Le Printemps

M. aimait beaucoup se promener dans ce parc, elle y laissait vagabonder son esprit sans but précis. Elle avait du temps aujourd'hui car si elle était en congés, son homme lui n'avait pas pu se libérer.
Pour profiter, un peu plus de soleil printanier M. s'installa à la terrasse du petit salon de thé situé au sein même du parc.
La serveuse s'approcha. Elle était comme l'ambiance de cette matinée, fraîche, pétillante et souriante.
M. commanda un café allongé.
La serveuse mutine lui sourit :
“ Allongé ?... Pourquoi pas ? “ dit-elle en éclatant de rire. Elle tourna les talons montrant son cul moulé sous sa robe courte et fleurie à M.
M.la suivit du regard, amusée mais aussi un peu agacée de n'avoir pas su quoi répondre à cette provocation.
La fille revint après un long moment après avec la tasse de café brûlant dans les mains, son regard pétillait de malice.
M. La regardait fixement. Sans vraiment savoir pourquoi, cette fille la troublait.
Elle s'entendit lui dire :
“ ce n'est pas le café que j aurais du prendre allongé “
La fille ne sembla pas surprise, elle lui sourit.
“ Suis moi ”
M. se leva sans un mot. Machinalement, elle pris la main que la serveuse lui tendait. Elles pénétrèrent dans la boutique. La fille ferma la porte derrière elles et elle accrocha un panneau affichant “absente pour 5mn”.
M.sourit discrètement, cinq minutes.?.. Ça lui paraissait bien court.
Elle la suivit dans une petite salle de repos à l’arrière du salon de thé. L'aménagement était sommaire mais coquet, un canapé, une table basse, et un fauteuil club en cuir brun qui avait bien vécu.
M. eu soudain une angoisse qui la fit frissonner. Que faisait elle ici, elle qui jamais n'avait connu les joies du sexe avec une fille. Bien sûr, elle y avait pensé, elle l'avait même évoquer avec son homme. Mais tout lui paraissait si rapide et en même temps si simple.
La fille se tourna vers elle et dut sentir son malaise.


“c'est ta première fois ?”
M. acquiesça d'un signe de tête.
“ Ne t'inquiète pas, je vais t'aider” lui souffla- t-elle au creux de l'oreille tant en y déposant un baiser à peine sensible.
Une onde de désir envahissait M., elle sut déjà qu'elle ne résisterait pas. La serveuse l’accompagnait délicatement jusqu'au canapé, la fit s’asseoir puis posa ses lèvres sur les siennes.
D'abord furtif, le baiser se fit plus fougueux lorsque M. ouvrit sa bouche pour y laisser entrer la langue de la fille. Celle-ci osa, libérée par l’attitude de sa conquête. Ses mains se firent douces mais fermes… Elles glisserent sous le chemisier de M., caresserent ses seins nus, frôlerent ses tétons déjà érigés de désirs.
M. sentit doucement cette chaleur si habituelle descendre le long de son corps. D'abord son visage puis sa poitrine avant d’envahir son ventre… Elle sut que son sexe allait bientôt s'ouvrir et se mouiller, elle sut qu'elle se laisserait aller lorsque le moment viendrait…
Elle n’eut pas longtemps à attendre, la main droite de la serveuse remontait le long de sa cuisse, elle atteint le bas de jupe et continua à remonter. La fille eut un instant d'arrêt lorsqu'elle s'aperçut que M. ne portait pas de culotte :
“ petite coquine” murmura t elle en souriant.
M. ouvrit ses cuisses encore un peu plus et doucement laissa ses mains parcourir ce corps si inconnu qui s'offrait à elle. Tant de nouvelles sensations en si peu de temps, lui faisait perdre la tête.
Toucher des seins, enlever une robe, poser ses lèvres sur une peau si féminine.
La fille fit glisser la jupe de M. qui ne portait plus alors que son chemisier largement ouvert sur sa poitrine nue. M. bascula assise sur le divan les cuisses grandes ouvertes dans une attitude indécente qui ne lui était pas habituelle. La serveuse se dévêtit et s'agenouilla devant M..
Elle reprit ses caresses légères, et ses chapelets de petits bisous à l'intérieur des cuisses en évitant soigneusement le pubis .
M. avait fermé les yeux, se laissant aller…. Mais elle aurait voulu brûler les étapes, sentir la langue la fouiller, sentir les doigts entrer en elle.Son souffle était court, presque un râle.
Enfin, elle sentit les doigts de son hôte effleurer son sexe, la langue titiller son bouton. Elle remua du bassin pour décupler ces attouchements.
Son sexe allait à la rencontre de son amante et déjà elle sentait monter en elle l'onde du plaisir. Non, pas maintenant ! Pas déjà !
Elle posa sa main sur la tête de la fille, lui releva le visage, lui sourit et lui dit:
“laisse moi te le faire”
Sans un mot, la serveuse s'allongea sur le sol en prenant soin de glisser un coussin sous sa tête. Instinctivement, M. vint se placer tête bêche au-dessus d'elle. Son visage à hauteur était tout proche du sexe de la fille, elle l’embrassa, enivrée par l'odeur fraîche qui s'en dégageait. La fille écarta les cuisses et M. ne pu se retenir, elle goba littéralement le clitoris qui s'offrait à elle. Elle attrapa les fesses comme pour retenir l'objet de ses envies. Sous elle, la tête relevée par le coussin, la fille léchait goulûment la chatte humide de M., glissant parfois sa langue jusqu'à son petit trou. Elles jouirent en même temps dans une simultanéité improbable, poussant des cris qu'elles ne contrôlaient pas.
M. fut la première à reprendre ses esprits, elle regarda sa nouvelle amie avec tendresse.
“trop bon, ce café… Allongé, je reviendrai”
Elle se rhabilla . La fille la regardait toujours nue. Sans un mot, elle déposa un tendre bisou sur son front et sortit de la boutique.
À peine, à l'extérieur son portable se mit à sonner au fond de son sac.
C'était son homme, elle décrocha.
Sans lui laisser le temps de parler elle lui dit:
“allo, j'ai un truc à te raconter”....

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