Naissance De Fantasmes Homosexuels...

En fait, je crois que mes premiers fantasmes homosexuels ont commencé vers l’âge de dix-huit ans. À l’époque, j’avais un ami (appelons le J.) avec qui je faisais les quatre cents coups. Bien que n’étant pas dans le même lycée, on passait tout notre temps ensemble : week-ends, vacances, soirée, etc. On s’entendait réellement très bien, toujours à rigoler, à refaire le monde, à deviser et à se raconter nos fantasmes de jeunes puceaux plus souvent éconduits que victorieux. En fait, je crois que je suis tombé un peu amoureux de lui ; étant purement hétéro, je dirais que je suis tombé "amoureux" de la personne plus que de son sexe, ou malgré son sexe.

Je pense que c’est ce qui a tout déclenché. Je ne sais pas bien comment ça a commencé. Nous parlions souvent de sexe, comme deux adolescents, et ces discussions provoquaient ment excitation et érection. J’ai du finir par associer mon excitation sexuelle à son image, aux bons moments passés ensemble (et je pense aussi que le fait d’être si peu chanceux avec les filles a du jouer un peu là-dedans).

Au tout début, je fantasmais uniquement sur le fait de le sucer, de lui faire une belle et longue fellation. On regardait souvent des films pornos ensemble, quand les parents de l’un ou de l’autre sortaient et nous laissaient la maison. Après la séance, je savais qu’il allait se soulager" ; je mourrais d’envie de le suivre et de l’aider un peu. J’imaginais ainsi la scène : il se masturbe seul dans sa chambre, caressant son membre avec volupté et gémissant doucement. J’entre alors, le surprenant. Rapidement, sa surprise laisse la place à une trouble excitation. Gêné et timide, je m’approche de lui et tend ma main vers sa verge gonflée. Mes doigts se referment enfin dessus, la sentant chaude et palpitante. Puis, enhardi, je m’agenouille à ses pieds et commence à le branler en approchant ma bouche de son gland. Je pose mes lèvres sur sa bite et ferme les yeux, savourant ce contact velouté.

D’un petit coup de rein, il l’encourage à aller plus loin : je m’exécute et commence à faire coulisser ma bouche le long de son manche jusqu’à l’avoir englouti de mon mieux. Ses gémissements ne me laissent aucun doute sur le plaisir que je lui apporte. Alors je commence le fatidique mouvement de va-et-vient, massant son sexe de ma langue tourbillonnante tandis que ma bouche glisse de plus en plus vite autour de son membre. C’est exquis, le sentir ainsi à la merci de mon rythme, la chaleur et la douceur de son sexe roulant sur ma langue, m’emplissant la bouche d’une si tendre virilité… Et soudain, c’est l’apothéose : alors que je le prends au plus profond, il jouit. Son membre se raidit et je sens le flot de son bonheur qui m’emplit la bouche. Son sperme jaillit en plusieurs jets, c’est chaud et gluant mais j’aime ça, je veux avaler sa jouissance, profiter du plaisir que je lui ai donné. Sa semence est abondante et déborde, je sors son sexe de ma bouche et reçoit encore une ou deux giclées sur le visage, les lèvres, la langue tandis que son foutre coule sur mon menton et que j’en avale le plus possible. J’entreprends de l’achever en léchant délicatement chaque partie de sa verge, afin de tout nettoyer et de continuer à me régaler de sa liqueur amère.

Mes fantasmes masturbatoires oscillaient ainsi entre fantaisies purement hétéro (belles filles offertes, etc.) et cette profonde envie de lui caresser la queue, de la sucer, de le sentir éjaculer dans ma bouche ou sur mon visage.

Puis, évidemment, j’ai commencé à penser à la sodomie. Je m’en suis rendu compte également à la vision de films X : lors des scènes de sodomie, c’est bel et bien à la place de la fille que je souhaitais être, et c’est cela qui titillait mon imagination érotique. Peu à peu, mon fantasme a dérivé là dessus : l’image de J. en train de me pénétrer doucement, mon anus se remplissant de sa queue lentement. Là encore, mes rêveries pornographiques étaient abondamment détaillées : après l’avoir bien sucé et m’être régalé de son orgasme, je le laisse reprendre des forces.
Me relevant, je l’embrasse maladroitement et lui me prend la bouche avec violence. Ses mains caressent mon corps et s’attardent rapidement sur mes fesses, s’insinuant dans la raie. Un doigt vient timidement presser mon anus et je gémis pour l’encourager. Sa langue me fouille la bouche, son doigt me fouille l’anus. Alors, soumis à ce nouveau désir, je m’allonge sur le ventre et bombe le derrière, lui présentant mes fesses offertes de cette façon. Il se place derrière moi et son gland pousse rapidement sur mon petit trou encore vierge. Salive et sperme assurent une lubrification minimale et ma propre excitation me dilate plus que je ne l’aurais cru possible. Son gland parvient enfin à forcer le muscle intime, ça fait comme un « plop » dans ma tête et dans mon corps. Une douleur vive se répand en moi, je grimace et gémis. Mais la sensation se calme et s’inverse : la première barrière franchie, son sexe reprend sa progression lentement, centimètre par centimètre. Je sens ce membre m’emplir, l’impression est délicieuse. C’est une caresse interne indescriptible, le sentiment d’être rempli, possédé, pris. Enfin, après de longues et délicieuses minutes, je sens qu’il est allé jusqu’au bout, il m’a empalé en totalité. Je me sens presque jouir en y pensant et je lâche un petit cri. C’est pour lui le signal : il me pistonne avec douceur et régularité. Ses premiers allers-retours dans mes chairs sont amples et lents. Il se retire presque entièrement, ne laissant que son gland à l’entrée de mon anus, puis il replonge en moi avec délices, jusqu’à ce que je sente ses couilles sur mes fesses. Je suis ailleurs, je savoure un plaisir inconnu, j’en explore chaque microsensations. Je suis pleinement heureux de sentir sa bite en moi, j’aime savoir qu’il jouit de mon cul, je l’encourage confusément à aller plus vite et plus loin. Pourtant il reste tendre, ne brusque rien mais accélère progressivement. Ma jouissance atteint un point culminant et c’est comme si j’avais un puissant orgasme sans avoir même touché à mon sexe.
Je le remercie en contractant rythmiquement mes muscles intimes, afin de caresser son membre pendant qu’il me fait connaître l’ultime plaisir d’être ainsi enculé. Je le sens au bord de l’explosion, alors je me joins à ses efforts, balançant mes hanches d’avant en arrière, allant à la rencontre de son sexe pour qu’il s’enfonce le plus loin possible en moi. Il se plante dans mes entrailles et, dans un gémissement étouffé, se déverse en jets opulents au fond de mon cul ravi. Je sens ses contractions, je ressens son sperme qui gicle sur mes parois anales, son gland qui déverse une abondante quantité de semence. Remis de son orgasme, il se retire lentement et tout son foutre commence à couler de mon trou élargi : encore une sensation délicieuse, sentir la tiédeur de son plaisir sourdre entre mes fesses, calmant l’irritation d’un anus venant de connaître pour la première fois la sodomie. Je décide de parachever l’ouvrage en reprenant doucement son sexe en bouche, aspirant la dernière goutte de sperme et nettoyant cette si belle queue sur toute sa longueur…

Hélas, tout cela reste un fantasme. Toutefois, pour essayer de connaître cette sensation, j’ai bien sûr expérimenté la sodomie avec les moyens du bord, divers objets de taille variée. Puis j’ai pu me procurer un gode et c’était idéal. J’adore cette impression de me sentir pénétré même si je suis sûr que ça doit être dix fois meilleur avec une vraie queue.

Ainsi au final, mon imaginaire érotique homo s’est construit autour de cet ami. Je n’ai jamais eu le courage de tenter une approche, alors que je pense qu’il aurait été possible, à certains moments, qu’il accepte. Puis nous avons perdu le contact depuis quelques années.

Encore maintenant, quand je m’imagine faire l’amour avec un homme, c’est son image que je vois. Ou alors, juste l’image d’un pénis sans visage.

J’espère un jour pouvoir réaliser ce fantasme, et ainsi connaître cette facette si mystérieuse et attirante de ma sexualité.

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