Leslie Se09

Leslie SE09 – Seule, le vigile, suite

Il n’en fallait pas plus pour me faire réagir, doucement j’ai cherché la fermeture du
pantalon de Benoit, et l’ayant trouvé, j’ai défait le bouton, puis j’ai descendu le
zip de la fermeture éclair et j’ai tenté de libérer le sexe de mon motard.
Il ne portait pas de slip et mes doigts ont rencontré la peau nue de son sexe, Benoit
avait ralenti l’allure et s’était légèrement redressé pour me faciliter la manœuvre.
Bientôt j’avais le sexe de Benoit dans la main et pouvais le branler à ma guise, il a
mis les gaz et nous sommes repartis à vive allure sur les petites routes.

Benoit devait vivre l’enfer, concentré sur sa conduite et déstabilisé par mon branle,
n’en pouvant plus, il a stoppé sur le bord de la route, m’a fait descendre de la moto
et il m’a installé les jambes écartées et les paumes de mes mains en appui sur le
réservoir de sa moto.
Il est passé derrière moi et ouvrant complètement son pantalon d motard il en a sorti
son membre turgescent et palpitant de désir, il a descendu mon string sur mes cuisses
et m’a fait cambré les reins pour me posséder, juste avant je lui ai dit :
- Protèges-toi, je n’ai pas envie d’avoir le cul humide toute la journée.
De la poche de son blouson il a sorti un condom, l’a ouvert et la déplié sur sa verge
raide, puis sans un mot il s’est enfoncé en moi comme un centaure possédant sa proie.
J’ai hurlé sous la douleur qui m’a vrillé le cul, mais je l’ai accepté, il me parut
puissant en s’enfonçant en moi, puis il m’a posséder à grands coups de reins, alors
qu’une voiture passait en nous klaxonnant, un couple à l’intérieur, elle a même
ralentit pour que les occupants jouissent du spectacle que nous leur offrions.
J’ai jouis en pensant à la vision que nous pouvions donné, une femme mi-homme le sexe
dressé et ballotant au rythme des assauts de son amant, le string à mi-cuisse offerte
sans pudeur à son enculeur de mâle qui derrière elle, le pantalon aux chevilles, fesse
nues, la besognait sans vergogne à grands coups de reins.


Benoit à jouit dans sa protection, il s’est retiré et s’est libéré de son enveloppe de
latex, et en nous rajustant, il m’a dit :
- J’ai adoré !
Nous avons continué notre ballade, nous étions tous les deux comme sur un nuage, puis
après avoir déjeuner en amoureux dans une petite auberge, nous sommes rentré pour
prendre la voiture et aller chercher Lilou.

Elle est descendue du train à dix-sept heures cinquante, Lilou, cette petite
transexuelle que j’avais rencontrée sur internet alors qu’elle avait dix-neuf,
maintenant deux ans plus tard elle était encore plus belle.
Pas très grande, blonde et toujours aussi mince, cambrée, elle avait toujours une
petite poitrine, la même que celle que j’avais adoré, sa petite bouche fine et ses
yeux d'un bleu clair lui donnait toujours cet air coquin qui m’avait séduite.
Quand Benoit l’a vu, j’ai tout de suite su qu’elle lui plaisait, et je savais que nous
allions ensemble vivre un moment inoubliable.
Nous sommes retournés à la maison et avons, ensemble, décidés du programme de la
soirée.
On allait se faire un petit restaurant, puis nous irions danser et finir la soirée
ensemble dans le lit de Benoit, pour un trio d’enfer.
Je sentais Benoit impatient et son envie de croquer avant l’heure, la fraicheur de la
petite Lilou, mais il resta calme, réfrénant ses ardeurs.

Diner sympa aux chandelles dans une auberge du coin que connaissait Benoit, puis un
tour dans un dancing pour faire plus ample connaissance, surtout pour Lilou et Benoit.
Benoit fit danser Lilou sur des slows langoureux et c’est au moment de commander notre
deuxième tournée de cocktails que je vois Benoit qui, surpris se lève et va vers une
femme blonde qui vient d’entrer dans le dancing. Ils se font la bise et Benoit revient
à la table en compagnie de la femme.
- Je vous présente Delphine, dis Benoit, et voici Leslie et Lilou des amies de
passage dans la région que j’héberge ce week-end.

Nous nous faisons la bise et Delphine s’installe à notre table en disant :
Benoit, dit-moi, tel que je te connais tu ne les héberges pas sans raison tes deux
amies.
- Benoit, rougissant un peu, mais très à l’aise réplique :
- Delphine est une ex et étant très ouverte sur les choses de la vie, elle pense
que vous êtes là pour une raison précise…
- Et ce n’est pas le cas, insiste Delphine.
- C’est à vous de le découvrir, dis-je pour aider Benoit.
- Je ne demande que cela, réplique Delphine en me regardant droit dans les yeux.
- Alors allons danser, dis-je, et je vais tout vous expliquer.

Je me lève en tendant la main à Delphine qui la prend et me suit sur la piste de
danse, laissant Benoit et Lilou en tête à tête.
Delphine, est femme une femme blonde aux cheveux courts, de taille moyenne, dans les
trente-cinq ans, elle est mince, des attaches fines qui lui donne un air de fragilité,
un belle bouche aux lèvres fines et des grand yeux marrons, elle arbore une petite
poitrine et des hanches très étroites, légèrement cambrée et avec de jolies petites
fesses, elle est adorable.
Sur la piste nous entamons un rock, Delphine danse merveilleusement bien, puis c’est
un slow qui suit et, aussitôt Delphine se colle à moi en passant un bras autour de mon
cou tandis que l’autre se pose sur mes reins.
- Vous êtes très belle, me dit Delphine.
- Vous êtes très à mon goût, lui dis-je à l’oreille.
- Ohhh, vous êtes lesbienne, me demande Delphine.
- Non, pas du tout, dis-je.
- Alors vous êtes la maitresse de Benoit.
- Pas plus, c’est complique et très différent.
- Benoit a toujours été compliqué dans la vie, c’est pour cela que nous sommes
séparés, mais nous sommes restés très proches…

Je sens Delphine intriguée et imperceptiblement je sens son corps se coller de plus en
plus au mien, sa cuisse passant de temps à autre dans mon entre-jambes et venant
caresser mon sexe.

Elle se laisse aller, lascivement abandonnée dans ce slow langoureux dans lequel
étroitement enlacées nous nous abandonnons l’une à l’autre.
Delphine me plait et j’ai secrètement envie d’elle, mais va-t-elle me refuser quand
elle s’apercevra de mon androgynéité.
Mon sexe se réveille sous les frôlements de plus en plus fréquents de la cuisse de
Delphine qui le caressent, elle va se rendre compte de mon état c’est certain.
Subitement, elle pose sa joue sur mon épaule en s’abandonnant complètement dans mes
bras, puis dans un souffle je l’entends me dire à l’oreille :
- Vous, tu, es…
- Oui, je suis une femme-homme.
- Et c’est pour cela que tu es là, tu viens réaliser le rêve de Benoit.
- Oui, et tu es au courant ?
- Depuis toujours.
Elle me regarde et me tend ses lèvres et je ne peux résister à lui prendre dans
l’échange d’un baiser qui nous transporte toutes les deux.
Laissant Benoit et Lilou, nous nous dirigeons vers le bar pour boire un verre
ensemble, dans l’intimité de notre rencontre récente. Nous nous embrassons à nouveau
et nos langues se mêlent dans ce baiser passionné.

En buvant nous conversons les rapports entre un être comme moi, androgyne, et les
autres, dit normaux. Comment sont les relations, comment fait-on l’amour, puis
Delphine me dit :
- J’aimerais terminer la soirée avec vous !
- Alors, dis-je allons retrouver Benoit et Lilou, et voyons ce qu’ils en
pensent.
Nous retournons à la table et exposons notre dilemme, Lilou est enthousiasmée et
Benoit enchanté, et nous voilà parti tous les quatre pour la maison de Benoit.
Benoit emmène Lilou dans sa voiture, tandis qu’installée dans la voiture de Delphine
nous les suivons.

A suivre…


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