Une Fête De Naissance

Julia rentrait de la maternité heureuse comme jamais, son petit Alexandre couché à l’arrière de la voiture. Après des complications à l’accouchement, qui avait duré 18 heures, elle avait dû rester trois semaines à l’hôpital, et le bébé en couveuse. Mais tout était bien qui finissait bien, et aujourd’hui Vincent, son mari et heureux papa, était venu les chercher.

Après bientôt quatre ans de mariage, ce bébé était la dernière pièce du puzzle de leur vie parfaite. Rien n’avait été simple et Vincent, en déplacement, n’avait pas pu assister à l’accouchement. Maintenant ils rentraient chez eux et une nouvelle vie à trois allait commencer. Bientôt ils allaient pouvoir s’aimer à nouveau, car depuis la grossesse, son mari n’osait pas la toucher, de peur de faire mal au bébé. Il refusait même les fellations.

Arrivés à la maison, Vincent tarda un moment à décrocher le couffin spécial pour la voiture. Le manque d’habitude, mais ça viendrait avec la pratique. En rentrant, elle vit ses parents et ses amis qui l’attendaient avec une banderole de bienvenue. Vincent lui avait préparé une petite fête de naissance, il était adorable et elle l’aimait tellement.

Il y avait une multitude de boissons sans alcool, pour une maman qui allaite, et plein de bonnes choses à manger. Ses parents et ses amis entourèrent Julia et contemplèrent le bébé, que personne n’avait encore pu voir, du fait des complications. Après que tous les invités se furent extasiés sur le bébé, Vincent pris la parole.

- Chers parents et amis, pour fêter l’arrivée d’Alexandre, je tiens à faire mon premier cadeau à Julia. Tiens, ouvre cette enveloppe.

Julia prit l’enveloppe et l’ouvrit. À l’intérieur il y avait un document qu’elle sortit, déplia et lu.

- C’est la déclaration de naissance, mais tu n’as pas fini de la compléter. Il manque ton nom.

- Justement, nous allons tous jouer avec toi, pour t’aider.

Il alluma le téléviseur et lança un série de photos d’hommes.

Les gens regardaient sans comprendre, mais Julia avait pâli et semblait sur le point de s’évanouir.

- Voici le jeu : Qui est le papa d’Alexandre ? Je vous avertis, il s’agit d’un QCM.

Julia se trouva mal et ses amis durent la soutenir. Les gens commencèrent à crier sur Vincent. C’était un salaud, il devrait avoir honte, il n’avait pas de cœur. Il sourit et cliqua sur la télécommande.

Un nouveau diaporama apparu et cette fois on voyait Julia, à différents stades de sa grossesse, dans des situations compromettantes, avec ces mêmes hommes. Elle les embrassait, les caressait, on la voyait faire une fellation, à genoux dans un bosquet et dans une autre elle se faisait prendre par derrière dans un parking, appuyée sur une voiture. Au milieu du brouhaha, Vincent intervint encore une fois.

- Votre attention… merci… j’ai été l’heureux futur papa d’Alexandre pendant une semaine. Puis lors d’un contrôle, mon médecin a tiré la gueule, quand je lui ai annoncé la bonne nouvelle. Lui en avait un mauvaise. Le médicament que je prends depuis un an et demi, pour mes problèmes de thyroïde, tue mes vaillants petits soldats. Je suis provisoirement stérile. Je n’avais pas vraiment compris les effets secondaires, lors de la mise en place du traitement.

Julia pleurait sans arrêt, bafouillant des mots incompréhensibles. Sa famille et ses amis la regardaient gênés et personne ne savait quoi faire. La fête avait viré au drame. Vincent utilisa à nouveau la télécommande. Cette fois, c’était une vidéo, et pour ceux qui connaissaient la maison, c’était dans leur chambre à coucher.

Julia, avec un petit ventre d’environ trois mois, suçait un type maigrichon en lui faisant une gorge profonde. On voyait le gars jouir pendant qu’elle avalait, puis elle s’essuyait la bouche et léchait ses doigts.

- J’aime avoir ton sperme dans la bouche, il a bon goût. J’en veux encore, mets-moi ta bite dans le cul.

- Ton mari ne risque pas de rentrer ?

- Non.
Mon cocu est en déplacement professionnel, c’est pour ça qu’on a pu venir ici aujourd’hui. Pas besoin d’aller chez une copine. Maintenant encule-moi, j’aime te sentir bien au fond.

S’ensuivit une sodomie en règle ; Julia hurlait de bonheur et jouissait à plusieurs reprises. L’image changea et ce fut une Julia plus proche du terme qui apparut. Un autre amant lui faisait un cunnilingus, qui la faisait enchaîner les orgasmes. Il se mit à genoux, lui leva les jambes, les mit sur ses épaules et la pénétra d’un coup, malgré son gros ventre. Il la pilonna quelques minutes, pendant lesquelles elle gémit en criant des obscénités. Il se déversa en elle et quand il se retira, elle le prit en bouche et entreprit de le nettoyer.

- J’aime ta queue, elle me fait du bien.

- Moi aussi j’aime te baiser, tu es un coup d’enfer même en cloque, une vraie salope qui aime la bite.

- On se revoit bientôt ?

- Faut que je fasse attention, pas que ma femme se doute de quelque chose.

Vincent arrêta la vidéo. Les parents de Julia étaient catastrophés. Tout le monde était ébahi et personne n’osait dire quoi que ce soit. Le silence était étouffant et l’air semblait chargé d’électricité. Julia pâle et la mine défaite tenta de s’expliquer.

- Mon amour, ce n’était que des moments de folie. Je n’aime que toi, tu es l’homme de ma vie.

- Depuis ma visite chez le médecin, je t’ai surveillée. Tu as plusieurs amants, que tu vois à tour de rôle, chez tes copines. Tu as même reçu ces deux-là chez nous, dans notre lit, et tu me traites même de cocu. Tu ne prends aucune précaution avec eux, vu que l’un d’eux t’a engrossée, et après tu dis m’aimer. Laisse-moi rire… ou plutôt pleurer.

- …

- Tu me dégoutes au plus haut point. Je me suis arrangé pour ne plus te toucher ces derniers mois, sous prétexte de ne pas faire mal au bébé. J’étais juste écœuré de passer après tous tes amants et de mélanger mon sperme au leur.
Sans parler du risque de MST. Je me suis même arrangé pour être absent à l’accouchement. Voici donc mon deuxième cadeau.

Il lui tendit une autre enveloppe, qu’elle prit. Elle douta un moment en regardant autour d’elle, mais personne ne fit mine de l’aider. Elle finit par l’ouvrir et devint livide.

- Ce… ce sont des documents pour le divorce.

- Exact. Mon avocat te donne tous les détails. J’ai résilié le bail qui était à mon nom, car bien évidemment je te quitte. Il te faudra partir dans trois mois, sauf si tu veux reprendre le bail à ton nom ; le propriétaire m’a garanti que tu as un mois pour te décider. Comme je ne suis pas un salaud, je t’ai versé la moitié du loyer pour ces trois mois, mais j’ai déduit toutes les dépenses que j’ai pu faire pour le bébé. Le divorce sera facile, même si j’ai exigé qu’il soit notifié, que c’est pour adultère. Nos salaires sont équivalents et nos biens sont facilement divisibles. Bien entendu, ne compte pas sur une pension, pour un qui n’est pas le mien.

Il regarda autour de lui, le malaise était palpable, on avait basculé hors de la réalité, telle qu’on la connaissait. Quel choc.

- Mon dernier cadeau n’est pas pour toi. Avec tes copines vous aviez un système bien rodé, dans lequel vous vous prêtiez vos maisons, selon les disponibilités.

Il s’approcha de plusieurs époux des amies de Julia et leur donna des enveloppes.

- Je n’ai pas seulement filmé ma femme, mais aussi les copines qui sont venues à la maison. Messieurs vous pourrez contempler les exploits de vos épouses. Je ne voulais pas vous laisser dans l’ignorance. J’ai également envoyé les vidéos et les photos aux épouses des amants. Elles sont remises en main propre par un coursier, en ce moment même.

Certains maris explosèrent de rage, d’autres furent tétanisés et il y en eu un qui se mit à pleurer. Ça gueulait dans tous les sens et plusieurs s furent effrayés par les cris. L’un des maris partit en claquant la porte et un autre le suivit peu après, emmenant ses bambins.


C’était le chaos. Julia faisait une crise d’angoisse et n’arrivait plus à respirer, son monde s’écroulait, sa vie parfaite volait en éclat. Vincent ne savourait pas vraiment l’instant, il y avait trop d’innocents qui allaient payer les pots cassés.

- Sur ce, je vais te laisser finir cette petite fête. J’ai déménagé tout ce qui m’appartient ces derniers jours. Je retourne à mon nouvel appartement.

- Vincent c’est toi que j’aime, tu es le seul, je te le répète. Ces hommes n’étaient rien pour moi, tu ne peux pas me laisser.

- Tu as baisé avec tous ces hommes, tu as tout sacrifié à ton plaisir. Notre vie et notre couple ne comptaient plus. Tu ne m’as même pas assez aimé, pour t’assurer que je sois le père. Pour toi c’était la loterie des amants et moi j’étais le gagnant de la paternité.

- Mais pour moi, tu es le papa d’Alexandre, peu importe le géniteur. Je n’arrivais pas à tomber enceinte de toi, malgré nos tentatives. Je voulais te faire plaisir. Pourquoi as-tu attendu aujourd’hui pour me le dire ? On aurait pu…

- Rien… et ça n’aurait rien changé à ta grossesse, tes mensonges, ton mépris, tes coucheries. Si tu voulais seulement me faire plaisir, comme tu dis, tu aurais arrêté après être tombée enceinte. Mais non. Tu as continué de plus belle, sans même prendre des précautions pour le bébé, en risquant de choper une saloperie qui traverse la barrière placentaire. Tu es une salope égoïste qui ne pense qu’à son cul, et rien d’autre.

- Non, non, c’est…

- Vrai et plus que vrai… pendant quelques jours j’ai cru que j’allais devenir père, mon rêve. Je voulais que vous ressentiez, toi, tes complices et tes amants, la même souffrance que moi. Ma revanche est à la hauteur de ma douleur.

- Tu me détestes à ce point ?

- Je te hais autant que je t’aimais. À la folie.

Avant de sortir, il se tourna vers les invités et fit une petite révérence, sans quitter son public des yeux.

- Le cocu vous salue et vous laisse trouver le coucou… qu’il prenne en charge sa nouvelle famille.

La suite me direz-vous ? Pas facile de se reconstruire après un tel échec. Au tribunal, Vincent rencontra la femme d’un des amants, engagée dans la même procédure que lui. Ils sympathisèrent, mais il leur fallut beaucoup de temps, avant de se faire mutuellement confiance. L’adultère marque de façon indélébile. Aujourd’hui, ils sont les heureux parents d’adorables jumeaux, mais les mauvais souvenirs sont encore là, même si la douleur s’est estompée.

Quant à Julia, elle resta mère célibataire, car personne ne voulut assumer la paternité. Finalement, le père était peut-être un amant de passage, dont elle ne connaissait même pas le nom. Sa famille l’évitait et beaucoup de ses amis lui tournèrent le dos. Ce fut spécialement le cas de ses copines, qui lui reprochaient leurs problèmes de couple et leurs divorces. N’ayant plus les moyens, elle ne reprit par le bail et dut emménager dans petit studio. Elle eut de nouveaux amants, mais ne réussit à en garder aucun, comme père pour son fils.

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