le proprio de cette maison du diable.
Françoise me quitte, au moment de passer la porte, elle m’envoi un baiser.
Est-il possible que je sois encore séduisant avec mes deux jambes sectionnées ?

• Pardon, monsieur Sylvain !
• Oui !
• Michel ,votre agent d’assurances, j’ai besoin de vous tenir au courant de l’avancée de votre dossier.
J’aurais dû attendre votre sortie de l’hôpital, mais la partie adverse, celle du camion qui vous a coupé la route essaye de fuir ses responsabilités.
Ils essayent de se déclarer en faillite.

J’espère que Fred et Adrienne sont en état d’attendre vingt-quatre heures de plus, le temps que je règle les millions d’euros que je devrais toucher et que ces salopards cherchent à me spolier...

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