Charlotte (Xv)

Nous ouvrons un oeil vers neuf heures, déjà 23°C au thermomètre et aucune envie de nous habiller. Nous descendons les premiers pour apercevoir Julie encore endormie, nue, sur un canapé du salon.

– elle n'a pas de chambre ?!
– normalement si, je ne sais pas ce qu'elle fait là", me répond Charlotte.

Elle va dans la cuisine silencieusement pour préparer du café, je reste là à contempler le corps de déesse de la blondinette : elle est... parfaite. En chien de fusil, les fesses dans la ligne de ses cuisses, juste assez rondes, sans déborder. Même ses pieds sont beaux, la plante de ses pieds que je n'avais jamais vue. Le bras gauche sur le sein, son ventre plat, ses courts cheveux blonds retombant sur ses yeux. Entièrement nue et lisse, la peau sans tache ni bouton, ses vingt et un ans qui ne dureront pas toujours mais sont si doux, si purs à cet instant. La beauté, c'est aussi le souvenir qu'on s'en fait.

À cet instant, Fabrice arrive, nu aussi.

– ça te plaît finalement, le naturisme.
– c'est tout simple, j'aime bien."

Julie se réveille, Fabrice lui demande :

– tu as dormi là ?! tu avais une chambre au premier à côté de celle de Charlotte et Sylvain.
– je n'ai pas osé et puis c'était très bien ici. Si ça ne dérange pas, je peux prendre une douche ?
– bien sûr. Mais tu sais, tu n'as pas à demander, tu fais ici comme chez toi.
– merci, c'est très gentil.
– viens, je vais te montrer où est la douche, tu n'as qu'à prendre la nôtre."

Elle passe devant nous comme un souffle et suit Charlotte qui lui indique le chemin, je les regarde monter sans me lasser des fesses de Julie si parfaitement dessinées. Elles redescendent une vingtaine de minutes plus tard, radieuses, je suis sûr qu'elles ont pris leur douche ensemble et connaissant Charlotte, elles se sont certainement encore gouinées. Qu'importe.

Le petit déjeuner avalé, nous allons tous prendre notre premier bain dans la piscine.

La bonne humeur règne tout comme la fraîcheur et la légèreté des instants, et pourtant il plane une odeur de sexe sur cette matinée. Personne n'en parle mais ça démange chacun d'entre nous : plus que quelques heures avant la fin du week-end, nous sommes tous les quatre nus et nous aimons ça avec plus ou moins de réserve, de timidité, mais dans le fond nous en voulons, nous voulons des caresses, de l'excitation, de la mouille, du foutre, de la sueur et des orgasmes. Qui avec qui, comment, aucun plan n'est prévu, personne ne s'ose à en proposer un, comme s'il attendait qu'un autre le fasse ou simplement que le hasard s'en charge.

Les attitudes se font provocantes et les regards directs. La première, Charlotte s'arrange pour nous montrer sa vulve et son cul chaque fois qu'elle le peut, les jambes ouvertes à la moindre occasion. Fabrice fait semblant de se gratter les couilles alors qu'il les caresses, son membre un peu plus qu'au repos. Julie reste de longs instants au bout du plongeoir, fait mine d'hésiter entre une façon de sauter et une autre, se retourne, se remet de face et attend encore, sachant qu'on la regarde tous. Je m'allonge sur l'herbe en écartant les cuisses pour leur montrer mes couilles et mon trou dépucelé, me relève quand une érection me prend pour m'allonger à nouveau quelques minutes plus tard, prêt à bander derechef jusqu'à ce que mon gland soit totalement à découvert. Chacun à sa manière, on se montre, on expose son sexe ou ses fesses à l'autre comme pour lui dire "tu n'as qu'un geste à faire, c'est à toi, sans permission".

Mon envie de Julie est de plus en plus difficile à contenir, il faut que je la touche, que je la caresse, que je la respire, que je la boive. Elle s'est assise sur l'herbe à côté de moi, à portée de doigts. Malgré cette atmosphère libidineuse, presque salace, mes vieux démons me reprennent et je me retrouve dans la peau de l'adolescent que j'ai été, excessivement intimidé par les filles et terrorisé à l'idée de faire un geste, de faire LE geste signifiant que tout va plus loin d'un seul coup.


Soudainement, Patrice a des vues plus précises sur Charlotte dont il s'approche, la bite déjà à moitié raide et ne s'en cachant pas. Julie regarde le début de la scène, silencieuse.

– qui est-ce qui a gagné au Pictionary ?
– euh... quoi ?
– hier soir, vous n'avez pas fait un Pictionary ?
– ah. Si. C'est Charlotte qui a gagné."

Il est debout devant elle, assise. Sans un mot, elle s'empare de sa queue et la branle jusqu'à ce qu'elle soit à sa taille maximum.

– elle est très forte.
– quoi ?
– elle est très forte au Pictionary.
– ah..."

Elle s'agenouille et le prend en bouche tout en le regardant droit dans les yeux. C'est la première fois que je vois Charlotte sucer quelqu'un d'autre que moi, la première fois aussi que je la vois avec une queue pareille dans la bouche. Comme moi il y a une semaine, elle n'arrive pas à la prendre en entier mais j'ai l'impression qu'elle fait mieux que moi. Quelle suceuse de première, elle est vraiment très douée. Elle nous lance un regard furtif et continue sa fellation avec l'application dont elle est coutumière.

N'y tenant plus, Charlotte et Fabrice ayant mis le feu aux poudres, j'envoie valser mes inhibitions et pose une main sur la cuisse de Julie qui ne dit rien. Remonte jusqu'à sa vulve lisse que je caresse doucement : elle mouille immédiatement. Je continue avant de porter un doigt à ma bouche :

– délicieuse.
– merci."

Encouragé par ce mot et tenaillé par un désir qui maintenant me déborde, j'entreprends de la lécher et retrouve son goût exquis, légèrement sucré. Ce que je n'osais espérer se produit : Julie prend timidement ma verge et la branle avec hésitation. Je m'enhardis à faire tourner ma langue autour de son clitoris que je sens durcir et grossir, écarte ses lèvres de ma langue et l'introduis dans son vagin liquoreux. Si elle pouvait éjaculer comme hier...

De son côté, ma cochonne a provisoirement cessé sa pipe pour demander à Fabrice de lui bouffer la chatte qu'elle a comme d'habitude trempée.
Avant de la lui dévorer, il la doigte sans ménagement, on entend presque les flocs, flocs, du va-et-vient de son doigt au diamètre proportionnel à sa queue. Puis ils démarrent un 69 en règle, Charlotte en-dessous de Fabrice. Elle en rajoute, sait que je la regarde, se déhanche exagérément et gémit trop fort. Pour m'allumer ou allumer Fabrice ? Je ne saurai jamais.

Le nez dans le sexe de ma petite Julie, je me régale comme jamais, redoublant de douceur mais aussi d'intensité dans mes caresses. J'ose un doigt dans son trou, puis deux, ce qui l'incite à me masturber plus franchement, allant même jusqu'à effleurer mon gland de sa langue.

– tu peux, si tu en as envie.
– elle nous regarde...
– pas de problème, et elle ne se gêne pas de son côté."

Quand je sens les lèvres de Julie se refermer autour de ma queue, j'ai presque un orgasme, heureusement plus cérébral que physiologique. Elle n'a pas dû sucer beaucoup de garçons, sa manière encore maladroite de le faire est délicieuse, c'est presque aussi nouveau pour elle que pour moi. Elle ne prend pas tout, s'arrête à la moitié de mon membre, ce qui à cet instant est encore plus excitant qu'une pipe enfiévrée. L'exploration plus approfondie de son sexe me révèle qu'elle semble très sensible du clitoris, je fais donc en sorte de toujours m'en occuper en la doigtant, entends un tout petit "oui" dont je devine qu'elle ne veut pas qu'il soit perçu par le couple à quelques mètres de nous.

De sa petite chatte baignée de jus, ma bouche remonte vers son ventre que j'embrasse, puis lèche. Le goût de sa peau n'est pas moins divin, j'aime tout en elle, toutes ses odeurs et le grain de sa peau. Elle me suce avec davantage d'assurance, s'aidant de sa main pour me branler, osant même toucher mes couilles qu'elle va vider, maintenant c'est certain. Julie va me vider les couilles, cette pensée à elle seule est déjà un orgasme.

Nous ne regardons plus le couple d'en face mais entendons les râles de Fabrice et le souffle bruyant de sa partenaire d'un jour.
Un gémissement plus fort qu'un autre me signale qu'elle pourrait avoir joui, il est suivi d'un court instant de silence avant que les râles de Fabrice ne reprennent. Je relève la tête pour le voir à nouveau debout, elle à genoux en train de le branler frénétiquement, lui présentant sa gorge. "Il va l'arroser, la souiller", cette pensée m'excite encore plus et j'espère que son éjaculation sera aussi forte que celle d'hier.

Je branle Julie d'une main pour pouvoir regarder Charlotte sur le point de recevoir le jus de Fabrice : l'aspersion commence, ses jets sont impressionnants mais moins nombreux qu'hier, les seins de Charlotte blanchissent sous le sperme qui gicle avec force puis coule sur son ventre, les premières salves iront même jusqu'à sa fente où le foutre se mélange à sa mouille. J'ai compté 4 envois, de longs traits dont il a arrosé une grande partie de sa poitrine. Elle continue à le branler pour faire tomber les dernières gouttes, sa spécialité, puis contemple ses seins pointés aux tétons toujours en érection sur lesquels coule lentement le sperme de Fabrice.

Partagé entre le dégoût et une suprême excitation, je replonge le nez dans la belle chatte de Julie. Elle a vu la scène elle aussi, gardant mon sexe dans sa bouche. Il faut à tout prix que je dure le plus longtemps possible et je sens mon jus déjà monter. Changer de position, c'est la seule solution sinon je vais éjaculer. Je propose à Julie de s'allonger afin que je puisse mieux lui faire plaisir. Elle devra arrêter de me sucer et je pourrai encore mieux me concentrer sur son sexe qui à lui seul me comble.

– d'accord... Avant, je peux... ?
– tout ce que tu veux."

Elle m'embrasse, donnant à cet ébat jusqu'alors exclusivement sexuel une dimension inattendue. Je suis en train de tomber amoureux de cette fille à la fois timide et imprévisible, un ange tombé du ciel dans un corps auquel je ne peux pas résister. Usant de toute la douceur possible, j'essaie de prodiguer à son sexe le plus fort des plaisirs, elle pose ses mains sur ma tête signifiant qu'elle ne veut pas que ça s'arrête. J'ai tellement envie de la faire jouir. Pourtant, cette fois, je n'y arriverai pas. Du plaisir, elle en a, je le vois aux contractions de son ventre et à ses cuisses se refermant brièvement, mais il ne va pas jusqu'à faire jaillir la cyprine de sa vulve comme hier.

Dans le creux de l'oreille, elle me glisse :

– je vous avais dit que ça ne m'arrivait pas à chaque fois. J'ai énormément aimé ce que tu m'as fait, ça ne change rien. Une prochaine fois, ça arrivera peut-être, j'espère que ça arrivera avec toi."

Elle laisse passer une respiration puis reprend :

– j'aimerais aussi te faire ce que je t'ai fait jusqu'au bout."

Je l'embrasse à mon tour et caresse son visage, oubliant presque le reste... Charlotte et Fabrice s'étaient approchés de nous et à présent nous regardent, elle les seins maculés de sperme qu'elle n'a pas encore essuyé, lui un sourire aux lèvres. C'était moins romantique mais ça nous a néanmoins fait rire.

– tu es très belle comme ça", ose Julie de sa petite voix.
– un jour, ça t'arrivera, et tu seras encore plus belle."

Elle en rougit presque.

Tous avaient joui sauf moi et je voulais encore retarder ce moment. La vision de Charlotte et de ses seins couverts d'un sperme qui n'est pas le mien me bloque, me trouble... et me donne une idée. Devant elle, j'embrasse Julie à pleine bouche, nos langues se mélangent dans un baiser exalté et fougueux.

– qui vient me savonner sous la douche ?" lance Charlotte comme pour faire diversion.
– personne, tu restes comme ça."

À suivre . . .

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